1 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
1 ces idolâtres, ces fétichistes, à leur parler de Luther et de la Vierge de Lourdes, à leur révéler les culottes de chez Esder
2 culottes de chez Esders. » N’insistons pas sur ce Luther prêché par nos missions (c’est si vraisemblable !) mais un normalien
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
3 arer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther , à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La questi
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
4 t l’essence de sa « réforme » et de sa nouveauté. Luther disait : « Je ne puis autrement. » Gide, lui, se préoccupe sans cesse
4 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
5 e : d’où une série d’erreurs assez grossières sur Luther . 48. L’auteur entend : relativement à la possibilité universelle du
5 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
6 aux grands modèles apostoliques : à saint Paul, à Luther , mais pour se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un « poète à t
7 arer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther , à Calvin. Tous les autres paraissent petits à côté de lui. La questi
6 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
8 Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)aa
9 os du Traité du serf arbitre) (avril 1937)aa Luther inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais d
10 1937)aa Luther inconnu Dire qu’on ignore Luther en France serait exagérer, mais dans le sens contraire de celui qu’on
11 s, moins exigeants, n’hésitent pas à soutenir que Luther fut un démagogue, un exploiteur de l’éternel ressentiment de la race
12 ffonnerie jusqu’à cet excès grandiose d’assimiler Luther et M. Hitler, par goût de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne
13 de la rime sans doute. Pour l’opinion moyenne sur Luther , je crois que la phrase suivante en donne une juste idée : « En somme
14 donne une juste idée : « En somme, qu’est-ce que Luther  ? Un moine qui a voulu se marier. » J’extrais cette déclaration du li
15 rance ou la méconnaissance courantes à l’égard de Luther , jointes aux diverses calomnies recueillies par des biographes amateu
16 la culture générale. Car, ignorer ou méconnaître Luther , c’est ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs d
17 dont le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther , permet de définir symboliquement les pôles : pensée « pure » et pens
18 ste et du sceptique que se vantait d’être Érasme, Luther en vient, de proche en proche, à ressaisir et reposer avec puissance
19 plus rien de « difficile » dans les assertions de Luther , ni dans sa négation joyeuse du libre arbitre. Ses coups violents n’é
20 s les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps, — que dire de Paul bien plus ancien ! — tous ceu
21 sthétique, ces qualités sont assez rares, et chez Luther assez flagrantes, pour qu’un lecteur qui refuse l’essentiel soit tout
22 que, qui n’est pas proprement luthérien, mais que Luther est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les faux problème
23 termes. C’est à Érasme en tant que théologien que Luther s’applique à répondre, et c’est même la plus dure ironie — quoique in
24 , non plus en philosophe ou en métaphysicien, que Luther nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire, et doit suffire en droit
25 e je sais inévitable, qui consiste à affirmer que Luther est « déterministe ». Mais le sérieux théologique est chose trop rare
26 Kierkegaard. Une conscience moderne. — Selon Luther , nous n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a tout prévu, et r
27 t prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision. Luther ne pose pas seulement l’omnipotence, mais l’omniscience et la prescie
28 Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’est pas sujette à de sérieuses objections. Et la démonstration pure
29 blir pour le chrétien la vérité d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé, mais qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Pa
30 ance de soi-même et de la connaissance de la foi. Luther insiste sur cet « extrêmisme » évangélique, que les sophistes n’étaie
31 râce que Dieu nous fait. Toute l’argumentation de Luther vise le moment de la décision, et néglige les moyens termes où voulai
32 ien. Et tout est clair lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’el
33 x yeux de la raison — cette folle comme le répète Luther —, ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une pure et simple abs
34 e paraît correspondre, terme à terme, à celui que Luther et Paul — et l’Évangile — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé, c
35 — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé, comme Luther , jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières
36 tre le De servo arbitrio et le Catéchisme. » 69. Luther avertit à chaque fois : « nécessité conditionnelle et nécessité absol
37 1935. aa. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) », Foi et Vie, Par