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André Malraux, La Voie royale (février 1931)d
M. André Malraux
écrit des livres qu’on n’oublie pas facilement. C’est qu’il y apporte
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en effet, ressemblait singulièrement à celle que
M. Malraux
venait justement d’exposer dans un petit ouvrage aigu et dense intitu
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à créer des obscurités que le style très tendu de
M. Malraux
n’est pas fait pour dissiper. Perken, dans ses conversations, fait pa
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tualisme anarchique. Je tiens au contraire le cas
Malraux
pour hautement significatif de notre époque post-nietzschéenne et pré
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oque post-nietzschéenne et pré-communiste. Le cas
Malraux
, — le cas Perken si vous voulez. Les personnages de M. Malraux se res
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le cas Perken si vous voulez. Les personnages de
M. Malraux
se ressemblent dans le souvenir du lecteur : leur tempérament est plu
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qui n’est sans doute que l’idée la plus forte que
M. Malraux
se fait de lui-même. Je suis tenté de dire : son moi idéal, celui auq
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e titre, l’œuvre anarchiste et antichrétienne que
Malraux
inaugure10 avec La Voie royale, mérite mieux que notre curiosité huma
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11. Le prix Goncourt, dit-on, eût été décerné à
M. Malraux
s’il n’avait naguère au cours de ses aventures asiatiques passé outre