1 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
1 André Malraux, La Voie royale (février 1931)d M. André Malraux écrit des livres qu’on n’oublie pas facilement. C’est qu’il y apporte
2 en effet, ressemblait singulièrement à celle que M. Malraux venait justement d’exposer dans un petit ouvrage aigu et dense intitu
3 à créer des obscurités que le style très tendu de M. Malraux n’est pas fait pour dissiper. Perken, dans ses conversations, fait pa
4 tualisme anarchique. Je tiens au contraire le cas Malraux pour hautement significatif de notre époque post-nietzschéenne et pré
5 oque post-nietzschéenne et pré-communiste. Le cas Malraux , — le cas Perken si vous voulez. Les personnages de M. Malraux se res
6  le cas Perken si vous voulez. Les personnages de M. Malraux se ressemblent dans le souvenir du lecteur : leur tempérament est plu
7 qui n’est sans doute que l’idée la plus forte que M. Malraux se fait de lui-même. Je suis tenté de dire : son moi idéal, celui auq
8 e titre, l’œuvre anarchiste et antichrétienne que Malraux inaugure10 avec La Voie royale, mérite mieux que notre curiosité huma
9 11. Le prix Goncourt, dit-on, eût été décerné à M. Malraux s’il n’avait naguère au cours de ses aventures asiatiques passé outre
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
10 t-il. Un pessimisme aussi féroce que celui de MM. Malraux , Nizan, etc., ne laisse plus subsister assez d’idéal pour nourrir une
3 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
11 ture dans ses rapports avec le peuple. Il discute M. Malraux et son goût désespéré de l’action pour elle-même. Il condamne le popu
4 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
12 dire, ici même, mon admiration pour les livres de M. Malraux . Je suis d’autant plus libre pour affirmer aujourd’hui que le roman d
13 jouterai même que c’est un bel éloge du talent de M. Malraux que de constater que ses livres sont les seuls ouvrages français qu’o
14 d’être silencieux, des tortures dont les héros de Malraux n’ont pas toujours renoncé à faire de la littérature. On comprend bie
15 es racistes d’Edschmid que les idées marxistes de Malraux (encore que l’un et l’autre fassent figure d’hérétiques dans leurs ca
16 iel. 65. Le parallélisme est vraiment frappant : Malraux , comme Edschmid, a voyagé dans des pays où il a pu voir les Européens