1 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
1 nte qui est la civilisation. Appelons humanisme l’ art de composer pour la défense de l’homme et son illustration des puissa
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
2 zan se refuse à montrer aucune compensation : « l’ art , la philosophie, la politique étant absents, faute d’emploi, il n’y a
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
3 mesure la question délicate de l’existence d’un «  art protestant ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestant
4 constituent pas, en définitive, les éléments d’un art protestant. Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes
5 vrent des perspectives pour de futures éditions d’ art protestantes. La sculpture est brillamment représentée par un « Torse
6 etersen. André Kertész, l’un des rénovateurs de l’ art photographique, expose un portrait frappant de réalité humaine. Mais
7 t le trait le plus évidemment « protestant » de l’ art français.   Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art p
8 is s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art protestant de fait, peut-on, par contre, le définir idéalement ? Il n
9 avant de pouvoir trancher de ce que doit être un art qui l’exprime. En d’autres termes, la définition d’un art protestant
10 l’exprime. En d’autres termes, la définition d’un art protestant est liée à une conception dogmatique de la foi. Nous penso
11 e que la renaissance et l’épanouissement d’un tel art seront conditionnés par un renouveau doctrinal. Car, et c’est un para
12 plus la doctrine se relâche et s’estompe, moins l’ art montre d’accent et de vivante inspiration. Une remarque encore. Certa
13 out ceci. Eussent-ils posé, à propos d’un salon d’ art catholique, la même question, en remplaçant calvinisme par thomisme p
14 foi puisse prétendre, ce n’est pas de réaliser un art « protestant » conforme à une doctrine, mais un art assez purement év
15 t « protestant » conforme à une doctrine, mais un art assez purement évangélique pour transcender la confession qui lui a p
16 sion qui lui a permis de naître. La grandeur d’un art protestant, c’est de n’être qu’un art chrétien. f. Rougemont Denis
17 andeur d’un art protestant, c’est de n’être qu’un art chrétien. f. Rougemont Denis de, « Une exposition d’artistes prote
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
18 it plutôt religieuse.) Il est incontestable que l’ art a tout à gagner à se choisir un cadre étroit, voire même conventionne
19 égié pour l’étude du cœur humain. Si le rôle de l’ art est d’affiner nos âmes au contact de réalités plus pures que celles d
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
20 dans une mesure qui est celle, exactement, de son art , — considérable. Art de ruses, de pondérations et de nuances sarcasti
21 st celle, exactement, de son art, — considérable. Art de ruses, de pondérations et de nuances sarcastiques (celles du serpe
22 astiques (celles du serpent qui charme à froid) — art qui tout ensemble se définit et se limite par l’épithète valéryenne d
23 strictement que de psychologie et des ruses de l’ art , sans que ne s’ouvre jamais une perspective poétique ou métaphysique.
6 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
24 Toute forme religieuse donne lieu à des formes d’ art qui manifestent ses traits spécifiques. On peut donc poser que le pro
25 contraindre. Que rien ne soit plus favorable à l’ art que l’évangélisme dans sa pureté, héroïque ou sereine, il faudrait po
7 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
26 ns leurs camps respectifs). Mais sur le plan de l’ art romanesque, autant que sur le plan généralement humain, je suis contr