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nte qui est la civilisation. Appelons humanisme l’
art
de composer pour la défense de l’homme et son illustration des puissa
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zan se refuse à montrer aucune compensation : « l’
art
, la philosophie, la politique étant absents, faute d’emploi, il n’y a
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mesure la question délicate de l’existence d’un «
art
protestant ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestant
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constituent pas, en définitive, les éléments d’un
art
protestant. Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes
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vrent des perspectives pour de futures éditions d’
art
protestantes. La sculpture est brillamment représentée par un « Torse
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etersen. André Kertész, l’un des rénovateurs de l’
art
photographique, expose un portrait frappant de réalité humaine. Mais
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t le trait le plus évidemment « protestant » de l’
art
français. Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art p
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is s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un
art
protestant de fait, peut-on, par contre, le définir idéalement ? Il n
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avant de pouvoir trancher de ce que doit être un
art
qui l’exprime. En d’autres termes, la définition d’un art protestant
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l’exprime. En d’autres termes, la définition d’un
art
protestant est liée à une conception dogmatique de la foi. Nous penso
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e que la renaissance et l’épanouissement d’un tel
art
seront conditionnés par un renouveau doctrinal. Car, et c’est un para
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plus la doctrine se relâche et s’estompe, moins l’
art
montre d’accent et de vivante inspiration. Une remarque encore. Certa
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out ceci. Eussent-ils posé, à propos d’un salon d’
art
catholique, la même question, en remplaçant calvinisme par thomisme p
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foi puisse prétendre, ce n’est pas de réaliser un
art
« protestant » conforme à une doctrine, mais un art assez purement év
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t « protestant » conforme à une doctrine, mais un
art
assez purement évangélique pour transcender la confession qui lui a p
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sion qui lui a permis de naître. La grandeur d’un
art
protestant, c’est de n’être qu’un art chrétien. f. Rougemont Denis
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andeur d’un art protestant, c’est de n’être qu’un
art
chrétien. f. Rougemont Denis de, « Une exposition d’artistes prote
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it plutôt religieuse.) Il est incontestable que l’
art
a tout à gagner à se choisir un cadre étroit, voire même conventionne
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égié pour l’étude du cœur humain. Si le rôle de l’
art
est d’affiner nos âmes au contact de réalités plus pures que celles d
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dans une mesure qui est celle, exactement, de son
art
, — considérable. Art de ruses, de pondérations et de nuances sarcasti
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st celle, exactement, de son art, — considérable.
Art
de ruses, de pondérations et de nuances sarcastiques (celles du serpe
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astiques (celles du serpent qui charme à froid) —
art
qui tout ensemble se définit et se limite par l’épithète valéryenne d
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strictement que de psychologie et des ruses de l’
art
, sans que ne s’ouvre jamais une perspective poétique ou métaphysique.
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Toute forme religieuse donne lieu à des formes d’
art
qui manifestent ses traits spécifiques. On peut donc poser que le pro
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contraindre. Que rien ne soit plus favorable à l’
art
que l’évangélisme dans sa pureté, héroïque ou sereine, il faudrait po
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ns leurs camps respectifs). Mais sur le plan de l’
art
romanesque, autant que sur le plan généralement humain, je suis contr