1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 eoisie intellectuelle persiste à jouer l’autruche aux yeux clos, l’avènement de cette organisation toute-puissante n’est pl
2 que abandonnée par l’Esprit. À l’heure de toucher aux buts que sa civilisation poursuit depuis près de deux siècles, l’Occi
3 rs semblent bien apporter une solution définitive aux problèmes du surmenage et du paupérisme. C’est un résultat qu’on n’a
4 sous-estimer. Les griefs que les socialistes font aux capitalistes européens ne sauraient l’atteindre. Au contraire, il a r
5 n sociale d’une façon qui ne devrait pas déplaire aux doctrinaires de gauche, lesquels ont coutume de promettre à leurs éle
6 cédé très simple de la répétition, on fait croire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux sans auto. Voilà l’affaire
7 Europe « chrétienne », applaudissent sans réserve aux thèses de cet orgueilleux et naïf messianisme matérialiste ? Un seul
8 dans ce que nous faisons et ne pensons pas assez aux raisons que nous avons de le faire. Tout notre système de concurrence
9 ie de celui que M. Cambon, dans sa préface, égale aux plus grands esprits de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à
10 dit-on, que subsiste le peu de morale nécessaire aux affaires, tout ira bien. (On pense que les formes de la morale peuven
11 s, soumis plus subtilement encore que son travail aux lois d’une offre et d’une demande sans rapport avec ses désirs réels,
12 ute par ironie, « la vie les prend ». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait quelles forces occultes sans do
2 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
13 es humanités nous paraissaient devoir transmettre aux générations cette notion d’un équilibre proprement humain. Ainsi pass
14 rit à ses méthodes, c’est en réalité le soumettre aux lois de l’ordre matériel ; c’est se condamner donc à ne l’apercevoir
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
15 ns égards et qui cette fois ne montre pas l’homme aux prises avec l’humanité civilisée, mais avec la nature la plus sauvage
16 t, au travers des aventures des deux explorateurs aux prises avec les fièvres de la forêt tropicale, puis avec les sauvages
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
17 dehors de Dieu sur des bases purement humaines ». Aux yeux du « séculariste », bien entendu, la question religieuse apparaî
18 conscient des problèmes de ce temps, souscrirait aux critiques que M. Nizan fait à l’actuelle civilisation, souffrant comm
19 tion du monde moderne, clame-t-on de toutes parts aux chrétiens. Assez parlé de Vérité, ce sont des réussites qu’il nous fa
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
20 les pages, sur toutes les choses. Nous écrivions aux auteurs, nous recevions des livres, des lettres. Van Gogh, en qui nou
21 On a beaucoup remarqué la part importante ménagée aux œuvres de décorateurs : paravents, vitrines, coffrets, objets ouvragé
22 ui certainement est bien huguenote : elle remonte aux meubles de Boulle, aux Gobelins, aux poteries de Palissy. Ce goût de
23 n huguenote : elle remonte aux meubles de Boulle, aux Gobelins, aux poteries de Palissy. Ce goût de la belle matière mise e
24 elle remonte aux meubles de Boulle, aux Gobelins, aux poteries de Palissy. Ce goût de la belle matière mise en valeur dans
25 , sa nudité, ce sens de l’artisanat qui se refuse aux truquages, aux trompe-l’œil, ne dissocie jamais la recherche du beau
26 sens de l’artisanat qui se refuse aux truquages, aux trompe-l’œil, ne dissocie jamais la recherche du beau et le goût intr
27 tholique bénéficie certainement, pour lui-même et aux yeux du public, des facilités que donne à sa production l’appareil de
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
28 derne. Décidément, le goût du colossal — transmis aux Américains — reste un trait marquant de l’âme allemande : le choix de
29 ans le sens d’une philosophie de la vie qui rende aux valeurs spirituelles leur primauté : car c’est à cette condition seul
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
30 nt voici la traduction : L’amour de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut est contrecarré par le dieu de l’Amour. « Si vous
31 internationale. Cela permet à l’auteur autant qu’ aux personnages de ne pas s’attarder à des considérations matérielles fas
32 elui, combien plus amer et noble, du consentement aux lois de la vie. Seule épreuve qui permette de nous en libérer. Car au
33 critique assuré qu’elle applique non sans acuité aux pratiques anglicanes. On serait tenté de soupçonner ici quelque invra
34 as dans ces indignations sentimentales la réponse aux premiers troubles que la grâce jette dans son âme. D’autre part, tous
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
35 hristianisme officiel ne peuvent être comparés qu’ aux Provinciales. Kierkegaard est le Pascal du protestantisme, et il est
36 rnier grand protestant. On ne peut le comparer qu’ aux grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin. Tous les autr
37 oi, certainement. Et « l’honneur de Dieu ». 21. Aux Éditions de la Nouvelle Revue française , chez Fourcade et aux Éditi
38 e la Nouvelle Revue française , chez Fourcade et aux Éditions « Je sers ». i. Rougemont Denis de, « Kierkegaard », Foi e
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
39 nce est là, la tranquille et solennelle Puissance aux mille aspects, aux mille bruits. » Ce n’est plus l’homme que ces poèt
40 quille et solennelle Puissance aux mille aspects, aux mille bruits. » Ce n’est plus l’homme que ces poètes viennent interro
41 t être surmonté, nous souffle une voix émouvante, aux résonances vraiment altières, celle-là : la voix de Nietzsche. ⁂ Ici,
42 le confessait.) Deux chances sont encore offertes aux amateurs de risques authentiques : l’aviation et l’alpinisme. On comm
43 Littérature alpestre en France et en Angleterre, aux xviiie et xixe siècles. (Librairie Dardel, Chambéry.) 23. Dans Ess
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
44 qui nous fait pénétrer dans l’intimité d’une vie, aux sources mêmes de ses déterminations. ⁂ Ce qui frappe, dès les premièr
45 i écrivent leurs mémoires s’attachent d’ordinaire aux faits pittoresques ou exceptionnels qui marquèrent leur vie ; ils nég
46 mandé avec quelque anxiété comment il ferait face aux dépenses du voyage, il décida de vendre ses livres. Mais son retour
47  ? Il s’en rend compte lors de sa première visite aux bas-fonds : Eiichi était partagé entre deux désirs. L’un était de se
48 absence absolue d’hypocrisie de sa part qui donne aux choses les plus banales une nouveauté frappante. Cela éclate particul
49 ions journalières. Par là, il fait souvent penser aux grands Russes, à Tolstoï surtout. Et par tous les revirements intérie
50 ure certaine. Au cours d’un livre où il se peint, aux prises avec toutes les formes du mal, jamais vous ne surprendrez dans
51 le qu’impose n’importe quelle attitude politique. Aux yeux d’un incroyant, ceci peut sembler vague. Mais le sens chrétien p
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
52 e que saine. Je ne pense pas qu’il faille opposer aux suggestions d’un moraliste trop subtil les vaniteux verdicts d’une mo
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
53 destruction de l’Invincible Armada la mer devient aux trois quarts protestante — et l’est restée (la révocation fit quitter
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
54 28, dont cette œuvre serait comme le frontispice ( aux beaux noirs et gris profonds). Un critique fort écouté29, à son propo
55 sez nous garder d’accepter des adhésions qui vont aux produits déviés de notre foi. Il est vrai que ceux-ci sont souvent le
56 âmes des complexités merveilleuses, un pathétique aux résonances profondes : Milton. Mais le moralisme détendu que la théol
57 omme, mais confiante dans la grâce, cède le champ aux idées de Rousseau, optimistes quant à l’homme et pratiquement athées.
58 i donc l’homme, dans sa condition menacée, réduit aux seules défenses qu’invente son calcul. Voici l’homme livré à lui-même
59 té à faire par nous-mêmes le bien, dans l’abandon aux mains de Dieu, — aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau
60 êmes le bien, dans l’abandon aux mains de Dieu, —  aux violentes mains de Dieu. Un cantique nouveau Nous voici loin de
61 é et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne aux romans de Dostoïevski ou d’Émily Brontë ces prolongements poétiques,
62 rspectives bouleversantes qui manqueront toujours aux œuvres nées sous le signe fatal du moralisme. La grande poésie naît d
14 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
63 stes du jeune Goethe et la part active qu’il prit aux réunions de « belles âmes » suscitées par l’apostolat du comte de Zin
64 aurait ici exagérer la responsabilité qui incombe aux « chrétiens » eux-mêmes, tels qu’ils apparurent à ce jeune homme plei
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
65 : La Crise est dans l’homme 38, s’oppose d’emblée aux thèses des économistes bourgeois ou marxistes, pour lesquels la crise
66 ntre ce qu’énonce la philosophie et ce qui arrive aux hommes en dépit de sa promesse. » M. Brunschvicg fait un cours sur la
67 atologiques de la méditation pourraient expliquer aux hommes vulgaires … la tuberculose de leurs filles, les colères de leu
68 le message évangélique. Et je demande maintenant aux chrétiens s’ils le savent eux-mêmes ; s’ils prouvent qu’ils le savent
69 le est radicalement dangereux, — salutaire. 38. Aux Éditions de la Revue française, chez Alexis Rédier, Paris 1932. 39.
16 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
70 ême). Que doit lire un homme pressé, s’il demande aux livres autre chose que ce que peut lui offrir le conte du journal, c’
71 z juste du genre. Son succès en Allemagne remonte aux premières années de l’après-guerre, illustrées par les livres monumen
72 rentre chez lui après 8 heures de bureau demande aux livres une évasion facile hors de la médiocre existence quotidienne.
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
73 toute la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la richesse. Les campagnes se vident ; les jeunes gens n
74 Cette petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans attardés de Darwin, mais aussi bien aux partisans de Marx e
75 aux partisans attardés de Darwin, mais aussi bien aux partisans de Marx et de Gobineau. Il est tout à fait vrai que les ade
76 se tomber. En cela, ils sont peut-être supérieurs aux libéraux et aux dilettantes qui tombent, eux aussi, mais continuent d
77 la, ils sont peut-être supérieurs aux libéraux et aux dilettantes qui tombent, eux aussi, mais continuent d’évoquer la libe
78 sont cruellement trompés de porte en s’adressant aux mythes collectifs. C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons
79 ersonnaliste, la pensée qui ne veut s’attacher qu’ aux seules tâches immédiates. La personne, au contraire, de l’individu pe
80 s esquiver. C’est une question qu’on pose souvent aux groupements révolutionnaires que je vous ai cités. Je voudrais y répo
18 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
81 s meilleurs esprits. À qui faut-il s’en prendre ? Aux critiques d’abord, et, en particulier, à cette espèce nouvelle de cri
82 s causes plus graves, qu’il faut attribuer autant aux philosophes qu’à ceux qui ne les lisent plus. Le public se figure que
83 é, et quel besoin alors d’un deinde. Que demander aux hommes, sinon qu’ils vivent bien ! On se souvient de la noble réponse
84 n’ont pas à subordonner la vérité de leur message aux calculs de l’opportunisme. Quelques exaltés, pensera-t-on ? Quelques
85 s chrétiens. Leur office n’est-il pas de rappeler aux peuples où se trouvent les vraies valeurs, sans attendre que d’autres
86 du ressentiment » que les natures faibles vouent aux valeurs aristocratiques. La haine jalouse et rancunière de l’esclave
87 démontre avec maîtrise dans un chapitre consacré aux valeurs humanitaires, qui me paraît renfermer l’essentiel de son livr
88 , qualité pratique (et non pas vertu) recommandée aux pauvres, et aux pauvres seuls, est désormais une vertu sans lien avec
89 ue (et non pas vertu) recommandée aux pauvres, et aux pauvres seuls, est désormais une vertu sans lien avec la notion de sa
90 manifeste une volonté très nette de passer outre aux prudences intéressées de la scolastique laïque. Nos après-venants ser
19 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
91 l’un de ses frères, ne voulant pas avoir affaire aux banques. Lorsqu’il mourut, à 42 ans, il n’en subsistait rien. L’argen
92 ki, à Pascal. Lui-même ne s’est jamais comparé qu’ aux grands modèles apostoliques : à saint Paul, à Luther, mais pour se co
93 rnier grand protestant. On ne peut le comparer qu’ aux grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin. Tous les autr
20 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
94 ire et les faux dieux Nous croyons à la foule, aux races, à l’histoire (ou plutôt à l’évolution des sociétés), à la révo
95 pas… Mais encore une fois, ce n’est pas échapper aux chimères publiques que de les dénoncer pour telles en vertu d’une idé
96 i s’en prévaloir pour rendre un culte sanguinaire aux faux dieux qu’elle a suscités. « Le philosophe dit à bon droit que la
97 ut plus être sujet de son action, qui l’abandonne aux lois mythiques de l’histoire. Kierkegaard au contraire nous répète :
98 qu’aucun ne veuille l’être. » L’inévitable rappel aux nécessités quotidiennes est encore un prétexte de l’angoisse. Si la v
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
99 lus massif, plus sain ; moins complaisant surtout aux voluptés de l’aventure, à la psychologie de la douleur physique. Ses
22 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
100 saurait trop recommander la lecture de ce recueil aux esprits suffisamment armés de sens critique, de certitudes théologiqu
101 tique. Je ne vois pas de meilleur moyen de donner aux lecteurs de Foi et Vie une idée, même assez grossière, de la riches
102 isme. Je ne puis tout citer : je me bornerai donc aux passages qui me paraissent prêter à un commentaire marginal, crayonné
103 ucoup plus scientifique et beaucoup plus conforme aux exigences de l’Histoire : le salut par la sempiternité. Mais n’est-ce
104 ition. Et celui qui n’est pas mort une bonne fois aux « croyances » héritées sans examen de son milieu, aux idoles édifiées
105 « croyances » héritées sans examen de son milieu, aux idoles édifiées par ses bons sentiments ou par sa peur de la réalité,
106 celle-ci, voilà une pensée qui est insupportable aux hommes. Ne voyons-nous pas au contraire le monde contemporain entièr
107 parfois « antivitale » ? — « Pensée insupportable aux hommes » ? Nietzsche écrivait ceci en 1880. Cinquante-cinq ans plus t
23 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
108 largement sauvé l’honneur de leur pays. Je pense aux ouvrages publiés par MM. Henri Strohl, J. Vignaud et Lucien Febvre, e
109 MM. Henri Strohl, J. Vignaud et Lucien Febvre, et aux cours qu’ont professés MM. Jean Baruzi et E. Gilson, pour ne rien dir
110 nnaissance courantes à l’égard de Luther, jointes aux diverses calomnies recueillies par des biographes amateurs, et à l’ac
111 ité (bien plutôt que « désarmé », comme il le dit aux premières pages) par les procédés de l’humaniste et du sceptique que
112 on seulement tous les humanistes, — des marxistes aux vieux libéraux, — y applaudissent ouvertement, mais encore jusque che
113 érimé ; ceux qui traduisent : « Paix sur la terre aux hommes que Dieu agrée », par « Paix aux hommes de bonne volonté », to
114 la terre aux hommes que Dieu agrée », par « Paix aux hommes de bonne volonté », tous ceux-là sont, en fait, avec Érasme et
115 is cela n’apparaît qu’à celui qui ose aller jusqu’ aux extrêmes de la connaissance de soi-même et de la connaissance de la f
116 re foi. C’est qu’il a poussé, comme Luther, jusqu’ aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions dernières que peut e
117 her, jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’ aux questions dernières que peut envisager notre pensée. Pour échapper au
24 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
118 b ac Le mouvement œcuménique ne deviendra réel aux yeux des peuples qu’à partir du jour où il sera capable de répondre a
119 l sera capable de répondre avec force et autorité aux questions politiques de notre temps. Qu’il le pressente, qu’il ait au
120 division de leur langage. Il convient de laisser aux théologiens le soin de définir la doctrine positive de l’union au nom
121 n’en vois pas de meilleur que la première Épître aux Corinthiens : c’est dans ses appels à l’union, précisément, que Paul
122 stinction des personnes ? Posons ces questions-là aux docteurs de l’Église. Mais voici ce que nous devons affirmer dès main
123 autres termes, l’appel à l’union ne s’adresse pas aux dissidents virtuels de chaque Église, mais à leurs membres les plus f
124 té capable, grâce à Dieu, de se fermer totalement aux inspirations du Saint-Esprit. Aucune église ou secte n’a jamais nié q
125 ortir. S’il se soumet, il court le risque d’obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu. S’il sort, c’est avec amertume, et l’Église
126 na (rôle social). C’est ce même terme qui servira aux premiers philosophes chrétiens à désigner la réalité de l’homme dans
127 e apporte du nouveau. Elle seule répond à la fois aux aspirations confuses des peuples et aux nécessités pratiques de la pa
128 à la fois aux aspirations confuses des peuples et aux nécessités pratiques de la paix. Elle seule s’oppose à la fois au cap
129 rra pas la gagner réellement s’il ne propose rien aux peuples de l’Europe. Or il dit qu’il n’en a pas le temps… Quant au rô
130 langage au-dessus des langages répond exactement aux besoins les plus légitimes de notre temps. Il nous rend les vraies fo
131 sulte, théoriquement, de ce que nous avons exposé aux chapitres 1-3. Le mouvement œcuménique est donc seul en mesure de pré
132 e des liens nécessaires unissant cet arrière-plan aux réalités morales et politiques (personnalisme). Point d’action constr
25 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
133 leurs : elle est d’avoir offert, ou plutôt imposé aux élites occidentalisées du tiers-monde un modèle totalement étranger à
134 Nord comme en Europe de l’Ouest, se voient amenés aux mêmes conclusions et le confessent… dans une conversation ou un collo
135 s lois. Quant au « grand public » de la droite et aux « masses » de la gauche, catégories de naguère aujourd’hui confondues
136 re nulle garantie de sécurité égale ou supérieure aux risques par elle-même créés et entretenus. Absurde, impossible et rée
137 sous toutes ses formes, des emballages plastiques aux déchets plutoniens. À partir de là, tout s’enchaîne. L’analyse des ca
138 naliste le levier politique qui avait fait défaut aux mouvements personnalistes des années 1930, puis aux fédéralistes euro
139 x mouvements personnalistes des années 1930, puis aux fédéralistes européens ou mondialistes de l’après-guerre. Je vois des
140 omène dialectique des régions fédérées s’opposant aux États-nations par l’intérieur et par l’extérieur. La formule des circ
141 unication mondiale : dans les deux cas on échappe aux contrôles de l’État-nation, dont les monopoles classiques se trouvent
142 tes comme E. F. Schumacher, pour qui l’avenir est aux « petites unités intelligibles » ; des politologues comme C. N. Parki
143 nous cacher une fois de plus derrière les arbres, aux forêts du passé profond ! — mais dans nos attitudes présentes. Si vou