1
l passe son enfance à jouer avec des outils, « et
c’est
avec des outils qu’il joue encore à présent », dit‑il. Le plus mémora
2
elle dose d’« humour » il met dans l’expression),
c’est
la rencontre d’une locomotive routière. « Depuis l’instant où, enfant
3
type unique d’automobile utilitaire »2. Dès lors,
c’est
une suite de chiffres indiquant le progrès de sa production, d’année
4
tive aux problèmes du surmenage et du paupérisme.
C’est
un résultat qu’on n’a pas le droit humainement de sous-estimer. Les g
5
venue l’heure de la juger. Le héros de l’époque,
c’est
l’homme qui a réussi. Mais à quoi ? C’est la plus grave question qu’o
6
époque, c’est l’homme qui a réussi. Mais à quoi ?
C’est
la plus grave question qu’on puisse poser à notre temps. II. M. Fo
7
e l’industriel n’ait plus qu’à plier bagage. Mais
c’est
ici que Ford montre le bout de l’oreille, et que son but réel est la
8
ouvriers et leur donne une apparence de liberté,
c’est
pour mieux les prendre dans son engrenage. L’emploi de leurs loisirs
9
que son attitude ne porte un nom philosophique :
c’est
au plus pur, au plus naïf matérialiste que nous avons affaire ici. Et
10
de ce monde un séjour meilleur pour les hommes. »
C’est
le bonheur, le salut par l’auto. Philosophie réclame. « Ce que j’ai à
11
ophie réclame. « Ce que j’ai à cœur, aujourd’hui,
c’est
de démontrer que les idées mises en pratique chez nous ne concernent
12
problèmes techniques où son triomphe est facile.
C’est
le technicien parfait qui combat les techniciens imparfaits. Il ne se
13
veux. Mais si j’insiste un peu sur ses « idées »,
c’est
pour souligner ce hiatus étrange : l’homme qu’on pourrait appeler le
14
La formidable erreur de la bourgeoisie moderne
c’est
de croire que les choses pourront aller ainsi longtemps encore. On se
15
réfugie avec une paresse et une légèreté inouïes,
c’est
le signe d’une complicité avec un état de choses funeste pour l’Espri
16
uneste pour l’Esprit. Si l’Esprit nous abandonne,
c’est
que nous avons voulu tenter sans lui une aventure que nous pensions g
17
ossession véritable, la connaissance de l’Esprit.
C’est
déjà un fait d’expérience. Et qui n’en pourrait citer un exemple indi
18
t les supporter. Il abandonne donc la place, mais
c’est
pourtant lui seul qui nous permettrait de jouir de notre liberté. La
19
c netteté et courage. Pour le reste, je pense que
c’est
une question de foi. 1. Une enquête faite à Genève a révélé que le
20
in, doute s’il est encore maître de la redresser.
C’est
qu’il n’y a plus d’humanisme, s’il subsiste des humanités. L’humanism
21
ujours plus de mal à prouver la liberté humaine ?
C’est
que l’on s’est trop bien assimilé les tours de la pensée scientifique
22
déterminismes. Soumettre l’esprit à ses méthodes,
c’est
en réalité le soumettre aux lois de l’ordre matériel ; c’est se conda
23
alité le soumettre aux lois de l’ordre matériel ;
c’est
se condamner donc à ne l’apercevoir que dans ses servitudes5. Aussi l
24
eints. Mais ce qui parfait la stature de l’homme,
c’est
l’effort pour se dépasser — indéfiniment. L’homme ne se comprend lui-
25
t trop aisément. Ce qui manque à l’homme moderne,
c’est
un principe d’harmonie qui lui garantisse le caractère « d’humanité »
26
ir encore le surhumain. Être véritablement homme,
c’est
avoir accès au divin. Que sert de parler d’humanisme « chrétien » ? L
27
sinon vraiment converti — est hors de doute. Mais
c’est
Stilicon défendant l’Empire. 7. Or, Bergson, dans un discours pronon
28
x écrit des livres qu’on n’oublie pas facilement.
C’est
qu’il y apporte un peu plus d’expérience humaine qu’on n’a coutume d’
29
qui précédèrent l’aventure chinoise de l’auteur.
C’est
un roman plus dépouillé, plus inégal aussi à certains égards et qui c
30
la nature la plus sauvage. Comme Les Conquérants,
c’est
une sorte de roman d’aventures significatives, et dont le tragique es
31
à quels mobiles extérieurs obéissait son action.
C’est
peut-être qu’il n’y en a pas. Perken, comme Garine, est de ces êtres
32
t marqué que leurs particularités extérieures, et
c’est
sans doute le tempérament de leur auteur. Qui n’a pas remarqué que le
33
e gros problèmes à propos d’ouvrages bien minces.
C’est
qu’aujourd’hui le moindre chien écrasé pose toute la question sociale
34
. Nizan12, dans sa perspective la plus équitable.
C’est
le type du livre qui vaut surtout par l’attitude qu’il manifeste et c
35
vais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que
c’est
le plus bel âge de la vie… — Où était placé notre mal ? dans quelle p
36
tiser le tableau, car, pour lui, « être poétique,
c’est
avoir besoin d’illusions ». Je soutiendrais volontiers le contraire,
37
fait, la mesquinerie plus vraie que la grandeur.
C’est
sans doute qu’on les a par trop dupés ; ils ne marchent plus. La faut
38
istons pas sur ce Luther prêché par nos missions (
c’est
si vraisemblable !) mais un normalien se devrait de savoir que l’œuvr
39
er à ces cris d’une révolte égarée par la haine ?
C’est
qu’ils caractérisent une attitude de plus en plus fréquente chez les
40
rs que ce qu’ils peuvent imaginer de la religion.
C’est
une forme aiguë de ce que les Anglais appellent « sécularisme ». Ce t
41
éfinition qu’en donnait ici même M. Pierre Maury.
C’est
à peu près dans le même sens que M. René Gillouin parle14 de l’effort
42
s jours… bref, que la science a changé tout cela.
C’est
précisément à ce sécularisme que répond M. Gabriel Marcel dans une be
43
Esprit de personne. Je répondrai tout d’abord que
c’est
ou que cela veut être l’Esprit de tout le monde ; et nous savons depu
44
on souvent en lisant les critiques marxistes — et
c’est
ici le nœud de divergence entre eux et nous — si le mal est si grand
45
en Arabie, chez Rieder, Paris. 13. Mais Bouddha,
c’est
l’Asie. Les grèves, c’est encore l’Europe. 14. Dans un article des
46
ris. 13. Mais Bouddha, c’est l’Asie. Les grèves,
c’est
encore l’Europe. 14. Dans un article des Nouvelles littéraires du
47
d’artistes protestants modernes (avril 1931)f
C’est
donc qu’il y en a ? avez-vous dit. Depuis le temps qu’on cherchait à
48
ans doute la « Crucifixion » de R.-Th. Bosshardt.
C’est
un véritable renouvellement de la peinture à sujet religieux qu’annon
49
cherche du beau et le goût intransigeant du vrai,
c’est
le trait le plus évidemment « protestant » de l’art français. Mais
50
conditionnés par un renouveau doctrinal. Car, et
c’est
un paradoxe qui n’étonnera pas ceux que le problème de la création in
51
is, dira-t-on, il y a tous les sujets chrétiens !
C’est
bien là que nous voulions en venir : le dogme ne doit être qu’un stim
52
ermis de naître. La grandeur d’un art protestant,
c’est
de n’être qu’un art chrétien. f. Rougemont Denis de, « Une exposit
53
en parlant avec sérieux de problèmes essentiels :
c’est
une performance qui vaut d’être enregistrée. Rien de très neuf dans c
54
rsement de presque tous les buts de civilisation.
C’est
ainsi que la pauvreté, considérée par les civilisations spiritualiste
55
érée de nos jours comme un mal absolu et honteux.
C’est
ainsi encore que l’idéal chrétien de l’amour du prochain a tourné pra
56
ende aux valeurs spirituelles leur primauté : car
c’est
à cette condition seulement que la vie humaine gardera sa significati
57
a condition humaine menacée par le matérialisme :
c’est
un idéal positif, immédiat parce qu’éternel. Là où Keyserling dit seu
58
in, et sa qualité d’émotion n’est pas moins pure.
C’est
l’histoire de la vie d’une femme, et de la vie d’une société aujourd’
59
ques ne le diront pas non plus ; mais je sais que
c’est
beaucoup leur demander. » Eh bien ! non, c’est au contraire décharger
60
ue c’est beaucoup leur demander. » Eh bien ! non,
c’est
au contraire décharger ces critiques d’une tâche impossible. Car tout
61
ins » de Baring ne manquent pas à cette tâche, et
c’est
là l’important. Le mérite le plus rare de ce livre est sans doute de
62
pression concrète d’une loi divine et humaine, et
c’est
ici que l’on peut voir sa profonde ressemblance avec les Affinités él
63
es, ce qui compte chez les personnages de Baring,
c’est
la manière d’accepter une destinée, de la transfigurer ou d’y succomb
64
ne destinée, de la transfigurer ou d’y succomber.
C’est
cela qui forme le sujet implicite, nous l’avons dit, de son œuvre rom
65
te, nous l’avons dit, de son œuvre romanesque. Et
c’est
par tout ce qu’elle contient d’inexprimé qu’elle atteint en certains
66
thèse plus que de faire comprendre la réalité. Et
c’est
au cours des quarante pages qu’il consacre à la « conversion » au cat
67
ses tantes. Elle abjure secrètement, à Londres.
C’est
peut-être à l’endroit de cette œuvre où l’on parle le plus directemen
68
s l’Église catholique n’est pas une conversion18,
c’est
une adhésion à ce qui lui semble être la vérité. Sa vraie conversion
69
îne cela — bonheur ou catastrophe — non parce que
c’est
mal ou bien, mais en vertu d’une loi organique, inéluctable, amorale,
70
nte à ce que nous appelons bonheur ou malheur. Et
c’est
la vérité seule qu’il s’agit d’attendre. Dans Daphné Adeane, dans La
71
nd de l’œuvre de Baring. En voici la conclusion. (
C’est
Blanche qui parle au père Michaël.) Vous comprenez tout à présent. J
72
rds au bord du désespoir, mais pas plus loin. Et
c’est
ainsi que de ce roman au charme pénétrant et presque trop certain, so
73
précises, de citations, de planches hors-texte ?
C’est
un repos de l’esprit en même temps qu’une nourriture pour l’imaginati
74
esquisser plus loin. ⁂ Ce qui frappe dès l’abord,
c’est
la pauvreté de la littérature alpestre en France. À part Sénancour, a
75
écrit contre elles ». Pour Rousseau, la montagne,
c’est
surtout le fond des vallées, — si l’on ose dire, — où il fait vivre d
76
he, effrayante, leur a semblé incompréhensible ».
C’est
que le mystère des choses les attire moins que le jeu des passions et
77
face de la montagne, l’homme est seul. Sénancour,
c’est
tout autre chose. Lui, cherche un refuge. « Dans l’isolement des cime
78
a, d’un mot admirable, « la lenteur des choses ».
C’est
qu’il a pénétré dans ces solitudes que les autres contemplaient d’en
79
anthéisme d’un Shelley au mysticisme d’un Ruskin,
c’est
un cantique d’adoration spirituelle que chante la poésie anglaise en
80
e jamais qu’un écrasant symbole de l’éternité ? —
C’est
aussi quelque chose qui devrait être surmonté, nous souffle une voix
81
sait respirer l’atmosphère de mon œuvre sait que
c’est
une atmosphère des hauteurs, que l’air y est vif. Il faut être créé p
82
cipline qu’elles exigent de qui veut les vaincre,
c’est
un classicisme héroïque qu’elles inspirent. Ce thème éthique et philo
83
z austère, mais stimulant, et qui mène à la joie…
C’est
un thème très « protestant ». Nietzsche l’a développé avec une ampleu
84
our la vie que nous impose le monde contemporain,
c’est
l’habileté qui triomphe, et non plus la « virtu ». L’héroïsme, au vie
85
vie qui comporterait des risques extérieurs. Mais
c’est
là se contenter à bon marché, et personne ne croit plus à la vertu de
86
semble à rien serait une louange trop littéraire.
C’est
un livre entièrement simple qui nous introduit dans la connaissance d
87
e physique et matérielle du monde où nous vivons.
C’est
un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir pratiquement
88
notre siècle est celui des meneurs. Mais le rare,
c’est
qu’un de ces meneurs écrive un livre pour nous dire comment il voit l
89
eligieux, qui sont à l’origine de son entreprise.
C’est
même un des malheurs de notre temps, que l’action devenue trop rapide
90
hommes d’État. Le privilège admirable de Kagawa,
c’est
qu’il poursuit son action en pleine connaissance de cause et de buts,
91
ite n’est encore qu’un moyen de servir et d’agir.
C’est
un homme sans partage et sans failles. Quelques articles parus dans d
92
e attente, mais elle en fait naître une nouvelle.
C’est
, en effet, sous la forme d’un roman dont le héros, Eiichi, est évidem
93
ations. ⁂ Ce qui frappe, dès les premières pages,
c’est
l’extrême minutie du récit. Les auteurs qui écrivent leurs mémoires s
94
ais de la réalité psychologique et matérielle, et
c’est
par là que dans sa simplicité, il parvient à être si émouvant. On peu
95
nages et de descriptions des lieux où ils vivent.
C’est
dire que l’œuvre mérite l’effort d’attention soutenue que plusieurs c
96
les raisons de la popularité d’une telle œuvre :
c’est
toute la vie du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos yeux. Certes
97
elle vérité, pourtant fort émouvante par moments.
C’est
là qu’il retrouve Tsuruko, la belle jeune fille qu’il aimait dans son
98
quit au Procureur toute la sympathie d’Eiichi… Si
c’est
à des tâches aussi inutiles que les procureurs passent leur vie, pens
99
ation dans son humilité ou dans son impartialité.
C’est
toujours à l’effarante sincérité de ce récit qu’il faut revenir, si l
100
ts : doutes, passions, conflits qu’il met en jeu,
c’est
toujours l’absence absolue d’hypocrisie de sa part qui donne aux chos
101
nt à son corps : “Meurs !”, mais sans résultat ».
C’est
dans un tel état de désespoir que soudain l’amour de la vie revient s
102
en patois de Chanaan. Mais ce qui me frappe ici,
c’est
de voir le reste du chapitre consacré au récit des actes qu’immédiate
103
ni rien du dogmatisme haineux des communistes. Et
c’est
l’un des secrets de sa puissance. ⁂ Mais il est temps de tirer de ce
104
uelques-uns s’en tirent en réfutant le marxisme —
c’est
un jeu intellectuel — ou bien en critiquant les réformes socialistes
105
« question » sociale et que l’on en « discute »,
c’est
irritant, vain et irréductible. Car la question sociale n’admet peut-
106
ce radicale. Ce qu’il faut certainement déplorer,
c’est
de le voir utiliser des dons incomparables et une sorte subtile de lo
107
-là ne fait qu’usurper la forme du sacrifice ; et
c’est
en vain qu’il tenterait d’y loger autre chose que son égoïsme et sa c
108
ent pas plus souvent chez d’autres « moralistes »
c’est
que ceux-ci sont moins intelligents, moins conséquents que M. Gide, o
109
d’agir, ni d’aimer, ni même de douter fortement.
C’est
constamment mesuré, conscient, exquis, mais, pour tout dire, complais
110
ce qui me plaît surtout dans ce récit frémissant,
c’est
sa noblesse. Les faiblesses, les abandons, les déchéances de l’homme,
111
surpassement de soi qu’obtient la volonté tendue,
c’est
là ce que nous avons surtout besoin qu’on nous montre… Je lui sais gr
112
pendant que j’écris ces mots : Kierkegaard, — et
c’est
Gide qui, l’un des premiers, l’a prononcé en France. Kierkegaard, un
113
ez Kierkegaard une chose extraordinaire : soudain
c’est
lui qui me regarde et qui me perce, — et me fait honte d’oublier la g
114
el titre ne réponde pas à son attente. Selon lui,
c’est
un « André Gide vu de Genève » qu’il nous faudrait. M. Martinet a pri
115
re, et, si elle paraissait autrefois plus simple,
c’est
qu’elle était peut-être plus chaste. Au temps où le domaine intérieur
116
s (janvier 1932)q Nos gloires nous jugent
C’est
un fait digne d’intérêt, et que personne, croyons-nous, n’a relevé, q
117
e, que d’une inspiration vraiment chrétienne. Car
c’est
à juste titre, croyons-nous, qu’on put écrire de Saint-Saturnin qu’un
118
a vraie question qu’elles posent, chrétiennement,
c’est
de savoir si nous les méritons encore. Comme le disait un homme d’esp
119
e est éloigné, moins on a de chances d’en tenir…
C’est
ainsi que nos gloires passées, martyrs, camisards et prophètes, nous
120
pitoyable et significative sévérité. Et dès lors,
c’est
cela qu’il nous paraît utile et nécessaire, aujourd’hui, de confesser
121
é (je pense au testament de la mère par exemple),
c’est
au « sort » que l’on s’en remet, ni plus ni moins que dans un drame a
122
aisent à nommer « un caractère protestant »32. Et
c’est
cela qui est grave, — d’autant plus grave que nombre de protestants t
123
e immédiate, dans notre monde tel qu’il est. Mais
c’est
parfois, bien au contraire, par leur succès et dans leur épanouisseme
124
craint le risque, que Jésus n’a jamais craint. Et
c’est
en quoi elle révèle la faiblesse de sa théologie. Car il est certains
125
bien plutôt de dénoncer un principe destructeur.
C’est
au nom d’une foi positive que l’on attaque ici le moralisme survivant
126
tive que l’on attaque ici le moralisme survivant,
c’est
au nom d’une grande espérance. Que devons-nous attendre ? Tout, d’un
127
ment tragique du péché et de la grâce souveraine.
C’est
cela qui donne aux romans de Dostoïevski ou d’Émily Brontë ces prolon
128
urs avec le Seigneur et Jésus son fils bien-aimé.
C’est
vous dire que j’ai acquis plus de raison et d’expérience : la crainte
129
plus loin parce qu’ils ignorent tout du reste. »
C’est
ce « reste » précisément que Goethe dès lors recherchera dans une sol
130
r certains protestants libéraux par exemple. Mais
c’est
précisément dans la facilité d’interprétation qu’offre Goethe dans ce
131
n. Ce qui, plus que tout, fait défaut à ce génie,
c’est
le sens tragique du péché. Car c’est bien dans le sens du péché que g
132
à ce génie, c’est le sens tragique du péché. Car
c’est
bien dans le sens du péché que gît l’irréductible, c’est-à-dire le tr
133
-à-dire le tragique essentiel de notre condition.
C’est
bien là que réside l’élément transcendant qui interdit à la pensée la
134
u péché entraîne la considération de la grâce. Et
c’est
en quoi la transcendance divine, sans cesse, se mêle à notre vie prat
135
ons, servir d’objet à notre jugement. Bien plutôt
c’est
lui qui nous juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet homme,
136
la jeune génération littéraire et philosophique,
c’est
en vain que l’on chercherait un « esprit libre » selon le vœu de ce p
137
t difficilement prévue au lendemain de la guerre,
c’est
sur la notion — et la pratique — du service nécessaire que se fait l’
138
le précisément que postule le christianisme. Mais
c’est
en vain que le lecteur cherchera la réalité constructive et absolue s
139
ractéristique de la pensée dite « de droite », et
c’est
par là surtout que M. Thierry Maulnier révèle ses origines politiques
140
ite le cœur des hommes. Ce n’est pas une férule :
c’est
un bon outil qu’il nous faut. Ce n’est pas son pessimisme que je repr
141
sa défense ; de ne pas voir que la vraie défense,
c’est
l’attaque. Nous avons moins besoin d’idées justes que d’idées efficac
142
au qu’à coups d’épingle. Ce qu’il veut dégonfler,
c’est
la philosophie avec grand P, la doctrine officielle de la Sorbonne, c
143
eprise est suffisamment justifiée. Pour le reste,
c’est
la politique, et dans un sens plus vaste, la religion, que cela regar
144
et qui vient se substituer à la réelle humanité.
C’est
, pour M. Brunschvicg, le bourgeois. C’est le prolétaire pour Marx. Il
145
manité. C’est, pour M. Brunschvicg, le bourgeois.
C’est
le prolétaire pour Marx. Il s’en faut de beaucoup que la notion du pr
146
u chrétien vis-à-vis de lui-même et de son passé.
C’est
le danger qui nous purifiera. « Toute plante que n’a pas plantée mon
147
pas plantée mon Père céleste sera déracinée. » Et
c’est
en quoi, du point de vue chrétien, le marxisme radical constitue un p
148
ne le furent jusqu’à ces tout derniers temps. Et
c’est
là que gît l’explication du goût pour l’idéologie que manifeste le gr
149
romanesques. Le roman est un genre bourgeois — et
c’est
peut-être par là qu’il plaît tant au peuple. Le bourgeois qui rentre
150
nt divers que nul esprit ne pouvait le concevoir.
C’est
l’expérience de la Renaissance, étendue à toute la planète. Et c’est
151
de la Renaissance, étendue à toute la planète. Et
c’est
ici que j’en reviens à mon propos initial. Quels que soient les boule
152
académiques ou de mandarinades qu’il s’agit, mais
c’est
du sort de l’homme tel qu’il est, dans son effarante et magnifique di
153
nce par des journaux qui vivent de fonds secrets.
C’est
à tout cela que l’on pense lorsqu’on nous parle du « désarroi actuel
154
tranquillité publique sont menacées ? La vérité,
c’est
que la situation du monde a été de tout temps désespérée. Seulement,
155
mpréhensibles et impensables. Ce n’est pas vrai !
C’est
encore un vieux raisonnement que nous connaissons trop bien, et dont
156
t nous connaissons aussi la signification réelle.
C’est
l’argument des gens en place qui, chaque fois que nous venons dire :
157
qui est difficile, ce n’est pas de voir le vrai,
c’est
d’oser les actes qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop
158
ilement de nos jours, qu’un siècle ait un destin,
c’est
que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte de valeur indépendan
159
ous de nature collective. L’histoire d’un siècle,
c’est
l’histoire des collectivités, c’est l’histoire des peuples, des natio
160
d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités,
c’est
l’histoire des peuples, des nations, des classes, des races, des entr
161
lisme, destin du machinisme. Le destin du siècle,
c’est
le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstractions.
162
encore un autre nom, et qui est commun à toutes :
c’est
le Nombre, c’est peut-être Légion… Sans doute n’avons-nous pas toujou
163
om, et qui est commun à toutes : c’est le Nombre,
c’est
peut-être Légion… Sans doute n’avons-nous pas toujours conscience de
164
oitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de dieux,
c’est
ce que nous prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la foi ave
165
enez le dernier article de Trotski contre Hitler.
C’est
d’une logique parfaite. Tout s’y enchaîne en une démonstration inatta
166
ises. Quelles sont ces prémisses ? La principale,
c’est
que toute notre idéologie, toutes nos révoltes, toute notre attitude
167
e allemande. Son idéologie n’a rien de personnel,
c’est
l’idéologie des petits gradés d’une armée vaincue. L’hypothèse est sé
168
de nos contemporains dans les destins du siècle,
c’est
peut-être l’élan d’une fuite devant le destin particulier et la respo
169
jeunes bourgeois railleurs devraient leur envier.
C’est
juste. Aussi bien la question revient-elle en définitive à savoir si
170
seule chose qui intéresse chacune de nos vies —,
c’est
qu’il y ait parfois, par exemple, un ivrogne qui s’arrête de boire, n
171
entièrement dominés par la classe ou la race, et
c’est
perdre son temps que de contester leur croyance. Ces hommes-là savent
172
plus en plus dans la masse anonyme. Je crois que
c’est
là ce qu’il peut faire de mieux. L’individu, tel que le concevait le
173
e qu’elle n’avait plus rien ni personne à servir.
C’est
l’état le plus dégradant qui soit. On vit alors, chez les meilleurs d
174
’origine la plus certaine du triomphe des masses.
C’est
parce que l’individu des libéraux était sans destin, qu’il a cru au d
175
t sans destin, qu’il a cru au destin des autres ;
c’est
parce qu’il n’avait pas de vocation, qu’il a voulu servir la vocation
176
it que désormais « tout se tient » dans le monde,
c’est
l’exemple suivant : le krach d’une banque à Paris peut ruiner des pet
177
importe de savoir. Si j’ai simplifié le tableau,
c’est
que je veux maintenant dégager le choix, la décision que chacun d’ent
178
ement et simplement, ou désirer leur destruction,
c’est
de l’utopie. Ils sont là, et ils ont probablement leur raison d’être.
179
t la vie dure, et que le mieux à faire pour nous,
c’est
encore de compter avec eux. Mais compter avec eux, ce n’est pas les d
180
ectuels, m’apparaît alors dans toute sa grandeur.
C’est
à vous de rechercher dans vos pensées les origines concrètes de ces g
181
es de ces grands faits qui bouleversent le monde.
C’est
à vous de déceler, par exemple, l’origine permanente et virtuelle des
182
ne question dernière que je ne veux pas esquiver.
C’est
une question qu’on pose souvent aux groupements révolutionnaires que
183
l’homme qui s’abandonne au destin collectif, mais
c’est
peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité supérieure se f
184
Je ne vois qu’une réponse à toutes ces questions,
c’est
la réponse de l’Évangile. Faites toutes les sociétés que vous voudrez
185
octeur se disait sans doute : aimer son prochain,
c’est
bien vague, cela me paraît assez sentimental… Jésus lui répondit par
186
’avait pas pu lui faire comprendre : le prochain,
c’est
celui qui exerce, en actes, la miséricorde. Cet acte, en chacun de no
187
e nous y trompons pas : l’acte de la miséricorde,
c’est
l’acte le plus révolutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde.
188
une explication du désespoir qui le possède, mais
c’est
une consolation. Je prends ce mot dans son sens le plus fort, tel que
189
us fort, tel que le donne l’étymologie. Consoler,
c’est
littéralement : rendre complet, unifier l’être, réunir. L’homme déses
190
mme désespéré, l’homme sans vocation personnelle,
c’est
un homme incomplet, désuni. Et ce n’est pas la connaissance intellect
191
les ». Car les autres s’en passent fort bien. Or,
c’est
exactement le contraire qu’on peut voir. Le critique qui dispose d’un
192
qu’il avait fait en exil : « J’ai vécu, Monsieur,
c’est
bien assez ! ». Ou bien le primum vivere se révèle imparfait ; il lui
193
un acte avec des considérations sur cet acte ; ou
c’est
que la philosophie n’est qu’illusion et mystification. Une pensée viv
194
rait d’abord qu’elle soit elle-même un acte43. Et
c’est
ici la déficience des philosophes qui se montre. Sous prétexte de sci
195
ient. Un philosophe « sérieux » pour l’Université
c’est
trop souvent un homme que l’étude des problèmes posés par sa techniqu
196
lques cyniques, ou quelques révoltés ? Certes, et
c’est
cela que nous voyons depuis la guerre. On pourrait aussi supposer que
197
le furent jamais. Si la pensée chrétienne existe,
c’est
à ce seul niveau où pensée et action se confondent. Si elle veut être
198
e confondent. Si elle veut être digne de son nom,
c’est
à elle seule d’oser ce que les autres ne peuvent pas oser. C’est à el
199
ule d’oser ce que les autres ne peuvent pas oser.
C’est
à elle seule d’entreprendre la confrontation générale des valeurs don
200
croit vivre et des valeurs qui jugent cette vie.
C’est
à elle, en particulier, et non pas au marxisme ni au fascisme, à cond
201
cu. Le grand service rendu par la phénoménologie,
c’est
de nous avoir délivrés d’une psychologie qui dissociait les unités vi
202
vécues » que Scheler étudie dans ce petit livre,
c’est
le phénomène que Nietzsche a baptisé ressentiment. Pour Nietzsche, on
203
, ou que la vraie noblesse réside dans la misère.
C’est
ce renversement des valeurs « nobles » qu’il ne cesse de reprocher au
204
ile. Le « christianisme » qu’attaquait Nietzsche,
c’est
, en réalité, la morale bourgeoise. Scheler le démontre avec maîtrise
205
à l’amour du prochain commandé par le Christ : et
c’est
au nom de cet amour de l’humanité que nous revendiquons les fausses v
206
de ce que les chrétiens s’y sont laissés prendre.
C’est
tout le procès de la morale laïque, ou kantienne, qu’amorce ici Schel
207
’homme du ressentiment, ce n’est pas le chrétien,
c’est
le bourgeois dont la morale usurpe l’apparence évangélique, en haine
208
« fidélité » vraiment chrétienne. « Philosopher,
c’est
apprendre à mourir », disait le triste Cicéron, et Montaigne l’en lou
209
lui ferait plus volontiers dire que philosopher,
c’est
apprendre à ne pas se suicider. « On pourrait même dire que la possib
210
à une histoire racontée par un idiot » (p. 261).
C’est
une histoire de ce genre qui caractérise malheureusement l’existence
211
ément à reconnaître qu’elle ne s’appartient pas ;
c’est
à partir de cette reconnaissance qu’elle peut agir, qu’elle peut crée
212
sa vie ; il ne l’empêcha pas de faire fortune. Et
c’est
ainsi que Kierkegaard reçut en héritage de son père, après une sévère
213
igieuse » et non pas un « témoin de la vérité » ;
c’est
qu’il se faisait du christianisme une idée si pure et si absolue qu’i
214
us forte, dans son humilité et devant Dieu, — car
c’est
la foi, — que les discours des réalistes et l’enthousiasme populaire
215
érieux : « Qui est le docteur Søren Kierkegaard ?
C’est
l’homme dépourvu de sérieux », lit-on dans un journal du temps. On se
216
st-ce que l’esprit ? « L’esprit, dit Kierkegaard,
c’est
la puissance que le savoir d’un homme exerce sur sa vie.52 » Ce n’est
217
es biens que nulle violence ne peut dérober, mais
c’est
une triste réponse à la révolte de ces pauvres qu’on redoute plus qu’
218
santé moins déprimée d’un autre siècle avait tué.
C’est
aussi qu’il est devenu possible de saisir, dans le déploiement des fa
219
u à l’humeur shakespearienne de notre philosophe.
C’est
l’image du chat d’Alice in Wonderland. Souvenez-vous de ce chat, imme
220
ont l’homme ignore, comme homme, l’existence ; et
c’est
la maladie mortelle (le péché)54. L’homme naturel a beau dénombrer to
221
ent, caractériser le chrétien moyen de ce temps ?
C’est
ici que l’ironie de Kierkegaard tourne son aiguillon contre le « mond
222
e, que le chrétien souffre pour sa doctrine… » Et
c’est
la tragi-comédie du christianisme de la chrétienté. Pauvre chrétien m
223
vertu. Ou bien tu vois que la question brûlante,
c’est
de savoir si toi, tu es chrétien, ou bien tu vitupères les sans-Dieu
224
Mais non, nous appelons le « règne de l’esprit »,
c’est
bien moins dangereux ; tous en seront… « Deux questions — dit encore
225
tits et les méprisés”, et personne ne rit ! »56.
C’est
alors que paraît le rire de Kierkegaard. Ce n’est pas le rire d’un Mo
226
’agissent jamais seuls. » Mais ce que Dieu exige,
c’est
précisément le contraire : il veut l’originalité. « Voilà pourquoi la
227
ciples ne se trouvent bien que dans l’imitation :
c’est
pourquoi ils se sentent unis en elle d’une manière si touchante, et c
228
ntent unis en elle d’une manière si touchante, et
c’est
ce qu’ils appellent l’amour.57 » Rire du solitaire, qui ressemble peu
229
ée, ou si l’on veut, de son action. Et ce centre,
c’est
« la catégorie du solitaire ». Bien des malentendus seraient ici poss
230
u Créateur. Le solitaire que Kierkegaard appelle,
c’est
l’homme seul devant son Dieu. Mais comment cela se peut-il, sinon par
231
laire dans le troupeau. Le solitaire devant Dieu,
c’est
celui qui répond à la foi, cet appel. Quand on parle de romantisme, d
232
ui sera l’Ordre du Royaume. Et nier une négation,
c’est
s’enfoncer dans le néant. Seule la révolte du chrétien est position,
233
Si donc l’appel de Dieu isole du monde un homme,
c’est
que le monde, dans sa forme déchue, s’oppose au monde tel que Dieu l’
234
rmés », dit saint Paul. Le solitaire devant Dieu,
c’est
celui qui se tient à l’origine de sa réalité. Celui-là seul connaît s
235
n’est un aristocrate que s’il ne veut pas l’être.
C’est
qu’il se fonde sur sa vocation, et qu’il ne peut être lui-même que pa
236
re moi des psychologues, son reproche à la foule,
c’est
qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous veut tout simplement irres
237
s que le temps court plus vite depuis un siècle ?
C’est
que la fuite des hommes devant l’instant présent se précipite. Ils n’
238
passé ! Car si les morts gouvernent les vivants,
c’est
que nul vivant n’ose vivre. Et comment vivrait-il sinon par l’appel d
239
solitaire peut-il agir ? Le maléfice hégélien,
c’est
l’objectivité : cette attitude de l’homme qui ne veut plus être sujet
240
t la vérité. » La liberté, la dignité de l’homme,
c’est
qu’il soit seul le sujet de sa vie. Mais encore faut-il se garder d’e
241
u moi pur, tel que Fichte l’a follement rêvé ? Si
c’est
le cas, je reste bien tranquille. Ce « moi pur » ne met pas en cause
242
si tu la suis, elle te méprisera sans doute, mais
c’est
le sort commun, tu ne cours pas grand risque. Si tu dis non, si tu ag
243
, si tu agis. Un « moi pur », son premier devoir,
c’est
de persévérer dans son être agissant : en cette extrémité, le comprom
244
t, et seul il peut être sujet de son action, mais
c’est
qu’il est, dans l’autre sens du terme, « assujetti » à la Parole qui
245
terme, « assujetti » à la Parole qui vit en lui.
C’est
dans ce sens que la formule de Kierkegaard est vraie. La sujétion tot
246
à développer les conséquences. Ou bien il est, et
c’est
l’acte de Dieu, ou bien je l’imagine, et mon discours est vain. À qui
247
mais si l’on parle au solitaire de son angoisse,
c’est
de la mienne. Kierkegaard s’adresse au chrétien, comme au seul respon
248
tres, c’est-à-dire sans martyrs pour l’enseigner.
C’est
au sel qu’il faut rendre sa saveur, c’est à lui seul que l’on peut re
249
eigner. C’est au sel qu’il faut rendre sa saveur,
c’est
à lui seul que l’on peut reprocher d’être insipide. Rien ne sera jama
250
60. Journal. 61. Le chemin du paradis, p. 269.
C’est
moi qui souligne. 62. Pourquoi poser la question à propos d’un cas a
251
r imperceptiblement », comme disait Nietzsche, et
c’est
là ce qu’ils appellent leur petit train-train journalier. La fameuse
252
er de travail et de ne pas gagner leur pain, mais
c’est
surtout de constater que l’Allemagne, pour laquelle ils se sont battu
253
mage grandit en eux, prend forme et puissance, et
c’est
en elle qu’ils communient, c’est elle seule qui les soutient dans les
254
et puissance, et c’est en elle qu’ils communient,
c’est
elle seule qui les soutient dans les plus effroyables et dégradantes
255
a communauté des gens cimentés par le malheur, ça
c’est
la seule vraie communauté qui puisse exister pour un peuple ». ⁂ J’ai
256
l se crée quelque chose de durable dans le monde,
c’est
l’œuvre d’un blanc. Les blancs seuls ont su créer des empires solides
257
tituler tout aussi bien « La condition humaine ».
C’est
qu’elle éveille, en dépit de ses intentions nationalistes — au plus h
258
classe nettement supérieure. J’ajouterai même que
c’est
un bel éloge du talent de M. Malraux que de constater que ses livres
259
des posthuma nietzschéens 66. Ce qui est certain,
c’est
qu’un choix tel que celui qu’on vient de nous donner, nous restitue l
260
es ! Mais il n’importe. Ce qui est admirable ici,
c’est
la lucidité avec laquelle Nietzsche décèle l’idolâtrie de notre temps
261
ux dit. « Pensées qui blessent — pour édifier » —
c’est
ainsi qu’il nommait les remarques amères qu’il ne pouvait s’empêcher
262
des autres ! Jugez de moi ! semble-t-il dire. Et
c’est
ainsi que l’incroyant se juge chaque fois qu’il prononce une vérité.
263
ble fort au croyant, — toutefois, sans le savoir,
c’est
là le point. Les hommes sont le plus superstitieux quand ils sont tr
264
tuant une autre crise plus radicale et salutaire)
c’est
, par exemple, le culte du Surhomme. Le « retour étemel » est alors le
265
en que j’aime, mais je fais le mal que je hais. »
C’est
pourquoi, lorsque Paul critique la vie des chrétiens de son temps, il
266
prit de pauvreté, confondu ici avec bêtise). Mais
c’est
bien là la malhonnêteté du positivisme primaire qui régna sur le sièc
267
e et de la liberté de Dieu devient insupportable.
C’est
le « Dieu moral » qui empêche, en particulier, une certaine théologie
268
ure générale. Car, ignorer ou méconnaître Luther,
c’est
ignorer ou méconnaître un des deux ou trois moments décisifs de la tr
269
isifs de la tradition fondamentale de l’Occident,
c’est
s’interdire de rien comprendre à la grande discussion millénaire, à l
270
bue tout à Dieu. Le Traité du serf arbitre
C’est
sans doute dans cette perspective que le lecteur peu familiarisé avec
271
cet ouvrage. S’ils n’y sont pas traités en forme,
c’est
qu’ils ne constituent pas un système, au sens philosophique du mot, m
272
une absurdité, une contradiction dans les termes.
C’est
à Érasme en tant que théologien que Luther s’applique à répondre, et
273
e théologien que Luther s’applique à répondre, et
c’est
même la plus dure ironie — quoique involontaire, je le suppose —, don
274
On ne saurait souligner trop fortement ce trait :
c’est
encore en théologien, en docteur de l’Église fidèle, en prédicateur r
275
Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant.
C’est
là la santé de la foi. Kierkegaard. Une conscience moderne. — Sel
276
— Il me suffit de vouloir l’affirmer. L. — Soit,
c’est
une hypothèse de travail… Pour moi, je crois que Dieu connaît la fin,
277
qu’à se laisser aller à la manière des musulmans.
C’est
peut-être mal raisonner. Si ton effort aussi était prévu ? Pourrais-t
278
té, ce n’est pas la supprimer objectivement. Mais
c’est
peut-être se priver de son secours, ou encore la transformer en une m
279
e nouveauté, de création ! Ton éternité immobile,
c’est
l’image même de la mort. L. — Que savons-nous de l’éternité ? Les ph
280
xe ou ce scandale d’une éternité seule actuelle ?
C’est
un mystère plus profond que notre vie, et la raison n’est qu’un faibl
281
a raison n’est qu’un faible élément de notre vie.
C’est
un mystère que le croyant pressent et vit au seul moment de la prière
282
l’Éternel est une décision dans le passé ! Quand
c’est
elle seule qui définit notre présent ! Est-ce que nos objections « ph
283
termes extrêmes où elle revêt sa vraie réalité :
c’est
l’Éternel qui commande, — ou c’est moi. Il n’y a pas là de difficulté
284
raie réalité : c’est l’Éternel qui commande, — ou
c’est
moi. Il n’y a pas là de difficultés intellectuelles. Il n’y a que la
285
votre salut avec crainte et tremblement, puisque
c’est
Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire. » (Phil. 2 : 12-13).
286
vous le vouloir et le faire. » (Phil. 2 : 12-13).
C’est
parce que Dieu fait tout que nous devons agir, selon qu’il nous l’a c
287
nous devons agir, selon qu’il nous l’a commandé.
C’est
parce que Dieu a tout prévu que nous avons en lui, et en lui seul, la
288
her et Paul — et l’Évangile — posent à notre foi.
C’est
qu’il a poussé, comme Luther, jusqu’aux extrêmes limites de l’homme,
289
volontaire et joyeuse à la fatalité inéluctable.
C’est
dans cette volonté de reconnaître notre totale irresponsabilité, qu’i
290
dignité suprême de l’homme sans Dieu. Être libre,
c’est
vouloir l’éternité de son destin. (Pour le chrétien, c’est accepter,
291
loir l’éternité de son destin. (Pour le chrétien,
c’est
accepter, en acte, l’éternelle prévision du Dieu qui sauve.) La simil
292
, encore bien moins à une coïncidence. En vérité,
c’est
bien du même problème qu’il s’agit. Le seul problème, dès qu’on en vi
293
rnité souveraine, demeure entière. La différence,
c’est
que Nietzsche nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que nous a
294
sorte de conscience anxieuse de l’œuvre à faire,
c’est
ce que prouvent ses « encycliques » improvisées à la veille de la gue
295
oin d’une vision dynamique de l’action immédiate,
c’est
ce que prouvent ces mêmes déclarations. Elles souffrent avant tout d’
296
’on excuse le schématisme des pages qui suivent :
c’est
celui d’un plan de travail, d’un sommaire. Certains conflits permane
297
théologies existantes. Ce qui nous intéresse ici,
c’est
la doctrine concernant l’Église universelle, implicitée par le fait m
298
umainement vérifiable, assurée et définitive. Car
c’est
précisément cette utopie qui a produit les schismes et les opposition
299
le mouvement œcuménique se propose de surmonter.
C’est
dans la mesure exacte où les Églises ont voulu transformer la foi à l
300
ctive de l’unité (d’organisation ou de doctrine),
c’est
dans la mesure exacte où elles ont douté d’une union par essence inco
301
meilleur que la première Épître aux Corinthiens :
c’est
dans ses appels à l’union, précisément, que Paul établit avec le plus
302
lus conscientes de leurs valeurs authentiques, et
c’est
par ce détour, précisément, qu’elle espère atteindre une communion d’
303
é immanent, c’est-à-dire humainement contrôlable.
C’est
la formule même de la tyrannie. Car, contre un principe d’unité imman
304
e d’obéir aux hommes plutôt qu’à Dieu. S’il sort,
c’est
avec amertume, et l’Église qu’il fondera peut-être sera opposée à l’a
305
diversité en division. Alors il y a scandale, et
c’est
alors que le corps souffre dans son chef et dans ses membres ! La vie
306
ssance signale la naissance même de l’hellénisme.
C’est
l’homme de la tribu qui se met à réfléchir « pour son compte », et qu
307
ce fait même, se distingue et s’isole. Raisonner,
c’est
d’abord douter, et c’est bientôt se révolter contre les tabous et les
308
e et s’isole. Raisonner, c’est d’abord douter, et
c’est
bientôt se révolter contre les tabous et les conventions sacrées du g
309
À ce moment se crée un sentiment de vide social.
C’est
une sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une communauté nouve
310
le rassurent, et où l’État reprend sa puissance.
C’est
Rome alors qui nous donnera le symbole éternel de la réaction collect
311
ux accomplir son unification, sa « mise au pas ».
C’est
avec la poussière des individus que l’État fait son ciment. Mais cet
312
t adopté le terme latin de persona (rôle social).
C’est
ce même terme qui servira aux premiers philosophes chrétiens à désign
313
elle et les devoirs vis-à-vis de la collectivité.
C’est
le même Dieu qui, par la vocation qu’il envoie à l’homme, distingue c
314
leur (églises diverses, paroisses, ordres, etc.).
C’est
en effet dans le groupe local que la personne peut se réaliser. Car l
315
gurer le terme de démocratie dans ce qui précède.
C’est
qu’il recouvre actuellement de trop graves malentendus et abus. L’œcu
316
érance et aussi la seule possibilité qui demeure,
c’est
l’organisation fédéraliste du monde. Elle seule apporte du nouveau. E
317
se fédérer. Hitler abat les barrières, le passé.
C’est
toute sa force, et sa victoire même l’épuiserait. Il n’y aurait plus
318
disposer, mais de ce que Dieu voulait qu’il fît.
C’est
toujours une utopie apparente ; en réalité, ce n’est qu’une réponse.
319
lonté. Ce qui manque à ces tentatives dispersées,
c’est
un arrière-plan spirituel commun (œcuménisme), et une vision précise
320
encore de faim, mais en bien plus grand nombre —
c’est
un résultat du Progrès — cependant que l’on meurt chez nous de manger
321
er. Ils choisissent celle qui les a dominés, mais
c’est
choisir aussi celle qui les a perdus ! Je leur propose l’Europe des r
322
ner l’Europe et ne rien faire pour sa fédération,
c’est
priver le tiers-monde des seuls moyens de s’en tirer sans catastrophe
323
pas perdant et devenu sage. Mais ce qui est sûr,
c’est
qu’en refusant de faire les régions et de se « faire » du même mouvem
324
La seule raison pour laquelle il pourrait durer,
c’est
qu’il existe. Que cette raison est faible, comparée à toutes celles q
325
ser ce que le bon sens jamais n’aura pu faire, et
c’est
la réalité elle-même qui va recourir à la pédagogie des catastrophes.
326
a couronne, la tête d’un chef d’État ou autrement
c’est
Manhattan, Moscou, Paris rasés dans l’heure… Quelqu’un d’autre l’avai
327
eur en nous et par la force du désir, le devenir,
c’est
anticiper notre avenir, mieux : c’est le faire. La décadence d’une
328
le devenir, c’est anticiper notre avenir, mieux :
c’est
le faire. La décadence d’une société commence quand l’homme se dema
329
sement, il n’est qu’une seule réponse possible et
c’est
: — Toi-même ! Car il arrivera ce que nous sommes : du mal au pire si
330
reste à vous convertir, à faire votre révolution,
c’est
le même mot. Je ne vais pas vous demander de devenir tous des saints.
331
s voulez changer l’avenir, changez vous-mêmes. Et
c’est
pourquoi la Sentinelle de Juda, le grand prophète, interrogé sur l’av
332
moins que renoncer à la puissance sur autrui. Et
c’est
littéralement se convertir. Tous les prophètes condamnent la volonté
333
i, et d’y trouver plus de saveur et plus de sens.
C’est
pourquoi cette génération ne recevra pas d’autre oracle que celui d’I
334
evra pas d’autre oracle que celui d’Isaïe à Séir,
c’est
de lui qu’elle devra tirer son espoir et sa résolution. Et ce n’est p