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temps y concourent obscurément ; et, pour peu que
cela
continue, pour peu que la bourgeoisie intellectuelle persiste à jouer
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tteté, de solidité, de propreté. Si l’on ajoute à
cela
le plaisir qu’on éprouve toujours au récit de succès mirobolants, et
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, quel que soit l’état du marché. » Il semble que
cela
soit tout à l’avantage du client. Mais cherchons un peu les causes ré
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at du marché est tel que le client n’achète plus,
cela
signifie parfois que la marchandise est momentanément trop chère ; ma
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l n’y a qu’une solution : recréer le besoin. Pour
cela
, on abaisse les prix. Le client fait la comparaison. Il est impressio
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ionné par la baisse, au point qu’il en oublie que
cela
ne l’intéresse plus réellement. Il croit qu’il va gagner 5 francs en
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u’il l’ait trompé sur ses véritables besoins. Car
cela
va bien plus profond, cette tromperie-là. Elle peut amener, en se gén
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matériel, avec l’arrière-pensée sournoise que, si
cela
ratait, on gardait toutes les autres chances. J’accorderai que le pro
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pas une philosophie. Mais, sans qu’on s’en doute,
cela
en prend la place. Les facultés de l’âme, inutilisées, s’atrophient.
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e nécessité. Ennui, fatigue, sommeil sans prière.
Cela
s’appelle encore vivre. Mais l’homme qui était un membre vivant dans
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ne « fraternité désespérée » devant la mort. Tout
cela
, dira-t-on, compose une figure originale certes, mais à tel point que
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on et de masques si dissemblables, n’est-ce point
cela
qui forme l’autoportrait le plus profondément ressemblant du maître ?
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de nos jours… bref, que la science a changé tout
cela
. C’est précisément à ce sécularisme que répond M. Gabriel Marcel dans
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sonne. Je répondrai tout d’abord que c’est ou que
cela
veut être l’Esprit de tout le monde ; et nous savons depuis Platon ce
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é et dont on ne saurait prévoir les avatars. Tout
cela
, disons-le nettement, est d’une singulière incohérence. Et il est évi
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parlait ici que d’« artistes protestants ». Mais
cela
n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes peuvent avoir de comm
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ontre, le définir idéalement ? Il nous semble que
cela
supposerait d’abord une définition nette de notre foi : il faut qu’on
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ieu de l’Amour. « Si vous désirez savoir comment
cela
s’applique à mon histoire, dit l’auteur dans sa préface, lisez-la, et
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« conformiste » à l’extrême, mais internationale.
Cela
permet à l’auteur autant qu’aux personnages de ne pas s’attarder à de
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r à des considérations matérielles fastidieuses ;
cela
permet aussi de résoudre certains conflits apparemment sans issues :
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tinée, de la transfigurer ou d’y succomber. C’est
cela
qui forme le sujet implicite, nous l’avons dit, de son œuvre romanesq
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ments de son roman le contredisent. Ceci entraîne
cela
— bonheur ou catastrophe — non parce que c’est mal ou bien, mais en v
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comme juste et de juger ses semblables. Pire que
cela
, elle portait à croire que tous les hommes sont coupables. Ceci acqui
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s leur témoigner de la sympathie. — Qu’est-ce que
cela
veut dire ? Pourquoi me regardez-vous aussi insolemment ? Le Procureu
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choses les plus banales une nouveauté frappante.
Cela
éclate particulièrement dans l’analyse des motifs de ses actions jour
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ourage et de lutter bravement à l’avenir, et pour
cela
il accepterait tout de l’existence. Il accepterait aussi la religion
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ien en critiquant les réformes socialistes — mais
cela
dispense-t-il de chercher d’autres solutions ? Quant à ceux qui accep
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er chrétiennement le fait de la misère humaine, —
cela
ne saurait être sans fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christi
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es bases sociales et religieuses. Ah ! comme tout
cela
est juste et net, parfaitement exprimé et mûri. Mais comme aussi tout
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rfaitement exprimé et mûri. Mais comme aussi tout
cela
manque d’enthousiasme, d’« endieusement », selon l’étymologie de Unam
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devant Dieu, avec l’incommensurable tragique que
cela
comporte. Un nom me hante, pendant que j’écris ces mots : Kierkegaard
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ançais de la vieille souche maritime. Évidemment,
cela
n’en fait pas un Genevois, au contraire ! Mais n’oublions pas que tou
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ble et significative sévérité. Et dès lors, c’est
cela
qu’il nous paraît utile et nécessaire, aujourd’hui, de confesser. Aus
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rme, mais jamais rien d’explicitement religieux :
cela
n’a point empêché ces trois romans de faire figure, aux yeux de beauc
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à nommer « un caractère protestant »32. Et c’est
cela
qui est grave, — d’autant plus grave que nombre de protestants tienne
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t un penchant traditionnel de l’esprit français).
Cela
pouvait donner soit des œuvres d’analyse tendant à dissoudre les affi
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ragique du péché et de la grâce souveraine. C’est
cela
qui donne aux romans de Dostoïevski ou d’Émily Brontë ces prolongemen
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ames philosophiques, les meilleurs de son époque.
Cela
ne donnera pas un portrait de Goethe, certes, mais une idée de l’impo
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un acte, un combat. Fin de l’esprit désintéressé,
cela
signifierait pour les clercs, selon M. Benda, la fin de l’esprit. Et
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selon M. Benda, la fin de l’esprit. Et pour nous,
cela
signifie : le renouveau, le sacrifice salutaire et l’unique justifica
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nt pas vu — qui n’ont pas encore vu — tout ce que
cela
implique. Ils voient bien le vice de la « pensée désintéressée », et
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s contemporains qu’ils ont tort de penser ceci ou
cela
avec passion. Il faut encore leur donner d’autres objets de passion.
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, rende efficace et créatrice la critique de tout
cela
qui agite le cœur des hommes. Ce n’est pas une férule : c’est un bon
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que, et dans un sens plus vaste, la religion, que
cela
regarde. M. Nizan demande inlassablement ce que les philosophes bourg
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ouvrages purement romanesques va en diminuant, et
cela
au profit d’une littérature qui tient à la fois de l’histoire, de la
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« romans qui posent des problèmes ». On appelait
cela
de la « littérature difficile », non pas qu’une intelligence moyenne
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ât la moindre historiette sentimentale. Mais tout
cela
, semble-t-il, s’évanouit en fumée, comme les fusées d’une fête intemp
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« mal finir ». Est-ce le cinéma qui a changé tout
cela
? L’explication tente les journalistes. Mais le cinéma n’est qu’un de
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ournaux qui vivent de fonds secrets. C’est à tout
cela
que l’on pense lorsqu’on nous parle du « désarroi actuel ». Croit-on
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u « désarroi actuel ». Croit-on vraiment que tout
cela
soit si nouveau ? Croit-on vraiment que, jusqu’à ces dernières années
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de tout temps désespérée. Seulement, maintenant,
cela
se voit. Depuis la chute du premier homme, depuis le déluge, le monde
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oit tomber fatalement, si on le laisse tomber. En
cela
, ils sont peut-être supérieurs aux libéraux et aux dilettantes qui to
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cle. Est-elle pessimiste à l’excès ? Ce n’est pas
cela
qu’il nous importe de savoir. Si j’ai simplifié le tableau, c’est que
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ans doute : aimer son prochain, c’est bien vague,
cela
me paraît assez sentimental… Jésus lui répondit par une parabole, cel
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étonné. Je m’étonne davantage de ce qu’on trouve
cela
normal. Ce fut toujours le cas, me dira-t-on ? Mais ce n’est point pa
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cyniques, ou quelques révoltés ? Certes, et c’est
cela
que nous voyons depuis la guerre. On pourrait aussi supposer que la l
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me « une présence activement perpétuée ». Et tout
cela
tend à créer dans l’âme une disponibilité paradoxale : « parce que l’
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lue tous les hommes ! Je les aimais bien tous… »
Cela
se passait à Copenhague, en l’année 1855. Depuis lors, il est vrai, l
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e de l’homme responsable de son destin. Mais tout
cela
va au martyre, dans le monde qu’on nous prépare ? Il se peut, si pour
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cette solitude première devant Dieu, est-ce bien
cela
que revendiquent les défenseurs du primat de l’esprit ? L’esprit est
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c’est l’homme seul devant son Dieu. Mais comment
cela
se peut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut que Dieu l’appelle,
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oyons au passé, au collectif, à l’avenir, et tout
cela
n’est rien que fuite devant notre éternel présent, et tout cela n’est
63
n que fuite devant notre éternel présent, et tout
cela
n’est que mythologie. Les dieux du siècle ont l’existence qu’on leur
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ule nous veut tout simplement irresponsables, par
cela
seul, nous la flattons, et elle nous reconnaît pour siens. Elle est l
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sse. Si la vie quotidienne est si peu dramatique,
cela
ne signifie pas que les questions dernières ne s’y posent jamais, mai
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e sont pas les journaux qui nous apprendront tout
cela
. Il faut lire Destin allemand, comme on lirait dans la conscience mêm
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s 1800 ans, à la disposition de chacun. Si malgré
cela
, l’époque actuelle est, dans son esprit, tout à fait historique, elle
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d’un homme très excité. En somme, qu’est-ce que
cela
veut dire : J’aime les hommes pour l’amour de Dieu ? Est-ce autre cho
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es, de platitudes, de contradictions. Est-ce avec
cela
que s’est faite la Réforme ? D’autres, moins exigeants, n’hésitent pa
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ean Baruzi et E. Gilson, pour ne rien dire — mais
cela
va de soi — de l’activité des professeurs de dogmatique luthérienne o
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tion du Christ : « … Et toi, maintenant, crois-tu
cela
? » — Si tu le crois, si tu as reçu la foi, il n’est plus rien de « d
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us avons en lui, et en lui seul, la liberté. Mais
cela
n’apparaît qu’à celui qui ose aller jusqu’aux extrêmes de la connaiss
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mpliqués dans la vision de l’œcuménisme. Rien que
cela
, mais tout cela, avec confiance, mais aussi avec une inflexible consé
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vision de l’œcuménisme. Rien que cela, mais tout
cela
, avec confiance, mais aussi avec une inflexible conséquence. Résumons
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ibilité matérielle d’y faire entendre sa voix. Si
cela
ne suffit pas, on peut changer de groupe. L’on n’est donc pas isolé,
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souvent, presque toujours de « pollution », notez
cela
! — Si je comprends bien, vous n’avez avec vous ni les gouvernement
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ce granitique ne va durer, parce que rien de tout
cela
ne peut durer. Aucune des conditions de survie d’une civilisation que
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adicalement pessimiste ? — Pessimiste, optimiste,
cela
n’a pas de sens en soi. Je ne cesserai de me sentir optimiste tant qu
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mortel, bien avéré, mais qui rapporte. Je disais
cela
dans mon jardin du pays de Gex devant la caméra de la TV française, d
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fou pouvaient nous jeter d’un jour à l’autre, si
cela
leur chantait ou pour que nous chantions. Quelques semaines plus tard
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finis, les centrales nucléaires qui vont arranger
cela
et qu’on dit au surplus tellement propres… Mais comme tout le monde d