1
à jouer l’autruche aux yeux clos, l’avènement de
cette
organisation toute-puissante n’est plus qu’une question de quelques a
2
utre ici. Il y a une lâcheté, croyons-nous, dans
cette
complaisance générale à proclamer le désordre du temps. On a peur de
3
Depuis l’instant où, enfant de 12 ans, j’aperçus
cette
machine de route, jusqu’au jour présent, ma grande et constante ambit
4
es par jour, et la possibilité d’augmenter encore
cette
production. Ford est le plus puissant industriel du monde ; le plus r
5
ions les plus rationnelles de la production, avec
cette
netteté et cette décision qu’une passion contenue peut donner à l’hom
6
ionnelles de la production, avec cette netteté et
cette
décision qu’une passion contenue peut donner à l’homme d’action. Enfi
7
de la production à celui du consommateur. Prenons
cette
petite phrase qui n’a l’air de rien : « Nul ne contestera que, si l’o
8
achetant 5 francs moins chers un objet que, sans
cette
baisse, il n’eût pas acheté du tout. Autrement dit, il est trompé par
9
éritables besoins. Car cela va bien plus profond,
cette
tromperie-là. Elle peut amener, en se généralisant, une sorte de suic
10
de régler à sa guise le détail de sa vie privée.
Cette
liberté particulière, et cent autres pareilles, composent, au total,
11
l’huile dans les rouages de la vie quotidienne.
Cette
Liberté idéale réduite au rôle d’huile dans les rouages, n’est-ce pas
12
st-ce pas charmant et prometteur ? Et que dire de
cette
admirable simplification : « Sur quoi repose la société ? Sur les hom
13
blème moderne. D’ailleurs, les idées générales de
cette
sorte sont rares dans son livre. En général, il se borne à parler de
14
le cas le plus favorable, « il se passera bien de
cette
littérature ». Plus tard, « puisqu’elle n’est pas utile, elle est nui
15
stations les plus frappantes de notre régression.
Cette
perte du sens de l’âme se nomme bon sens américain. On en fait quelqu
16
1° Accepter la technique et ses conditions. Dans
cette
mécanique bien huilée, au mouvement si régulier qu’il en devient inse
17
choses, bêtes et anges, — le voici devenu sourd à
cette
harmonie universelle, incapable d’en comprendre les correspondances d
18
rs de l’esprit au point qu’il n’éprouve plus même
cette
carence ; seulement, peu à peu, il découvre qu’il s’ennuie profondéme
19
sibles, qui gardent, par quelle grâce ? un peu de
cette
connaissance active de Dieu que nos savants nomment mysticisme et con
20
-maçonnerie de quelques centaines d’individus. Et
cette
franc-maçonnerie sera bientôt traquée avec la dernière rigueur : avec
21
s paraissaient devoir transmettre aux générations
cette
notion d’un équilibre proprement humain. Ainsi passèrent quelques siè
22
de notre volonté et de la grâce, ils échappent à
cette
fatalité qui est le signe du monde matériel. Je vois l’humanisme nou
23
a poésie, ce sens du Réel. Je vois se composer en
cette
méthode — peut-être séculairement — ce que la « rationalisation » aur
24
ez que l’on poussera plus avant la dégradation de
cette
idole qu’est l’Homme pour l’homme. Toute décadence invente un syncrét
25
uillé, plus inégal aussi à certains égards et qui
cette
fois ne montre pas l’homme aux prises avec l’humanité civilisée, mais
26
monstrueuse ». Ainsi les incidents pathétiques de
cette
aventure composent en définitive une méditation sur le destin de l’ho
27
», — l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de
cette
vie, mais auquel cette vie même, en fin de compte, paraît absurde, pa
28
, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel
cette
vie même, en fin de compte, paraît absurde, parce qu’il refuse de lui
29
a solution », je ne puis m’empêcher de penser que
cette
peinture d’Aden est assez faite pour y contribuer : si grande est en
30
e ne peut être transformé que spirituellement. Et
cette
révolution-là a l’avantage d’être possible dès maintenant. Mais M. Ni
31
eunes intellectuels : orgueil de la Vie, haine de
cette
vie-ci, mépris de la religion et ferveur pour des « valeurs nouvelles
32
chroniques de Foi et Vie , « résume commodément
cette
volonté d’émancipation de la civilisation moderne à l’égard de toute
33
liste se substitue inévitablement à l’Esprit — et
cette
fois nous avons affaire à quelqu’un. Mettons-le en présence du scanda
34
en présence du scandale que constitue à ses yeux
cette
anomalie : un astronome chrétien. Comment un astronome peut-il croire
35
xsangues. Je pense quant à moi qu’un idéalisme de
cette
espèce est inévitablement coincé entre une philosophie religieuse con
36
vérité qui menace ». Mais partout ailleurs, qu’en
cette
commune antipathie, M. Marcel et M. Nizan s’opposent avec une netteté
37
ement de la peinture à sujet religieux qu’annonce
cette
grande composition : trois longues croix dans une lumière dramatique,
38
ation. Une remarque encore. Certains critiques de
cette
exposition se sont demandé non sans ironie où était le calvinisme dan
39
i vaut d’être enregistrée. Rien de très neuf dans
cette
trilogie philosophique, mais un bel ensemble d’observations justes et
40
la distribution de ces biens : d’où la technique.
Cette
prétention des masses, légitime d’ailleurs, a entraîné le renversemen
41
valeurs spirituelles leur primauté : car c’est à
cette
condition seulement que la vie humaine gardera sa signification. En s
42
r16, et il nous aide à mieux définir le charme de
cette
œuvre inoubliable. Antérieur de quelques années à Daphné, beaucoup pl
43
ongtemps contenue. L’intensité des scènes gagne à
cette
retenue mondaine ce que perd le pittoresque de l’action, encore que l
44
ittoresque de l’action, encore que l’évocation de
cette
haute société anglaise ne soit pas dépourvue d’un charme qui attirera
45
oire continue, pour notre agrément. Mais surtout,
cette
vie dénuée d’aventures ou de difficultés extérieures, permet à notre
46
s romans « mondains » de Baring ne manquent pas à
cette
tâche, et c’est là l’important. Le mérite le plus rare de ce livre es
47
u roman. Mais nous ne croyons pas qu’une œuvre de
cette
envergure comporte à proprement parler de morale, malgré ce que dit l
48
oquent. Et le tragique qui se dégage lentement de
cette
longue confusion de plaisirs mondains, d’égoïsmes déçus, d’égoïsmes c
49
ien je m’y ennuie. » Et l’on découvre soudain que
cette
femme, qui a subi sans les mettre jamais en question les exigences le
50
e s’apercevait que M. Baring, lui-même, manifeste
cette
tournure d’esprit au cours de ses romans. Le trait satirique, ailleur
51
ait (ni plus ni moins que la majorité des gens de
cette
sorte, mais est-ce à eux que l’on demande de définir la doctrine ?).
52
ement, à Londres. C’est peut-être à l’endroit de
cette
œuvre où l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus
53
oi ? Nous laisserons-nous vraiment « tenter » par
cette
erreur de Baring ? Cherchons plutôt le secret d’une communion que rom
54
les discussions, et qu’en tant d’autres pages de
cette
belle œuvre, d’une simple indication tranquille et profonde sur l’éta
55
Mais elle ne peut survivre à cet acte suprême, à
cette
grâce. Aussi notre bonheur humain n’est-il en aucune mesure le signe
56
e trop certain, sourd, comme dit Charles Du Bos «
cette
tristesse par-delà la tristesse que Baring excelle à suggérer, qu’au
57
tat de l’âme n’est plus très éloigné peut-être de
cette
joie qui, elle aussi, est « par-delà », — cette joie « qui surpasse t
58
e cette joie qui, elle aussi, est « par-delà », —
cette
joie « qui surpasse toute connaissance ». 16. La Princesse Blanche
59
tit simplement. (Simplement…) — Il faut souligner
cette
insuffisance du vocabulaire religieux. 19. Soulignons qu’un pasteur
60
ond essayiste allemand Rudolf Kassner caractérise
cette
existence (Commerce, n° XII). Le grand événement de sa vie fut la mo
61
ne les dépasse. On peut déplorer qu’une œuvre de
cette
envergure ait pénétré d’abord en France, sous les espèces du fragment
62
fallait une sorte d’intrépidité pour entreprendre
cette
« traversée » de deux littératures. Combien d’heures de marche monoto
63
pareille aventure. Personne même n’avait signalé
cette
curieuse lacune de notre histoire littéraire : pour nos critiques, le
64
eurs, que l’air y est vif. Il faut être créé pour
cette
atmosphère, sinon l’on risque beaucoup de prendre froid. La glace est
65
l nous restait à entrer en contact personnel avec
cette
œuvre : Avant l’Aube comble cette attente, mais elle en fait naître u
66
personnel avec cette œuvre : Avant l’Aube comble
cette
attente, mais elle en fait naître une nouvelle. C’est, en effet, sous
67
tique. Espérons qu’une biographie complète suivra
cette
« genèse » à vrai dire passionnante, et qui nous fait pénétrer dans l
68
sous la pluie. Il renaîtra bientôt à la vie, mais
cette
fois pour se donner tout entier à la misère des bas-fonds de Kobé. Il
69
ecte, l’exploite et subit l’empire de sa douceur.
Cette
deuxième partie de l’ouvrage est extraordinaire de vie et de pathétiq
70
amour. ⁂ Avant de tirer les conclusions qu’impose
cette
œuvre avec l’autorité d’une action, arrêtons-nous quelques instants d
71
Elle concerne la question sociale. Il s’attache à
cette
expression un « ennui » qui sert à beaucoup de prétexte pour n’y poin
72
on de soi pareillement tourne en indiscrétion, et
cette
retenue trop consciente de ses effets n’est plus qu’une impudeur raff
73
es et de malentendus où il semble qu’un esprit de
cette
classe ne devrait pas supporter qu’on l’engage. Mais qu’est-ce à dire
74
s Gide n’est plus loin du protestantisme que dans
cette
attitude sereinement contradictoire, où il voit l’essence de sa « réf
75
e le croyait. Mais la question reste de savoir si
cette
division interne, une fois reconnue, doit être acceptée ou surmontée.
76
amais une perspective poétique ou métaphysique. À
cette
heure où le monde tourne lentement et formidablement sur ses bases so
77
discrétion. Gide saura-t-il rester un maître pour
cette
jeunesse qui aimait sa ferveur, mais que le monde de demain va contra
78
ntre… Je lui sais gré particulièrement d’éclairer
cette
vérité paradoxale, pour moi d’une importance psychologique considérab
79
Nous sommes certains d’intéresser les lecteurs de
cette
revue en citant ici quelques passages de l’étude de Frommel. Nous as
80
re l’avènement d’une littérature nouvelle28, dont
cette
œuvre serait comme le frontispice (aux beaux noirs et gris profonds).
81
iennent à honneur de compromettre la Réforme avec
cette
attitude, et de prolonger un malentendu qu’ils jugent peut-être flatt
82
ndu qu’ils jugent peut-être flatteur, ou commode.
Cette
espèce de stoïcisme moral, dans lequel nous voyons se complaire beauc
83
ce stoïcienne ; soit des œuvres de révolte contre
cette
morale — tendance nietzschéenne. Tout ceci ne participant que très in
84
ent chrétienne. Or voici que les faits confirment
cette
vue théorique : Loti, Schlumberger, Gide, le désenchanté, le stoïcien
85
. Or nous n’hésitons plus à rendre responsable de
cette
carence de la poésie et du rayonnement spirituel notre fameux moralis
86
imisme vis-à-vis de la nature humaine, qui, selon
cette
vue, serait bonne, ou du moins meilleure, si on la « préservait » du
87
alvin, passim. 36. Cf. dans le dernier numéro de
cette
revue l’article de E. Hæin, et particulièrement la citation de F. Mün
88
s ne saurions, surtout dans Foi et Vie , aborder
cette
question sous l’angle de la curiosité littéraire ou historique. Elle
89
Et nous ne manquons pas de témoignages écrits de
cette
époque qui permettent d’imaginer ce qu’eût pu être le pendant chrétie
90
un ami en 1768, au sortir d’une grave maladie — ;
cette
calcination a été très profitable à mon âme… Le Sauveur m’a enfin att
91
la sagesse. » Par quel concours de circonstances
cette
« sagesse » devint-elle chez Goethe quelque chose qui, en fin de comp
92
s d’un Lavater ou d’un Jacobi. Mais ce « reste »,
cette
connaissance mystique, il ne tardera pas à découvrir qu’on n’y attein
93
plus que ce que la nature visible nous en révèle.
Cette
attitude s’accuse de plus en plus à mesure que Goethe avance en âge.
94
la facilité d’interprétation qu’offre Goethe dans
cette
espèce de sagesse large et optimiste si contraire au scandale chrétie
95
pratique) « est protestant ». Mais, d’autre part,
cette
soif d’action directe et de service peut porter aussi bien, par exemp
96
ité constructive et absolue sur quoi se fonderait
cette
rénovation. M. Maulnier critique un monde qui selon lui tend à la sup
97
spirituel capable de rendre une force offensive à
cette
personne humaine. Le choix des sujets abordés dans son livre montre u
98
c grand P, la doctrine officielle de la Sorbonne,
cette
pensée fabriquée par des bourgeois, pour des bourgeois, destinée à dé
99
nces, en faveur des hommes concrets ? À quoi sert
cette
philosophie ? Que fait-elle pour les hommes ? Que fait-elle contre eu
100
oigner. Épreuve dangereuse et salutaire, germe de
cette
« révolution permanente » qui doit être l’état du chrétien vis-à-vis
101
dans un cercle aussi excité qu’incompétent. De là
cette
multitude d’écrits, dont le propos général est d’élucider les causes
102
la réalisation même de ses désirs matériels, dans
cette
énorme aventure qui « règne » sur le monde comme une fièvre, le roman
103
romancier pourrait nous apporter l’équivalent de
cette
vision directe, exaltante et dépaysante ? Voici le monde en vrac, un
104
st la chance de notre époque. Je voudrais décrire
cette
époque, telle qu’elle nous apparaît de ce point de vue, en quelques t
105
ns. Il suffit, pour le faire apparaître, de poser
cette
simple question : comment un siècle peut-il avoir un destin ? En réal
106
me d’adversaires. Mais il y a d’autres dieux pour
cette
espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exemple, l’opinion publique e
107
ace : voilà peut-être les divinités maîtresses de
cette
première moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là de dieux, c’est ce
108
logie. Nous trouverons les meilleurs exemples de
cette
théologie dans les écrits marxistes, plus intelligents et plus logiqu
109
destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en
cette
année 1934, l’homme se défend très mal. Et comment se défendrait-il q
110
roient et savent qu’ils ont été créés par Dieu. »
Cette
petite histoire ne s’applique pas seulement aux partisans attardés de
111
, avant de poursuivre, dissiper un malentendu que
cette
description a pu faire naître dans l’esprit de quelques-uns. Je sais
112
pparaisse solidaire d’une même civilisation. Mais
cette
solidarité, que vaut-elle ? Le premier exemple qui vous vient à l’esp
113
sse. Il me reste à le définir en termes positifs,
cette
fois. Les dieux, les mythes du siècle, sont tout-puissants sur nous.
114
portionnée au danger. Et d’ailleurs qu’est-ce que
cette
personne, dont on nous parle tant depuis quelques années dans les jeu
115
Bon Samaritain. Et le docteur de la loi découvrit
cette
vérité que toute sa religion n’avait pas pu lui faire comprendre : le
116
re ? Aux critiques d’abord, et, en particulier, à
cette
espèce nouvelle de critiques qu’on nomme les « courriéristes littérai
117
hari. Cynisme ou naïveté ? Car il est évident que
cette
phrase, en fait, supprime toute philosophie. Ou bien le primum vivere
118
nt le monde croit vivre et des valeurs qui jugent
cette
vie. C’est à elle, en particulier, et non pas au marxisme ni au fasci
119
vœu que j’ai tenté de formuler. Ils s’attaquent à
cette
« transmutation des valeurs » que tout le monde sent nécessaire, mais
120
issance à quelqu’un dont ils disent qu’il ordonne
cette
soumission : ils l’appellent Dieu). Ce qu’il y a d’inoffensif chez l’
121
y a d’inoffensif chez l’être faible, sa lâcheté,
cette
lâcheté dont il est riche et qui, chez lui, fait antichambre, et atte
122
ntichambre, et attend à la porte, inévitablement,
cette
lâcheté se pare ici d’un nom bien sonnant, et s’appelle « patience »,
123
crètes. Est-il besoin de marquer, pour finir, que
cette
critique de l’esprit bourgeois englobe également le socialisme humani
124
e qu’elle ne s’appartient pas ; c’est à partir de
cette
reconnaissance qu’elle peut agir, qu’elle peut créer » (p. 297). Je s
125
si schématique fait tort au caractère concret de
cette
méditation. Si son mérite principal est à mes yeux d’avoir revalorisé
126
par Hic et Nunc (n° 1 et 2), le développement de
cette
thèse : que philosopher ne peut être qu’une forme de vivre. 44. Libr
127
nt que nul homme ne peut jamais se dire chrétien.
Cette
position paradoxale a permis les interprétations les plus diverses. E
128
, et ce serait aux dépens de l’humain. Au sein de
cette
crise que l’on dit sans précédent, que fait l’individu pour se défend
129
re à quelque chose qui légitime ce scepticisme ou
cette
« mesure »… Sinon la foi des uns, fatalement, va triompher de la mauv
130
surde », sur le chemin que Dieu lui montre, seul.
Cette
primauté de la foi sur les vérités qui font vivre, cette solitude pre
131
rimauté de la foi sur les vérités qui font vivre,
cette
solitude première devant Dieu, est-ce bien cela que revendiquent les
132
ou pour mieux dire, la découverte, parmi nous, de
cette
pensée impitoyable. Remède du pire ? Il fallait bien qu’on se sentît
133
sourds à sa voix, comment étouffer le scandale de
cette
mort qui définit le destin de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion publ
134
nsuite, seulement, la tête se recompose autour de
cette
angoissante mimique. Le rire de Kierkegaard sur notre temps ! Dans un
135
d a montré « le comique infini ». Il faut risquer
cette
expression : le rire de la charité chrétienne. « Le christianisme a d
136
nous rendrait tous les autres inexistants ». Mais
cette
« crainte d’un seul danger » peut-elle encore, sérieusement, caractér
137
, « en haine de l’existence et selon sa misère ».
Cette
révolte n’est pas fondée dans la transformation effective du monde. E
138
mment lui échapper ? N’est-il pas la voix même de
cette
Âme du monde, cet Esprit de la Forme qui se croit le Réel et qui pour
139
n d’y exaucer (comment et pourquoi ?) nos désirs.
Cette
sorte de providence brute tout à fait inintelligible est le simple su
140
providence surnaturelle.61 » Mais qui ne voit que
cette
Âme du Monde le tient aussi, et jusque dans son scepticisme, lorsque
141
erkegaard sait nous la désigner, dans le refus de
cette
« catégorie du solitaire », de l’homme qui vit de la Parole seulement
142
? Le maléfice hégélien, c’est l’objectivité :
cette
attitude de l’homme qui ne veut plus être sujet de son action, qui l’
143
, c’est de persévérer dans son être agissant : en
cette
extrémité, le compromis se justifie… Mais si ton moi n’est pas à toi
144
st plus ton angoisse. Et surtout, elle n’est plus
cette
absurdité révoltante que rien au monde ne pourrait permettre d’accept
145
s. Qui, d’abord, parmi nous, oserait affirmer que
cette
« catégorie » lui soit si familière qu’il puisse la considérer, sans
146
cial ». Plusieurs ouvrages de Kierkegaard portent
cette
dédicace fameuse : « Au solitaire que j’appelle avec joie et reconnai
147
eviendrai pas, ici, sur l’aspect philosophique de
cette
opposition, que Jean Wahl a remarquablement exposé dans un article de
148
définit comme la fidélité, et de tout sacrifier à
cette
fidélité. À mesure qu’ils s’éloignent de leur patrie, cette image gra
149
lité. À mesure qu’ils s’éloignent de leur patrie,
cette
image grandit en eux, prend forme et puissance, et c’est en elle qu’i
150
bientôt l’heure de l’Allemagne ? On sent partout
cette
interrogation, cette anxieuse espérance, dans le livre d’Edschmid. Et
151
’Allemagne ? On sent partout cette interrogation,
cette
anxieuse espérance, dans le livre d’Edschmid. Et l’on découvre, pour
152
l’on veut juger sainement la politique étrange de
cette
nation. Mais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’intituler tout aussi
153
itique étrange de cette nation. Mais j’ai dit que
cette
œuvre pourrait s’intituler tout aussi bien « La condition humaine ».
154
sens critique, de certitudes théologiques, et de
cette
liberté spirituelle que confère la connaissance vivante de « la seule
155
. Et pour les autres, qu’importe qu’ils perdent à
cette
lecture des « certitudes » mal centrées, purement traditionnelles, ja
156
on de la foi ? Car la foi est, selon Kierkegaard,
cette
opération paradoxale qui nous rend contemporains du Christ incarné, e
157
dernier livre de M. Guéhenno67, vous y trouverez
cette
confession ahurissante : « Un grand savant, M. Langevin, expliqua un
158
tise, il se défend. Et pourtant, je puis donner à
cette
sentence une adhésion assez méfiante. Il est trop clair qu’on peut in
159
u-delà. Parfaitement valable pour les religions,
cette
sentence est grossière, voire naïve, si Nietzsche entendait parler de
160
our l’amour de la justice ? Ou de s’écrier, comme
cette
jeune fille : J’aime Schopenhauer, parce que grand-père l’a connu et
161
dignent lorsque Kierkegaard défend avec puissance
cette
vérité fondamentale. Mais si Nietzsche croit autre chose, s’il croit
162
ranler nos fondements. Si j’essaie de m’expliquer
cette
espèce de déception que me procure la critique nietzschéenne, je trou
163
de « l’intensité » de la vie ? Ne voyons-nous pas
cette
mystique de « l’intensité prise comme but », c’est-à-dire cette mysti
164
de « l’intensité prise comme but », c’est-à-dire
cette
mystique de la vie prise comme but de la vie, et même de la religion,
165
lement « mis au pas » ? Et ne retrouvons-nous pas
cette
même forme d’esprit sur un autre plan, dans le communisme russe ? On
166
her ? Un moine qui a voulu se marier. » J’extrais
cette
déclaration du livre d’un critique littéraire connu, dont les revues
167
Traité du serf arbitre C’est sans doute dans
cette
perspective que le lecteur peu familiarisé avec la pensée luthérienne
168
don gratuit et œuvre de Dieu seul ; opposition de
cette
justice de Dieu à la justice des hommes et de leurs œuvres ; oppositi
169
s l’autre, et vice versa.) Mais une fois reconnue
cette
maîtrise, qu’on attendait d’ailleurs du chef d’un grand mouvement (co
170
’embarrasser69. Ensuite, ce refus total, ou mieux
cette
négligence tranquille de toute espèce de considération psychologique.
171
difficile à concevoir, pour qu’on puisse écarter
cette
objection par un simple rappel de l’ordre dans lequel le Traité fut p
172
exemple ; ou encore entre l’individu et le Sort,
cette
idole païenne ? C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. — Ma
173
avait fait. L. — Mais l’homme est « chair », et
cette
chair est liée à l’espace et au temps. Comment le temps tuerait-il l’
174
fatalisme » ne reposent pas, le plus souvent, sur
cette
erreur des plus grossières ? … C. M. — On peut aussi nier l’éternité
175
re. Discuter ne peut nous conduire qu’au seuil de
cette
décision. Et nous n’aurons pas dialogué en vain, si nous avons pu dég
176
us par l’Esprit et attestée par l’Écriture, — or,
cette
Parole est Christ lui-même, — il me paraît que l’opinion de Luther n’
177
l n’en reste pas moins qu’aux yeux de la raison —
cette
folle comme le répète Luther —, ce que nous nommons ici un paradoxe d
178
et joyeuse à la fatalité inéluctable. C’est dans
cette
volonté de reconnaître notre totale irresponsabilité, qu’il croit tro
179
et il le doit, il faut qu’il reconnaisse d’abord
cette
loi fondamentale de l’action. En d’autres termes, il faut que son act
180
qu’il existe un effort œcuménique. Nous supposons
cette
doctrine, dès lors que nous prononçons : « Je crois la sainte Église
181
avec la foi dans l’union des chrétiens en Christ,
cette
foi pouvant être connotée par le rejet de l’hérésie unitaire. Certes,
182
ble, assurée et définitive. Car c’est précisément
cette
utopie qui a produit les schismes et les oppositions que le mouvement
183
mais à leurs membres les plus fidèles. Toutefois,
cette
méthode n’est compatible qu’avec des orthodoxies que j’appellerai ouv
184
» sur elle-même. D’où les schismes nombreux, dès
cette
époque, dans les Églises calvinistes. Une Église qui prétend se suffi
185
» le cœur ! Il doit être un vrai poumon, et dans
cette
mesure même, il aidera le cœur à être un bon cœur. Notons aussi que l
186
l’État fait son ciment. Mais cet État centralisé,
cette
unité rigide et trop contrôlée écrase bientôt toutes les initiatives
187
: à chacun sa vocation. Nous avons retrouvé, dans
cette
doctrine de l’homme, les mêmes structures que dans la doctrine de l’É
188
elopper maintenant les implications politiques de
cette
théologie et de cette philosophie. 3. Politique du fédéralisme
189
implications politiques de cette théologie et de
cette
philosophie. 3. Politique du fédéralisme Nous en avons assez di
190
roisième culturel ou politique, ou professionnel.
Cette
pluralité d’appartenances — qui trouverait son équivalent dans l’œcum
191
he la coopération organique de ses membres et non
cette
caricature de l’ordre qu’est l’unité dans l’uniformité. Au lieu de pé
192
ent ou pressent d’ailleurs que les deux termes de
cette
alternative sont également improbables, et que les destructions en co
193
qui en est né. Mais qui peut aujourd’hui proposer
cette
réponse ? Le rôle d’Hitler est de détruire. Il détruit les contradict
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erre des autres pour consolider l’autarcie russe…
Cette
carence générale des chefs, des doctrines et des partis est un appel
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pparente où se voient aujourd’hui les Églises, si
cette
foi seule demeure, elle sera suffisante. Aussi bien, certaines raison
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nation. J’indiquerai trois groupes d’exemples de
cette
précédence des facteurs religieux. Voilà le premier. A-t-on remarqué
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rs donc que la foi s’est affaiblie dans ces pays,
cette
carence ne s’y est pas traduite par l’éclosion d’une anti-religion to
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auté humaine fondée dans la communion des saints.
Cette
communauté ne se révélera pas dans des congrès, mais se manifestera d
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e qui sait ce qu’elle se doit. Plus grave encore,
cette
civilisation ne peut produire nulle garantie de sécurité égale ou sup
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quelle il pourrait durer, c’est qu’il existe. Que
cette
raison est faible, comparée à toutes celles qui annoncent le contrair
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prits à désirer, vouloir, préparer d’autres fins.
Cette
dialectique qui ne prévoit ni A ni B, mais incite à trouver des chemi
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er plus de saveur et plus de sens. C’est pourquoi
cette
génération ne recevra pas d’autre oracle que celui d’Isaïe à Séir, c’