1 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
1 ion de notre destin personnel en face des destins collectifs , le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le répète, est
2 buer une sorte de valeur indépendante à des êtres collectifs . Je m’explique. Quand nous disons : le siècle, le xxe siècle par exe
3 et dont les éléments sont presque tous de nature collective . L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités, c’est l’
4 t dire que nous avons fait de toutes les réalités collectives des divinités nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, e
5 ’ailleurs, de l’origine individualiste des mythes collectifs , je la vois dans l’aboutissement de ces mythes. On a cru trouver en e
6 lement trompés de porte en s’adressant aux mythes collectifs . C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait trè
7 question : Qu’est-ce que ces dieux et ces mythes collectifs  ? J’ai essayé de vous montrer qu’ils sont des créations de l’homme, e
8 l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissi
9 omme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin collectif , mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité sup
2 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
10 de l’opinion publique ; nous croyons au passé, au collectif , à l’avenir, et tout cela n’est rien que fuite devant notre éternel p
11 que la vertu est le résultat de leurs aspirations collectives . » Renversant ce rapport il ne resterait à montrer de Kierkegaard que
3 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
12 ct des tabous et à la stricte observance du sacré collectif . Mais ce mouvement centrifuge par rapport à la communauté d’origine,
13 ui nous donnera le symbole éternel de la réaction collective . La victoire de Rome sur la Grèce est la première victoire fatale de
14 a classe ou la race, ni sur quelque autre réalité collective . Leur lien n’est pas terrestre d’abord, ni leur chef : il s’est assis