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ion de notre destin personnel en face des destins
collectifs
, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le répète, est
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buer une sorte de valeur indépendante à des êtres
collectifs
. Je m’explique. Quand nous disons : le siècle, le xxe siècle par exe
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et dont les éléments sont presque tous de nature
collective
. L’histoire d’un siècle, c’est l’histoire des collectivités, c’est l’
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t dire que nous avons fait de toutes les réalités
collectives
des divinités nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, e
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’ailleurs, de l’origine individualiste des mythes
collectifs
, je la vois dans l’aboutissement de ces mythes. On a cru trouver en e
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lement trompés de porte en s’adressant aux mythes
collectifs
. C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait trè
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question : Qu’est-ce que ces dieux et ces mythes
collectifs
? J’ai essayé de vous montrer qu’ils sont des créations de l’homme, e
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l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes
collectifs
n’expriment rien de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissi
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omme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin
collectif
, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité sup