1
I. L’homme qui a réussi Je prends Henry Ford
comme
un symbole du monde moderne, et le meilleur, parce que personne ne s’
2
ces années de jeunesse, son « chemin de Damas » (
comme
il dit sans qu’on sache au juste quelle dose d’« humour » il met dans
3
nrichir. Son « rêve » était autre, il l’a réalisé
comme
il est donné à peu d’hommes de le faire : 7000 voitures par jour, et
4
umanité par la possession d’automobiles Ford. Et,
comme
il est très intelligent, il a vite fait de démêler les conditions les
5
la semaine, « retouché l’œuvre de la Création »,
comme
dit Ferrero. Le bon peuple s’extasie. Il ne peut voir la duperie : ce
6
Je ne considère pas les machines Ford simplement
comme
des machines. J’y vois la réalisation concrète d’une théorie qui tend
7
lculé une fois pour toutes et qu’il sent immuable
comme
la mort le restitue au monde vers 5 heures du soir, dans la détresse
8
que nos savants nomment mysticisme et considèrent
comme
un « cas » très spécial, — on les écarte des engrenages où ils risque
9
e encore parmi les jeunes gens, jusqu’au jour où,
comme
on dit, sans doute par ironie, « la vie les prend ». Irréguliers aux
10
-espionnage allemand chargé de sa filature6. Ah !
comme
nous avons besoin d’être purifiés d’une odeur de laboratoire dont not
11
é civilisée, mais avec la nature la plus sauvage.
Comme
Les Conquérants, c’est une sorte de roman d’aventures significatives,
12
tion. C’est peut-être qu’il n’y en a pas. Perken,
comme
Garine, est de ces êtres qui agissent par désespoir, parce que l’acti
13
fense contre la mort — la mort partout présente «
comme
l’irréfutable preuve de l’absurdité de la vie ». L’agonie lente de Pe
14
méditation sur le destin de l’homme. Chez Perken
comme
chez Garine, même héroïsme dépourvu d’idéal, même ardeur épuisante à
15
e de bas-reliefs cambodgiens. Je donne l’histoire
comme
une fable. Il est peut-être curieux de noter que les pires blasphèmes
16
ici ce que nous savons : les hommes ne vivent pas
comme
un homme devrait vivre… — Être un homme nous paraît la seule entrepri
17
», bien entendu, la question religieuse apparaît
comme
périmée. Avec M. Brunschvicg, il pense qu’un homme de 1931 a dépassé
18
est un homme du xxe siècle que l’idéaliste salue
comme
son contemporain ; en tant qu’il croit à l’Incarnation et qu’il va à
19
. Nizan fait à l’actuelle civilisation, souffrant
comme
lui de ce que « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre
20
nt comme lui de ce que « les hommes ne vivent pas
comme
un homme devrait vivre ». Mais alors, se dit-on souvent en lisant les
21
tique, — rien n’est plus incertain que son objet.
Comme
il est déchirant en vérité, le chant d’orgueil que le siècle entonne
22
e protestants et de modernes des noms de peintres
comme
Bosshardt, Raoul Dufy, Lotiron, Zingg, le sculpteur Gimond, l’archite
23
ême du triomphe des machines, Keyserling apparaît
comme
un type très représentatif de l’Occident. Il n’a rien du prophète ori
24
, considérée par les civilisations spiritualistes
comme
le bien suprême dont seuls quelques élus peuvent se rendre dignes (le
25
imitif) — la pauvreté est considérée de nos jours
comme
un mal absolu et honteux. C’est ainsi encore que l’idéal chrétien de
26
ont-là une condamnation des passions humaines, et
comme
la morale du roman. Mais nous ne croyons pas qu’une œuvre de cette en
27
oge un petit jugement dernier de ses personnages,
comme
le moraliste s’arroge le pouvoir de séparer le bien du mal parmi les
28
eur intervient visiblement, force les faits, agit
comme
un « moraliste » désireux de justifier une thèse plus que de faire co
29
e et profonde sur l’état d’âme d’un de ses héros,
comme
sans le savoir, il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’Égl
30
charme pénétrant et presque trop certain, sourd,
comme
dit Charles Du Bos « cette tristesse par-delà la tristesse que Baring
31
rkegaard reparaît de loin en loin dans des revues
comme
Commerce, la Nouvelle Revue française , la Revue de Genève . Divers
32
et que Kierkegaard lui-même avait aimé et honoré,
comme
ami de son père. Martensen, le successeur présumé de Mynster, prononç
33
l’acte de Kierkegaard. Après cet acte, il mourut.
Comme
Hamlet. » Et voici comment il faut situer Kierkegaard dans notre Pan
34
e de Nietzsche est pleine de repères alpestres. «
Comme
ces vues précises, aiguës, et qu’inspire l’escarpement, nous changent
35
usseau. Celui-ci se promène, l’autre escalade. Et
comme
elles s’opposent à la médiocre littérature qui transforme les sommets
36
i pénétrer un monde revendiqué par le communisme,
comme
son bien propre. Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer. Si la vi
37
aka, la nuit, avait un air étrange, quelque chose
comme
un océan battu par la tempête. Tandis que le train longeait les bords
38
mes inusités pour l’Occident, mais sont oubliées,
comme
partout, dès qu’il s’agit d’embarras d’argent, de difficultés sentime
39
ttre le feu à sa maison. Il s’enfuit, et s’engage
comme
manœuvre dans les docks. La mort de son père l’oblige à en sortir, ma
40
toutes ses relations avec son père se déroulèrent
comme
un panorama devant ses yeux. Au-delà des sentiments de Hamlet, voyant
41
tion. Désormais, rompant tout lien avec le passé,
comme
on franchit le pas de la mort, il lutterait contre les conventions ét
42
; il ne voulait pas se laisser aller à la colère
comme
le Procureur. Au contraire, il en profita pour faire une étude psycho
43
e celui qui s’y livrait de se fâcher, de se poser
comme
juste et de juger ses semblables. Pire que cela, elle portait à croir
44
lement vivant, tenté, et décrivant ses tentations
comme
toutes naturelles, il surmonte les obstacles avec un contentement mod
45
rs raison de ses juges, mais il sait avoir raison
comme
en s’excusant. Il apporte les plus délicats scrupules à sa justificat
46
mplaire, il croit y découvrir son originalité, ou
comme
il le dit : son « paysage intérieur ». « Je puis dire que ce n’est pa
47
s que le seul problème éthique est de se réaliser
comme
unité. Non point parce qu’une morale stoïcienne et laïque nous le rec
48
ement sur ses bases sociales et religieuses. Ah !
comme
tout cela est juste et net, parfaitement exprimé et mûri. Mais comme
49
juste et net, parfaitement exprimé et mûri. Mais
comme
aussi tout cela manque d’enthousiasme, d’« endieusement », selon l’ét
50
journal intime — que Loti est un journal intime,
comme
Gide — que le journal intime, la littérature intime sont un produit a
51
cevoir celle-là. Tant que la vie était considérée
comme
le lieu où s’exerçait la volonté, où se formait le caractère, les liv
52
liquer ses dernières lignes à des œuvres récentes
comme
les Faux-monnayeurs de Gide, ou Contrepoint d’Aldous Huxley. Combien
53
ire —, d’une sourde et hautaine gravité, apparaît
comme
le premier chef-d’œuvre d’une sorte de renaissance cornélienne. Dans
54
e littérature nouvelle28, dont cette œuvre serait
comme
le frontispice (aux beaux noirs et gris profonds). Un critique fort é
55
y a renoncé, pour des raisons d’ordre général et
comme
indépendantes des auteurs et des œuvres. Délimiter un « parti protest
56
doivent-ils pas au contraire considérer celles-ci
comme
leur accusation perpétuelle ? Car la vraie question qu’elles posent,
57
ent, c’est de savoir si nous les méritons encore.
Comme
le disait un homme d’esprit, plus l’ancêtre dont on se réclame est él
58
lieu qu’il eût fallu du premier coup le dénoncer,
comme
radicalement contraire à notre foi originale. Le siècle, hélas, décor
59
sens de ce verbe qui signifie la révérence, mais
comme
on craint le risque, que Jésus n’a jamais craint. Et c’est en quoi el
60
es ; les produits d’une terre ingrate grandissent
comme
une dérision de la pauvreté maternelle, comme une caricature de la sé
61
ent comme une dérision de la pauvreté maternelle,
comme
une caricature de la sécheresse à laquelle ils s’opposent, mais qu’il
62
à la sensibilité si authentiquement évangélique —
comme
celle d’une Lagerlöf — se lier d’amitiés spirituelles avec Charles Di
63
ue pourraient être des œuvres modernes inspirées,
comme
le furent les plus grandes, par le sentiment tragique du péché et de
64
in sera loué « selon l’immensité de sa grandeur »
comme
il est dit au dernier psaume. 28. Denis Saurat, dans la Nouvelle R
65
the est une de ces « questions au christianisme »
comme
dit Barth, une de ces questions qui nous sont posées comme autant d’a
66
Barth, une de ces questions qui nous sont posées
comme
autant d’accusations, et qu’il est de notre devoir d’envisager avec t
67
christianisme, depuis un siècle, le revendiquent
comme
leur plus grand païen. Les fragments des Conversations avec Eckermann
68
extérieur, orgueil de la raison qui juge ce monde
comme
si Dieu n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était rien d’autr
69
e monde comme si Dieu n’existait pas, ou encore :
comme
si Dieu n’était rien d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ai
70
e, à des affirmations nettement immanentistes, ou
comme
on disait alors, panthéistes. Source de malentendus perpétuellement r
71
on eurent beau jeu d’exploiter, on le sait. Mais,
comme
l’établit fort justement Curtius « le Goethe païen et rien que païen
72
vérité, Goethe qui prêcha l’utile, nous apparaît
comme
Goethe l’inutilisable, si nous le jugeons du point de vue d’un parti.
73
qui a pu dire qu’il s’inclinait devant le Christ
comme
devant la « révélation divine du plus haut principe de la morale », t
74
a morale », tout en vénérant également le soleil,
comme
une « révélation du Très-Haut, et même la plus puissante qu’il nous a
75
n monde séparé de Dieu doit ou peut être envisagé
comme
un monde autonome. Il doit être envisagé comme manquant de quelque ch
76
gé comme un monde autonome. Il doit être envisagé
comme
manquant de quelque chose. Or, ce « quelque chose » aux yeux de la fo
77
ut » venant à sa rencontre — Goethe nous apparaît
comme
non chrétien, comme antichrétien, mais d’une tout autre sorte que ne
78
contre — Goethe nous apparaît comme non chrétien,
comme
antichrétien, mais d’une tout autre sorte que ne l’ont cru nos athées
79
cet homme dont l’éthique, en définitive, apparaît
comme
fondée sur deux des réalités centrales de l’Évangile : le renoncement
80
de MM. Aron et Dandieu, sans aller jusqu’à prôner
comme
ils le font « la révolution nécessaire ». Certes, on ne saurait deman
81
hysiques, la force et la joie d’envisager la mort
comme
une transfiguration tragique, la force et la joie d’envisager la vie
82
tragique, la force et la joie d’envisager la vie
comme
un combat perpétuel dont l’enjeu est à chaque instant total, éternel
83
écurité spirituelle que la Parole de Dieu désigne
comme
une lâcheté. Car en présence de l’athéisme militant, nous n’avons plu
84
e de conscience. La révolution menaçante viendra
comme
le châtiment de ceux-là mêmes, de ceux-là justement qui refusèrent de
85
tique, de la morale et de la religion. Des livres
comme
l’Essai sur la France, de E. R. Curtius, dont il fut parlé ici même,
86
on actuelle n’est pas quelque chose qu’on esquive
comme
l’ennui, par de petits moyens. L’homme menacé cherche à se rassurer,
87
Mais tout cela, semble-t-il, s’évanouit en fumée,
comme
les fusées d’une fête intempestive. On demande des lumières qui ne so
88
cette énorme aventure qui « règne » sur le monde
comme
une fièvre, le romanesque éclate, remplit nos vies, ou s’il n’y pénèt
89
les nouvelles qui nous parviennent du monde sont
comme
autant d’épisodes d’un drame qui intéresse chacun de nous. L’homme se
90
n effarante et magnifique diversité. Sort menacé,
comme
il le fut de tout temps, certes, mais de nos jours, plus visiblement,
91
es de partis ou de ligues, une expression revient
comme
une véritable hantise, comme le grand lieu commun de la peur qui s’es
92
e expression revient comme une véritable hantise,
comme
le grand lieu commun de la peur qui s’est emparée des hommes. On ne n
93
la contradiction. L’argent règne sur notre monde,
comme
une puissance occulte et pourtant méticuleusement tyrannique, comme u
94
e occulte et pourtant méticuleusement tyrannique,
comme
une divinité qui, depuis peu, serait devenue folle. Des peuples entie
95
stoire d’un progrès continu, nous apparaît plutôt
comme
une solennelle dégringolade, une contagion de déséquilibres dévorant
96
utant de prétextes à refuser de prendre position,
comme
si ce n’était pas là, déjà, prendre une position, mais à coup sûr, la
97
que nous ayons pris l’habitude de les considérer
comme
autant de réalités autonomes, possédant leurs lois propres, échappant
98
s réalités passées, historiques, achevées, mortes
comme
toutes les moyennes, et dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut bien
99
que votre chétive personne ? Vous serez emportés
comme
les autres. Votre réaction est disproportionnée au danger. Et d’aille
100
reçu de Dieu cet ordre : tu aimeras ton prochain
comme
toi-même. Tous donc, nous avons reçu, chacun à notre place et dans no
101
verties. On nous a présenté cet amour du prochain
comme
un sentiment bienveillant, une tolérance à l’égard du voisin, une faç
102
n ; à l’origine de l’amour de l’humanité, il y a,
comme
Fichte l’avait vu, une haine des hommes ; bien plus : une révolte con
103
endances plus ou moins déguisées du bourgeois ? ⁂
Comme
Max Scheler — au moment du moins où il écrivait L’Homme du ressentime
104
cent devant eux et qu’ils se mettent à critiquer,
comme
s’ils n’étaient pas eux-mêmes en jeu ! Mais, dit l’auteur, « je ne pu
105
it soutenue par une fidélité que l’auteur définit
comme
« une présence activement perpétuée ». Et tout cela tend à créer dans
106
étiens opposent à la « morale des commerçants » —
comme
disait Nietzsche — qui domine notre société. 43. On trouvera dans l
107
elles impliquent le martyre des braves chrétiens,
comme
si la religion, de toute éternité, n’était pas au contraire la façon
108
e espèce de confort, mais une aventure absolue et
comme
un jugement de l’homme ; ainsi Pascal, Nietzsche, Dostoïevski. On pou
109
ire, à ce témoin extrême et décisif dont la mort,
comme
un sceau d’éternité, attesta dans sa plénitude la primauté de l’acte
110
rembler et qui se réfugie dans les soucis publics
comme
on va voir un film pour s’oublier dans un drame fictif, de cet homme
111
nisme a découvert une misère dont l’homme ignore,
comme
homme, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché)54. L’hom
112
ur son sort dans le monde sans esprit, exactement
comme
si l’Esprit n’existait pas ! Serons-nous des témoins ou des espions c
113
e condition leur importe : qu’ils soient toujours
comme
tous les autres, qu’ils imitent, et n’agissent jamais seuls. » Mais c
114
elui-là seul peut juger de ce monde, et s’y tenir
comme
n’étant pas tenu. Il n’est pas d’autre « réaction » contre « le siècl
115
nt ses « lois » historiques ou sociologiques sont
comme
une inversion de la théologie, sont une théologie de la dégradation.
116
enir, dans l’instant, « sous le regard de Dieu »,
comme
disent les chrétiens. (Est-ce facile ? ou bien même possible ? Est-ce
117
s se figurent (mais sans franchise, ni précision)
comme
une espèce de vertébré monstre, invisible, mystérieusement répandu et
118
familière qu’il puisse la considérer, sans autre,
comme
donnée ? La tentation est forte, de passer d’une critique des collect
119
de la mienne. Kierkegaard s’adresse au chrétien,
comme
au seul responsable parmi nous. Il sait bien qu’en tous temps, le mal
120
de ce qu’elle est « sans Dieu », car nul siècle,
comme
tel, ne fut jamais chrétien, mais bien plutôt de ce qu’elle est sans
121
es hommes préfèrent « mourir imperceptiblement »,
comme
disait Nietzsche, et c’est là ce qu’ils appellent leur petit train-tr
122
’idée profonde de leur nation, que Pillau définit
comme
la fidélité, et de tout sacrifier à cette fidélité. À mesure qu’ils s
123
t que le malheur. Et rien ne fonde une communauté
comme
le malheur. La communauté des gens qui vivent dans l’aisance, celle-l
124
rendront tout cela. Il faut lire Destin allemand,
comme
on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il faut avoir éprouvé
125
Le parallélisme est vraiment frappant : Malraux,
comme
Edschmid, a voyagé dans des pays où il a pu voir les Européens mêlés
126
s Européens mêlés à des révolutions indigènes, et
comme
Edschmid, il en a tiré des conclusions sur le destin de la race blanc
127
urbée sous le joug, qu’elle est redevenue païenne
comme
elle l’était il y a quelque mille ans. On croirait presque lire du K
128
st-ce point là ce que toute la Bible nous désigne
comme
l’enfer même : ne plus pouvoir échapper au temps, ne plus pouvoir mou
129
yance en Dieu, en la liberté et en l’immortalité,
comme
ses premières dents ; ce n’est qu’ensuite que vous pousse la véritabl
130
rmes pour l’amour de la justice ? Ou de s’écrier,
comme
cette jeune fille : J’aime Schopenhauer, parce que grand-père l’a con
131
fet de criailleries. L’intensité de la vie prise
comme
but unique de celle-ci, voilà une pensée qui est insupportable aux ho
132
ns-nous pas cette mystique de « l’intensité prise
comme
but », c’est-à-dire cette mystique de la vie prise comme but de la vi
133
ut », c’est-à-dire cette mystique de la vie prise
comme
but de la vie, et même de la religion, s’introduire jusque dans les s
134
érive de la notion « de la famille patriarcale ».
Comme
si l’on ne pouvait pas soutenir l’inverse ! et avec beaucoup plus de
135
les Propos de table, présentés au public français
comme
un ouvrage capital : ils s’étonnent d’y trouver si peu de substance t
136
habituelle, excité (bien plutôt que « désarmé »,
comme
il le dit aux premières pages) par les procédés de l’humaniste et du
137
, que les arguments d’un Érasme nous apparaissent
comme
autant de sophismes. Non seulement tous les humanistes, — des marxist
138
ttendait d’ailleurs du chef d’un grand mouvement (
comme
dirait le jargon d’aujourd’hui), tout est bien fait, dans ce Traité,
139
L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié,
comme
une absurdité, une contradiction dans les termes. C’est à Érasme en t
140
Dieu ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu,
comme
Nietzsche a proclamé qu’il avait fait. L. — Mais l’homme est « chair
141
ouche dans l’instant (dans un « atome » de temps,
comme
l’écrit Paul) (I Cor. 15 : 52) ? Qui t’assure que notre raison, tout
142
nel ne connaît pas de « temps », il n’est pas lié
comme
nous à une succession. Mais, au contraire, nos divers temps et succes
143
pas moins qu’aux yeux de la raison — cette folle
comme
le répète Luther —, ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une p
144
ngile — posent à notre foi. C’est qu’il a poussé,
comme
Luther, jusqu’aux extrêmes limites de l’homme, jusqu’aux questions de
145
’il l’a « tué », il imagine le Retour éternel. Et
comme
ce Retour éternel paraît exclure toute liberté humaine, il se met à p
146
« nécessité conditionnelle et nécessité absolue,
comme
ils disent », et ce ils désigne « les sophistes », c’est-à-dire les s
147
sophistes », c’est-à-dire les scolastiques. 70.
Comme
l’anarchiste Bakounine. 71. Modiculum et minimum, écrit Érasme ! 7
148
doute garderont-elles une valeur historique. Mais
comme
beaucoup de documents qui prennent par la suite une valeur historique
149
ant chacune leur ange ? Ou à la parole « Soyez un
comme
le Père et moi sommes un », qui établit le modèle même de l’union dan
150
son chef réel fût au ciel, mais plusieurs ont agi
comme
s’il était sur la terre, c’est-à-dire à leur disposition. Plusieurs o
151
ci sur l’unité d’organisation romaine, considérée
comme
nécessaire au salut. Mais je rappellerai les critiques que Karl Barth
152
eut changer de groupe. L’on n’est donc pas isolé,
comme
l’individu se trouve isolé dans une grande ville moderne ou dans un v
153
définition même de l’oppression. Le fédéralisme,
comme
l’œcuménisme, reconnaît que les diversités régionales sont la vie mêm
154
e des valeurs originales. Spinoza définit la paix
comme
« l’harmonie des âmes fortes ». Nous pourrions pareillement définir l
155
ncés par des éléments calvinistes, même laïcisés,
comme
ce fut le cas de la France sous la Troisième République ? Comment exp
156
c’était donc fatalement s’attaquer à l’autre. Et
comme
une révolution copie toujours la structure du pouvoir qu’elle renvers
157
a perdus ! Je leur propose l’Europe des régions,
comme
offrant la formule la moins incompatible avec leurs différences libér
158
atre ou cinq du premier rang, en Amérique du Nord
comme
en Europe de l’Ouest, se voient amenés aux mêmes conclusions et le co
159
ents). Je vois des sociologues et des économistes
comme
E. F. Schumacher, pour qui l’avenir est aux « petites unités intellig
160
petites unités intelligibles » ; des politologues
comme
C. N. Parkinson (de la loi du même nom), pour qui l’Europe de demain
161
dont il dresse la carte. Je vois des architectes
comme
Doxiadis, qui écrit : « L’expérience nous apprend que seules des unit
162
tée à 50 000 habitants75 ; enfin des futurologues
comme
Hermann Kahn, qui voit nos États-nations, ayant perdu leurs raisons d
163
ien de plus probable. Je ne prédirai rien d’autre
comme
certain. Je sens venir une série de catastrophes organisées par nos s
164
a et qu’on dit au surplus tellement propres… Mais
comme
tout le monde déjà oublie sa peur et la sagesse qu’il en tira pour qu
165
s. Pas encore le Jour éternel. Mais quelque chose
comme
le miracle du réveil après le cauchemar où l’on hurlait seul, sans éc
166
t l’indicible injustice de l’écrasement imminent.
Comme
la permission de vivre encore de nouveaux jours, de nouvelles nuits a