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s voici « gagnés » par l’un des éléments de notre
destin
. La composante matérielle vient de l’emporter. Elle est en passe de g
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ure composent en définitive une méditation sur le
destin
de l’homme. Chez Perken comme chez Garine, même héroïsme dépourvu d’i
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ns la question de l’homme, du rôle de l’homme, du
destin
de l’homme en face du destin du siècle, tout se simplifie aussitôt ;
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rôle de l’homme, du destin de l’homme en face du
destin
du siècle, tout se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus
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un pas de plus, nous posons la question de notre
destin
personnel en face des destins collectifs, le choix nécessaire apparaî
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la question de notre destin personnel en face des
destins
collectifs, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le
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ons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂
Destin
du siècle ! Expression curieuse et bien moderne ! Si nous y regardons
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s voir que le simple assemblage de ces deux mots,
destin
et siècle, contient peut-être le secret de tout le mal dont nous souf
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ple question : comment un siècle peut-il avoir un
destin
? En réalité, il n’y a de destin que personnel. Seul un homme peut av
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peut-il avoir un destin ? En réalité, il n’y a de
destin
que personnel. Seul un homme peut avoir un destin, un homme seul, en
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destin que personnel. Seul un homme peut avoir un
destin
, un homme seul, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napolé
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des autres hommes. Napoléon, César, Lénine ont un
destin
. Mais aussi chacun de nous a un destin ; dans la mesure où chacun de
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ine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un
destin
; dans la mesure où chacun de nous possède une raison d’être, quelle
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dmet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un
destin
, c’est que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte de valeur ind
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e quelques génies, par exemple. Quand nous disons
destin
du siècle, nous disons destin des nations, destin du prolétariat, des
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. Quand nous disons destin du siècle, nous disons
destin
des nations, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du
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destin du siècle, nous disons destin des nations,
destin
du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le desti
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disons destin des nations, destin du prolétariat,
destin
du capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le d
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ns, destin du prolétariat, destin du capitalisme,
destin
du machinisme. Le destin du siècle, c’est le destin des ismes, qui so
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, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le
destin
du siècle, c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — d
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stin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le
destin
des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstractions. Et je le r
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répète, pour que ces ismes aient, à nos yeux, un
destin
, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer comme autan
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ères, les habitudes, les intentions secrètes, les
destins
. Notre siècle, en tant que siècle, est athée, totalement athée, et co
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et déterminées par notre classe [ou] notre race.
Destin
du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en ce
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e classe [ou] notre race. Destin du siècle contre
destin
de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’homme
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re, abandonnez votre cher petit moi, fondez votre
destin
dans celui du prolétariat ou de la race aryenne, et toutes vos inquié
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jette des millions de nos contemporains dans les
destins
du siècle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin partic
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cle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le
destin
particulier et la responsabilité de chacun. Les brigadiers de choc et
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Et voilà le dernier anneau de la chaîne de notre
destin
. Abrégeons, car, avec l’argent nous n’en finirions pas. L’argent est
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est dans tout, il est tout et tous le servent. ⁂
Destin
du siècle, destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, ava
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est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle,
destin
des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, avant de poursuivre,
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libéraux, c’était, par excellence, un homme sans
destin
, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’ex
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’est parce que l’individu des libéraux était sans
destin
, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de
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du des libéraux était sans destin, qu’il a cru au
destin
des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de vocation, qu’il a voulu
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t toujours une solidarité catastrophique. Oui, le
destin
du siècle, le destin des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre q
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rité catastrophique. Oui, le destin du siècle, le
destin
des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un monde chaotique
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décision que chacun d’entre nous peut prendre. ⁂
Destin
du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? I
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d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou
destin
de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou resp
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pas les diviser, ni abdiquer sous leur implacable
destin
. Ceux qui l’ont fait et qui le font encore, je vois bien ce qui les p
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ude démissionnaire de l’homme en fuite devant son
destin
. Eh bien ! la personne à son tour n’est rien d’autre que l’attitude c
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rez l’homme créateur à l’homme qui s’abandonne au
destin
collectif, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle
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le faire, rétablit le rapport humain, fonde notre
destin
personnel, et fonde aussi la seule société possible. Ne nous y trompo
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u dans notre monde. Lui seul suffit à vaincre les
destins
du siècle, lui seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui
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de le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son
destin
. Après tout, l’homme désespéré, ce qu’il veut, ce n’est pas une expli
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Et ce n’est pas la connaissance intellectuelle du
destin
de sa classe ou de sa race qui va suffire pour l’arracher à sa misère
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ctement : l’Évolution. u. Rougemont Denis de, «
Destin
du siècle ou vocation personnelle ? », Foi et Vie, Paris, février–mar
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ire, il pose l’acte de l’homme responsable de son
destin
. Mais tout cela va au martyre, dans le monde qu’on nous prépare ? Il
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étouffer le scandale de cette mort qui définit le
destin
de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion publique a tué Kierkegaard, ell
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e. Voilà qui donne l’idée d’un roman d’aventures.
Destin
allemand est bien, entre autres, un roman d’aventures, et même d’une
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timent-là ; l’absurdité de sa vie, l’absurdité du
destin
qu’on subit. Arrachés de leur terre et de leur peuple, ils s’en vont
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tion de leur nation, saura leur dire le mot de ce
destin
. « Nous avons perdu la guerre, Bell, et dans la situation où nous som
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uels on joue sa propre existence intérieure. » Le
destin
de ces déracinés, ce sera désormais de porter en eux-mêmes l’image tr
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tête haute pour l’Allemagne, et de participer au
destin
qui lui était échu pour un temps. Ce destin qui obligeait l’Allemagne
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er au destin qui lui était échu pour un temps. Ce
destin
qui obligeait l’Allemagne, après la guerre, à vivre dans un état de g
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tional et de ce qui est plus généralement humain.
Destin
allemand pourrait aussi s’appeler « La condition humaine ». Et plusie
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plus belles peut-être — pourraient s’appliquer au
destin
de n’importe quelle nation, de n’importe quelle communauté. Le « fait
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le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que son
destin
la force à n’envisager plus le sort de l’homme que sous l’aspect du s
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s plus graves pour notre avenir immédiat. Mais ce
Destin
allemand évoque bien d’autres questions. Edschmid a fait le tour du m
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naux qui nous apprendront tout cela. Il faut lire
Destin
allemand, comme on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il fau
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que pour leur atmosphère et leur tension65, à ce
Destin
allemand, qui, toutefois, les domine. Edschmid est plus viril, plus m
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qu’Edschmid est le plus authentique. Il y a, dans
Destin
allemand, un timbre de voix métallique, une sobriété amère et courage
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mme Edschmid, il en a tiré des conclusions sur le
destin
de la race blanche, qui forment l’arrière-plan idéologique de son œuv
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mont Denis de, « [Compte rendu] Kasimir Edschmid,
Destin
allemand », Foi et Vie, Paris, octobre–novembre 1934, p. 812-817.
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Dieu. Être libre, c’est vouloir l’éternité de son
destin
. (Pour le chrétien, c’est accepter, en acte, l’éternelle prévision du
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nce, c’est que Nietzsche nous propose d’adorer un
Destin
muet, tandis que nous adorons une Providence dont la Parole vivante s