1 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
1 s voici « gagnés » par l’un des éléments de notre destin . La composante matérielle vient de l’emporter. Elle est en passe de g
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
2 ure composent en définitive une méditation sur le destin de l’homme. Chez Perken comme chez Garine, même héroïsme dépourvu d’i
3 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
3 Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)u Depuis des ann
4 ns la question de l’homme, du rôle de l’homme, du destin de l’homme en face du destin du siècle, tout se simplifie aussitôt ;
5 rôle de l’homme, du destin de l’homme en face du destin du siècle, tout se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus
6 un pas de plus, nous posons la question de notre destin personnel en face des destins collectifs, le choix nécessaire apparaî
7 la question de notre destin personnel en face des destins collectifs, le choix nécessaire apparaît avec une netteté qui, je le
8 ons pas : le risque est la santé de la pensée. ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse et bien moderne ! Si nous y regardons
9 s voir que le simple assemblage de ces deux mots, destin et siècle, contient peut-être le secret de tout le mal dont nous souf
10 ple question : comment un siècle peut-il avoir un destin  ? En réalité, il n’y a de destin que personnel. Seul un homme peut av
11 peut-il avoir un destin ? En réalité, il n’y a de destin que personnel. Seul un homme peut avoir un destin, un homme seul, en
12 destin que personnel. Seul un homme peut avoir un destin , un homme seul, en tant qu’il est différent des autres hommes. Napolé
13 des autres hommes. Napoléon, César, Lénine ont un destin . Mais aussi chacun de nous a un destin ; dans la mesure où chacun de
14 ine ont un destin. Mais aussi chacun de nous a un destin  ; dans la mesure où chacun de nous possède une raison d’être, quelle
15 dmet facilement de nos jours, qu’un siècle ait un destin , c’est que l’on a pris l’habitude d’attribuer une sorte de valeur ind
16 e quelques génies, par exemple. Quand nous disons destin du siècle, nous disons destin des nations, destin du prolétariat, des
17 . Quand nous disons destin du siècle, nous disons destin des nations, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du
18 destin du siècle, nous disons destin des nations, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le desti
19 disons destin des nations, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le d
20 ns, destin du prolétariat, destin du capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le destin des ismes, qui so
21 , destin du capitalisme, destin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — d
22 stin du machinisme. Le destin du siècle, c’est le destin des ismes, qui sont — en fin de compte — des abstractions. Et je le r
23 répète, pour que ces ismes aient, à nos yeux, un destin , il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer comme autan
24 ères, les habitudes, les intentions secrètes, les destins . Notre siècle, en tant que siècle, est athée, totalement athée, et co
25 et déterminées par notre classe [ou] notre race. Destin du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en ce
26 e classe [ou] notre race. Destin du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’homme
27 re, abandonnez votre cher petit moi, fondez votre destin dans celui du prolétariat ou de la race aryenne, et toutes vos inquié
28 jette des millions de nos contemporains dans les destins du siècle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin partic
29 cle, c’est peut-être l’élan d’une fuite devant le destin particulier et la responsabilité de chacun. Les brigadiers de choc et
30 Et voilà le dernier anneau de la chaîne de notre destin . Abrégeons, car, avec l’argent nous n’en finirions pas. L’argent est
31 est dans tout, il est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle, destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, ava
32 est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle, destin des ismes, dévorants et inhumains. Je voudrais, avant de poursuivre,
33 libéraux, c’était, par excellence, un homme sans destin , un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’ex
34 ’est parce que l’individu des libéraux était sans destin , qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de
35 du des libéraux était sans destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’il n’avait pas de vocation, qu’il a voulu
36 t toujours une solidarité catastrophique. Oui, le destin du siècle, le destin des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre q
37 rité catastrophique. Oui, le destin du siècle, le destin des ismes, ne nous laisse rien prévoir d’autre qu’un monde chaotique
38 décision que chacun d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? I
39 d’entre nous peut prendre. ⁂ Destin du siècle ou destin de l’homme ? Loi historique ou acte personnel ? Irresponsable ou resp
40 pas les diviser, ni abdiquer sous leur implacable destin . Ceux qui l’ont fait et qui le font encore, je vois bien ce qui les p
41 ude démissionnaire de l’homme en fuite devant son destin . Eh bien ! la personne à son tour n’est rien d’autre que l’attitude c
42 rez l’homme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin collectif, mais c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle
43 le faire, rétablit le rapport humain, fonde notre destin personnel, et fonde aussi la seule société possible. Ne nous y trompo
44 u dans notre monde. Lui seul suffit à vaincre les destins du siècle, lui seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui
45 de le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son destin . Après tout, l’homme désespéré, ce qu’il veut, ce n’est pas une expli
46 Et ce n’est pas la connaissance intellectuelle du destin de sa classe ou de sa race qui va suffire pour l’arracher à sa misère
47 ctement : l’Évolution. u. Rougemont Denis de, «  Destin du siècle ou vocation personnelle ? », Foi et Vie, Paris, février–mar
4 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
48 ire, il pose l’acte de l’homme responsable de son destin . Mais tout cela va au martyre, dans le monde qu’on nous prépare ? Il
49 étouffer le scandale de cette mort qui définit le destin de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion publique a tué Kierkegaard, ell
5 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
50 Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)y Le meilleur livre de l’année. Je crois bi
51 e. Voilà qui donne l’idée d’un roman d’aventures. Destin allemand est bien, entre autres, un roman d’aventures, et même d’une
52 timent-là ; l’absurdité de sa vie, l’absurdité du destin qu’on subit. Arrachés de leur terre et de leur peuple, ils s’en vont
53 tion de leur nation, saura leur dire le mot de ce destin . « Nous avons perdu la guerre, Bell, et dans la situation où nous som
54 uels on joue sa propre existence intérieure. » Le destin de ces déracinés, ce sera désormais de porter en eux-mêmes l’image tr
55 tête haute pour l’Allemagne, et de participer au destin qui lui était échu pour un temps. Ce destin qui obligeait l’Allemagne
56 er au destin qui lui était échu pour un temps. Ce destin qui obligeait l’Allemagne, après la guerre, à vivre dans un état de g
57 tional et de ce qui est plus généralement humain. Destin allemand pourrait aussi s’appeler « La condition humaine ». Et plusie
58 plus belles peut-être — pourraient s’appliquer au destin de n’importe quelle nation, de n’importe quelle communauté. Le « fait
59 le vrai tragique de l’Allemagne actuelle, que son destin la force à n’envisager plus le sort de l’homme que sous l’aspect du s
60 s plus graves pour notre avenir immédiat. Mais ce Destin allemand évoque bien d’autres questions. Edschmid a fait le tour du m
61 naux qui nous apprendront tout cela. Il faut lire Destin allemand, comme on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il fau
62 que pour leur atmosphère et leur tension65, à ce Destin allemand, qui, toutefois, les domine. Edschmid est plus viril, plus m
63 qu’Edschmid est le plus authentique. Il y a, dans Destin allemand, un timbre de voix métallique, une sobriété amère et courage
64 mme Edschmid, il en a tiré des conclusions sur le destin de la race blanche, qui forment l’arrière-plan idéologique de son œuv
65 mont Denis de, « [Compte rendu] Kasimir Edschmid, Destin allemand  », Foi et Vie, Paris, octobre–novembre 1934, p. 812-817.
6 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
66 Dieu. Être libre, c’est vouloir l’éternité de son destin . (Pour le chrétien, c’est accepter, en acte, l’éternelle prévision du
67 nce, c’est que Nietzsche nous propose d’adorer un Destin muet, tandis que nous adorons une Providence dont la Parole vivante s