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uard Martinet, intitulé André Gide, l’amour et la
divinité
, M. Albert Thibaudet exprime son regret de ce qu’un tel titre ne répo
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et pourtant méticuleusement tyrannique, comme une
divinité
qui, depuis peu, serait devenue folle. Des peuples entiers s’exaltent
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avons fait de toutes les réalités collectives des
divinités
nouvelles, des divinités presque toujours menaçantes, et dont nous es
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réalités collectives des divinités nouvelles, des
divinités
presque toujours menaçantes, et dont nous essayons avec angoisse de s
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s à leur sacrifier leur vie même. Les noms de ces
divinités
, vous les connaissez bien : ce sont l’État, la nation, la classe, la
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importent assez peu. Vous jouez, vis-à-vis de ces
divinités
, le rôle d’incroyants, de sceptiques ou même d’adversaires. Mais il y
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apper. La classe et la race : voilà peut-être les
divinités
maîtresses de cette première moitié du siècle. Qu’il s’agisse bien là