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ères sirènes. Au monde, c’est-à-dire à une nature
dont
l’usine lui a fait oublier jusqu’à l’existence, et à une liberté qu’i
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ne demande sans rapport avec ses désirs réels, et
dont
il subit docilement l’abstraite et commerciale nécessité. Ennui, fati
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ictoire à la Pyrrhus. Elle nous donne une liberté
dont
nous ne sommes plus dignes. Nous perdons, en l’acquérant, par l’effor
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êts. Elle eut naguère des insolences d’affranchi,
dont
les philosophes demeurent tout intimidés. Et nous vîmes le matérialis
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besoin d’être purifiés d’une odeur de laboratoire
dont
notre pensée reste imprégnée. La science se moque des nuages qui anim
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uvel humanisme sera de nous dégager des fatalités
dont
nous voyons l’empire s’étendre dans tous les domaines de notre existe
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une sorte de roman d’aventures significatives, et
dont
le tragique est décuplé par la valeur qu’il prend dans l’esprit des h
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d’Angkor : il compte y découvrir des bas-reliefs
dont
il pourrait tirer un prix considérable. Sur le bateau qui l’amène à p
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vie sociale, au profit d’une volonté de puissance
dont
l’objet demeure assez incertain. Ce mystère qui entoure Perken durant
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conomique » ? On reconnaît ici la thèse marxiste,
dont
le moins qu’on puisse dire est qu’elle sent son xixe siècle. On peut
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n’a pas un caractère personnel, puisque l’Esprit
dont
M. Brunschvicg nous entretient n’est l’Esprit de personne. Je répondr
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et nous savons depuis Platon ce que la démocratie
dont
cet idéalisme n’est après tout qu’une transposition recèle de flatter
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clame d’un Esprit éternel qui cependant est né et
dont
on ne saurait prévoir les avatars. Tout cela, disons-le nettement, es
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tions pas raisonnables, nous faisions des projets
dont
on parlait, la nuit, dans les chambres où les curiosités et les entho
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ité, l’amitié, s’arrondissaient autour des livres
dont
nous savions de grands morceaux avec notre cœur. On remuait un climat
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’absoudre, défenseur convaincu d’une spiritualité
dont
il annonce le réveil au sein même du triomphe des machines, Keyserlin
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ivilisations spiritualistes comme le bien suprême
dont
seuls quelques élus peuvent se rendre dignes (les brahmanes par exemp
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1851-1914. Ainsi met-il en jeu les deux éléments
dont
l’antagonisme fait le fond de presque toutes les grandes œuvres roman
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n ajoute un troisième qui est moins visible, mais
dont
la présence constante donne au livre toute sa gravité. Maurice Baring
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ème sujet par deux vers de son ami Hilaire Belloc
dont
voici la traduction : L’amour de Dieu qui mène aux royaumes d’en-haut
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ir été l’un des « grands détenteurs de la vérité,
dont
la longue chaîne part des apôtres ». Mais Kierkegaard reste soucieux
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lent de la mentalité des écrivains et des peuples
dont
elles émanent. La montagne est un merveilleux réactif, au contact duq
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un élément de pittoresque, un sublime tout fait,
dont
on agrémente des digressions sur l’ordre social. Mlle Engel constate
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apidement envahi par la civilisation d’une Europe
dont
il rejette la religion24. Nous savions aussi que ce leader social, ce
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e se doublaient d’un écrivain extrêmement fécond,
dont
l’autobiographie en particulier avait atteint des tirages sans précéd
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uvelle. C’est, en effet, sous la forme d’un roman
dont
le héros, Eiichi, est évidemment l’auteur lui-même, le récit de l’ado
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les idées subversives de son fils un ordre social
dont
l’avantage évident est de le mettre à l’abri de la véritable justice.
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soir, par hasard, à une réunion d’évangélisation
dont
la description serait tout entière à citer, dans son inénarrable et c
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ment trouver le courage de se donner à cet idéal,
dont
la réalisation pratique lui répugne encore ? Il s’en rend compte lors
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était le monde : le monde, l’énorme asile de fous
dont
Eiichi avait parlé à son père — mort maintenant —, tourmenté par l’em
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disciple du Christ. Page étrange, en vérité, et
dont
l’accent presque nietzschéen choquera peut-être des gens qui eussent
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ura du moins le mérite de la spontanéité, qualité
dont
Gide aime à douer les héros de ses récits, mais dont lui-même se révè
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t Gide aime à douer les héros de ses récits, mais
dont
lui-même se révèle dépourvu dans une mesure qui est celle, exactement
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n sait quels « jugements » Gide s’attira naguère,
dont
la « saine rudesse » m’a toujours paru plus rude que saine. Je ne pen
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m’intéresse, mais au conflit de certaines idées,
dont
mon âme n’est que le théâtre, et où je fais fonction moins d’acteur q
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et qu’on cachait la meilleure ; les désespérances
dont
notre époque est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour, il y a
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pathétique tableau d’un domaine et d’une famille
dont
la mystique se révèle au cours d’un épisode central traité en profond
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ntraire l’avènement d’une littérature nouvelle28,
dont
cette œuvre serait comme le frontispice (aux beaux noirs et gris prof
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Comme le disait un homme d’esprit, plus l’ancêtre
dont
on se réclame est éloigné, moins on a de chances d’en tenir… C’est a
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ou intellectuelles plus récentes et discutables,
dont
nos apologètes se réclament volontiers, n’en constituent pas moins po
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ira-t-il de déplorer une incompréhension publique
dont
nous sommes en grande partie responsables ? Nous montrons-nous assez
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uelles nos pères crurent trouver des appuis, mais
dont
nous souffrons d’autant plus vivement que le monde actuel nous met en
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e et ces blasphématoires « hygiènes de l’esprit »
dont
les ravages ne prendront fin qu’au jour où nous aurons compris que la
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renne : ce n’est pas à eux que j’en ai, mais à ce
dont
ils ont souffert. 34. Tout ceci appellerait une foule de nuances. Ma
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en âge. Nous voici à ces années de la vieillesse,
dont
Eckermann nous a livré les confidences, et où la volonté de sobriété
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s. Mais, d’autre part, il faudrait un libéralisme
dont
nous nous sentons incapables pour admettre dans la communauté de la f
47
. Si nous refusons le nom de chrétien à cet homme
dont
l’éthique, en définitive, apparaît comme fondée sur deux des réalités
48
pas avec les idées, les théories et les systèmes
dont
nous jugeons urgent d’accentuer actuellement, la vérité ? N’est-ce po
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l y a dans le Faust, et dans la vie de cet homme,
dont
le Faust n’est qu’une figuration symbolique, une leçon d’activité, de
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té, de réalisation, d’actualisation de la pensée,
dont
la vertu et la grandeur devraient s’imposer à nous tous. Goethe inuti
51
joie d’envisager la vie comme un combat perpétuel
dont
l’enjeu est à chaque instant total, éternel et urgent. Je demande à M
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si son appel à une philosophie vraiment humaine,
dont
les pensées concernent chaque homme dans chaque situation de sa vie d
53
es comme l’Essai sur la France, de E. R. Curtius,
dont
il fut parlé ici même, ou le Dieu est-il Français, de F. Sieburg, don
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é qu’incompétent. De là cette multitude d’écrits,
dont
le propos général est d’élucider les causes lointaines ou prochaines
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tôt écarté le voile d’obscurité purement formelle
dont
la mode d’alors recommandait qu’on habillât la moindre historiette se
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pas encore, les baigne d’une atmosphère menaçante
dont
il devient impossible de ne pas prendre conscience. Alors, toutes les
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. Quand il y va de tous, il y va de chacun. 41.
Dont
le meilleur volume, à ce jour, est sans doute le recueil d’Essais esp
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inces entières sont ruinées par des exploitations
dont
les bénéfices s’engloutissent en deux heures de panique boursière. Le
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consacrent leur astuce à équilibrer des budgets,
dont
ils seront les seuls bénéficiaires. La corruption s’étale, flétrie av
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luge, le monde se débat dans une crise millénaire
dont
les périodes dites « prospères » ne sont que les temps de répit, souv
61
x raisonnement que nous connaissons trop bien, et
dont
nous connaissons aussi la signification réelle. C’est l’argument des
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rai, l’esprit de décision et d’engagement concret
dont
nous avons le plus besoin. Cessons de nous réfugier derrière des comp
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ècle, contient peut-être le secret de tout le mal
dont
nous souffrons. Il suffit, pour le faire apparaître, de poser cette s
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, très générale, qui englobe toute l’humanité, et
dont
les éléments sont presque tous de nature collective. L’histoire d’un
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es, des divinités presque toujours menaçantes, et
dont
nous essayons avec angoisse de scruter les caractères, les habitudes,
66
me leur théologie, scientifique, bien entendu, et
dont
les deux disciplines principales sont l’Histoire et la Sociologie. N
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ent d’évoquer la liberté et les idéaux supérieurs
dont
ils s’éloignent de plus en plus. Mais j’ai beau ne pas croire, pour m
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un homme sans vocation ni raison d’être, un homme
dont
le monde n’exigeait rien. Cet être-là, fatalement, devait désespérer
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nger. Et d’ailleurs qu’est-ce que cette personne,
dont
on nous parle tant depuis quelques années dans les jeunes groupes rév
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fléchir. Les philosophes y connaissent des succès
dont
rien, ici, ne peut donner l’idée ; et même les théologiens. Le Römerb
71
ique, en dernière analyse, la méfiance réciproque
dont
je viens d’indiquer l’un des symptômes les plus extérieurs ? Supposez
72
e en Allemagne, à propos de Spengler par exemple,
dont
on sait l’influence qu’il exerça sur les prodromes de l’hitlérisme.)
73
ntreprendre la confrontation générale des valeurs
dont
le monde croit vivre et des valeurs qui jugent cette vie. C’est à ell
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éissance » (c’est-à-dire l’obéissance à quelqu’un
dont
ils disent qu’il ordonne cette soumission : ils l’appellent Dieu). Ce
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sif chez l’être faible, sa lâcheté, cette lâcheté
dont
il est riche et qui, chez lui, fait antichambre, et attend à la porte
76
lus difficile de contester la cruelle pénétration
dont
témoigne un passage de ce genre. Mais si l’on donne raison à sa descr
77
ent, ce n’est pas le chrétien, c’est le bourgeois
dont
la morale usurpe l’apparence évangélique, en haine de l’Évangile et d
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au Journal métaphysique. M. Marcel est un de ceux
dont
nous devons attendre qu’il fasse passer de l’air dans la philosophie
79
e grand solitaire, à ce témoin extrême et décisif
dont
la mort, comme un sceau d’éternité, attesta dans sa plénitude la prim
80
er nos faux dieux, ont réveillé quelques esprits,
dont
témoigne la renaissance, ou pour mieux dire, la découverte, parmi nou
81
us marquants de l’époque, la vérité des anathèmes
dont
Kierkegaard salua leur naissance. Nous nous tournons vers ce prophète
82
gaard, elle n’a pas eu de prise sur les sarcasmes
dont
il l’a flétrie, plus charitables cependant que les discours en l’honn
83
de Kierkegaard, il me vient à l’esprit une image
dont
le burlesque n’aurait pas déplu à l’humeur shakespearienne de notre p
84
. Souvenez-vous de ce chat, immense et subversif,
dont
le rire a le don d’exaspérer la Reine. Elle tempête et hurle son cri
85
moderne, accablé par tous les malheurs du temps,
dont
il feint de se croire victime ou responsable53. De cet homme, justeme
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tienne. « Le christianisme a découvert une misère
dont
l’homme ignore, comme homme, l’existence ; et c’est la maladie mortel
87
e part, l’acte du « solitaire » n’est pas de ceux
dont
nous ayons à développer les conséquences. Ou bien il est, et c’est l’
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nier, et son risque absolu, ce qu’est la solitude
dont
Kierkegaard a témoigné, il n’apparaît plus nécessaire de réfuter les
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charné contre une section des troupes régulières,
dont
le chef n’est autre que le planteur de thé, le sixième camarade. Voil
90
rie et leur humanité, au sens le plus profond. Ce
dont
ils souffrent, ce n’est pas seulement de manquer de travail et de ne
91
le sacrifice… Il ne s’agit pas de ces sacrifices
dont
on s’acquitte avec son argent ou avec son travail, mais de sacrifices
92
e problème allemand qui domine l’après-guerre, et
dont
le dénouement doit nous laisser d’autant moins indifférents que notre
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te plus émouvants d’être silencieux, des tortures
dont
les héros de Malraux n’ont pas toujours renoncé à faire de la littéra
94
ance de ces écrits demeurés longtemps inédits, et
dont
M. Henri-Jean Bolle, qui a traduit et fort bien introduit ce volume,
95
qu’ils constituent le texte véritable d’une œuvre
dont
les volumes parus du vivant de Nietzsche ne seraient guère que le com
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sont contradictoires : il attaque ici l’égoïsme,
dont
il fait par ailleurs l’apologie, mais sans jamais « déclarer ses vale
97
isme primaire qui régna sur le siècle dernier, et
dont
l’œuvre de Nietzsche a subi trop souvent les atteintes. Dans ce même
98
laration du livre d’un critique littéraire connu,
dont
les revues n’hésitèrent pas lorsqu’il parut (en 1936) à louer la mesu
99
l’Europe a puisé son dynamisme créateur. Tension
dont
le débat du libre arbitre, opposant Érasme à Luther, permet de défini
100
aisir l’importance centrale du De servo arbitrio,
dont
une première traduction française va paraître, après un peu plus de 4
101
ges de la Bible. Ils renvoient tous à une réalité
dont
ils ne sont que les reflets, diversement réfractés par nos mots. Ils
102
e ironie — quoique involontaire, je le suppose —,
dont
il pouvait, en l’occurrence, l’accabler. On ne saurait souligner trop
103
iastique », et tous les Pères et tous les siècles
dont
se réclame Érasme n’y changeront rien : « Travaillez à votre salut av
104
stin muet, tandis que nous adorons une Providence
dont
la Parole vivante s’est incarnée : « Emmanuel ! » — Dieu avec nous !
105
changer de plan, et retrouver l’attitude centrale
dont
ces deux erreurs ne sont que des déviations morbides. Entre la peste
106
cuménisme implique une philosophie de la personne
dont
l’application est une politique du fédéralisme. 1. Théologie de l’œ
107
. L’individu ne s’oppose à l’État qu’à la manière
dont
le vide s’oppose au plein : plus le vide est absolu, plus l’appel est
108
olitique trop esclave. Elle est l’homme intégral,
dont
les deux autres ne sont que des maladies. Dans le plan humain immanen
109
pliquer ce fait ? À défaut d’une étude nuancée, —
dont
je ne puis donner ici que le thème — je dirai ceci : en Russie, en Al
110
e à leur compte le césaropapisme ou la théocratie
dont
ils triomphaient : ils réclamèrent à la fois le pouvoir temporel et l
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ne donner qu’un exemple.) À part la Croix-Rouge,
dont
la tâche est strictement limitée, rien ne subsiste en dehors de l’œcu
112
is partie de la prudente considération des forces
dont
il croyait pouvoir disposer, mais de ce que Dieu voulait qu’il fît. C
113
a prudence. L’action risquée m’apporte les forces
dont
je manquais. De toutes parts, un appel est ressenti : je le nommerai
114
voilà bien pourquoi plusieurs hommes politiques,
dont
quatre ou cinq du premier rang, en Amérique du Nord comme en Europe d
115
’en vois pas un seul qui ait risqué l’expérience,
dont
rien ne prouve qu’elle n’eût pas réussi. Mais je ne vais pas me dérob
116
ux cas on échappe aux contrôles de l’État-nation,
dont
les monopoles classiques se trouvent débordés et vidés tant par en ba
117
ose sur la base de quelque 140 régions autonomes,
dont
il dresse la carte. Je vois des architectes comme Doxiadis, qui écrit
118
e, une centaine de pages destinées à ce livre, et
dont
le ton prophétique eût paru plutôt ridicule après coup. Tout le monde
119
ure ; si l’on remplace l’amour par l’efficacité —
dont
la mesure est la puissance militaire, puissance de tuer ; si l’on ne