1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 rêve, dans l’utopie, dans une belle doctrine… Il faudrait d’abord prendre conscience du péril. Nous ne tentons rien d’autre ici
2 es d’autos. Seulement, pour pouvoir continuer, il faut vendre ; dans l’intérêt de la production, il faut créer la consommati
3 faut vendre ; dans l’intérêt de la production, il faut créer la consommation. La réclame s’en charge. Par le procédé très si
4 déterminé par la réclame, les produits Ford qu’il faut user, etc. Il a pour but véritable d’augmenter la consommation. Il re
5 icieux : plus la production s’intensifie, plus il faut créer de besoins et de loisirs. Or, l’industrie ne peut subsister qu’
6 est le fruit. On ne saurait mieux dire. Mais il faudrait en tirer des conséquences, alors que Ford passe outre et se remet à d
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
7 uelques remarques nous placent sous l’angle qu’il faut pour situer le petit livre de M. P. Nizan12, dans sa perspective la p
8 égitime… — Nous pensions vie intérieure, quand il fallait penser dividendes, impérialisme, plus-value. — Qui donc nous aurait r
9 nt bourgeois, enfant du loisir économique, il lui faudra se réfugier dans la sphère des abstractions les plus exsangues. Je pe
10 parlé de Vérité, ce sont des réussites qu’il nous faut . Saluons enfin le règne de l’homme ! » Mais le chrétien, qui sait un
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
11 initive, les éléments d’un art protestant. Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes exposassent pour qu’une
12 . Espérons qu’un prochain salon, organisé s’il le faut dans de plus vastes locaux, pourra donner accès à un ensemble aussi c
13 it d’abord une définition nette de notre foi : il faut qu’on sache sans équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvo
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
14 seconde, ovationné à la dernière, Keyserling, il faut le reconnaître, a su, par trois fois, tenir en haleine une salle énor
15 uvaient préparés pour en jouir convenablement. Il faut organiser la conquête et la distribution de ces biens : d’où la techn
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
16 e. — Elle l’est presque, mais pas tout à fait. Il faut l’accepter. Songez à l’agonie du Jardin des Oliviers. Blanche se souv
17 e. On se convertit simplement. (Simplement…) — Il faut souligner cette insuffisance du vocabulaire religieux. 19. Soulignon
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
18 , il mourut. Comme Hamlet. » Et voici comment il faut situer Kierkegaard dans notre Panthéon spirituel : Kierkegaard fut l
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
19 nous donner un livre bien utile22. En vérité, il fallait une sorte d’intrépidité pour entreprendre cette « traversée » de deux
20 atmosphère des hauteurs, que l’air y est vif. Il faut être créé pour cette atmosphère, sinon l’on risque beaucoup de prendr
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
21 étiens. Tant mieux si ce livre nous passionne. Il faudrait surtout qu’il nous trouble. ⁂ L’autobiographie de Toyohiko Kagawa, pu
22 articulièrement importante. Il avait appris qu’il faut avoir une volonté de fer, lorsqu’on tombe dans la lie de la société.
23 les penchants humains, s’y soustrait quand il le faut pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement
24 oujours à l’effarante sincérité de ce récit qu’il faut revenir, si l’on veut d’un mot le caractériser. Parmi les innombrable
25 Il se disait que ce n’était pas dans la mer qu’il fallait se jeter, mais dans les merveilles du monde. Et voici que, le 14 févr
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
26 qu’il espère. Par incompétence radicale. Ce qu’il faut certainement déplorer, c’est de le voir utiliser des dons incomparabl
27 n’est plus de certaines complaisances ? Pourquoi faut -il que l’image de cet aviateur m’évoque la fable : « Je suis oiseau,
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
28 , c’est un « André Gide vu de Genève » qu’il nous faudrait . M. Martinet a pris pour épigraphe la citation suivante, empruntée à
29 rançaise n’avait été irrésistible, avait ce qu’il fallait pour devenir une manière de Genève maritime, de Hollande atlantique :
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
30 semblable à celui des athées, — au lieu qu’il eût fallu du premier coup le dénoncer, comme radicalement contraire à notre foi
31 tocritique à la fois peureuse et agressive ? Il y faudrait une puissance décuplée, excessive, et qui, par la force des choses, t
32 angélisme dans sa pureté, héroïque ou sereine, il faudrait pour en douter que l’on ait oublié les plus grands noms : Milton, Bac
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
33 e des données religieuses. Mais, d’autre part, il faudrait un libéralisme dont nous nous sentons incapables pour admettre dans l
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
34 le vice de la « pensée désintéressée », et qu’il faut s’affranchir d’une « liberté » stérilisante. Ils ne voient pas à quel
35 devient possible ; ils ne voient pas encore qu’il faut choisir. Or, notre temps ne comporte qu’un choix profond : christiani
36 ont tort de penser ceci ou cela avec passion. Il faut encore leur donner d’autres objets de passion. Ou bien il faut leur r
37 eur donner d’autres objets de passion. Ou bien il faut leur rappeler des vérités d’un ordre tel que leur seule existence — s
38 st pas une férule : c’est un bon outil qu’il nous faut . Ce n’est pas son pessimisme que je reproche à M. Thierry Maulnier. (
39 bourgeois. C’est le prolétaire pour Marx. Il s’en faut de beaucoup que la notion du prolétaire marxiste, fondée sur des cons
14 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
40 Déclin de l’Occident) et du comte Keyserling. Il faut reconnaître que l’état général du pays explique que ces ouvrages aien
41 u « goût » tout court, c’est-à-dire à la mode. Il fallut la petite équipe des fondateurs de la Nouvelle Revue française pour i
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
42 chaque fois que nous venons dire : voici ce qu’il faut faire, nous répondent : Attention ! le problème est plus complexe ! N
43 pas de voir le vrai, c’est d’oser les actes qu’il faut , et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maîtres nous on
44 ts nous réveillent brusquement. Maintenant, il va falloir choisir. La pensée redevient un danger, un facteur de choix et de ris
45 ur que ces ismes aient, à nos yeux, un destin, il faut que nous ayons pris l’habitude de les considérer comme autant de réal
46 ce. Destin du siècle contre destin de l’homme. Il faut bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’homme se défend très mal.
47 utes vos inquiétudes s’apaiseront. Bien. Mais il faut prendre garde d’abord de confondre le sacrifice et le suicide. L’élan
48 de Troie qui se nomme déterminisme historique. Il faut croire qu’ils ont la vie dure, et que le mieux à faire pour nous, c’e
49 sant aux mythes collectifs. C’était l’homme qu’il fallait refaire. Nous avons oublié ce fait très simple : que la société doit
50 somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de plus qu’u
51 le l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il faut insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du Christ et il
52 i va suffire pour l’arracher à sa misère ; il lui faut une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le mystère devant lequ
16 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
53 de personnes intelligentes ? Pour le juger il ne faudrait sans doute pas se fier au tirage moyen d’un ouvrage « difficile ». Se
54 éditeurs à l’endroit des meilleurs esprits. À qui faut -il s’en prendre ? Aux critiques d’abord, et, en particulier, à cette
55 s du grand public a des causes plus graves, qu’il faut attribuer autant aux philosophes qu’à ceux qui ne les lisent plus. Le
56 lieu dans l’acte et nulle part ailleurs. Mais il faudrait d’abord qu’elle soit elle-même un acte43. Et c’est ici la déficience
57 rne des problèmes qui se posent en fait. Mais que faut -il penser de ces techniques d’abstention ? ⁂ Tel est l’état des chose
58 ne de sa charge, elle seule n’a rien à y perdre. Faut -il rappeler ici les graves avertissements de Berdiaev ? Faut-il une f
59 peler ici les graves avertissements de Berdiaev ? Faut -il une fois de plus évoquer les menaces qui pèsent sur la civilisatio
60 seront sans doute fort étonnés d’apprendre qu’il fallait , en 1934, un courage véritable pour utiliser en philosophie des motif
61 procher le mystère indéfinissable de l’être. « Il faut qu’il y ait, dit M. Marcel, ou il faudrait qu’il y eût de l’être, que
62 être. « Il faut qu’il y ait, dit M. Marcel, ou il faudrait qu’il y eût de l’être, que tout ne se réduisît pas à un jeu d’apparen
63 igés par la technique idéaliste, d’autre part, il faut vivement louer l’auteur de conserver à chaque page le souci des référ
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
64 nt plus de réalité que l’anonyme. Mais encore, il faudrait que ce moi fût fondé. Ce n’est pas évident de soi, si l’on peut dire 
65 gé. On dirait même qu’elles sont au pire, mais il faut prendre garde de laisser croire à nos contemporains que ce pire ne pu
66 re nous peut dire qu’il a calculé la dépense ? Il faudrait bien savoir de quoi l’on parle, et ce n’est peut-être possible que si
67 de cette pensée impitoyable. Remède du pire ? Il fallait bien qu’on se sentît malade pour aller rechercher le médecin sévère q
68 — Kierkegaard a montré « le comique infini ». Il faut risquer cette expression : le rire de la charité chrétienne. « Le chr
69 ces choses que ta doctrine te montre vaines ? Il faudrait cependant choisir. Ou bien tu crois à la seule grâce de Dieu, dans l’
70 ité Qu’entend-il par ce mot d’originalité ? Il faut en rapporter le sens au centre même de sa pensée, ou si l’on veut, de
71 cela se peut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut que Dieu l’appelle, qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’h
72 it foule, il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut aller plus loin. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est d
73 t qu’il soit seul le sujet de sa vie. Mais encore faut -il se garder d’entendre l’expression au sens des romantiques. Je suis
74 sans martyrs pour l’enseigner. C’est au sel qu’il faut rendre sa saveur, c’est à lui seul que l’on peut reprocher d’être ins
75 n d’abord n’est réel pour un seul. Maintenant, il faut être « l’impossible » : il faut être le solitaire. Kierkegaard peut-i
76 l. Maintenant, il faut être « l’impossible » : il faut être le solitaire. Kierkegaard peut-il nous aider ? (Un homme pourrai
77 sur les exigences concrètes de l’esprit ? Mais ne fallait -il pas qu’il ait connu de grandes aides pour oser nous montrer la van
18 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
78 s les journaux qui nous apprendront tout cela. Il faut lire Destin allemand, comme on lirait dans la conscience même d’un pe
79 on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il faut avoir éprouvé par ce livre la grandeur d’une telle espérance, si l’on
19 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
80 ent guère que le commentaire. Je ne sais ce qu’il faut penser d’une allégation qui paraît à première vue aussi exorbitante :
81 sme en le traitant d’agent « non historique ». Il faut croire que cet adversaire de Hegel était encore bien mal purgé de ses
82 l’est aujourd’hui. Mais que dis-je, cent ans ! Il faut à leur espoir de bien plus formidables chiffres. Ouvrez le dernier li
83 gence la chose la plus répugnante qui soit. » Il faut perdre la croyance en Dieu, en la liberté et en l’immortalité, comme
20 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
84 ent plus que le « vieil homme », celui qu’il nous faut dépouiller. « Folie pour les sages » Mais il s’en faut de presq
85 ller. « Folie pour les sages » Mais il s’en faut de presque tout que les grandes thèses pauliniennes de la Réforme soi
86 !) par nos contemporains, même chrétiens. Il s’en faut de beaucoup, de presque tout, que les arguments d’un Érasme nous appa
87 crée ma liberté, par un acte de révolte, s’il le faut  ! L. — Tu crois donc détenir un tel pouvoir ? C. M. — Il me suffit
88 ternel, qui alors se joue de moi indignement ! Il faudra donc choisir : Dieu ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme
89 nous-mêmes, dans notre péché. Et, à l’inverse, il faut oser descendre jusqu’au fond de la connaissance du péché pour voir qu
21 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
90 ndements. Et pour qu’une initiative aboutisse, il faut qu’elle représente un risque autant et plus qu’une prudence, il faut
91 ente un risque autant et plus qu’une prudence, il faut qu’elle soit portée par une passion qui jaillisse du tréfonds de sa f
92 mouvement œcuménique veut agir, et il le doit, il faut qu’il reconnaisse d’abord cette loi fondamentale de l’action. En d’au
93 fondamentale de l’action. En d’autres termes, il faut que son action politique parte de lui-même, de ce qu’il a, de ce qu’i
94 rale », à mi-chemin des deux erreurs en lutte. Il faut changer de plan, et retrouver l’attitude centrale dont ces deux erreu
95 ’y a ni « juste milieu » ni synthèse possible. Il faut revenir à la santé. Et tout d’abord, il faut se la représenter. La sa
96 . Il faut revenir à la santé. Et tout d’abord, il faut se la représenter. La santé politique et économique s’appelle fédéral
97 ante de son rôle social. Comment le baptiser ? Il faut un mot nouveau. Ou plutôt, on va prendre un mot déjà connu, mais auqu
98 on ». Car pour qu’une révolution se déclenche, il faut une vision, une doctrine et une tactique nouvelles. Mais où sont-elle
99 e se demander si les Églises peuvent répondre, il faut qu’elles comprennent qu’elles le doivent. Mais les deux termes ne se
22 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
100 ’était Saint-Just, au cœur de la Révolution : Il faut attendre un mal général assez grand pour que l’opinion générale éprou
101 « commencer trop tôt » : tout va trop vite. Il a fallu cinq siècles exactement (1300-1800) pour préparer l’État-nation, moin
102 n’apprendront rien à ceux qui n’ont pas vu où il faut aller, et donc n’en cherchent pas les voies et ne les inventeront jam
103 ’où ? (À part les tremblements de terre.) Il nous faut donc vouloir que le meilleur gagne — en nous. Et il nous faut d’abord
104 uloir que le meilleur gagne — en nous. Et il nous faut d’abord nous le représenter, nous le rendre présent, l’anticiper. On
105 , qui est la vitalité d’une société. Mais il nous faut pousser l’analyse sur nous-mêmes : que choisissons-nous réellement ?