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rêve, dans l’utopie, dans une belle doctrine… Il
faudrait
d’abord prendre conscience du péril. Nous ne tentons rien d’autre ici
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es d’autos. Seulement, pour pouvoir continuer, il
faut
vendre ; dans l’intérêt de la production, il faut créer la consommati
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faut vendre ; dans l’intérêt de la production, il
faut
créer la consommation. La réclame s’en charge. Par le procédé très si
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déterminé par la réclame, les produits Ford qu’il
faut
user, etc. Il a pour but véritable d’augmenter la consommation. Il re
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icieux : plus la production s’intensifie, plus il
faut
créer de besoins et de loisirs. Or, l’industrie ne peut subsister qu’
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est le fruit. On ne saurait mieux dire. Mais il
faudrait
en tirer des conséquences, alors que Ford passe outre et se remet à d
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uelques remarques nous placent sous l’angle qu’il
faut
pour situer le petit livre de M. P. Nizan12, dans sa perspective la p
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égitime… — Nous pensions vie intérieure, quand il
fallait
penser dividendes, impérialisme, plus-value. — Qui donc nous aurait r
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nt bourgeois, enfant du loisir économique, il lui
faudra
se réfugier dans la sphère des abstractions les plus exsangues. Je pe
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parlé de Vérité, ce sont des réussites qu’il nous
faut
. Saluons enfin le règne de l’homme ! » Mais le chrétien, qui sait un
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initive, les éléments d’un art protestant. Il eût
fallu
peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes exposassent pour qu’une
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. Espérons qu’un prochain salon, organisé s’il le
faut
dans de plus vastes locaux, pourra donner accès à un ensemble aussi c
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it d’abord une définition nette de notre foi : il
faut
qu’on sache sans équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvo
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seconde, ovationné à la dernière, Keyserling, il
faut
le reconnaître, a su, par trois fois, tenir en haleine une salle énor
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uvaient préparés pour en jouir convenablement. Il
faut
organiser la conquête et la distribution de ces biens : d’où la techn
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e. — Elle l’est presque, mais pas tout à fait. Il
faut
l’accepter. Songez à l’agonie du Jardin des Oliviers. Blanche se souv
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e. On se convertit simplement. (Simplement…) — Il
faut
souligner cette insuffisance du vocabulaire religieux. 19. Soulignon
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, il mourut. Comme Hamlet. » Et voici comment il
faut
situer Kierkegaard dans notre Panthéon spirituel : Kierkegaard fut l
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nous donner un livre bien utile22. En vérité, il
fallait
une sorte d’intrépidité pour entreprendre cette « traversée » de deux
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atmosphère des hauteurs, que l’air y est vif. Il
faut
être créé pour cette atmosphère, sinon l’on risque beaucoup de prendr
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étiens. Tant mieux si ce livre nous passionne. Il
faudrait
surtout qu’il nous trouble. ⁂ L’autobiographie de Toyohiko Kagawa, pu
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articulièrement importante. Il avait appris qu’il
faut
avoir une volonté de fer, lorsqu’on tombe dans la lie de la société.
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les penchants humains, s’y soustrait quand il le
faut
pour mieux vivre et n’en fait jamais une affaire. Homme terriblement
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oujours à l’effarante sincérité de ce récit qu’il
faut
revenir, si l’on veut d’un mot le caractériser. Parmi les innombrable
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Il se disait que ce n’était pas dans la mer qu’il
fallait
se jeter, mais dans les merveilles du monde. Et voici que, le 14 févr
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qu’il espère. Par incompétence radicale. Ce qu’il
faut
certainement déplorer, c’est de le voir utiliser des dons incomparabl
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n’est plus de certaines complaisances ? Pourquoi
faut
-il que l’image de cet aviateur m’évoque la fable : « Je suis oiseau,
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, c’est un « André Gide vu de Genève » qu’il nous
faudrait
. M. Martinet a pris pour épigraphe la citation suivante, empruntée à
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rançaise n’avait été irrésistible, avait ce qu’il
fallait
pour devenir une manière de Genève maritime, de Hollande atlantique :
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semblable à celui des athées, — au lieu qu’il eût
fallu
du premier coup le dénoncer, comme radicalement contraire à notre foi
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tocritique à la fois peureuse et agressive ? Il y
faudrait
une puissance décuplée, excessive, et qui, par la force des choses, t
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angélisme dans sa pureté, héroïque ou sereine, il
faudrait
pour en douter que l’on ait oublié les plus grands noms : Milton, Bac
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e des données religieuses. Mais, d’autre part, il
faudrait
un libéralisme dont nous nous sentons incapables pour admettre dans l
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le vice de la « pensée désintéressée », et qu’il
faut
s’affranchir d’une « liberté » stérilisante. Ils ne voient pas à quel
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devient possible ; ils ne voient pas encore qu’il
faut
choisir. Or, notre temps ne comporte qu’un choix profond : christiani
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ont tort de penser ceci ou cela avec passion. Il
faut
encore leur donner d’autres objets de passion. Ou bien il faut leur r
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eur donner d’autres objets de passion. Ou bien il
faut
leur rappeler des vérités d’un ordre tel que leur seule existence — s
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st pas une férule : c’est un bon outil qu’il nous
faut
. Ce n’est pas son pessimisme que je reproche à M. Thierry Maulnier. (
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bourgeois. C’est le prolétaire pour Marx. Il s’en
faut
de beaucoup que la notion du prolétaire marxiste, fondée sur des cons
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Déclin de l’Occident) et du comte Keyserling. Il
faut
reconnaître que l’état général du pays explique que ces ouvrages aien
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u « goût » tout court, c’est-à-dire à la mode. Il
fallut
la petite équipe des fondateurs de la Nouvelle Revue française pour i
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chaque fois que nous venons dire : voici ce qu’il
faut
faire, nous répondent : Attention ! le problème est plus complexe ! N
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pas de voir le vrai, c’est d’oser les actes qu’il
faut
, et que nous connaissons très bien. Trop souvent, nos maîtres nous on
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ts nous réveillent brusquement. Maintenant, il va
falloir
choisir. La pensée redevient un danger, un facteur de choix et de ris
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ur que ces ismes aient, à nos yeux, un destin, il
faut
que nous ayons pris l’habitude de les considérer comme autant de réal
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ce. Destin du siècle contre destin de l’homme. Il
faut
bien reconnaître qu’en cette année 1934, l’homme se défend très mal.
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utes vos inquiétudes s’apaiseront. Bien. Mais il
faut
prendre garde d’abord de confondre le sacrifice et le suicide. L’élan
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de Troie qui se nomme déterminisme historique. Il
faut
croire qu’ils ont la vie dure, et que le mieux à faire pour nous, c’e
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sant aux mythes collectifs. C’était l’homme qu’il
fallait
refaire. Nous avons oublié ce fait très simple : que la société doit
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somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il
faut
aller plus loin : les mythes collectifs n’expriment rien de plus qu’u
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le l’amour du prochain. Je dis bien : acte, et il
faut
insister là-dessus. Le monde s’est emparé des paroles du Christ et il
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i va suffire pour l’arracher à sa misère ; il lui
faut
une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le mystère devant lequ
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de personnes intelligentes ? Pour le juger il ne
faudrait
sans doute pas se fier au tirage moyen d’un ouvrage « difficile ». Se
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éditeurs à l’endroit des meilleurs esprits. À qui
faut
-il s’en prendre ? Aux critiques d’abord, et, en particulier, à cette
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s du grand public a des causes plus graves, qu’il
faut
attribuer autant aux philosophes qu’à ceux qui ne les lisent plus. Le
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lieu dans l’acte et nulle part ailleurs. Mais il
faudrait
d’abord qu’elle soit elle-même un acte43. Et c’est ici la déficience
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rne des problèmes qui se posent en fait. Mais que
faut
-il penser de ces techniques d’abstention ? ⁂ Tel est l’état des chose
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ne de sa charge, elle seule n’a rien à y perdre.
Faut
-il rappeler ici les graves avertissements de Berdiaev ? Faut-il une f
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peler ici les graves avertissements de Berdiaev ?
Faut
-il une fois de plus évoquer les menaces qui pèsent sur la civilisatio
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seront sans doute fort étonnés d’apprendre qu’il
fallait
, en 1934, un courage véritable pour utiliser en philosophie des motif
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procher le mystère indéfinissable de l’être. « Il
faut
qu’il y ait, dit M. Marcel, ou il faudrait qu’il y eût de l’être, que
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être. « Il faut qu’il y ait, dit M. Marcel, ou il
faudrait
qu’il y eût de l’être, que tout ne se réduisît pas à un jeu d’apparen
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igés par la technique idéaliste, d’autre part, il
faut
vivement louer l’auteur de conserver à chaque page le souci des référ
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nt plus de réalité que l’anonyme. Mais encore, il
faudrait
que ce moi fût fondé. Ce n’est pas évident de soi, si l’on peut dire
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gé. On dirait même qu’elles sont au pire, mais il
faut
prendre garde de laisser croire à nos contemporains que ce pire ne pu
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re nous peut dire qu’il a calculé la dépense ? Il
faudrait
bien savoir de quoi l’on parle, et ce n’est peut-être possible que si
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de cette pensée impitoyable. Remède du pire ? Il
fallait
bien qu’on se sentît malade pour aller rechercher le médecin sévère q
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— Kierkegaard a montré « le comique infini ». Il
faut
risquer cette expression : le rire de la charité chrétienne. « Le chr
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ces choses que ta doctrine te montre vaines ? Il
faudrait
cependant choisir. Ou bien tu crois à la seule grâce de Dieu, dans l’
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ité Qu’entend-il par ce mot d’originalité ? Il
faut
en rapporter le sens au centre même de sa pensée, ou si l’on veut, de
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cela se peut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il
faut
que Dieu l’appelle, qu’il le nomme et par là le sépare, autrement l’h
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it foule, il aura ce « courage », — il l’a eu. Il
faut
aller plus loin. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est d
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t qu’il soit seul le sujet de sa vie. Mais encore
faut
-il se garder d’entendre l’expression au sens des romantiques. Je suis
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sans martyrs pour l’enseigner. C’est au sel qu’il
faut
rendre sa saveur, c’est à lui seul que l’on peut reprocher d’être ins
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n d’abord n’est réel pour un seul. Maintenant, il
faut
être « l’impossible » : il faut être le solitaire. Kierkegaard peut-i
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l. Maintenant, il faut être « l’impossible » : il
faut
être le solitaire. Kierkegaard peut-il nous aider ? (Un homme pourrai
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sur les exigences concrètes de l’esprit ? Mais ne
fallait
-il pas qu’il ait connu de grandes aides pour oser nous montrer la van
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s les journaux qui nous apprendront tout cela. Il
faut
lire Destin allemand, comme on lirait dans la conscience même d’un pe
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on lirait dans la conscience même d’un peuple. Il
faut
avoir éprouvé par ce livre la grandeur d’une telle espérance, si l’on
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ent guère que le commentaire. Je ne sais ce qu’il
faut
penser d’une allégation qui paraît à première vue aussi exorbitante :
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sme en le traitant d’agent « non historique ». Il
faut
croire que cet adversaire de Hegel était encore bien mal purgé de ses
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l’est aujourd’hui. Mais que dis-je, cent ans ! Il
faut
à leur espoir de bien plus formidables chiffres. Ouvrez le dernier li
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gence la chose la plus répugnante qui soit. » Il
faut
perdre la croyance en Dieu, en la liberté et en l’immortalité, comme
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ent plus que le « vieil homme », celui qu’il nous
faut
dépouiller. « Folie pour les sages » Mais il s’en faut de presq
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ller. « Folie pour les sages » Mais il s’en
faut
de presque tout que les grandes thèses pauliniennes de la Réforme soi
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!) par nos contemporains, même chrétiens. Il s’en
faut
de beaucoup, de presque tout, que les arguments d’un Érasme nous appa
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crée ma liberté, par un acte de révolte, s’il le
faut
! L. — Tu crois donc détenir un tel pouvoir ? C. M. — Il me suffit
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ternel, qui alors se joue de moi indignement ! Il
faudra
donc choisir : Dieu ou moi. Je dirai : moi. Dussè-je tuer Dieu, comme
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nous-mêmes, dans notre péché. Et, à l’inverse, il
faut
oser descendre jusqu’au fond de la connaissance du péché pour voir qu
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ndements. Et pour qu’une initiative aboutisse, il
faut
qu’elle représente un risque autant et plus qu’une prudence, il faut
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ente un risque autant et plus qu’une prudence, il
faut
qu’elle soit portée par une passion qui jaillisse du tréfonds de sa f
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mouvement œcuménique veut agir, et il le doit, il
faut
qu’il reconnaisse d’abord cette loi fondamentale de l’action. En d’au
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fondamentale de l’action. En d’autres termes, il
faut
que son action politique parte de lui-même, de ce qu’il a, de ce qu’i
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rale », à mi-chemin des deux erreurs en lutte. Il
faut
changer de plan, et retrouver l’attitude centrale dont ces deux erreu
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’y a ni « juste milieu » ni synthèse possible. Il
faut
revenir à la santé. Et tout d’abord, il faut se la représenter. La sa
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. Il faut revenir à la santé. Et tout d’abord, il
faut
se la représenter. La santé politique et économique s’appelle fédéral
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ante de son rôle social. Comment le baptiser ? Il
faut
un mot nouveau. Ou plutôt, on va prendre un mot déjà connu, mais auqu
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on ». Car pour qu’une révolution se déclenche, il
faut
une vision, une doctrine et une tactique nouvelles. Mais où sont-elle
99
e se demander si les Églises peuvent répondre, il
faut
qu’elles comprennent qu’elles le doivent. Mais les deux termes ne se
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’était Saint-Just, au cœur de la Révolution : Il
faut
attendre un mal général assez grand pour que l’opinion générale éprou
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« commencer trop tôt » : tout va trop vite. Il a
fallu
cinq siècles exactement (1300-1800) pour préparer l’État-nation, moin
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n’apprendront rien à ceux qui n’ont pas vu où il
faut
aller, et donc n’en cherchent pas les voies et ne les inventeront jam
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’où ? (À part les tremblements de terre.) Il nous
faut
donc vouloir que le meilleur gagne — en nous. Et il nous faut d’abord
104
uloir que le meilleur gagne — en nous. Et il nous
faut
d’abord nous le représenter, nous le rendre présent, l’anticiper. On
105
, qui est la vitalité d’une société. Mais il nous
faut
pousser l’analyse sur nous-mêmes : que choisissons-nous réellement ?