1
Pour le reste, je pense que c’est une question de
foi
. 1. Une enquête faite à Genève a révélé que les livres les plus lu
3
os utopies mêmes, desséchant les sources de notre
foi
. Qui parlait donc d’un « humanisme scientifique » ? Nous avons été pr
4
aurons celui des races de la Terre. Non plus une
foi
commune, mais une moyenne de nos manières d’être. Une sorte de commun
5
nis de, « Pour un humanisme nouveau », Cahiers de
Foi
et Vie , Paris, 1930, p. 242-245. c. Le texte est précédé de la note
6
point de jugement d’où les facilités de certaine
foi
apparaissent aussi « fausses » que l’effort désespéré de ces conquéra
8
s doute reviendra souvent dans les chroniques de
Foi
et Vie , « résume commodément cette volonté d’émancipation de la civi
9
’enquête de M. Paul Arbousse-Bastide publiée par
Foi
et Vie l’an dernier. 15. « Remarques sur l’irréligion contemporaine
11
ommun, ce qu’ils doivent à leur origine ou à leur
foi
réformée, — et si ces traits ne constituent pas, en définitive, les é
12
supposerait d’abord une définition nette de notre
foi
: il faut qu’on sache sans équivoque ce qu’est le protestantisme avan
13
estant est liée à une conception dogmatique de la
foi
. Nous pensons même que la renaissance et l’épanouissement d’un tel ar
14
’idéal d’un artiste protestant, le seul auquel sa
foi
puisse prétendre, ce n’est pas de réaliser un art « protestant » conf
17
ir que sa vie à l’étranger n’ait point ébranlé sa
foi
, la princesse répond : « Je ne crois pas, j’espère que non ; bien qu’
18
fois, me semble-t-il, de savoir exactement quelle
foi
on a. » Plus tard elle avoue franchement : « … dans nos églises j’épr
19
ques qu’elle rencontre et qui lui parlent de leur
foi
se distinguent par une humanité charmante, « une façon naturelle de t
20
holicisme (le milieu protestant étant nul), ni la
foi
chrétienne en général (du fait précisément que les mobiles humains so
21
evenir. 18. Il est absurde, voire aux yeux de la
foi
scandaleux de parler de conversion d’un protestantisme au catholicism
23
pouvait trouver pareille formule. Le héros de la
foi
, Kierkegaard, « l’Isolé », n’a plus rien en lui ni de Faust, ni du Ca
24
’agit maintenant de nous révéler ce « héros de la
foi
», ce maître de la pensée chrétienne tragique, paradoxale et virulent
25
pas sûr que les « religions » y gagnent, mais la
foi
, certainement. Et « l’honneur de Dieu ». 21. Aux Éditions de la No
26
sers ». i. Rougemont Denis de, « Kierkegaard »,
Foi
et Vie, Paris, mai 1931, p. 351-352. j. Texte non signé.
28
intime (je dirais même sentimentale), et avec sa
foi
chrétienne. Il peut livrer sans crainte le secret d’une telle action
29
[Compte rendu] Toyohiko Kagawa, Avant l’Aube »,
Foi
et Vie, Paris, septembre 1931, p. 623-632. m. Une note précise : « É
30
« [Compte rendu] André Gide ou le style exquis »,
Foi
et Vie, Paris, octobre 1931, p. 725-729. o. Une note précise : « Div
32
ndeur — et toute la misère — des protestants sans
foi
»31. Quoi qu’il en fût d’ailleurs de la portée religieuse des trois œ
33
s adhésions qui vont aux produits déviés de notre
foi
. Il est vrai que ceux-ci sont souvent les plus éclatants. Car un syst
34
durement jugés. Était-ce affaiblissement de notre
foi
dans l’avenir de la Réforme, besoin minoritaire de trouver des alliés
35
le dénoncer, comme radicalement contraire à notre
foi
originale. Le siècle, hélas, décorait du beau nom de libéralisme l’ab
36
prédicateurs affirmaient le salut gratuit par la
foi
; mais d’autre part nous prêtions des mains complices à des œuvres qu
37
toujours assez conscients des fondements de notre
foi
pour récuser, dans « l’esprit protestant », tout ce qui rend inutile
38
ndant à dissoudre les affirmations massives de la
foi
; soit des œuvres d’édification morale, au sens littéral du terme : t
39
oncer un principe destructeur. C’est au nom d’une
foi
positive que l’on attaque ici le moralisme survivant, c’est au nom d’
40
atique qui, s’il traduit et porte un réveil de la
foi
, ne peut manquer de libérer des forces créatrices. Or les temps vont
41
i écrit » ne saurait être qu’en révolte contre la
foi
de ses pères. Le jeu consiste uniquement à retrouver dans son œuvre d
43
fut-il chrétien ? Nous ne saurions, surtout dans
Foi
et Vie , aborder cette question sous l’angle de la curiosité littérai
44
incapables pour admettre dans la communauté de la
foi
chrétienne l’homme qui a pu dire qu’il s’inclinait devant le Christ c
45
ue chose. Or, ce « quelque chose » aux yeux de la
foi
, constitue sa raison d’être. Il n’y a pas de neutralité du monde vis-
46
ns, de la façon la plus expresse ? Sera-ce sur la
foi
de certains biographes ? Mais comment juger les actions d’un être que
49
onversion à l’humain, de J. Guéhenno, enquête de
Foi
et Vie sur l’humanisme nouveau, ouvrages de Ramon Fernandez, de Drie
50
is de, « Histoires du monde, s’il vous plaît ! »,
Foi
et Vie, Paris, janvier–février 1933, p. 134-139.
51
prouvent abondamment leurs exigences, qui sont la
foi
aveugle et les sacrifices humains. Ces dieux ont même leur théologie,
52
osé leurs vies. Enfin, qu’ils sont animés par une
foi
constructive que bien des jeunes bourgeois railleurs devraient leur e
53
uestion revient-elle en définitive à savoir si la
foi
des marxistes et des racistes est vraie. Sur quoi se fonde-t-elle ? Q
54
, « Destin du siècle ou vocation personnelle ? »,
Foi
et Vie, Paris, février–mars 1934, p. 143-157.
55
» que tout le monde sent nécessaire, mais que la
foi
seule rend possible. ⁂ Max Scheler se rattachait à l’école allemande
57
Denis de, « Notice biographique [Kierkegaard] »,
Foi
et Vie, Paris, août–septembre 1934, p. 602-604.
58
pportent à l’affirmer. D’un côté, nous voyons une
foi
, de l’autre, une mauvaise humeur, et certains pensent : une mauvaise
59
time ce scepticisme ou cette « mesure »… Sinon la
foi
des uns, fatalement, va triompher de la mauvaise humeur défensive des
60
ont rien si l’acte de l’homme les dément ; que la
foi
d’un seul est plus forte, dans son humilité et devant Dieu, — car c’e
61
dans son humilité et devant Dieu, — car c’est la
foi
, — que les discours des réalistes et l’enthousiasme populaire ; que l
62
n que Dieu lui montre, seul. Cette primauté de la
foi
sur les vérités qui font vivre, cette solitude première devant Dieu,
63
la contradiction nous oblige à choisir, fait à la
foi
sa place, nous contraint à l’originalité. « Mais quoi, professeurs et
64
comment cela se peut-il, sinon par l’effet de la
foi
? Il faut que Dieu l’appelle, qu’il le nomme et par là le sépare, aut
65
olitaire devant Dieu, c’est celui qui répond à la
foi
, cet appel. Quand on parle de romantisme, d’anarchie, d’individualism
66
Rougemont Denis de, « Nécessité de Kierkegaard »,
Foi
et Vie, Paris, août–septembre 1934, p. 605-620.
67
mpte rendu] Kasimir Edschmid, Destin allemand »,
Foi
et Vie, Paris, octobre–novembre 1934, p. 812-817.
68
aditionnelles, jamais sérieusement éprouvées ? La
foi
vraie suppose la ruine de toutes les pauvres constructions où nous pe
69
pas de meilleur moyen de donner aux lecteurs de
Foi
et Vie une idée, même assez grossière, de la richesse de cet ensembl
70
ée de Providence, mais surtout une négation de la
foi
? Car la foi est, selon Kierkegaard, cette opération paradoxale qui n
71
nce, mais surtout une négation de la foi ? Car la
foi
est, selon Kierkegaard, cette opération paradoxale qui nous rend cont
72
historique de Karl Marx. En vertu de cet acte de
foi
, fait en révolte contre la vraie foi, ils se persuadent que l’humanit
73
cet acte de foi, fait en révolte contre la vraie
foi
, ils se persuadent que l’humanité sera meilleure, sera plus près de s
74
lle du monde sans l’acuité et la profondeur de la
foi
fait de l’intelligence la chose la plus répugnante qui soit. » Il fa
75
suite que vous pousse la véritable dentition. La
foi
est toujours une seconde dentition. Et celui qui n’est pas mort une b
76
sa peur de la réalité, celui-là n’est pas né à la
foi
. Il n’a pas la mâchoire solide. (Mais je vois bien que Nietzsche voul
77
voire naïve, si Nietzsche entendait parler de la
foi
. La foi, qui donne à l’homme la vision réaliste du péché, crée la cri
78
aïve, si Nietzsche entendait parler de la foi. La
foi
, qui donne à l’homme la vision réaliste du péché, crée la crise bien
79
Ce qui résulte inévitablement d’une crise que la
foi
ne résout pas (en lui substituant une autre crise plus radicale et sa
80
ure actuelle de l’homme est bonne ou mauvaise. La
foi
nous montre qu’elle est mauvaise. Dans ce sens, il est vrai de dire :
81
du christianisme : l’opposition du péché et de la
foi
. « Je ne fais pas le bien que j’aime, mais je fais le mal que je hais
83
ondamentales de la Réforme : justification par la
foi
, qui est don gratuit et œuvre de Dieu seul ; opposition de cette just
84
entre les règnes en guerre ouverte du Dieu de la
foi
et du Prince de ce monde ; nécessité du témoignage et du témoignage f
85
is-tu cela ? » — Si tu le crois, si tu as reçu la
foi
, il n’est plus rien de « difficile » dans les assertions de Luther, n
86
lecteur incroyant, ou celui qui ne partage pas la
foi
de Paul et des apôtres. D’abord, le langage scolastique, qui n’est pa
87
peut tout à tout instant. C’est là la santé de la
foi
. Kierkegaard. Une conscience moderne. — Selon Luther, nous n’avon
88
naissance de soi-même et de la connaissance de la
foi
. Luther insiste sur cet « extrêmisme » évangélique, que les sophistes
89
e Luther et Paul — et l’Évangile — posent à notre
foi
. C’est qu’il a poussé, comme Luther, jusqu’aux extrêmes limites de l’
90
a liberté (À propos du Traité du serf arbitre) »,
Foi
et Vie, Paris, mars–avril 1937, p. 221-231.
91
e par une passion qui jaillisse du tréfonds de sa
foi
créatrice. Les hommes qui ont fait l’histoire sont ceux qui avaient u
92
qu’ils partaient sans cesse d’eux-mêmes, de leur
foi
ou de leur ambition, la plus profonde, et non pas des données et des
93
ui-même, de ce qu’il a, de ce qu’il est, et de sa
foi
constitutive. Il n’a pas à emprunter ici et là pour composer une mosa
94
éologie de l’œcuménisme subsiste et tombe avec la
foi
dans l’union des chrétiens en Christ, cette foi pouvant être connotée
95
a foi dans l’union des chrétiens en Christ, cette
foi
pouvant être connotée par le rejet de l’hérésie unitaire. Certes, il
96
re exacte où les Églises ont voulu transformer la
foi
à l’Una Sancta en une assurance visible et restrictive de l’unité (d’
97
e, j’entends avec toutes ses conséquences. Car la
foi
sans les œuvres n’est pas la foi. Note. — On s’étonnera peut-être
98
équences. Car la foi sans les œuvres n’est pas la
foi
. Note. — On s’étonnera peut-être de ne pas voir figurer le terme d
99
es ne se confondent-ils pas dans la réalité de la
foi
? Certes ! Si les Églises sont fidèles à leur chef, elles savent qu’i
100
te où se voient aujourd’hui les Églises, si cette
foi
seule demeure, elle sera suffisante. Aussi bien, certaines raisons de
101
irs envers le Pouvoir politique. Lors donc que la
foi
s’est affaiblie dans ces pays, cette carence ne s’y est pas traduite
102
ougemont Denis de, « Fédéralisme et œcuménisme »,
Foi
et Vie, Paris, septembre–octobre 1946, p. 621-639. ac. Il s’agit d’u
103
ticiper l’avenir et le prévoir par les yeux de la
foi
, « substance des choses espérées, ferme assurance de celles qu’on ne
104
ugemont Denis de, « Pédagogie des catastrophes »,
Foi
et Vie, Paris, avril 1977, p. 145-155. ae. Une note précise : « Ces