1 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
1 ils ont souffert. 34. Tout ceci appellerait une foule de nuances. Mais il ne s’agit pas d’édulcorer. 35. Cf. A.-N. Bertran
2 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
2 rien. Que la révolte, enfin, d’un seul contre la foule serait la marque d’un affreux orgueil, si d’abord elle ne témoignait
3 l soutient que le solitaire est plus grand que la foule anonyme, que la vie de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord
4 t pas le rire d’un Molière : Molière fait rire la foule au dépens de l’extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul de la foul
5 extravagant. Mais Kierkegaard rit tout seul de la foule , de son sérieux théâtral et fervent, et de sa peur de toute extravaga
6 la douleur du témoin de l’Esprit au milieu de la foule . L’originalité Qu’entend-il par ce mot d’originalité ? Il faut
7 solitaire et les faux dieux Nous croyons à la foule , aux races, à l’histoire (ou plutôt à l’évolution des sociétés), à la
8 vocation le dépasse ? Si Kierkegaard condamne la foule , ce n’est point qu’il la craigne, ou qu’il craigne d’y perdre le pauv
9 le pauvre moi des psychologues, son reproche à la foule , c’est qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous veut tout simplemen
10 à la foule, c’est qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous veut tout simplement irresponsables, par cela seul, nous la flat
11 rois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule et que personne peut-être ne saurait dire qui l’avait fait ou qui ava
12 -là l’auraient eu, ce courage ! Ô mensonge ! » La foule n’est rien que la fuite de chaque homme devant la responsabilité de s
13 e devant la responsabilité de son acte. « Car une foule est une abstraction, qui n’a pas de mains, mais chaque homme isolé a,
14 ins, non celles de son voisin et non celles de la foule qui n’a pas de mains. » Tout seul en face du Christ, un homme oserait
15 acher au visage du Fils de Dieu ? Mais qu’il soit foule , il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut aller plus loin. La fou
16 urage », — il l’a eu. Il faut aller plus loin. La foule n’est pas dans la rue seulement. Elle est dans la pensée des hommes d
17 puissant, nous témoignons de notre démission. La foule n’a pas d’autre existence et pas d’autre pouvoir que mon refus d’exis
18 . Tu te croyais un moi : témoigne que tu n’es pas foule , imitation et simple objet des lois du monde. La foule attend : si tu
19 , imitation et simple objet des lois du monde. La foule attend : si tu la suis, elle te méprisera sans doute, mais c’est le s
20 u’au bout accepter de vivre hic et nunc, quand la foule est ubiquité et fuite sans fin dans le passé ou l’avenir. Un seul
21 ut-être rien d’autre qu’un dernier méfait de « la foule  » dans notre existence morale. Une question mal posée. Un regard trou