1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 cette machine de route, jusqu’au jour présent, ma grande et constante ambition a été de construire une bonne machine routière.
2 ts, et le charme un peu facile mais fort goûté du grand public, de l’humour américain, l’on comprendra sans peine la populari
3 à l’heure quel fut le but de la vie de Ford, sa «  grande et constante ambition ». Il semble que toute sa carrière — pensée, mé
4 a fort bien montré, dans un article intitulé « Le grand paradoxe du monde moderne »3, ce qu’il y a de profondément antihumain
5 et cent autres pareilles, composent, au total, la grande Liberté idéale et mettent de l’huile dans les rouages de la vie quoti
6 ui que M. Cambon, dans sa préface, égale aux plus grands esprits de tous les temps. On me dira que Ford a mieux à faire que de
7 les peuples. Ainsi, détournant de l’essentiel une grande part des forces humaines, il travaille contre l’Esprit. Rien n’est gr
8 rrogant avec lequel, de nos jours, on tranche les grandes questions humaines est une des manifestations les plus frappantes de
9 ueur de la nécessité — puisqu’elle est inutile au grand dessein matérialiste de l’Occident. La logique, parlant par la bouche
10 à Genève a révélé que les livres les plus lus du grand public sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches,
11 s de langue allemande, son succès est encore plus grand , et de meilleure qualité. Je ne parle pas de l’Amérique. 2. Victor C
2 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
12 a installer ses machines : elles avaient l’air de grands joujoux ; et l’on continua d’apprendre rosa : la rose, d’admirer le P
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
13 é » et le « conforme » au vrai. Mais n’est-il pas grand temps de dépasser une réaction de vulgarité non moins artificielle qu
14 ure d’Aden est assez faite pour y contribuer : si grande est en effet l’horreur que M. Nizan éprouve à contempler « ce résidu
15 e divergence entre eux et nous — si le mal est si grand qu’ils le montrent — et il l’est — aucun bouleversement matériel n’y
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
16 tes de venir dans notre cercle. Héritiers du plus grand affranchissement et de la plus héroïque résistance, nous voulons alle
17 ndissaient autour des livres dont nous savions de grands morceaux avec notre cœur. On remuait un climat de poèmes, une spiritu
18 », « architecture ». Et Dieu avait une place plus grande dans la joyeuse lumière de notre ciel simplifié. Et voilà, n’est-ce
19 art protestant. Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes exposassent pour qu’une réponse valable pût être es
20 de la peinture à sujet religieux qu’annonce cette grande composition : trois longues croix dans une lumière dramatique, le cor
21 guré en symbole mystique sur le ciel vert du plus grand jour de l’Histoire. On a beaucoup remarqué la part importante ménagée
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
22 Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)h M. Mau
23 l’antagonisme fait le fond de presque toutes les grandes œuvres romanesques : une individualité et un milieu social bien défin
24 ougemont Denis de, « [Compte rendu] Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring », Foi et Vie, Paris,
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
25 prochaine des œuvres principales de l’un des plus grands esprits du xixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France tout au
26 ractérise cette existence (Commerce, n° XII). Le grand événement de sa vie fut la mort de l’Évêque Mynster qui avait été trè
27 tombe de l’évêque, le loua d’avoir été l’un des «  grands détenteurs de la vérité, dont la longue chaîne part des apôtres ». Ma
28 Panthéon spirituel : Kierkegaard fut le dernier grand protestant. On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christ
29 r grand protestant. On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin. Tous les autres para
30 t-être d’autant plus intéressant qu’il émane d’un grand théologien. Il s’agit maintenant de nous révéler ce « héros de la foi
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
31 ait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pour la grande majorité de ceux qui, après lui, feront intervenir la montagne dans l
32 ’ordre social. Mlle Engel constate que « les plus grands poètes français du xixe siècle ont échoué dans leur interprétation d
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
33 glorifie l’Évangile, elle accuse formellement la grande majorité des chrétiens. Tant mieux si ce livre nous passionne. Il fau
34 chef du Jeune Japon, l’initiateur de réformes de grande envergure, commencées dans les bas-fonds de la ville de Kobé et peu à
35 nger dans la vie active et mettre à l’épreuve son grand idéal. Que pouvait-il y avoir de plus noble que de partager la vie qu
36 journalières. Par là, il fait souvent penser aux grands Russes, à Tolstoï surtout. Et par tous les revirements intérieurs de
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
37 doyer pour André Gide. J’avoue qu’il sait dans un grand nombre de cas me convaincre ; et que, dans la plupart des autres, il
38 orte subtile de loyauté à des fins rien moins que grandes . Car l’excès même de ces scrupules les fait tourner soudain, les fait
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
39 otre époque est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour, il y avait pour elles une autre issue : la prière en portait l’
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
40 t que personne, croyons-nous, n’a relevé, que les grands « succès » littéraires de l’année 1931 soient allés à trois romans d’
41 ue ici le moralisme survivant, c’est au nom d’une grande espérance. Que devons-nous attendre ? Tout, d’un réveil dogmatique qu
42 drait pour en douter que l’on ait oublié les plus grands noms : Milton, Bach, Rembrandt, les sœurs Brontë, Henrik Ibsen et ces
43 vres modernes inspirées, comme le furent les plus grandes , par le sentiment tragique du péché et de la grâce souveraine. C’est
44 œuvres nées sous le signe fatal du moralisme. La grande poésie naît du tragique et de la joie surabondante : verrons-nous que
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
45 vent sous le règne du christianisme. Mais le plus grand Occidental fut-il chrétien ? Nous ne saurions, surtout dans Foi et V
46 depuis un siècle, le revendiquent comme leur plus grand païen. Les fragments des Conversations avec Eckermann que nous donnon
47 circonstances dans lesquelles Goethe évoluait. Un grand critique allemand, Ernst Robert Curtius, rappelait récemment dans un
48 es) ; nous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de grands hommes — ni même d’avoir quoi que ce soit —, mais seulement d’être, e
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
49 e qu’il veut dégonfler, c’est la philosophie avec grand P, la doctrine officielle de la Sorbonne, cette pensée fabriquée par
50 eoise de la vie, et payée — en la personne de ses grands maîtres — par l’État bourgeois. Les Chiens de garde 39, tel est le ti
51 rite de poser simplement, brutalement, une de ces grandes questions que la pensée moderne a convenu d’appeler « naïves », parce
14 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
52 ique que ces ouvrages aient rencontré d’emblée le grand succès qu’ils méritaient. Les Allemands vivent « la crise » depuis 19
53 ication du goût pour l’idéologie que manifeste le grand public allemand. Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une r
54 re. ⁂ En France, plus longtemps qu’ailleurs, le «  grand public » considéra que la lecture d’un livre n’était qu’un moyen de «
55 e illusoire de la fantaisie, de l’héroïsme et des grands sentiments bouleversants. C’était ce qu’il y avait de plus subversif
56 ? Des collections documentaires, des reportages à grande distance, les mémoires d’Alain Gerbault, les aventures d’Henri de Mon
57 de notre temps. Et depuis lors, que de volumes à grand succès qui pourraient reprendre le titre fameux de Paul Valéry : Rega
58 de Paul Valéry : Regards sur le monde actuel. Les grandes controverses modernes sont nées en France autour de la Trahison des c
59 s leur naissance les désirs à peine conscients du grand public. On n’a pas cessé pour autant de publier des romans nouveaux,
60 des romans nouveaux, mais le fait est que le seul grand succès, dans cet ordre, est allé au livre de Céline, Voyage au bout d
61 est sans doute le recueil d’Essais espagnols, du grand écrivain qu’est José Ortega y Gasset, l’un des fondateurs de la Répub
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
62 ion revient comme une véritable hantise, comme le grand lieu commun de la peur qui s’est emparée des hommes. On ne nous parle
63 promène par les rues de nos villes européennes de grands panneaux-réclame qui parlent un langage clair. Jamais il ne fut plus
64 tre les choix nécessaires. Désordre, oui, et plus grand que jamais. Désarroi ? Non. Les doctrines sont contradictoires ? Les
65 nous des professeurs d’abstention distinguée, des grands prêtres de l’Insoluble. Mais, un beau jour, les événements nous révei
66 polythéiste et superstitieux au dernier degré. La grande majorité de nos contemporains ne croit pas en Dieu et sait qu’elle n’
67 ’un chapeau de paille avant la date fixée par les grands fournisseurs. On prétend que l’individu se perd de plus en plus dans
68 er dans vos pensées les origines concrètes de ces grands faits qui bouleversent le monde. C’est à vous de déceler, par exemple
69 en nous, qui est au fond de notre désespoir. Les grandes lois historiques et révolutionnaires peuvent bien nous servir de refu
16 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
70 un Karl Jaspers ont, dès longtemps, conquis le «  grand public », celui-là même qui, chez nous, consacre ses loisirs à dévore
71 Mais l’insuccès notoire des philosophes auprès du grand public a des causes plus graves, qu’il faut attribuer autant aux phil
72 lles se présentent au sein d’un ensemble vécu. Le grand service rendu par la phénoménologie, c’est de nous avoir délivrés d’u
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
73 ons. Sa vie était très simple. Il travaillait une grande partie de la nuit. Il aimait se promener à l’aube. Puis il se remetta
74 la plus complète solitude qu’ait jamais connue un grand esprit. Un an plus tard, épuisé par la lutte, il tomba dans la rue. O
75 à Pascal. Lui-même ne s’est jamais comparé qu’aux grands modèles apostoliques : à saint Paul, à Luther, mais pour se condamner
76 hilosophie allemande contemporaine, avec ses deux grands maîtres, Heidegger et Jaspers, procède de sa philosophie de l’existen
77 emble de ses écrits : Kierkegaard fut le dernier grand protestant. On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christ
78 r grand protestant. On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à Luther, à Calvin. Tous les autres para
18 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
79 onscience. Que disent les collectivistes ? Que le grand nombre est plus précieux que le petit : Que la vie de l’esprit n’est
80 lectiviste. Il soutient que le solitaire est plus grand que la foule anonyme, que la vie de l’esprit n’est possible que si l’
81 nouvelle mesure de l’esprit. Nous irons donc à ce grand solitaire, à ce témoin extrême et décisif dont la mort, comme un scea
82 la primauté de l’acte spirituel : Kierkegaard. Le grand mal de l’époque, et la terreur que commencent d’y semer nos faux dieu
83 des doctrines, reparaître les traits ironiques du grand visage de Kierkegaard, il me vient à l’esprit une image dont le burle
84 onde le paradoxe et le scandale du solitaire plus grand que tous. Il a voulu que tout s’explique, que tout s’implique, c’est-
85 doute, mais c’est le sort commun, tu ne cours pas grand risque. Si tu dis non, si tu agis, elle te tuera peut-être, quitte à
86 sprit ? Mais ne fallait-il pas qu’il ait connu de grandes aides pour oser nous montrer la vanité de toutes les nôtres ? Somnium
19 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
87 ie de le dire qu’on n’a pas annoncé sa parution à grand fracas, et qu’à ma connaissance, tout au moins, presque personne enco
20 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
88 vivante de « la seule chose nécessaire ». Rien de grand , dans l’ordre humain, ne peut être vraiment dangereux pour un chrétie
89 s y trouverez cette confession ahurissante : « Un grand savant, M. Langevin, expliqua un jour devant moi que nous avions derr
90 Les religions se consolident dans des périodes de grands troubles et d’insécurité. Lorsque tout cède, on se cramponne à l’illu
91 seul pape de Rome et pour les seuls conciles. Les grands mouvements fascistes ne se réclament-ils pas, eux aussi, d’un « spiri
21 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
92 logique… Ceci dit, il est juste d’insister sur la grande valeur des travaux de quelques spécialistes français qui, au niveau d
93 cident, c’est s’interdire de rien comprendre à la grande discussion millénaire, à la grande tension spirituelle dans laquelle
94 omprendre à la grande discussion millénaire, à la grande tension spirituelle dans laquelle l’Europe a puisé son dynamisme créa
95 es » Mais il s’en faut de presque tout que les grandes thèses pauliniennes de la Réforme soient acceptées (ou simplement con
96 eux-là sont, en fait, avec Érasme et son armée de grands docteurs de tous les siècles pour soutenir le libre arbitre religieux
97 maîtrise, qu’on attendait d’ailleurs du chef d’un grand mouvement (comme dirait le jargon d’aujourd’hui), tout est bien fait,
98 e de voir le vrai tragique du débat. Mais le plus grand des adversaires du christianisme dans les temps modernes, Nietzsche,
22 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
99 nt essai n’a d’autre ambition que d’esquisser les grandes lignes de ce développement, et d’en indiquer les articulations. Que l
100 isolé, comme l’individu se trouve isolé dans une grande ville moderne ou dans un vaste État centralisé. D’autre part, on n’es
101 que de réaliser la vraie démocratie. Mais il a le grand avantage de réaliser en même temps ce qu’il y a de valable dans l’app
102 , cependant que Sully, leur chef, concevait son «  Grand Dessein », c’est-à-dire le premier plan d’une Europe confédérée. Il
103 ons pas que l’on combat, de part et d’autre, sans grand espoir mais avec une pathétique sincérité.) ⁂ Le tableau que nous ven
23 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
104 és. Ils meurent encore de faim, mais en bien plus grand nombre — c’est un résultat du Progrès — cependant que l’on meurt chez
105 nt : sa structure leur dicte ses lois. Quant au «  grand public » de la droite et aux « masses » de la gauche, catégories de n
106 ec vous ni les gouvernements ni les partis, ni la grande industrie ni le prolétariat, ni les masses ni même les élites à la mo
107 ôtre : ni le consensus des meilleurs, ni celui du grand nombre ; ni l’amour pieux ou gouailleur du peuple, ni le dévouement r
108 ligents quoique inconscients. Si elles sont assez grandes pour réveiller le monde, pas assez pour tout écraser, je les dirai pé
109 volution : Il faut attendre un mal général assez grand pour que l’opinion générale éprouve le besoin de mesures propres à fa
110 ence accrue d’un changement de cap, mais une plus grande lisibilité de l’évolution, qui peut faciliter ce changement. Les cata
111 êmes. Et c’est pourquoi la Sentinelle de Juda, le grand prophète, interrogé sur l’avenir par la voix de l’angoisse humaine di
112 eux. Pour les évangiles, la puissance est la plus grande des tentations que le diable dresse au désert devant Jésus. Toute la
113 précipite vers l’holocauste général avec une très grande et très profonde stupidité, qui amène des éthologistes à penser que s