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s’arrêter à ces cris d’une révolte égarée par la
haine
? C’est qu’ils caractérisent une attitude de plus en plus fréquente c
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hez les jeunes intellectuels : orgueil de la Vie,
haine
de cette vie-ci, mépris de la religion et ferveur pour des « valeurs
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rs le suicide d’un monde empoisonné par sa propre
haine
. Le séculariste « constructiviste » répondra qu’il croit en la puissa
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d’avoir pratiquement abandonné à une doctrine de
haine
le sort de ceux que le Christ aima, parce que leur dénuement était ce
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aussi jamais moins d’accord réel, jamais plus de
haine
déclarée. L’amour des hommes, transposé dans la collectivité, devient
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ns la collectivité, devient automatiquement de la
haine
. On me dira que la solidarité entre les peuples est désormais un fait
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individus assemblés par la peur et la faim, et la
haine
, parqués dans des casernes ou des camps de travail, — et mourant de s
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es faibles vouent aux valeurs aristocratiques. La
haine
jalouse et rancunière de l’esclave opprimé, a trouvé, selon Nietzsche
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l’humanité, il y a, comme Fichte l’avait vu, une
haine
des hommes ; bien plus : une révolte contre Dieu. L’homme du ressenti
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dont la morale usurpe l’apparence évangélique, en
haine
de l’Évangile et de ses exigences concrètes. Est-il besoin de marquer
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espoir du démoniaque qui veut être soi-même, « en
haine
de l’existence et selon sa misère ». Cette révolte n’est pas fondée d
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mplacez ce système qui multiplie les occasions de
haine
par un autre qui favorise et qui appelle la solidarité. Or ce changem