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un étrange malaise. Il soupçonne, par éclairs, qu’
il y avait
peut-être dans ces buts une absurdité fondamentale. L’infaillible pro
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acas des machines couvre déjà la plainte humaine.
Il y a
ceux qui pleurent le passé et ceux qui prophétisent, ceux qui jettent
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ence du péril. Nous ne tentons rien d’autre ici.
Il y a
une lâcheté, croyons-nous, dans cette complaisance générale à proclam
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ée fixe primitive. Considérons-la sous cet angle.
Il y a
d’abord la vision de l’auto routière : naissance de sa passion froide
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lé « Le grand paradoxe du monde moderne »3, ce qu’
il y a
de profondément antihumain dans la conception fordienne de l’oisiveté
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-y M. Nizan : quelle que soit la Tchéka régnante,
il y aura
toujours plus d’hommes dans les églises que dans les prisons, — et de
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mporte en homme du xiiie siècle — ou en enfant :
il y a
lieu de s’attrister. Si vous demandez au philosophe de quel droit il
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st ce monstre, se demande, songeant à l’Europe, s’
il y aura
dix justes dans Sodome. 12. Aden Arabie, chez Rieder, Paris. 13.
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t-garde parisienne la plus fringante et bariolée.
Il y a
là quelque mystère ; demandons-en l’explication à la Préface d’un si
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: paravents, vitrines, coffrets, objets ouvragés.
Il y a
là une tradition qui certainement est bien huguenote : elle remonte a
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concernant la Vierge et les saints. En deux mots,
il y a
des « sujets catholiques », il n’y a pas de « sujets protestants ». M
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a pas de « sujets protestants ». Mais, dira-t-on,
il y a
tous les sujets chrétiens ! C’est bien là que nous voulions en venir
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quelle il nous invite à de multiples week-ends… »
Il y aurait
beaucoup à dire pour et contre le roman mondain — entendons mondain p
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i marche pieds nus, à l’étranger lui aussi ; puis
il y a eu
votre pauvre tante Cornélia… Ce fut un terrible coup pour nous tous.
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phe conquis par la dureté. Mais l’a-t-il épuisé ?
Il y a
depuis Nietzsche un style alpestre dans la pensée. Ne pourrait-il pas
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Christ aima, parce que leur dénuement était ce qu’
il y avait
au monde, de plus proche de sa grandeur. L’existence et l’action de K
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t mettre à l’épreuve son grand idéal. Que pouvait-
il y avoir
de plus noble que de partager la vie quotidienne des gens de la campa
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nt la procession funèbre d’Ophélie, pensa Eiichi,
il y avait
la redoutable réalité, et il pleura de crainte et de tristesse. Tout
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ardin, joyeux et insouciants. Eiichi se demanda s’
il y avait
des procureurs dans le monde des moineaux. Il se taisait, car il sava
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te intérieur contraignant, un acte d’incarnation.
Il y a
là une exigence immédiate et par conséquent plus troublante que celle
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hrétienne à cette dernière catégorie. (On sait qu’
il y a
dans le monde moderne trois sortes de gens, les pécheurs, les sauvés
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e mots — d’être « non-prévenu ». Mais voici ce qu’
il y a
: l’on éprouve une gêne grandissante au spectacle de l’autojustificat
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qui répond à ce même signalement. Et précisément
il y aurait
lieu à une manière de Loti vu de Genève. Loti appartient à ce pays de
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est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour,
il y avait
pour elles une autre issue : la prière en portait l’expression, loin
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onflit moral, Dieu est « tranquillement oublié ».
Il y a
visiblement chez Jean Schlumberger une volonté consciente de réduire
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t » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’
il y avait
dans l’accent de ces docteurs-là quelque chose qui les empêchait de c
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re jugement. Bien plutôt c’est lui qui nous juge.
Il y a
dans le Faust, et dans la vie de cet homme, dont le Faust n’est qu’un
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lle commande à des millions de nos contemporains.
Il y a
aussi ceux qui se bornent à affirmer la nécessité d’une pensée active
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es grands sentiments bouleversants. C’était ce qu’
il y avait
de plus subversif dans les salons. « Se nourrir de romans », dans cer
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vec une passion nouvelle. Nous avons vu paraître,
il y a
quelque dix ans, les premières Explications de notre temps. Et depuis
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de revendications » publié dans la NRF ). Lorsqu’
il y a
deux ans, Bernard Grasset, dans un article retentissant, annonça son
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oyants, de sceptiques ou même d’adversaires. Mais
il y a
d’autres dieux pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exe
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ose qui intéresse chacune de nos vies —, c’est qu’
il y ait
parfois, par exemple, un ivrogne qui s’arrête de boire, ne fût-ce que
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vois bien ce qui les poussait, je vois bien ce qu’
il y avait
d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais
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votre destinée personnelle. À l’origine de tout,
il y a
une attitude de l’homme, j’ai essayé de vous montrer l’attitude de ce
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e cette soumission : ils l’appellent Dieu). Ce qu’
il y a
d’inoffensif chez l’être faible, sa lâcheté, cette lâcheté dont il es
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s bourgeoises il n’y a pas la Loi, ni l’Évangile,
il y a
tout au contraire une sournoise révolte de l’homme naturel, une pouss
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chrétien ; à l’origine de l’amour de l’humanité,
il y a
, comme Fichte l’avait vu, une haine des hommes ; bien plus : une révo
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le mystère indéfinissable de l’être. « Il faut qu’
il y ait
, dit M. Marcel, ou il faudrait qu’il y eût de l’être, que tout ne se
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aut qu’il y ait, dit M. Marcel, ou il faudrait qu’
il y eût
de l’être, que tout ne se réduisît pas à un jeu d’apparences successi
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de cet essai, ne nous empêcheront pas de voir qu’
il y a
là les éléments d’une critique pénétrante de nos modes de vivre, je d
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barthienne se réclame de sa thèse principale : «
Il y a
une différence qualitative infinie entre Dieu et l’homme. » Le sens r
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issance, mais la puissance du savoir en exercice.
Il y a
bien de la différence. Le savoir autonome, ou la puissance, font déco
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reconnaître qu’Edschmid est le plus authentique.
Il y a
, dans Destin allemand, un timbre de voix métallique, une sobriété amè
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qu’elle est redevenue païenne comme elle l’était
il y a
quelque mille ans. On croirait presque lire du Kierkegaard ! N’est-c
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de Nietzsche — et jusque dans leur injustice, car
il y a
une manière « injuste » de dire des choses vraies en soi —, elles me
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cessité de la police ! » Dès que vous croyez qu’
il y a
, à côté de la causalité absolue, encore un Dieu ou une finalité, l’id
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supportable. Traduisons : dès que vous croyez qu’
il y a
, à côté de Dieu, encore un dieu : morale, devoir kantien, conscience,
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, ou encore la transformer en une menace obscure.
Il y a
une double prédestination : l’une au salut, l’autre à la damnation. Ê
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s non sans peine et forcément trop généraux. Mais
il y a
plus. L’erreur commise jusqu’ici a été d’essayer de choisir prudemmen
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. Elle transforme la diversité en division. Alors
il y a
scandale, et c’est alors que le corps souffre dans son chef et dans s
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l’État. Mais dès qu’intervient la transcendance,
il y a
mieux qu’un équilibre, il y a un principe vivant d’union. Là où est l
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t la transcendance, il y a mieux qu’un équilibre,
il y a
un principe vivant d’union. Là où est l’Esprit, là est la liberté, ma
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le grand avantage de réaliser en même temps ce qu’
il y a
de valable dans l’appel communautaire que le totalitarisme a diaboliq
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s demandez qui va réaliser mon plan. À vrai dire,
il y a
toutes raisons de redouter que personne ne s’en charge en tant que re
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ltats des conclusions d’un sain opportunisme. —
Il y a
donc des mouvements, des signes favorables ? — Des milliers de mouvem
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s nous conduisaient. Mais depuis dix-mille ans qu’
il y a
des hommes à Histoire, et qui n’ont pas trouvé mieux que la guerre po
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aie Voie. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? »
Il y a
quelques années, ayant écrit que l’action politique par excellence al