1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 un étrange malaise. Il soupçonne, par éclairs, qu’ il y avait peut-être dans ces buts une absurdité fondamentale. L’infaillible pro
2 acas des machines couvre déjà la plainte humaine. Il y a ceux qui pleurent le passé et ceux qui prophétisent, ceux qui jettent
3 ence du péril. Nous ne tentons rien d’autre ici. Il y a une lâcheté, croyons-nous, dans cette complaisance générale à proclam
4 ée fixe primitive. Considérons-la sous cet angle. Il y a d’abord la vision de l’auto routière : naissance de sa passion froide
5 lé « Le grand paradoxe du monde moderne »3, ce qu’ il y a de profondément antihumain dans la conception fordienne de l’oisiveté
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
6 -y M. Nizan : quelle que soit la Tchéka régnante, il y aura toujours plus d’hommes dans les églises que dans les prisons, — et de
7 mporte en homme du xiiie siècle — ou en enfant : il y a lieu de s’attrister. Si vous demandez au philosophe de quel droit il
8 st ce monstre, se demande, songeant à l’Europe, s’ il y aura dix justes dans Sodome. 12. Aden Arabie, chez Rieder, Paris. 13.
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
9 t-garde parisienne la plus fringante et bariolée. Il y a là quelque mystère ; demandons-en l’explication à la Préface d’un si
10 : paravents, vitrines, coffrets, objets ouvragés. Il y a là une tradition qui certainement est bien huguenote : elle remonte a
11 concernant la Vierge et les saints. En deux mots, il y a des « sujets catholiques », il n’y a pas de « sujets protestants ». M
12 a pas de « sujets protestants ». Mais, dira-t-on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien là que nous voulions en venir 
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
13 quelle il nous invite à de multiples week-ends… » Il y aurait beaucoup à dire pour et contre le roman mondain — entendons mondain p
14 i marche pieds nus, à l’étranger lui aussi ; puis il y a eu votre pauvre tante Cornélia… Ce fut un terrible coup pour nous tous.
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
15 phe conquis par la dureté. Mais l’a-t-il épuisé ? Il y a depuis Nietzsche un style alpestre dans la pensée. Ne pourrait-il pas
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
16 Christ aima, parce que leur dénuement était ce qu’ il y avait au monde, de plus proche de sa grandeur. L’existence et l’action de K
17 t mettre à l’épreuve son grand idéal. Que pouvait- il y avoir de plus noble que de partager la vie quotidienne des gens de la campa
18 nt la procession funèbre d’Ophélie, pensa Eiichi, il y avait la redoutable réalité, et il pleura de crainte et de tristesse. Tout
19 ardin, joyeux et insouciants. Eiichi se demanda s’ il y avait des procureurs dans le monde des moineaux. Il se taisait, car il sava
20 te intérieur contraignant, un acte d’incarnation. Il y a là une exigence immédiate et par conséquent plus troublante que celle
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
21 hrétienne à cette dernière catégorie. (On sait qu’ il y a dans le monde moderne trois sortes de gens, les pécheurs, les sauvés
22 e mots — d’être « non-prévenu ». Mais voici ce qu’ il y a  : l’on éprouve une gêne grandissante au spectacle de l’autojustificat
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
23 qui répond à ce même signalement. Et précisément il y aurait lieu à une manière de Loti vu de Genève. Loti appartient à ce pays de
24 est prodigue, ne s’étalaient point au grand jour, il y avait pour elles une autre issue : la prière en portait l’expression, loin
9 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
25 onflit moral, Dieu est « tranquillement oublié ». Il y a visiblement chez Jean Schlumberger une volonté consciente de réduire
26 t » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’ il y avait dans l’accent de ces docteurs-là quelque chose qui les empêchait de c
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
27 re jugement. Bien plutôt c’est lui qui nous juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet homme, dont le Faust n’est qu’un
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
28 lle commande à des millions de nos contemporains. Il y a aussi ceux qui se bornent à affirmer la nécessité d’une pensée active
12 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
29 es grands sentiments bouleversants. C’était ce qu’ il y avait de plus subversif dans les salons. « Se nourrir de romans », dans cer
30 vec une passion nouvelle. Nous avons vu paraître, il y a quelque dix ans, les premières Explications de notre temps. Et depuis
31 de revendications » publié dans la NRF ). Lorsqu’ il y a deux ans, Bernard Grasset, dans un article retentissant, annonça son
13 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
32 oyants, de sceptiques ou même d’adversaires. Mais il y a d’autres dieux pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont, par exe
33 ose qui intéresse chacune de nos vies —, c’est qu’ il y ait parfois, par exemple, un ivrogne qui s’arrête de boire, ne fût-ce que
34 vois bien ce qui les poussait, je vois bien ce qu’ il y avait d’émouvant dans leur élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais
35 votre destinée personnelle. À l’origine de tout, il y a une attitude de l’homme, j’ai essayé de vous montrer l’attitude de ce
14 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
36 e cette soumission : ils l’appellent Dieu). Ce qu’ il y a d’inoffensif chez l’être faible, sa lâcheté, cette lâcheté dont il es
37 s bourgeoises il n’y a pas la Loi, ni l’Évangile, il y a tout au contraire une sournoise révolte de l’homme naturel, une pouss
38 chrétien ; à l’origine de l’amour de l’humanité, il y a , comme Fichte l’avait vu, une haine des hommes ; bien plus : une révo
39 le mystère indéfinissable de l’être. « Il faut qu’ il y ait , dit M. Marcel, ou il faudrait qu’il y eût de l’être, que tout ne se
40 aut qu’il y ait, dit M. Marcel, ou il faudrait qu’ il y eût de l’être, que tout ne se réduisît pas à un jeu d’apparences successi
41 de cet essai, ne nous empêcheront pas de voir qu’ il y a là les éléments d’une critique pénétrante de nos modes de vivre, je d
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
42 barthienne se réclame de sa thèse principale : «  Il y a une différence qualitative infinie entre Dieu et l’homme. » Le sens r
16 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
43 issance, mais la puissance du savoir en exercice. Il y a bien de la différence. Le savoir autonome, ou la puissance, font déco
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
44 reconnaître qu’Edschmid est le plus authentique. Il y a , dans Destin allemand, un timbre de voix métallique, une sobriété amè
18 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
45 qu’elle est redevenue païenne comme elle l’était il y a quelque mille ans. On croirait presque lire du Kierkegaard ! N’est-c
46 de Nietzsche — et jusque dans leur injustice, car il y a une manière « injuste » de dire des choses vraies en soi —, elles me
47 cessité de la police ! » Dès que vous croyez qu’ il y a , à côté de la causalité absolue, encore un Dieu ou une finalité, l’id
48 supportable. Traduisons : dès que vous croyez qu’ il y a , à côté de Dieu, encore un dieu : morale, devoir kantien, conscience,
19 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
49 , ou encore la transformer en une menace obscure. Il y a une double prédestination : l’une au salut, l’autre à la damnation. Ê
20 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
50 s non sans peine et forcément trop généraux. Mais il y a plus. L’erreur commise jusqu’ici a été d’essayer de choisir prudemmen
51 . Elle transforme la diversité en division. Alors il y a scandale, et c’est alors que le corps souffre dans son chef et dans s
52 l’État. Mais dès qu’intervient la transcendance, il y a mieux qu’un équilibre, il y a un principe vivant d’union. Là où est l
53 t la transcendance, il y a mieux qu’un équilibre, il y a un principe vivant d’union. Là où est l’Esprit, là est la liberté, ma
54 le grand avantage de réaliser en même temps ce qu’ il y a de valable dans l’appel communautaire que le totalitarisme a diaboliq
21 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
55 s demandez qui va réaliser mon plan. À vrai dire, il y a toutes raisons de redouter que personne ne s’en charge en tant que re
56 ltats des conclusions d’un sain opportunisme.   — Il y a donc des mouvements, des signes favorables ? — Des milliers de mouvem
57 s nous conduisaient. Mais depuis dix-mille ans qu’ il y a des hommes à Histoire, et qui n’ont pas trouvé mieux que la guerre po
58 aie Voie. « Sentinelle, que dis-tu de la nuit ? » Il y a quelques années, ayant écrit que l’action politique par excellence al