1
es de gauche, lesquels ont coutume de promettre à
leurs
électeurs une organisation complète du monde, seule méthode capable d
2
iels européens s’en inspirent toujours plus. Ford
leur
montre le chemin qu’ils seront bien obligés de prendre tôt ou tard. I
3
et de la souris ; si Ford relâche les ouvriers et
leur
donne une apparence de liberté, c’est pour mieux les prendre dans son
4
mieux les prendre dans son engrenage. L’emploi de
leurs
loisirs est prévu. Il est déterminé par la réclame, les produits Ford
5
s et raffinées, réunies pour admirer mutuellement
leur
culture », dit Ford. Et tout est dit ! Le simplisme arrogant avec leq
6
que les formes de la morale peuvent exister sans
leur
substance religieuse.) L’homme moderne manie les choses de l’âme avec
7
in de nos connaissances même, et dans l’allure de
leur
progrès. Les humanités nous paraissaient devoir transmettre aux génér
8
r nos inventions matérielles et déjà nous sentons
leurs
lois peser sur notre vie : s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais
9
e, p. 695.) 8. Les humanités y trouveraient bien
leur
place : la connaissance des étymologies est l’une des garanties les p
10
oût des actions des hommes lié à la conscience de
leur
vanité…, refus surtout. » Refus des « conditions » de la vie sociale,
11
rcle d’esprits aventureux et atteints jusque dans
leur
goût de l’action par un intellectualisme anarchique. Je tiens au cont
12
raux se ressemblent dans le souvenir du lecteur :
leur
tempérament est plus fortement marqué que leurs particularités extéri
13
: leur tempérament est plus fortement marqué que
leurs
particularités extérieures, et c’est sans doute le tempérament de leu
14
xtérieures, et c’est sans doute le tempérament de
leur
auteur. Qui n’a pas remarqué que les portraits des meilleurs peintres
15
ne large mesure à éviter d’appeler les choses par
leur
nom, à préférer toujours le « distingué » et le « conforme » au vrai.
16
mis à convertir ces idolâtres, ces fétichistes, à
leur
parler de Luther et de la Vierge de Lourdes, à leur révéler les culot
17
ur parler de Luther et de la Vierge de Lourdes, à
leur
révéler les culottes de chez Esders. » N’insistons pas sur ce Luther
18
prisons, — et des hommes qui viendront y trouver
leur
liberté. Mais pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces cris d’une révolte
19
stes peuvent avoir de commun, ce qu’ils doivent à
leur
origine ou à leur foi réformée, — et si ces traits ne constituent pas
20
de commun, ce qu’ils doivent à leur origine ou à
leur
foi réformée, — et si ces traits ne constituent pas, en définitive, l
21
riels réservés autrefois à ceux-là seuls qui, par
leur
naissance ou leur milieu, se trouvaient préparés pour en jouir conven
22
refois à ceux-là seuls qui, par leur naissance ou
leur
milieu, se trouvaient préparés pour en jouir convenablement. Il faut
23
phie de la vie qui rende aux valeurs spirituelles
leur
primauté : car c’est à cette condition seulement que la vie humaine g
24
— un idéal de risque qui redonne à toutes choses
leur
vivante réalité. Mais tout ceci, à quoi nous ne pouvons qu’applaudir,
25
nt pas non plus ; mais je sais que c’est beaucoup
leur
demander. » Eh bien ! non, c’est au contraire décharger ces critiques
26
tholiques qu’elle rencontre et qui lui parlent de
leur
foi se distinguent par une humanité charmante, « une façon naturelle
27
quête d’absolus, le maître que fut Nietzsche pour
leurs
aînés. Il n’est pas sûr que les « religions » y gagnent, mais la foi,
28
ronie légère qui conviennent. Plus encore que par
leur
valeur proprement littéraire et descriptive, elles nous paraissent in
29
ui, après lui, feront intervenir la montagne dans
leurs
œuvres, elle n’est guère qu’un décor conventionnel, un élément de pit
30
s poètes français du xixe siècle ont échoué dans
leur
interprétation des montagnes. Ils ont tous étudié presque exclusiveme
31
pousse l’homme, la montagne farouche, effrayante,
leur
a semblé incompréhensible ». C’est que le mystère des choses les atti
32
une éthique. Là, elles prêtaient le romantisme de
leur
décor ; ici, par l’effort de discipline qu’elles exigent de qui veut
33
ine le sort de ceux que le Christ aima, parce que
leur
dénuement était ce qu’il y avait au monde, de plus proche de sa grand
34
ui s’y livrent, une incapacité organique à situer
leur
effort dans une vision du monde globale et cohérente, à le juger reli
35
xtrême minutie du récit. Les auteurs qui écrivent
leurs
mémoires s’attachent d’ordinaire aux faits pittoresques ou exceptionn
36
aits pittoresques ou exceptionnels qui marquèrent
leur
vie ; ils négligent volontiers ce qui les rend semblables au commun d
37
ou moins inconsciemment, ils contribuent à créer
leur
légende. Ici, bien au contraire, et surtout dans le premier volume, n
38
ive avec des étudiants chrétiens au sujet d’un de
leurs
camarades, Eiichi se décide soudain à quitter l’Université. Ce passag
39
n, quand les prêtres de douze temples et Eiichi à
leur
suite entourèrent le cercueil, il ne put retenir ses larmes. Tandis q
40
tâches aussi inutiles que les procureurs passent
leur
vie, pensait Eiichi, il est impossible de ne pas leur témoigner de la
41
vie, pensait Eiichi, il est impossible de ne pas
leur
témoigner de la sympathie. — Qu’est-ce que cela veut dire ? Pourquoi
42
otre lâcheté naturelles, et l’incertitude qui est
leur
résultante. Quelques-uns s’en tirent en réfutant le marxisme — c’est
43
est d’abord séduit par la finesse et la mesure de
leur
argumentation, par leur côté vraiment « non-prévenu », et puis, souda
44
a finesse et la mesure de leur argumentation, par
leur
côté vraiment « non-prévenu », et puis, soudain, l’on s’impatiente d’
45
rmais la vertu fera prime, les vices ayant épuisé
leurs
saveurs. La question n’est pas d’être vertueux, mais de faire la volo
46
la personnalité, la profondeur des sentiments et
leur
tristesse, que Frommel exprime au sujet de Mon Frère Yves. Il semble
47
ent, qui faisaient tressaillir nos ancêtres, mais
leur
légitime objet a été enlevé ; les souffrances sont encore là, mais no
48
ensée, la pensée contredit au sentiment, et, dans
leur
tumulte intérieur, les forces vives de l’être ont déchiré leur envelo
49
intérieur, les forces vives de l’être ont déchiré
leur
enveloppe, les âmes se sont ouvertes à tous les regards, les cœurs se
50
à tous les regards, les cœurs se sont révélés et
leur
souffrance s’est écrite dans les pages innombrables de notre littérat
51
seuls valables, à nos yeux, qui aient été émis en
leur
temps. La critique la plus moderne les confirme et les répète bien so
52
ent (en dépit de certain défaut de sympathie avec
leurs
sujets) d’une perspicacité prophétique. 26. Dire de Gide qu’il est
53
s témoins d’une confession, de faire le compte de
leurs
gloires ? Ne doivent-ils pas au contraire considérer celles-ci comme
54
t-ils pas au contraire considérer celles-ci comme
leur
accusation perpétuelle ? Car la vraie question qu’elles posent, chrét
55
octrine, une éthique, s’ils s’abandonnent de tout
leur
poids à quelque erreur interne, ne vont pas forcément à la ruine immé
56
l est. Mais c’est parfois, bien au contraire, par
leur
succès et dans leur épanouissement qu’ils manifestent au jour leurs f
57
rfois, bien au contraire, par leur succès et dans
leur
épanouissement qu’ils manifestent au jour leurs faussetés et qu’ils s
58
ns leur épanouissement qu’ils manifestent au jour
leurs
faussetés et qu’ils se trouvent, aux yeux de l’esprit, le plus dureme
59
, qui lui furent plus que d’autres soumis, de par
leur
sérieux traditionnel. Et quand elle n’est point parvenue à les étouff
60
tianisme, depuis un siècle, le revendiquent comme
leur
plus grand païen. Les fragments des Conversations avec Eckermann que
61
iocre, qui n’ont eu de pensée raisonnable qu’avec
leur
première sensation religieuse, et croient qu’on ne peut aller plus lo
62
penser ceci ou cela avec passion. Il faut encore
leur
donner d’autres objets de passion. Ou bien il faut leur rappeler des
63
onner d’autres objets de passion. Ou bien il faut
leur
rappeler des vérités d’un ordre tel que leur seule existence — si ell
64
faut leur rappeler des vérités d’un ordre tel que
leur
seule existence — si elles existent — rende vaines les passions égaré
65
xpliquer aux hommes vulgaires … la tuberculose de
leurs
filles, les colères de leurs femmes, leur service militaire et ses hu
66
… la tuberculose de leurs filles, les colères de
leurs
femmes, leur service militaire et ses humiliations, leur travail, leu
67
ose de leurs filles, les colères de leurs femmes,
leur
service militaire et ses humiliations, leur travail, leur chômage, le
68
mmes, leur service militaire et ses humiliations,
leur
travail, leur chômage, leurs vacances, les guerres, les grèves, les p
69
vice militaire et ses humiliations, leur travail,
leur
chômage, leurs vacances, les guerres, les grèves, les pourritures de
70
et ses humiliations, leur travail, leur chômage,
leurs
vacances, les guerres, les grèves, les pourritures de leurs parlement
71
nces, les guerres, les grèves, les pourritures de
leurs
parlements et l’insolence des pouvoirs ; on ne voit pas à quoi mène l
72
re de questions. Il n’y a aucune raison de ne pas
leur
donner de réponses ». Au fond, M. Nizan reproche à nos philosophes d’
73
M. Nizan reproche à nos philosophes d’exclure de
leurs
recherches tout ce qui intéresse chaque homme et tout l’homme, et de
74
phique » tout ce qui ne tombe pas sous le coup de
leurs
techniques. On dira sans doute que l’auteur exagère quand il dénonce
75
st plus mené par les philosophes, qu’il accorde à
leur
activité une importance qu’elle ne saurait avoir et lui fait par suit
76
mpte faire M. Nizan pour les hommes ? — Il compte
leur
apporter le marxisme. Or, s’il est clair que le marxisme prétend trav
77
Seul l’Évangile — je ne dis pas les religions, ni
leurs
morales, ni leurs prêtres, ni tout leur appareil d’assurance dans le
78
je ne dis pas les religions, ni leurs morales, ni
leurs
prêtres, ni tout leur appareil d’assurance dans le monde et contre Di
79
ions, ni leurs morales, ni leurs prêtres, ni tout
leur
appareil d’assurance dans le monde et contre Dieu —, seul l’Évangile
80
puis 1919, et l’atmosphère de crise baigne toutes
leurs
activités, à un degré bien plus profond qu’on ne l’imagine d’ordinair
81
la clairvoyance de l’éditeur, habile à saisir dès
leur
naissance les désirs à peine conscients du grand public. On n’a pas c
82
pendant, les politiciens de tous bords consacrent
leur
astuce à équilibrer des budgets, dont ils seront les seuls bénéficiai
83
rer comme autant de réalités autonomes, possédant
leurs
lois propres, échappant à notre domination et poursuivant, en dehors
84
poursuivant, en dehors de nos vies personnelles,
leur
évolution fatale, leur destinée. Autant dire que nous avons fait de t
85
de nos vies personnelles, leur évolution fatale,
leur
destinée. Autant dire que nous avons fait de toutes les réalités coll
86
r le besoin d’obéir à des forces invisibles et de
leur
rendre un culte de latrie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous l
87
latrie. Tous, nous servons ces dieux, tous, nous
leur
obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à leur sacrifier leur
88
obéissons, et certains d’entre nous sont prêts à
leur
sacrifier leur vie même. Les noms de ces divinités, vous les connaiss
89
certains d’entre nous sont prêts à leur sacrifier
leur
vie même. Les noms de ces divinités, vous les connaissez bien : ce so
90
de dieux, c’est ce que nous prouvent abondamment
leurs
exigences, qui sont la foi aveugle et les sacrifices humains. Ces die
91
gle et les sacrifices humains. Ces dieux ont même
leur
théologie, scientifique, bien entendu, et dont les deux disciplines p
92
ce reproche. Ils nous répondent, avec raison, que
leur
action n’a pas les apparences d’une évasion, d’une démission ; qu’ils
93
ls n’ont pas fui les risques et qu’ils ont exposé
leurs
vies. Enfin, qu’ils sont animés par une foi constructive que bien des
94
que bien des jeunes bourgeois railleurs devraient
leur
envier. C’est juste. Aussi bien la question revient-elle en définitiv
95
de notre rôle d’hommes responsables et créateurs.
Leur
rigueur mesure exactement notre dégénérescence. Le philosophe Léon Ch
96
race, et c’est perdre son temps que de contester
leur
croyance. Ces hommes-là savent au moins ce qui les mène et poussent l
97
force, les luttes sociales perdraient beaucoup de
leur
violence. Sans eux, nous ne saurions pas grand-chose des dieux du siè
98
du siècle, sont tout-puissants sur nous. Dénoncer
leurs
méfaits, ce n’est pas encore leur échapper. Les nier purement et simp
99
nous. Dénoncer leurs méfaits, ce n’est pas encore
leur
échapper. Les nier purement et simplement, ou désirer leur destructio
100
pper. Les nier purement et simplement, ou désirer
leur
destruction, c’est de l’utopie. Ils sont là, et ils ont probablement
101
de l’utopie. Ils sont là, et ils ont probablement
leur
raison d’être. La classe, la race, jouent dans le monde le même rôle
102
e siècle a voulu les ignorer et nous assistons à
leur
vengeance. Le spiritualisme les a déclarés vulgaires, et l’individual
103
c eux, ce n’est pas les diviser, ni abdiquer sous
leur
implacable destin. Ceux qui l’ont fait et qui le font encore, je vois
104
it, je vois bien ce qu’il y avait d’émouvant dans
leur
élan vers une nouvelle communauté humaine. Mais ils se sont cruelleme
105
ien des hommes de chair et de sang, reconnaissant
leur
condition concrète, mais connaissant aussi leur dignité, leur raison
106
t leur condition concrète, mais connaissant aussi
leur
dignité, leur raison d’être personnelle ? Voulons-nous être des perso
107
on concrète, mais connaissant aussi leur dignité,
leur
raison d’être personnelle ? Voulons-nous être des personnes ? Voilà l
108
l’échec d’une œuvre. Il semblerait, dès lors, que
leur
autorité — sinon de droit, du moins de fait — dût s’exercer au bénéfi
109
e s’ignorer, qu’on est en droit de se demander si
leur
rencontre, à supposer qu’elle se produise, ne signifierait pas une ré
110
là seuls qui n’ont pas à subordonner la vérité de
leur
message aux calculs de l’opportunisme. Quelques exaltés, pensera-t-on
111
es dictatoriales va réveiller quelques chrétiens.
Leur
office n’est-il pas de rappeler aux peuples où se trouvent les vraies
112
t que la coutume de ces philosophes est de fonder
leurs
analyses sur des totalités, sur des unités d’expérience sensible, sai
113
x annoncée par le Christ à ceux qui luttent (dans
leurs
luttes et au-dessus d’elles) ; un égalitarisme qui renie la réalité c
114
’ont-ils donc de commun, génie à part ? Peut-être
leurs
souffrances seulement. Mais s’il n’est pas de hiérarchie possible en
115
e, la vérité des anathèmes dont Kierkegaard salua
leur
naissance. Nous nous tournons vers ce prophète de nos malheurs, nous
116
t, et de sa peur de toute extravagance. « On peut
leur
faire faire ce qu’on veut, que ce soit le bien ou le mal, une seule c
117
ue ce soit le bien ou le mal, une seule condition
leur
importe : qu’ils soient toujours comme tous les autres, qu’ils imiten
118
ologie. Les dieux du siècle ont l’existence qu’on
leur
prête : hélas ! il serait faux de dire qu’ils n’en ont pas… Mais enco
119
u de rendez-vous des hommes qui se fuient, eux et
leur
vocation. Elle n’est personne, et tire de là son assurance dans le cr
120
dernier gage, les habitudes de l’esprit religieux
leur
font concevoir une Âme du Monde qu’ils se figurent (mais sans franchi
121
coquins, montrer que la vertu est le résultat de
leurs
aspirations collectives. » Renversant ce rapport il ne resterait à mo
122
disait Nietzsche, et c’est là ce qu’ils appellent
leur
petit train-train journalier. La fameuse « vie quotidienne » n’est pe
123
ie d’utiliser les services des Allemands. Pendant
leur
traversée, un coup d’État renverse le gouvernement qui les avait appe
124
Guerre, un métis assez suspect, les paye mais ne
leur
donne rien à faire ; finalement, pour se débarrasser d’eux, il les fa
125
ber dans un piège grossier : un agent provocateur
leur
offre un engagement au Paraguay, qu’ils ont la naïveté d’accepter. Ac
126
ui va bouleverser le Brésil. Ils retrouvent un de
leurs
compagnons du début, celui qui était parti pour le Venezuela, et qui
127
gne le titre. Ces six hommes63 ont été chassés de
leur
pays par une crise qui n’est pas seulement économique, par une crise
128
t économique, par une crise qui atteint à la fois
leur
attachement à la patrie et leur humanité, au sens le plus profond. Ce
129
atteint à la fois leur attachement à la patrie et
leur
humanité, au sens le plus profond. Ce dont ils souffrent, ce n’est pa
130
ulement de manquer de travail et de ne pas gagner
leur
pain, mais c’est surtout de constater que l’Allemagne, pour laquelle
131
ils se sont battus, n’a plus la force d’utiliser
leurs
énergies, leurs vocations humaines. L’un d’eux est architecte, et il
132
tus, n’a plus la force d’utiliser leurs énergies,
leurs
vocations humaines. L’un d’eux est architecte, et il rêvait d’entrepr
133
n’avaient pas voulue, qui les détourne de toutes
leurs
espérances. Ce n’est point qu’ils aient peur, mais tout leur apparaît
134
nces. Ce n’est point qu’ils aient peur, mais tout
leur
apparaît absurde. Et rien n’est plus atroce à supporter que ce sentim
135
e, l’absurdité du destin qu’on subit. Arrachés de
leur
terre et de leur peuple, ils s’en vont au-devant d’une existence qui
136
destin qu’on subit. Arrachés de leur terre et de
leur
peuple, ils s’en vont au-devant d’une existence qui n’a plus aucun bu
137
ement. Seul Pillau, le ministre, l’incarnation de
leur
nation, saura leur dire le mot de ce destin. « Nous avons perdu la gu
138
le ministre, l’incarnation de leur nation, saura
leur
dire le mot de ce destin. « Nous avons perdu la guerre, Bell, et dans
139
ormais de porter en eux-mêmes l’image tragique de
leur
patrie, l’idée profonde de leur nation, que Pillau définit comme la f
140
image tragique de leur patrie, l’idée profonde de
leur
nation, que Pillau définit comme la fidélité, et de tout sacrifier à
141
à cette fidélité. À mesure qu’ils s’éloignent de
leur
patrie, cette image grandit en eux, prend forme et puissance, et c’es
142
ux, les simples, ils souffrent physiquement. Mais
leur
drame s’exprime dans la méditation de Pillau, d’une manière non moins
143
nos jours, toutes les misères du monde au fond de
leur
exil, ceux-là deviendront sûrement un matériel incomparable. Car, voy
144
is la politique surtout, sont en train d’ébranler
leur
prestige. L’empire anglais se dissocie lentement. La France doute de
145
uvrages français qu’on puisse comparer, tant pour
leur
sujet que pour leur atmosphère et leur tension65, à ce Destin alleman
146
on puisse comparer, tant pour leur sujet que pour
leur
atmosphère et leur tension65, à ce Destin allemand, qui, toutefois, l
147
tant pour leur sujet que pour leur atmosphère et
leur
tension65, à ce Destin allemand, qui, toutefois, les domine. Edschmid
148
l’un et l’autre fassent figure d’hérétiques dans
leurs
camps respectifs). Mais sur le plan de l’art romanesque, autant que s
149
forment l’arrière-plan idéologique de son œuvre.
Leurs
manières de décrire des combats où, entre deux bandes de mitrailleuse
150
mis à croire de nouveau que le Messie naîtrait de
leurs
efforts indéfinis vers le Progrès. Ils sont redevenus païens. Les plu
151
ujourd’hui. Mais que dis-je, cent ans ! Il faut à
leur
espoir de bien plus formidables chiffres. Ouvrez le dernier livre de
152
le espèce déprimante de piétistes, arrogants dans
leur
bêtise, il se défend. Et pourtant, je puis donner à cette sentence un
153
e terrorise l’idée même que le christianisme veut
leur
mort, pour leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la nature actue
154
ée même que le christianisme veut leur mort, pour
leur
donner la vie. Il s’agit de savoir si la nature actuelle de l’homme e
155
tesse des critiques de Nietzsche — et jusque dans
leur
injustice, car il y a une manière « injuste » de dire des choses vrai
156
« Des hommes de commandement commanderont aussi à
leur
Dieu, tout en croyant le servir. » Formule qui n’est pas valable pour
157
contredisait l’hypothèse marxiste. Croyant servir
leur
science, ils commandent à la science…, etc. Mais, afin que nul ne se
158
a haute culture, ont largement sauvé l’honneur de
leur
pays. Je pense aux ouvrages publiés par MM. Henri Strohl, J. Vignaud
159
tte justice de Dieu à la justice des hommes et de
leurs
œuvres ; opposition de la grâce à la nature, selon les termes de l’Ap
160
s qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait
leur
temps, — que dire de Paul bien plus ancien ! — tous ceux qui tiennent
161
leur historique, elles auront passé inaperçues en
leur
temps. Ce manque d’efficacité des messages œcuméniques, dans le plan
162
re sont ceux qui avaient une vision passionnée de
leur
but et qui ont su plier les circonstances à leur dessein. Dans un cer
163
leur but et qui ont su plier les circonstances à
leur
dessein. Dans un certain sens, nous dirons qu’ils partaient sans cess
164
irons qu’ils partaient sans cesse d’eux-mêmes, de
leur
foi ou de leur ambition, la plus profonde, et non pas des données et
165
rtaient sans cesse d’eux-mêmes, de leur foi ou de
leur
ambition, la plus profonde, et non pas des données et des aspirations
166
plus ou moins exactement connues ou supposées de
leur
époque. Leur action fut puissante dans la mesure exacte où elle fut l
167
s exactement connues ou supposées de leur époque.
Leur
action fut puissante dans la mesure exacte où elle fut l’expression d
168
mesure exacte où elle fut l’expression directe de
leur
être. Si le mouvement œcuménique veut agir, et il le doit, il faut qu
169
fois excessif et incomplet. Il s’ensuit que dans
leur
plan, il n’y a pas de solution possible. Ils sont inconciliables parc
170
allons définir ces trois termes en insistant sur
leur
liaison fondamentale et sur leur nécessaire hiérarchie. Notre thèse é
171
en insistant sur leur liaison fondamentale et sur
leur
nécessaire hiérarchie. Notre thèse étant la suivante : La théologie d
172
ion par essence incontrôlable, qu’elles ont perdu
leur
communion réelle. Rappelons ici l’histoire de la tour de Babel : la v
173
de l’unité des hommes, conduisit à la division de
leur
langage. Il convient de laisser aux théologiens le soin de définir la
174
cédent des sept églises d’Asie, possédant chacune
leur
ange ? Ou à la parole « Soyez un comme le Père et moi sommes un », qu
175
les renforcer en les rendant plus conscientes de
leurs
valeurs authentiques, et c’est par ce détour, précisément, qu’elle es
176
aux dissidents virtuels de chaque Église, mais à
leurs
membres les plus fidèles. Toutefois, cette méthode n’est compatible q
177
agi comme s’il était sur la terre, c’est-à-dire à
leur
disposition. Plusieurs ont identifié l’Una Sancta avec leur organisat
178
sition. Plusieurs ont identifié l’Una Sancta avec
leur
organisation ou leur doctrine particulière. Au principe d’union trans
179
identifié l’Una Sancta avec leur organisation ou
leur
doctrine particulière. Au principe d’union transcendant qui assure la
180
la race, ni sur quelque autre réalité collective.
Leur
lien n’est pas terrestre d’abord, ni leur chef : il s’est assis au ci
181
ective. Leur lien n’est pas terrestre d’abord, ni
leur
chef : il s’est assis au ciel à la droite de Dieu. Leur ambition non
182
hef : il s’est assis au ciel à la droite de Dieu.
Leur
ambition non plus n’est pas terrestre : elles attendent la fin des te
183
ien les germes d’une société véritable. Elles ont
leur
organisation sociale, leurs chefs locaux, leurs hiérarchies, leurs as
184
é véritable. Elles ont leur organisation sociale,
leurs
chefs locaux, leurs hiérarchies, leurs assemblées. L’homme qui se con
185
nt leur organisation sociale, leurs chefs locaux,
leurs
hiérarchies, leurs assemblées. L’homme qui se convertit et s’incorpor
186
n sociale, leurs chefs locaux, leurs hiérarchies,
leurs
assemblées. L’homme qui se convertit et s’incorpore à l’un de ces gro
187
ses, etc.) et l’œcuménisme reconnaît pareillement
leur
valeur (églises diverses, paroisses, ordres, etc.). C’est en effet da
188
qui forment la fédération, il cherche à vivifier
leurs
foyers. Et de la sorte, à l’équilibre méfiant et statique des puissan
189
ite et de gauche pourront trouver la plénitude de
leurs
idéaux incomplets, séparés, et par là même déformés. À mon sens, le f
190
e la foi ? Certes ! Si les Églises sont fidèles à
leur
chef, elles savent qu’il règne et crée pour ceux qui croient la possi
191
ontraints par le sentiment général de reprendre à
leur
compte le césaropapisme ou la théocratie dont ils triomphaient : ils
192
s pays scandinaves, au xvie siècle, ont accompli
leur
Réforme au sein de l’Église traditionnelle, sans rupture violente (su
193
ation fédérative du royaume, cependant que Sully,
leur
chef, concevait son « Grand Dessein », c’est-à-dire le premier plan d
194
t grossièrement encadrée, les individus privés de
leur
conscience normale. Du point de vue sociologique, la renaissance litu
195
iers-monde un modèle totalement étranger à toutes
leurs
traditions, le modèle de l’État-nation napoléonien — et que ce soit e
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s c’est choisir aussi celle qui les a perdus ! Je
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propose l’Europe des régions, comme offrant la formule la moins incom
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mme offrant la formule la moins incompatible avec
leurs
différences libérées, leur identité retrouvée. Le seul moyen de les i
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ins incompatible avec leurs différences libérées,
leur
identité retrouvée. Le seul moyen de les inciter à éviter nos maux, a
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avant tout, donc pas plus régionaux qu’européens.
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but est d’accéder au pouvoir existant, d’occuper ses bureaux, de s’as
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ouvoir ou seulement l’ambitionnent : sa structure
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dicte ses lois. Quant au « grand public » de la droite et aux « masse
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’œuvre. Au premier rang, ceux des écologistes. On
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dispute ce nom, ils assurent la fonction. Et bien plus, par leurs lut
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nom, ils assurent la fonction. Et bien plus, par
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luttes contre la pollution et les centrales nucléaires, ils ont fourn
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ensions restreintes peuvent être appréhendées par
leurs
habitants et leur offrir un cadre de vie plaisant », et qui préconise
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peuvent être appréhendées par leurs habitants et
leur
offrir un cadre de vie plaisant », et qui préconise au surplus de « p
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ann Kahn, qui voit nos États-nations, ayant perdu
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raisons d’être, bientôt remplacés par une « communauté plus effective
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’ont pas trouvé mieux que la guerre pour résoudre
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différends, on ne voit pas ce qui pourrait justifier l’espoir fou qu’
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pouvaient nous jeter d’un jour à l’autre, si cela
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chantait ou pour que nous chantions. Quelques semaines plus tard, la
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jusqu’à ce que ces désirs créent ces réalités et
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donnent vie dans notre vie, les réalisent. Désirer le meilleur en nou