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ur, parce que personne ne s’est approché plus que
lui
du type idéal de l’industriel et du capitaliste. Le succès immense de
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é universelle sont signes que l’époque a senti en
lui
son incarnation la plus parfaite. Qu’on ne m’accuse donc pas de caric
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possède, ou plutôt qu’il gère, mais ce n’est pour
lui
qu’un résultat secondaire de son activité. Le but de sa vie n’a jamai
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libre cours. Il ne s’agit plus maintenant que de
lui
donner une apparence d’utilité publique. À chaque page de ses livres,
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abandonne, c’est que nous avons voulu tenter sans
lui
une aventure que nous pensions gratuite : nous avons cherché le bonhe
6
Au monde, c’est-à-dire à une nature dont l’usine
lui
a fait oublier jusqu’à l’existence, et à une liberté qu’il s’empresse
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propres, humains et divins. Mauvais loisirs. Ford
lui
a donné une auto pour admirer la nature entre 17 et 19 heures : vraim
8
la nature entre 17 et 19 heures : vraiment, il ne
lui
manque plus rien — que l’envie. Mauvais travail. Il a perdu le sens r
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plus situer son effort individuel dans le monde,
lui
attribuer sa véritable valeur. Il sent obscurément que son travail es
10
. Il abandonne donc la place, mais c’est pourtant
lui
seul qui nous permettrait de jouir de notre liberté. La victoire méca
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l’homme moderne, c’est un principe d’harmonie qui
lui
garantisse le caractère « d’humanité » de ses démarches intellectuell
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éritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous
lui
demander de plus, s’il laisse en blanc la place de Dieu. Mais où trou
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de compte, paraît absurde, parce qu’il refuse de
lui
trouver un sens dans la mort. L’homme qui pourrait se définir : « Die
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reux ; voué à un orgueil sans issue, puisque pour
lui
n’existe aucune transcendance où s’abîmer, d’où renaître. Je ne sais
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rs, il ne veut pas poétiser le tableau, car, pour
lui
, « être poétique, c’est avoir besoin d’illusions ». Je soutiendrais v
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e dire est qu’elle sent son xixe siècle. On peut
lui
faire un grief plus grave : elle subordonne toute réforme à une préal
17
le de la technique, celle du primat de la Vie. Ce
lui
est une occasion de réduire à ses justes proportions l’idéalisme scie
18
à des analyses ou à des réductions du même ordre.
Lui
est des pieds à la tête un homme de 1930 ; et en même temps il se réc
19
e mis en présence d’un marxiste, par exemple, qui
lui
déclare nettement que son Esprit est un produit purement bourgeois, e
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rement bourgeois, enfant du loisir économique, il
lui
faudra se réfugier dans la sphère des abstractions les plus exsangues
21
n fait à l’actuelle civilisation, souffrant comme
lui
de ce que « les hommes ne vivent pas comme un homme devrait vivre ».
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principes définis — je ne dis pas de cadres — qui
lui
servent de thèmes dans ses variations, d’appui dans ses tâtonnements,
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nt évangélique pour transcender la confession qui
lui
a permis de naître. La grandeur d’un art protestant, c’est de n’être
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française — d’un rythme plus inégal aussi, il ne
lui
est pas inférieur par l’intérêt humain, et sa qualité d’émotion n’est
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plus conventionnel. Car à une tante anglaise qui
lui
exprime l’espoir que sa vie à l’étranger n’ait point ébranlé sa foi,
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venu moine, et qui marche pieds nus, à l’étranger
lui
aussi ; puis il y a eu votre pauvre tante Cornélia… Ce fut un terribl
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rt, tous les catholiques qu’elle rencontre et qui
lui
parlent de leur foi se distinguent par une humanité charmante, « une
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pas une conversion18, c’est une adhésion à ce qui
lui
semble être la vérité. Sa vraie conversion a lieu beaucoup plus tard,
29
viers. Blanche se souvint que Lady Mount-Stratton
lui
avait dit presque la même chose dans le Podere à Florence. — Je sens,
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française , la Revue de Genève . Diverses études
lui
ont été consacrées, en particulier dans la Revue d’histoire et de phi
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lvin. Tous les autres paraissent petits à côté de
lui
. La question essentielle pour Kierkegaard était : Comment deviendrai-
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a foi, Kierkegaard, « l’Isolé », n’a plus rien en
lui
ni de Faust, ni du Caïn de Byron, il a dépassé le romantisme. Ou plut
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es. Et pour la grande majorité de ceux qui, après
lui
, feront intervenir la montagne dans leurs œuvres, elle n’est guère qu
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omme est seul. Sénancour, c’est tout autre chose.
Lui
, cherche un refuge. « Dans l’isolement des cimes ou des hautes vallée
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alpestres. « Toute une tradition d’individualisme
lui
frayait la voie », note fort justement notre auteur. L’homme seul en
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l’aime, et quel est le secret de son autorité sur
lui
. L’état d’esprit de l’homme d’action s’accommode rarement d’une réfle
37
uit ! Il ne comprenait pas pourquoi ces deux mots
lui
semblaient avoir des rapports intimes et atroces. Quel horrible endro
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ue personne n’aimait. Il décida de retourner chez
lui
la nuit même, et après s’être demandé avec quelque anxiété comment il
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ustice. Il finit par mettre Eiichi à la porte. Il
lui
reste la ressource de se faire instituteur. Il assiste un soir, par h
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donner à cet idéal, dont la réalisation pratique
lui
répugne encore ? Il s’en rend compte lors de sa première visite aux b
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philosophie. Il entendait une voix intérieure qui
lui
disait : « Si tu te mêles de ces affaires, tu ne seras toi-même, à la
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térieur s’intensifie bientôt jusqu’à provoquer en
lui
une sorte de folie. Tsuruko est obligée de le quitter. Alors dans un
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établies, les traditions et les sophismes. Devant
lui
était le monde : le monde, l’énorme asile de fous dont Eiichi avait p
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s, des prostituées qu’il soigne, des ivrognes qui
lui
font des scènes effroyables, et vont jusqu’à lui tirer dessus, — ce q
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lui font des scènes effroyables, et vont jusqu’à
lui
tirer dessus, — ce qui ne l’empêche pas de les reprendre ensuite, che
46
i ne l’empêche pas de les reprendre ensuite, chez
lui
, car il professe avec fanatisme la non-résistance au mal. Bientôt il
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essions changeantes qu’y imprimait la passion. Il
lui
semblait qu’il faisait une étude pratique de désordre mental dans une
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ne âme à la fois sobre et extrême. Tous les excès
lui
sont possibles, en action, surtout dans le bien, dans la sainteté, ma
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intérieurs de ses personnages également. Quant à
lui
, la complexité vivante de sa vie morale n’a d’égale que la violence d
50
ue soudain l’amour de la vie revient s’emparer de
lui
et décide de sa conversion : Il se décida à tout accepter, oui, tout
51
une montagne en face du mont Maya et pria Dieu de
lui
donner Kobé et les bas-fonds. La nature, le sommeil et les enfants ét
52
. Luther disait : « Je ne puis autrement. » Gide,
lui
, se préoccupe sans cesse de faire entendre qu’il « pourrait autrement
53
e nous avons surtout besoin qu’on nous montre… Je
lui
sais gré particulièrement d’éclairer cette vérité paradoxale, pour mo
54
rkegaard une chose extraordinaire : soudain c’est
lui
qui me regarde et qui me perce, — et me fait honte d’oublier la grand
55
’un tel titre ne réponde pas à son attente. Selon
lui
, c’est un « André Gide vu de Genève » qu’il nous faudrait. M. Martine
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aine intérieur du recueillement et de l’adoration
lui
demeurait ouvert, les secrets de la vie intime n’étaient pas révélés
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maintenant ; l’âme est restée semblable, mais on
lui
a retranché le ciel ; les mêmes aspirations demeurent, qui faisaient
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tation — où l’on n’eût voulu voir qu’une pudeur —
lui
fait éviter toute allusion chrétienne, au point qu’en tels endroits o
59
ccusation que certains, déjà, disent banale, pour
lui
ôter sa force, je le crains. ⁂ Le puritanisme, expression d’une doctr
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l’imagination créatrice chez les protestants, qui
lui
furent plus que d’autres soumis, de par leur sérieux traditionnel. Et
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eur m’a enfin attrapé ; je courais trop vite pour
lui
, il m’a saisi par les cheveux. Il est sûrement à vos trousses aussi,
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ra dans une solitude aggravée par l’agacement que
lui
causent les effusions piétistes trop verbeuses d’un Lavater ou d’un J
63
es idées, les théories et les systèmes prônés par
lui
ne coïncident pas avec les idées, les théories et les systèmes dont n
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ervir d’objet à notre jugement. Bien plutôt c’est
lui
qui nous juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet homme, don
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? Nous n’avons pas besoin d’avoir raison (contre
lui
, contre les athées) ; nous n’avons pas besoin d’avoir beaucoup de gra
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novation. M. Maulnier critique un monde qui selon
lui
tend à la suppression de la personne humaine. Sa critique nous paraît
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ulnier. (Il serait fou de ne pas le partager.) Je
lui
reproche de manquer d’exigence vis-à-vis de l’homme ; de se borner à
68
i bien que celui du démolisseur. ⁂ M. Paul Nizan,
lui
, critique moins à coups de marteau qu’à coups d’épingle. Ce qu’il veu
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ptuelle et dépourvue d’intérêt humain concret. On
lui
dira que ce n’est pas si grave, que le monde n’est plus mené par les
70
tivité une importance qu’elle ne saurait avoir et
lui
fait par suite des reproches démesurés. Certes40. Mais dans la mesure
71
il demande aux livres autre chose que ce que peut
lui
offrir le conte du journal, c’est-à-dire s’il demande une nourriture
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laît tant au peuple. Le bourgeois qui rentre chez
lui
après 8 heures de bureau demande aux livres une évasion facile hors d
73
ervitude particulière, une passion qui est bien à
lui
, une vocation. Si l’on admet facilement de nos jours, qu’un siècle ai
74
définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à
lui
. Dans l’homme, la masse n’a pas plus de puissance que la personne. Da
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sant historiquement, il fonde, dès maintenant, en
lui
, la dictature du nombre et de l’irresponsable. Je pourrais maintenant
76
urent éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et
lui
dit : Mais qui est mon prochain ? Ce docteur se disait sans doute : a
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en vague, cela me paraît assez sentimental… Jésus
lui
répondit par une parabole, celle du Bon Samaritain. Et le docteur de
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cette vérité que toute sa religion n’avait pas pu
lui
faire comprendre : le prochain, c’est celui qui exerce, en actes, la
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lutionnaire qui ait jamais paru dans notre monde.
Lui
seul suffit à vaincre les destins du siècle, lui seul atteint le mal
80
Lui seul suffit à vaincre les destins du siècle,
lui
seul atteint le mal à sa racine, qui est en nous, qui est au fond de
81
e qui va suffire pour l’arracher à sa misère ; il
lui
faut une rencontre, un événement, un acte. Et voilà le mystère devant
82
œur de signaler les œuvres qui risqueraient, sans
lui
, d’être incomprises ou ignorées, il se contente, la plupart du temps,
83
Ou bien le primum vivere se révèle imparfait ; il
lui
manque quelque chose : pourra-t-on l’ajouter après coup ? On ne compl
84
eté, cette lâcheté dont il est riche et qui, chez
lui
, fait antichambre, et attend à la porte, inévitablement, cette lâchet
85
céron, et Montaigne l’en loue. Pour M. Marcel, on
lui
ferait plus volontiers dire que philosopher, c’est apprendre à ne pas
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oger sur les sources de son être. Les philosophes
lui
sont de peu de recours. Ils ont fait de l’être un problème qu’ils pla
87
rcel introduit ici le motif du recueillement, qui
lui
paraît essentiel à toute existence ontologique. J’avoue la plus vive
88
s de théologie, mais il ne fut jamais pasteur. Il
lui
arriva pourtant de prêcher, et ses sermons, réunis sous le titre géné
89
lvin. Tous les autres paraissent petits à côté de
lui
. La question essentielle pour Kierkegaard était : Comment deviendrai-
90
sprit ? Et qui l’a laissé perdre ? Et que va-t-on
lui
sacrifier ? Supposez qu’un homme paraisse, et qu’il relève le défi co
91
osez qu’un tel homme existe. Que va-t-on faire de
lui
, de ce héros, n’est-ce pas, des valeurs de l’esprit que justement l’o
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« en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu
lui
montre, seul. Cette primauté de la foi sur les vérités qui font vivre
93
rnons à l’origine où il se tient, nous mettons en
lui
notre espoir de trouver un autre chemin : un chemin qui ne mène à Rom
94
jection la plus absolue, la plus fondamentale qui
lui
soit faite, une figure littéralement gênante, un rappel presque insup
95
e. Elle tempête et hurle son cri favori : « Qu’on
lui
coupe la tête ! » Alors, le chat s’élève dans les airs et peu à peu r
96
eproche à la foule, c’est qu’elle n’exige rien de
lui
. La foule nous veut tout simplement irresponsables, par cela seul, no
97
es, des historiens, des clercs bourgeois. Comment
lui
échapper ? N’est-il pas la voix même de cette Âme du monde, cet Espri
98
ns du terme, « assujetti » à la Parole qui vit en
lui
. C’est dans ce sens que la formule de Kierkegaard est vraie. La sujét
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existe un « ailleurs », et que l’éternité vient à
lui
, il peut réellement et jusqu’au bout accepter de vivre hic et nunc, q
100
mi nous, oserait affirmer que cette « catégorie »
lui
soit si familière qu’il puisse la considérer, sans autre, comme donné
101
C’est au sel qu’il faut rendre sa saveur, c’est à
lui
seul que l’on peut reprocher d’être insipide. Rien ne sera jamais rée
102
qui était parti pour le Venezuela, et qui a subi,
lui
aussi, des emprisonnements, le bagne, et des tortures physiques inouï
103
pour l’Allemagne, et de participer au destin qui
lui
était échu pour un temps. Ce destin qui obligeait l’Allemagne, après
104
ices. La haute stature de Pillau se dresse devant
lui
. Une fois encore, Pillau lui montre le sens du sacrifice de « ces jeu
105
lau se dresse devant lui. Une fois encore, Pillau
lui
montre le sens du sacrifice de « ces jeunes gens qui sont entrés dans
106
ablement d’une crise que la foi ne résout pas (en
lui
substituant une autre crise plus radicale et salutaire) c’est, par ex
107
ans l’Éternité qui est avant le temps, qui est en
lui
, et qui est encore après lui. Au regard de Dieu donc, « tout est acco
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le temps, qui est en lui, et qui est encore après
lui
. Au regard de Dieu donc, « tout est accompli », — depuis la mort du C
109
rs temps et successions procèdent de l’Éternel et
lui
sont liés : nous venons de lui, nous retournons à lui, il est en nous
110
nt de l’Éternel et lui sont liés : nous venons de
lui
, nous retournons à lui, il est en nous lorsque l’Esprit dit la Parole
111
sont liés : nous venons de lui, nous retournons à
lui
, il est en nous lorsque l’Esprit dit la Parole dans notre cœur. Quell
112
est parce que Dieu a tout prévu que nous avons en
lui
, et en lui seul, la liberté. Mais cela n’apparaît qu’à celui qui ose
113
ue Dieu a tout prévu que nous avons en lui, et en
lui
seul, la liberté. Mais cela n’apparaît qu’à celui qui ose aller jusqu
114
— Dieu avec nous ! 68. À la proposition qu’on
lui
faisait, en 1537, d’éditer ses œuvres complètes, le réformateur répon
115
n seul et même corps : quel que soit le nom qu’on
lui
donne, en aucun cas elle ne manquera de fondements bibliques indiscut
116
me dans un monde christianisé. Car cet homme est,
lui
aussi, à la fois autonome et en relation. Ainsi, le mot personne avec
117
monde entier. Mais depuis qu’il sévit, à cause de
lui
, tout s’accélère vers le pire. D’où non seulement l’urgence accrue d’
118
d’autre oracle que celui d’Isaïe à Séir, c’est de
lui
qu’elle devra tirer son espoir et sa résolution. Et ce n’est pas la p