1
te n’est plus qu’une question de quelques années.
Mais
peut-être est-il temps encore. Ici et là, quelques cris s’élèvent dan
2
es milliards qu’il possède, ou plutôt qu’il gère,
mais
ce n’est pour lui qu’un résultat secondaire de son activité. Le but d
3
de succès mirobolants, et le charme un peu facile
mais
fort goûté du grand public, de l’humour américain, l’on comprendra sa
4
Le héros de l’époque, c’est l’homme qui a réussi.
Mais
à quoi ? C’est la plus grave question qu’on puisse poser à notre temp
5
semble que cela soit tout à l’avantage du client.
Mais
cherchons un peu les causes réelles de cet abaissement de prix — la c
6
que la marchandise est momentanément trop chère ;
mais
surtout que le besoin qu’on a de tel objet est satisfait ou a disparu
7
rs que l’industriel n’ait plus qu’à plier bagage.
Mais
c’est ici que Ford montre le bout de l’oreille, et que son but réel e
8
hé. Celui de la réclame a même but, mêmes effets.
Mais
le plus grave est peut-être le sophisme du loisir. M. Guglielmo Ferre
9
l’industrie ne peut subsister qu’en progressant.
Mais
la nature humaine a des limites. Et le temps approche où elles seront
10
int d’en exclure toute considération de finalité.
Mais
cet aveuglement fondamental n’empêche pas notre industriel de philoso
11
pas particulièrement les autos et les tracteurs,
mais
composent en quelque manière, un code universel ! » Réjouissons-nous…
12
manière, un code universel ! » Réjouissons-nous…
Mais
, comment expliquer que des centaines de milliers de lecteurs, dans un
13
oblème de la production a été brillamment résolu…
Mais
nous nous absorbons trop dans ce que nous faisons et ne pensons pas a
14
e qui en est le fruit. On ne saurait mieux dire.
Mais
il faudrait en tirer des conséquences, alors que Ford passe outre et
15
d a mieux à faire que de philosopher. Je le veux.
Mais
si j’insiste un peu sur ses « idées », c’est pour souligner ce hiatus
16
aire. Le phénomène n’est pas nouveau en Occident,
mais
il est ici tragiquement aigu. Est-ce notre pensée qui, à force de sub
17
faire qu’au nom de l’Esprit et de ses exigences.
Mais
le « rien de nouveau sous le soleil » derrière lequel on se réfugie a
18
que le progrès matériel n’est pas mauvais en soi.
Mais
par l’importance qu’il a prise dans notre vie, il détourne la civilis
19
gereux du tout. On n’en fait pas une philosophie.
Mais
, sans qu’on s’en doute, cela en prend la place. Les facultés de l’âme
20
sommeil sans prière. Cela s’appelle encore vivre.
Mais
l’homme qui était un membre vivant dans le corps de la Nature, lié pa
21
avail est antinaturel. Il le méprise ou le subit,
mais
, jusque dans son repos, il en est l’esclave. Pour s’être exclu lui-mê
22
e peut les supporter. Il abandonne donc la place,
mais
c’est pourtant lui seul qui nous permettrait de jouir de notre libert
23
is de plus. Pas de compromis possible de ce côté.
Mais
du nôtre ? « Vous ne pouvez servir Dieu et Mammon », dit l’Écriture.
24
de nos philosophies, officiellement, l’ont renié.
Mais
pourquoi tant et toujours plus de mal à prouver la liberté humaine ?
25
notre vie : s’agit-il d’enrayer la science ? Non,
mais
que l’esprit qui l’a créée, la surpasse7. Seul un parti pris constant
26
que les faits physiques élaborés par la science.
Mais
, participant de notre volonté et de la grâce, ils échappent à cette f
27
rets de la méditation hindoue. Rêves, sans doute…
Mais
tout commence par des rêves. Et je ne vois rien d’autre. Quoi qu’il e
28
des races de la Terre. Non plus une foi commune,
mais
une moyenne de nos manières d’être. Une sorte de commun dénominateur…
29
eci d’insuffisant : qu’ils peuvent être atteints.
Mais
ce qui parfait la stature de l’homme, c’est l’effort pour se dépasser
30
r de plus, s’il laisse en blanc la place de Dieu.
Mais
où trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous — voi
31
ré — sinon vraiment converti — est hors de doute.
Mais
c’est Stilicon défendant l’Empire. 7. Or, Bergson, dans un discours
32
pas l’homme aux prises avec l’humanité civilisée,
mais
avec la nature la plus sauvage. Comme Les Conquérants, c’est une sort
33
ges Moïs, donne au personnage un relief étonnant,
mais
contribue à créer des obscurités que le style très tendu de M. Malrau
34
, dira-t-on, compose une figure originale certes,
mais
à tel point que sa portée ne saurait déborder un petit cercle d’espri
35
me sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie,
mais
auquel cette vie même, en fin de compte, paraît absurde, parce qu’il
36
s fait encourir à notre auteur pareil ostracisme.
Mais
notre monde ne connaît plus de sacré que la propriété matérielle. d.
37
sions ». Je soutiendrais volontiers le contraire,
mais
M. Nizan est de ces gens, si nombreux aujourd’hui (Freud, etc.), qui
38
ours le « distingué » et le « conforme » au vrai.
Mais
n’est-il pas grand temps de dépasser une réaction de vulgarité non mo
39
r « ce résidu impitoyable, descriptible et sec ».
Mais
est-il bien légitime de voir dans un tel « résidu » l’essence de l’Eu
40
n-là a l’avantage d’être possible dès maintenant.
Mais
M. Nizan a trop de préjugés pour sentir la force neuve perpétuellemen
41
rêché par nos missions (c’est si vraisemblable !)
mais
un normalien se devrait de savoir que l’œuvre missionnaire a consisté
42
des hommes qui viendront y trouver leur liberté.
Mais
pourquoi dira-t-on, s’arrêter à ces cris d’une révolte égarée par la
43
r « sa terreur sincère de la vérité qui menace ».
Mais
partout ailleurs, qu’en cette commune antipathie, M. Marcel et M. Niz
44
mes ne vivent pas comme un homme devrait vivre ».
Mais
alors, se dit-on souvent en lisant les critiques marxistes — et c’est
45
gager des servitudes provisoires de la technique.
Mais
rien n’est plus hasardeux qu’une telle mystique, — rien n’est plus in
46
nous faut. Saluons enfin le règne de l’homme ! »
Mais
le chrétien, qui sait un peu ce qu’est ce monstre, se demande, songea
47
ome. 12. Aden Arabie, chez Rieder, Paris. 13.
Mais
Bouddha, c’est l’Asie. Les grèves, c’est encore l’Europe. 14. Dans u
48
on ne parlait ici que d’« artistes protestants ».
Mais
cela n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes peuvent avoir de
49
, expose un portrait frappant de réalité humaine.
Mais
l’œuvre maîtresse de l’exposition est sans doute la « Crucifixion » d
50
us évidemment « protestant » de l’art français.
Mais
s’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art protestant de fait
51
liques », il n’y a pas de « sujets protestants ».
Mais
, dira-t-on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien là que nous
52
er un art « protestant » conforme à une doctrine,
mais
un art assez purement évangélique pour transcender la confession qui
53
n de très neuf dans cette trilogie philosophique,
mais
un bel ensemble d’observations justes et souvent profondes sur les gr
54
à la méfiance systématique du voisin inévitable.
Mais
ces anomalies très graves ne sont peut-être que transitoires, ajoute
55
qui redonne à toutes choses leur vivante réalité.
Mais
tout ceci, à quoi nous ne pouvons qu’applaudir, ne saurait être pour
56
» à l’ère spirituelle, une préparation nécessaire
mais
nullement suffisante. Ce n’est pas la peur du monde-termitière qui sa
57
s s’en ajoute un troisième qui est moins visible,
mais
dont la présence constante donne au livre toute sa gravité. Maurice B
58
ère que les critiques ne le diront pas non plus ;
mais
je sais que c’est beaucoup leur demander. » Eh bien ! non, c’est au c
59
de Baring est riche, « conformiste » à l’extrême,
mais
internationale. Cela permet à l’auteur autant qu’aux personnages de n
60
res, et l’histoire continue, pour notre agrément.
Mais
surtout, cette vie dénuée d’aventures ou de difficultés extérieures,
61
sentiment ne souffre pas une ascension continue,
mais
une fois atteint le moment de sa perfection, ne peut plus que se souv
62
s passions humaines, et comme la morale du roman.
Mais
nous ne croyons pas qu’une œuvre de cette envergure comporte à propre
63
lés, ce n’est pas le tragique d’une condamnation,
mais
celui, combien plus amer et noble, du consentement aux lois de la vie
64
aucune pression sur ses convictions religieuses.
Mais
le mot conviction ne doit être pris ici qu’au sens le plus convention
65
ni moins que la majorité des gens de cette sorte,
mais
est-ce à eux que l’on demande de définir la doctrine ?). Voici quelqu
66
rannique belle-mère sont nettement antipathiques,
mais
ils ne disent rien, eux !) Comment Blanche ne se sentirait-elle pas a
67
sants et rendent superflue l’action de la grâce).
Mais
quoi ? Nous laisserons-nous vraiment « tenter » par cette erreur de B
68
de souffrance, le courage de sacrifier son amour.
Mais
elle ne peut survivre à cet acte suprême, à cette grâce. Aussi notre
69
ou catastrophe — non parce que c’est mal ou bien,
mais
en vertu d’une loi organique, inéluctable, amorale, tout à fait indép
70
lisme tout acte qui entraîne des ruines humaines.
Mais
la vérité, elle, est indifférente à ce que nous appelons bonheur ou m
71
aine me paraît intolérable. — Elle l’est presque,
mais
pas tout à fait. Il faut l’accepter. Songez à l’agonie du Jardin des
72
aisser mener par le remords au bord du désespoir,
mais
pas plus loin. Et c’est ainsi que de ce roman au charme pénétrant et
73
vérité, dont la longue chaîne part des apôtres ».
Mais
Kierkegaard reste soucieux : Mynster est-il vraiment de la lignée des
74
r ce roman la série de traductions de ses livres.
Mais
ce Journal, s’il est l’œuvre la moins forte du Danois, n’en est pas m
75
Il n’est pas sûr que les « religions » y gagnent,
mais
la foi, certainement. Et « l’honneur de Dieu ». 21. Aux Éditions de
76
Pareille attitude ne surprendra pas un moderne ;
mais
elle est unique dans la littérature française du xixe . La littératur
77
ces poètes viennent interroger sur les hauteurs,
mais
une sombre et surhumaine fatalité (Byron), ou « la secrète force des
78
poésie anglaise en de véritables « élévations ».
Mais
tout ce lyrisme n’est pas dépourvu de grandiloquence ni de pieuse fad
79
e froid. La glace est proche, la solitude énorme,
mais
voyez avec quelle tranquillité tout repose dans la lumière… » Vous av
80
t désintéressé, un constructivisme assez austère,
mais
stimulant, et qui mène à la joie… C’est un thème très « protestant ».
81
se, du risque, du triomphe conquis par la dureté.
Mais
l’a-t-il épuisé ? Il y a depuis Nietzsche un style alpestre dans la p
82
’une vie qui comporterait des risques extérieurs.
Mais
c’est là se contenter à bon marché, et personne ne croit plus à la ve
83
endiqué par le communisme, comme son bien propre.
Mais
il n’y a pas là de quoi nous rassurer. Si la vie de Kagawa glorifie l
84
ignorions que notre siècle est celui des meneurs.
Mais
le rare, c’est qu’un de ces meneurs écrive un livre pour nous dire co
85
cette œuvre : Avant l’Aube comble cette attente,
mais
elle en fait naître une nouvelle. C’est, en effet, sous la forme d’un
86
l’adolescence et de la jeunesse de notre héros ;
mais
ce récit prend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie publique
87
uteur, nul parti pris de « réalisme » littéraire,
mais
bien le signe d’une absence d’hypocrisie tout à fait insolite, et qui
88
pposent dans des termes inusités pour l’Occident,
mais
sont oubliées, comme partout, dès qu’il s’agit d’embarras d’argent, d
89
enses du voyage, il décida de vendre ses livres.
Mais
son retour au foyer provoque des scènes terribles avec son père, rich
90
on adolescence. Et l’idylle passionnée se renoue,
mais
en même temps le drame s’éveille dans l’âme du jeune homme : comment
91
i-même, à la fin, pas bien éloigné du vulgaire. »
Mais
au même moment une autre voix intérieure disait : « La bonté est le s
92
docks. La mort de son père l’oblige à en sortir,
mais
en même temps décide de l’orientation de sa vie : Il avait vu mourir
93
les, Eiichi essaya de garder tout son sang-froid,
mais
au cimetière du Temple de Zuigan, quand les prêtres de douze temples
94
ent, au moment où il avait décidé de se suicider.
Mais
un soir qu’il prêche au carrefour, la maladie qui depuis longtemps l’
95
oue, sous la pluie. Il renaîtra bientôt à la vie,
mais
cette fois pour se donner tout entier à la misère des bas-fonds de Ko
96
n action, surtout dans le bien, dans la sainteté,
mais
toujours ils s’accompagnent d’une mesure parfaite dans l’appréciation
97
rre sur la route, criant à son corps : “Meurs !”,
mais
sans résultat ». C’est dans un tel état de désespoir que soudain l’am
98
e n’était pas dans la mer qu’il fallait se jeter,
mais
dans les merveilles du monde. Et voici que, le 14 février, il se déci
99
éféré l’habituelle effusion en patois de Chanaan.
Mais
ce qui me frappe ici, c’est de voir le reste du chapitre consacré au
100
d’une âme ? L’action même est souvent trompeuse.
Mais
la qualité du regard qu’un être pose sur ses semblables, tel est le s
101
tes. Et c’est l’un des secrets de sa puissance. ⁂
Mais
il est temps de tirer de ce livre une conclusion capitale qui, sans d
102
à beaucoup de prétexte pour n’y point réfléchir.
Mais
à tout prendre, cet ennui traduit ou marque notre paresse et notre lâ
103
ou bien en critiquant les réformes socialistes —
mais
cela dispense-t-il de chercher d’autres solutions ? Quant à ceux qui
104
poser, sur le plan intellectuel, pour les autres,
mais
de la résoudre d’abord pour son compte et par un acte intérieur contr
105
Aux yeux d’un incroyant, ceci peut sembler vague.
Mais
le sens chrétien primitif n’est-il pas, avant tout, le sens de la pau
106
é dont Gide aime à douer les héros de ses récits,
mais
dont lui-même se révèle dépourvu dans une mesure qui est celle, exact
107
ment Gide a presque toujours raison de ses juges,
mais
il sait avoir raison comme en s’excusant. Il apporte les plus délicat
108
excusera le jeu de mots — d’être « non-prévenu ».
Mais
voici ce qu’il y a : l’on éprouve une gêne grandissante au spectacle
109
finée. « Celui qui veut sauver sa vie la perdra,
mais
celui qui veut la perdre la rendra vraiment vivante », répète inlassa
110
béré, veut perdre sa vie, et non pas pour Christ,
mais
pour la rendre vraiment vivante, celui-là ne fait qu’usurper la forme
111
e classe ne devrait pas supporter qu’on l’engage.
Mais
qu’est-ce à dire lorsqu’on comprend que, non satisfait de s’y complai
112
e que ce n’est pas à moi-même que je m’intéresse,
mais
au conflit de certaines idées, dont mon âme n’est que le théâtre, et
113
d’acteur que de spectateur, de témoin. » (p. 31.)
Mais
un témoin si détaché de soi-même, n’est-ce pas nécessairement un faux
114
était beaucoup moins simple qu’il ne le croyait.
Mais
la question reste de savoir si cette division interne, une fois recon
115
cause de la logique ni même d’une norme sociale.
Mais
à cause de la grandeur. ⁂ Ce livre manque d’ange et de bête. Il est m
116
a est juste et net, parfaitement exprimé et mûri.
Mais
comme aussi tout cela manque d’enthousiasme, d’« endieusement », selo
117
ent. C’est constamment mesuré, conscient, exquis,
mais
, pour tout dire, complaisant et sans vénération. Complaisant à sa pro
118
maître pour cette jeunesse qui aimait sa ferveur,
mais
que le monde de demain va contraindre, contraint déjà à des choix dra
119
t d’un jeune aviateur, Antoine de Saint-Exupéry. (
Mais
par quoi tiendra-t-il à les « équilibrer », un de ces jours, à les «
120
nos jours n’est que trop habile à les dénoncer ;
mais
le surpassement de soi qu’obtient la volonté tendue, c’est là ce que
121
le bonheur de l’homme n’est pas dans la liberté,
mais
dans l’acceptation d’un devoir. Gide aurait-il pressenti que l’ère n
122
s saveurs. La question n’est pas d’être vertueux,
mais
de faire la volonté de Dieu. Et ce que nous voulons ce ne sont pas de
123
us voulons ce ne sont pas des exemples édifiants,
mais
des témoignages de responsabilités acceptées devant Dieu, avec l’inco
124
vous lâche plus. Il a beaucoup parlé de lui-même.
Mais
là où d’autres produisent l’impression pénible de se montrer, il arri
125
andeur. 25. Remarquons le tour qu’il adopte : «
mais
celui qui veut la perdre… » n. Rougemont Denis de, « [Compte rendu]
126
le écrivain protestant26, non exilé, non réfugié,
mais
d’éducation et de nature toute française. M. Thibaudet ajoute à ce p
127
t, cela n’en fait pas un Genevois, au contraire !
Mais
n’oublions pas que toute l’œuvre de Loti est faite du morcellement et
128
nève, non pas sous la forme d’un ouvrage complet,
mais
d’un essai très fouillé et profond de Gaston Frommel, dans ses Études
129
ties n’en sont plus dérivées les unes des autres,
mais
elles s’étalent à la fois toutes ensemble. Dès l’année 1886, où il p
130
us ainsi maintenant ; l’âme est restée semblable,
mais
on lui a retranché le ciel ; les mêmes aspirations demeurent, qui fai
131
emeurent, qui faisaient tressaillir nos ancêtres,
mais
leur légitime objet a été enlevé ; les souffrances sont encore là, ma
132
et a été enlevé ; les souffrances sont encore là,
mais
non plus les espérances de la religion, et l’âme, qui montait autrefo
133
es de notre littérature. L’ouverture s’est faite,
mais
non du bon côté ; l’âme, que tourmente un suprême besoin d’épanchemen
134
un suprême besoin d’épanchement, s’est déversée,
mais
elle a mal choisi son confident : elle ne trouve aucune paix dans une
135
vraiment ?… Ou bien, protestants qui écrivent ? —
Mais
voyons d’abord les œuvres. La critique à peu près unanime a salué dan
136
rester le seul tenant du classicisme romanesque ;
mais
voici qu’on proclame au contraire l’avènement d’une littérature nouve
137
mille qui résiste, là la famille qui se défait30.
Mais
gardons-nous de voir dans ce contraste autre chose que la vieille opp
138
nent dans la mesure où elles furent authentiques.
Mais
d’autre part certaines « célébrités » politiques ou intellectuelles p
139
s auteurs. Le problème, à vrai dire, les dépasse,
mais
il n’est pas mauvais de l’actualiser, de le rétrécir, si de la sorte
140
ie intérieure que l’on sent parfois sous-jacente,
mais
trop timide à s’exprimer. Le couple que Jacques Chardonne étudie dans
141
e et du péché ; un certain ascétisme de la forme,
mais
jamais rien d’explicitement religieux : cela n’a point empêché ces tr
142
ruine immédiate, dans notre monde tel qu’il est.
Mais
c’est parfois, bien au contraire, par leur succès et dans leur épanou
143
cateurs affirmaient le salut gratuit par la foi ;
mais
d’autre part nous prêtions des mains complices à des œuvres qui relev
144
lesquelles nos pères crurent trouver des appuis,
mais
dont nous souffrons d’autant plus vivement que le monde actuel nous m
145
telle vue a d’injuste, c’est-à-dire d’incomplet.
Mais
comment n’être point frappés de sa généralité, de son insistance… Et
146
un pathétique aux résonances profondes : Milton.
Mais
le moralisme détendu que la théologie libérale prétendit conserver, f
147
nt au sens de ce verbe qui signifie la révérence,
mais
comme on craint le risque, que Jésus n’a jamais craint. Et c’est en q
148
théologie de Calvin, pessimiste quant à l’homme,
mais
confiante dans la grâce, cède le champ aux idées de Rousseau, optimis
149
ature de la sécheresse à laquelle ils s’opposent,
mais
qu’ils manifestent en même temps avec une ironie plus cruelle souvent
150
n somme ils ne sont guère atteints par tout ceci.
Mais
quoi ? Le but ne fut jamais de démolir, mais bien plutôt de dénoncer
151
eci. Mais quoi ? Le but ne fut jamais de démolir,
mais
bien plutôt de dénoncer un principe destructeur. C’est au nom d’une f
152
on me comprenne : ce n’est pas à eux que j’en ai,
mais
à ce dont ils ont souffert. 34. Tout ceci appellerait une foule de n
153
34. Tout ceci appellerait une foule de nuances.
Mais
il ne s’agit pas d’édulcorer. 35. Cf. A.-N. Bertrand, Protestantisme
154
ela ne donnera pas un portrait de Goethe, certes,
mais
une idée de l’importance du phénomène Goethe. Maintenant ajoutons que
155
euples qui vivent sous le règne du christianisme.
Mais
le plus grand Occidental fut-il chrétien ? Nous ne saurions, surtout
156
cience. ⁂ Goethe s’est toujours affirmé chrétien,
mais
d’une façon si particulière que les ennemis du christianisme, depuis
157
ur dissiper trop facilement une équivoque réelle,
mais
plutôt pour en faire sentir l’acuité. Mais, dira-t-on d’emblée, le si
158
éelle, mais plutôt pour en faire sentir l’acuité.
Mais
, dira-t-on d’emblée, le simple fait qu’une équivoque si grave subsist
159
si, j’espère voir le jour où il vous rattrapera ;
mais
je ne puis répondre de la manière. Je suis parfois bien tranquille à
160
début, je m’étais tourné passionnément vers eux ;
mais
il semble que ce ne doive pas être. Ils sont si cordialement ennuyeux
161
istes trop verbeuses d’un Lavater ou d’un Jacobi.
Mais
ce « reste », cette connaissance mystique, il ne tardera pas à découv
162
religion eurent beau jeu d’exploiter, on le sait.
Mais
, comme l’établit fort justement Curtius « le Goethe païen et rien que
163
de l’homme et l’ensemble des données religieuses.
Mais
, d’autre part, il faudrait un libéralisme dont nous nous sentons inca
164
hoquer certains protestants libéraux par exemple.
Mais
c’est précisément dans la facilité d’interprétation qu’offre Goethe d
165
apparaît comme non chrétien, comme antichrétien,
mais
d’une tout autre sorte que ne l’ont cru nos athées qui s’arrêtaient à
166
sse ? Sera-ce sur la foi de certains biographes ?
Mais
comment juger les actions d’un être que nous n’avons pas connu, alors
167
s ou niées : le scandale divin, le péché radical.
Mais
un homme de l’envergure de Goethe, s’il ne peut être un argument pour
168
imposer à nous tous. Goethe inutilisable, certes.
Mais
nous ne sommes d’aucun parti et n’avons pas à utiliser qui que ce soi
169
ands hommes — ni même d’avoir quoi que ce soit —,
mais
seulement d’être, efficacement. Et qu’il nous y aide ! 37. Numéro d
170
ication idéale de l’égoïsme ou de l’indifférence,
mais
une obligation urgente à se risquer en faveur des hommes, un acte, un
171
pensée dans l’ordre pratique) « est protestant ».
Mais
, d’autre part, cette soif d’action directe et de service peut porter
172
nent à affirmer la nécessité d’une pensée active,
mais
qui n’ont pas vu — qui n’ont pas encore vu — tout ce que cela impliqu
173
la plupart dans les pages de l’Action française,
mais
qui, marquons-le tout de suite, ne comportent nulle allusion à la pos
174
, celle précisément que postule le christianisme.
Mais
c’est en vain que le lecteur cherchera la réalité constructive et abs
175
onne humaine. Sa critique nous paraît pertinente,
mais
elle serait plus efficace si on la sentait inspirée par un principe s
176
essais réunis après coup de fournir une doctrine.
Mais
il est inquiétant d’entendre M. Maulnier, dans sa préface, se déclare
177
e, sans ajouter aucune clarté au dessein général.
Mais
celui-ci, par bonheur, est très simple : Il n’y a point de questions
178
des résultats « humains » de toute philosophie.)
Mais
ensuite, et à notre tour, nous demanderons : que fait, que compte fai
179
oncret et réel que vous ou moi pouvons connaître.
Mais
, en vérité, la lecture du livre de M. Nizan n’inspire pas la certitud
180
s n’avons plus à prouver vainement que Dieu est ;
mais
à prouver pratiquement que nous y croyons. Nous n’avons plus à argume
181
s plus à argumenter à la manière des philosophes,
mais
à témoigner. Épreuve dangereuse et salutaire, germe de cette « révolu
182
ment qui refusèrent de « penser dangereusement ».
Mais
les marxistes n’y échapperont pas. Car celui qui refuse de penser le
183
il demande une nourriture rapidement assimilable,
mais
tout de même reconstituante ? Des romans, répondra-t-on, sans doute.
184
récente des essais, genre assurément fort ancien,
mais
auquel notre époque vient de redonner une très vive nouveauté. Il est
185
facile hors de la médiocre existence quotidienne.
Mais
l’homme qui toute la journée a senti peser sur son œuvre la menace de
186
loppements lumineux d’un André Gide, par exemple,
mais
simplement parce que ces écrits faisaient penser. J’exagère à peine.
187
’on habillât la moindre historiette sentimentale.
Mais
tout cela, semble-t-il, s’évanouit en fumée, comme les fusées d’une f
188
tout cela ? L’explication tente les journalistes.
Mais
le cinéma n’est qu’un des effets du changement à vue qui s’opère dans
189
cessé pour autant de publier des romans nouveaux,
mais
le fait est que le seul grand succès, dans cet ordre, est allé au liv
190
e nous découvrons. Retour à l’intelligence ? Oui,
mais
non pas à l’intellectualisme. Car, — et j’espère que le lecteur m’aur
191
ités académiques ou de mandarinades qu’il s’agit,
mais
c’est du sort de l’homme tel qu’il est, dans son effarante et magnifi
192
rt menacé, comme il le fut de tout temps, certes,
mais
de nos jours, plus visiblement, plus universellement. Quand il y va d
193
ne furent pas les moins corrompues de l’histoire,
mais
celles où la corruption permanente fut ouvertement reconnue, dénoncée
194
ous ne trouvons jamais aucun principe qui unifie.
Mais
, au contraire, dès que nous nous posons la question de l’homme, du rô
195
si ce n’était pas là, déjà, prendre une position,
mais
à coup sûr, la pire ! Nous nous sommes laissés endormir. Nos maîtres
196
on distinguée, des grands prêtres de l’Insoluble.
Mais
, un beau jour, les événements nous réveillent brusquement. Maintenant
197
es hommes. Napoléon, César, Lénine ont un destin.
Mais
aussi chacun de nous a un destin ; dans la mesure où chacun de nous p
198
t athée, totalement athée, et consciemment athée.
Mais
, en même temps, il est polythéiste et superstitieux au dernier degré.
199
croit pas en Dieu et sait qu’elle n’y croit pas.
Mais
elle garde chevillé au cœur le besoin d’obéir à des forces invisibles
200
’incroyants, de sceptiques ou même d’adversaires.
Mais
il y a d’autres dieux pour cette espèce-là d’incroyants, et ce sont,
201
paraissent s’opposer avec une certaine violence,
mais
par rapport à l’homme, ils sont absolument semblables et nous pouvons
202
ndent à nous faire croire que l’homme n’est rien,
mais
moins que rien, et que tout ce qui se passe dans le monde obéit à des
203
ades marxistes ou racistes ont bien vu le danger.
Mais
ils en tirent une conclusion inattendue. Reprenant le mot de Goethe,
204
e, et toutes vos inquiétudes s’apaiseront. Bien.
Mais
il faut prendre garde d’abord de confondre le sacrifice et le suicide
205
e pas seulement aux partisans attardés de Darwin,
mais
aussi bien aux partisans de Marx et de Gobineau. Il est tout à fait v
206
béraux et aux dilettantes qui tombent, eux aussi,
mais
continuent d’évoquer la liberté et les idéaux supérieurs dont ils s’é
207
supérieurs dont ils s’éloignent de plus en plus.
Mais
j’ai beau ne pas croire, pour mon compte, à la réalité de tous ces my
208
d’attention pour les vrais problèmes de nos vies.
Mais
si les journaux disposent de nos vies, l’argent dispose des journaux.
209
ents, de partis et d’associations qu’aujourd’hui,
mais
aussi jamais moins d’accord réel, jamais plus de haine déclarée. L’am
210
ier apparaisse solidaire d’une même civilisation.
Mais
cette solidarité, que vaut-elle ? Le premier exemple qui vous vient à
211
annamites. Oui, certes, tout se tient désormais.
Mais
la solidarité des masses est toujours une solidarité catastrophique.
212
aire pour nous, c’est encore de compter avec eux.
Mais
compter avec eux, ce n’est pas les diviser, ni abdiquer sous leur imp
213
s leur élan vers une nouvelle communauté humaine.
Mais
ils se sont cruellement trompés de porte en s’adressant aux mythes co
214
ui est en effet incalculable : l’acte de l’homme.
Mais
le temps vient où les hommes se lassent de théories qui expliquent to
215
t de sang, reconnaissant leur condition concrète,
mais
connaissant aussi leur dignité, leur raison d’être personnelle ? Voul
216
quelles révolutions, enfin réelles, elle prépare.
Mais
ce serait là une autre conférence. ⁂ Il reste une question grave, une
217
ur à l’homme qui s’abandonne au destin collectif,
mais
c’est peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle vérité supérieur
218
gagement, ces trois mots définissent la personne,
mais
aussi ce que Jésus-Christ nous ordonne d’être : le prochain. Lorsque
219
uver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit :
Mais
qui est mon prochain ? Ce docteur se disait sans doute : aimer son pr
220
passions, au secours de notre misère matérielle.
Mais
elles ne pénètrent jamais dans l’intimité de notre être, là où réside
221
pas une explication du désespoir qui le possède,
mais
c’est une consolation. Je prends ce mot dans son sens le plus fort, t
222
la normal. Ce fut toujours le cas, me dira-t-on ?
Mais
ce n’est point partout le cas. L’exemple de l’Allemagne peut nous fai
223
un quotidien n’est, en réalité, pas un critique,
mais
un commentateur des goûts de son public. Bien loin d’avoir à cœur de
224
ar la publicité autour d’un « succès » de saison.
Mais
l’insuccès notoire des philosophes auprès du grand public a des cause
225
ouve son lieu dans l’acte et nulle part ailleurs.
Mais
il faudrait d’abord qu’elle soit elle-même un acte43. Et c’est ici la
226
que détourne des problèmes qui se posent en fait.
Mais
que faut-il penser de ces techniques d’abstention ? ⁂ Tel est l’état
227
catastrophes qui devraient effrayer le chrétien,
mais
le risque plus immédiat de faillir à sa vocation. Ces réflexions nou
228
des valeurs » que tout le monde sent nécessaire,
mais
que la foi seule rend possible. ⁂ Max Scheler se rattachait à l’école
229
pénétration dont témoigne un passage de ce genre.
Mais
si l’on donne raison à sa description du ressentiment — ce que je fai
230
’amour personnel — qui est une valeur héroïque —,
mais
nous prônons tout simplement un sentiment que nous jugeons d’autant p
231
déal évangélique et, pour comble, vertu de riche,
mais
qui retient encore le pathos chrétien que renferme le mot. Ces quelq
232
ert la voie à une nouvelle liberté de la pensée ;
mais
, jusqu’ici, peu l’ont suivie, en France. Sachons gré à M. Gabriel Mar
233
uer, comme s’ils n’étaient pas eux-mêmes en jeu !
Mais
, dit l’auteur, « je ne puis me dispenser de me demander du même coup
234
à proprement parler une illustration de l’essai,
mais
qui est né dans le même temps, et participe de la même problématique
235
n pays. Sa première œuvre eut un immense succès ;
mais
à mesure qu’il se fit mieux comprendre, le public s’écarta, effrayé.
236
la rupture de ses fiançailles avec Régine Olsen.
Mais
son acte, après lequel il put mourir, certain d’avoir accompli sa mis
237
angile. Il avait terminé les études de théologie,
mais
il ne fut jamais pasteur. Il lui arriva pourtant de prêcher, et ses s
238
ds modèles apostoliques : à saint Paul, à Luther,
mais
pour se condamner. Il affirmait qu’il n’était qu’un « poète à tendanc
239
lorsqu’il détient plus de réalité que l’anonyme.
Mais
encore, il faudrait que ce moi fût fondé. Ce n’est pas évident de soi
240
rs les bourgeois ? Les mêmes phrases, à peu près,
mais
sans y croire, ou du moins sans prouver par le fait qu’ils y croient.
241
s parlent déjà de rendre sa place à « l’esprit »…
Mais
, quel esprit ? Et qui l’a laissé perdre ? Et que va-t-on lui sacrifie
242
ien changé. On dirait même qu’elles sont au pire,
mais
il faut prendre garde de laisser croire à nos contemporains que ce pi
243
n’est pas le savoir ; ce n’est pas la puissance,
mais
la puissance du savoir en exercice. Il y a bien de la différence. Le
244
la puissance, font décorer celui qui les détient,
mais
l’exercice effectif du savoir peut fort bien le conduire à la ruine o
245
pose l’acte de l’homme responsable de son destin.
Mais
tout cela va au martyre, dans le monde qu’on nous prépare ? Il se peu
246
’autres biens que nulle violence ne peut dérober,
mais
c’est une triste réponse à la révolte de ces pauvres qu’on redoute pl
247
ceux-là pour qui l’esprit n’a pas à se défendre,
mais
bien à témoigner de son incarnation ; on ferait bien d’aller à ceux p
248
our qui l’esprit n’est pas une espèce de confort,
mais
une aventure absolue et comme un jugement de l’homme ; ainsi Pascal,
249
e à part ? Peut-être leurs souffrances seulement.
Mais
s’il n’est pas de hiérarchie possible en ces parages, le sacrifice y
250
min qui ne mène à Rome, ni à Berlin, ni à Moscou,
mais
à nous-mêmes devant Dieu. ⁂ Søren Kierkegaard est sans doute le pens
251
pareille. Enfin, le chat disparaît complètement.
Mais
à certains moments, il s’amuse à renaître. On voit d’abord son rire,
252
cet homme affolé par la lecture de son journal, —
mais
qui porte l’enfer dans son âme ! — Kierkegaard a montré « le comique
253
nger nous rendrait tous les autres inexistants ».
Mais
cette « crainte d’un seul danger » peut-elle encore, sérieusement, ca
254
fert pour ta doctrine ? Tu souffres, il est vrai,
mais
n’est-ce point justement pour ces choses que ta doctrine te montre va
255
en, ou bien tu vitupères les sans-Dieu de Russie.
Mais
sais-tu bien de quoi tu souffres ? De ton péché ou de celui des autre
256
affirmer que tous ces dieux sont des faux dieux ?
Mais
sont-ils des faux dieux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’esprit ?
257
eux pour nous ? Appelons-nous vraiment l’esprit ?
Mais
non, nous appelons le « règne de l’esprit », c’est bien moins dangere
258
utre que le chrétien souffre pour sa doctrine… » (
Mais
non ! il souffre simplement de ce que tous ne l’ont pas admise) « … e
259
re fait rire la foule au dépens de l’extravagant.
Mais
Kierkegaard rit tout seul de la foule, de son sérieux théâtral et fer
260
es, qu’ils imitent, et n’agissent jamais seuls. »
Mais
ce que Dieu exige, c’est précisément le contraire : il veut l’origina
261
a foi sa place, nous contraint à l’originalité. «
Mais
quoi, professeurs et disciples ne se trouvent bien que dans l’imitati
262
aard appelle, c’est l’homme seul devant son Dieu.
Mais
comment cela se peut-il, sinon par l’effet de la foi ? Il faut que Di
263
ndividualisme, on ne parle jamais que de révolte,
mais
d’une révolte, en fin de compte, imaginaire. Car l’ordre de ce monde
264
dre. « Ne vous conformez pas à ce siècle présent,
mais
soyez transformés », dit saint Paul. Le solitaire devant Dieu, c’est
265
las ! il serait faux de dire qu’ils n’en ont pas…
Mais
encore une fois, ce n’est pas échapper aux chimères publiques que de
266
er la main sur Caïus Marius, telle est la vérité.
Mais
trois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule et que perso
267
foule est une abstraction, qui n’a pas de mains,
mais
chaque homme isolé a, dans la règle, deux mains, et lorsqu’il porte c
268
s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu ?
Mais
qu’il soit foule, il aura ce « courage », — il l’a eu. Il faut aller
269
n droit que la vie doit être comprise en arrière,
mais
il oublie l’autre proposition : qu’elle doit être vécue en avant.60 »
270
t se précipite. Ils n’ont pas lu Hegel, bien sûr,
mais
Hegel est dans tous nos journaux, Hegel domine le marxisme et les fas
271
le Réel et qui pourtant n’est rien que le péché,
mais
le péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité sans cesse menacée
272
uns fuient en avant, et les autres dans le passé,
mais
qui voudrait se tenir, dans l’instant, « sous le regard de Dieu », co
273
er le présent certain, ils hypothèquent le futur,
mais
pour gagner ce dernier gage, les habitudes de l’esprit religieux leur
274
nt concevoir une Âme du Monde qu’ils se figurent (
mais
sans franchise, ni précision) comme une espèce de vertébré monstre, i
275
né de l’intelligible providence surnaturelle.61 »
Mais
qui ne voit que cette Âme du Monde le tient aussi, et jusque dans son
276
’homme, c’est qu’il soit seul le sujet de sa vie.
Mais
encore faut-il se garder d’entendre l’expression au sens des romantiq
277
xpression au sens des romantiques. Je suis sujet,
mais
il reste à savoir d’où vient ce je, comment il peut agir. S’agit-il d
278
nd : si tu la suis, elle te méprisera sans doute,
mais
c’est le sort commun, tu ne cours pas grand risque. Si tu dis non, si
279
t : en cette extrémité, le compromis se justifie…
Mais
si ton moi n’est pas à toi ? S’il est ta vocation reçue d’ailleurs, e
280
l agit, et seul il peut être sujet de son action,
mais
c’est qu’il est, dans l’autre sens du terme, « assujetti » à la Parol
281
munauté chrétienne, par l’artifice indispensable,
mais
peut-être aussi tout formel, de l’isolement devant Dieu. Et, d’autre
282
’agit des autres, et personne ne se sent atteint,
mais
si l’on parle au solitaire de son angoisse, c’est de la mienne. Kierk
283
ar nul siècle, comme tel, ne fut jamais chrétien,
mais
bien plutôt de ce qu’elle est sans maîtres, c’est-à-dire sans martyrs
284
ture et sur les exigences concrètes de l’esprit ?
Mais
ne fallait-il pas qu’il ait connu de grandes aides pour oser nous mon
285
s devenir martyrs ! » Certes, répond Kierkegaard,
mais
il vaudrait mieux dire : « “Moi, je ne le puis pas.” Et s’il est fou
286
que les questions dernières ne s’y posent jamais,
mais
simplement qu’on les y noie. Les hommes préfèrent « mourir impercepti
287
les a engagés pour instruire l’armée bolivienne,
mais
sans contrat, car le traité de Versailles interdit à la Bolivie d’uti
288
re de la Guerre, un métis assez suspect, les paye
mais
ne leur donne rien à faire ; finalement, pour se débarrasser d’eux, i
289
nts, le bagne, et des tortures physiques inouïes.
Mais
ils ne se retrouvent que pour aller se faire tuer ensemble devant Rio
290
d’aventures, et même d’une intensité peu commune.
Mais
cet aspect-là, qui suffit d’ailleurs à rendre le livre passionnant et
291
manquer de travail et de ne pas gagner leur pain,
mais
c’est surtout de constater que l’Allemagne, pour laquelle ils se sont
292
chitecte, et il rêvait d’entreprises coloniales :
mais
on ne construit plus, là-bas, et il n’y a plus de colonies. D’autres
293
urs espérances. Ce n’est point qu’ils aient peur,
mais
tout leur apparaît absurde. Et rien n’est plus atroce à supporter que
294
n s’acquitte avec son argent ou avec son travail,
mais
de sacrifices pour lesquels on joue sa propre existence intérieure. »
295
es. Eux, les simples, ils souffrent physiquement.
Mais
leur drame s’exprime dans la méditation de Pillau, d’une manière non
296
t un pays pauvre, abattu, désuni et impuissant… »
Mais
tandis que Bell, le chef du petit groupe, agonise au fond d’une tranc
297
ent dans l’aisance, celle-là ne vaut pas un clou.
Mais
la communauté des gens cimentés par le malheur, ça c’est la seule vra
298
problèmes plus graves pour notre avenir immédiat.
Mais
ce Destin allemand évoque bien d’autres questions. Edschmid a fait le
299
rée, tenir le coup, malgré les trahisons du sort.
Mais
la guerre, mais la politique surtout, sont en train d’ébranler leur p
300
up, malgré les trahisons du sort. Mais la guerre,
mais
la politique surtout, sont en train d’ébranler leur prestige. L’empir
301
r sainement la politique étrange de cette nation.
Mais
j’ai dit que cette œuvre pourrait s’intituler tout aussi bien « La co
302
alistes — au plus haut sens du mot, je le répète,
mais
il se peut tout de même que certains lecteurs français en soient choq
303
figure d’hérétiques dans leurs camps respectifs).
Mais
sur le plan de l’art romanesque, autant que sur le plan généralement
304
vre, qui parut au moment de l’avènement d’Hitler.
Mais
je le crois trop franc et trop complexe à la fois pour avoir l’agréme
305
ement un succédané païen de l’idée de Providence,
mais
surtout une négation de la foi ? Car la foi est, selon Kierkegaard, c
306
t pas dans le Progrès indéfini de notre histoire,
mais
qu’il est venu sur la terre, et qu’il est dès maintenant — hic et nun
307
purgé de ses superstitions pseudo-scientifiques !
Mais
il n’importe. Ce qui est admirable ici, c’est la lucidité avec laquel
308
lut » dans cent ans qu’elle ne l’est aujourd’hui.
Mais
que dis-je, cent ans ! Il faut à leur espoir de bien plus formidables
309
. L’esprit métaphysique me souffle : “Et après ?”
Mais
je ne l’écoute pas et trouve malgré tout ces chiffres consolants. » A
310
ces de l’Histoire : le salut par la sempiternité.
Mais
n’est-ce point là ce que toute la Bible nous désigne comme l’enfer mê
311
pas né à la foi. Il n’a pas la mâchoire solide. (
Mais
je vois bien que Nietzsche voulait dire autre chose…). Même pour l’h
312
nté et dans sa nostalgie d’un christianisme vrai.
Mais
Nietzsche ? Est-ce mépris tout simplement ? Ou bien plutôt, dernier d
313
défend avec puissance cette vérité fondamentale.
Mais
si Nietzsche croit autre chose, s’il croit que la nature est bonne, p
314
a tendance à confondre l’autorité et la violence.
Mais
ses violences sont contradictoires : il attaque ici l’égoïsme, dont i
315
l’égoïsme, dont il fait par ailleurs l’apologie,
mais
sans jamais « déclarer ses valeurs », sans jamais renvoyer à une auto
316
étienne est pleine de contradictions, elle aussi,
mais
Paul les a toutes rassemblées dans une formule unique qui renvoie au
317
t de la foi. « Je ne fais pas le bien que j’aime,
mais
je fais le mal que je hais. » C’est pourquoi, lorsque Paul critique l
318
s le royaume des cieux à la pauvreté spirituelle.
Mais
le premier chrétien cultivé et spirituel a donné au christianisme sa
319
ou esprit de pauvreté, confondu ici avec bêtise).
Mais
c’est bien là la malhonnêteté du positivisme primaire qui régna sur l
320
leur science, ils commandent à la science…, etc.
Mais
, afin que nul ne se croie justifié, voici pour les conservateurs : «
321
re qu’on ignore Luther en France serait exagérer,
mais
dans le sens contraire de celui qu’on imagine. Car, on fait pis que d
322
MM. Jean Baruzi et E. Gilson, pour ne rien dire —
mais
cela va de soi — de l’activité des professeurs de dogmatique luthérie
323
s au centre du débat occidental par excellence, —
mais
au centre, aussi, de la Réforme, et de l’effort dogmatique de Luther6
324
volume matériel soit bien écrasant pour le genre.
Mais
on s’aperçoit, sans tarder, que la discussion avec Érasme et sa Diatr
325
ent pas un système, au sens philosophique du mot,
mais
qu’ils s’impliquent très étroitement les uns les autres, et ne peuven
326
s faut dépouiller. « Folie pour les sages »
Mais
il s’en faut de presque tout que les grandes thèses pauliniennes de l
327
ux vieux libéraux, — y applaudissent ouvertement,
mais
encore jusque chez les chrétiens, ces arguments se voient réinventés,
328
ne quand nous condamnons l’autre, et vice versa.)
Mais
une fois reconnue cette maîtrise, qu’on attendait d’ailleurs du chef
329
scolastique, qui n’est pas proprement luthérien,
mais
que Luther est obligé d’utiliser pour débrouiller et supprimer les fa
330
n moderne, l’objection parfaitement anachronique,
mais
que je sais inévitable, qui consiste à affirmer que Luther est « déte
331
siste à affirmer que Luther est « déterministe ».
Mais
le sérieux théologique est chose trop rare, et pour beaucoup trop dif
332
sion. Luther ne pose pas seulement l’omnipotence,
mais
l’omniscience et la prescience éternelle de Dieu, qui ne peut faillir
333
ent pas compte de nos exploits ! Un luthérien. —
Mais
connais-tu seulement les vraies règles du jeu ? Qui t’a fait croire q
334
C. M. — J’ai besoin de le croire pour agir. L. —
Mais
qu’est-ce qu’agir ? Est-ce vraiment toi qui agis ? Ou n’es-tu pas toi
335
ir ? Au besoin, à les inventer ? C. M. — Certes,
mais
ma dignité consiste à lutter contre de telles forces, une fois que je
336
mort du Christ sur la croix. Non seulement prévu,
mais
accompli ! C. M. — Si c’était vrai, je préférerais encore nier ce Di
337
omme Nietzsche a proclamé qu’il avait fait. L. —
Mais
l’homme est « chair », et cette chair est liée à l’espace et au temps
338
réalité, ce n’est pas la supprimer objectivement.
Mais
c’est peut-être se priver de son secours, ou encore la transformer en
339
rnité qui vient nous délivrer du temps ? C. M. —
Mais
mon temps est vivant, et plein de nouveauté, de création ! Ton éterni
340
hes et la raison ne peuvent l’imaginer que morte.
Mais
la Bible nous dit qu’elle est la Vie, et que notre vie n’est qu’une m
341
», il n’est pas lié comme nous à une succession.
Mais
, au contraire, nos divers temps et successions procèdent de l’Éternel
342
vérité d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé,
mais
qui est au cœur même de l’Évangile. L’apôtre Paul l’a formulé avant t
343
ue nous avons en lui, et en lui seul, la liberté.
Mais
cela n’apparaît qu’à celui qui ose aller jusqu’aux extrêmes de la con
344
ible libre arbitre »71, dans les choses du salut.
Mais
que le Christ ait dû mourir — cet acte extrême — pour nous sauver, fa
345
ther ne nie pas du tout notre faculté de vouloir,
mais
nie seulement qu’elle puisse suffire à nous obtenir le salut, étant e
346
un paradoxe demeure une pure et simple absurdité.
Mais
alors, on peut se demander si ceux qui refusent le christianisme écha
347
; ou si, au contraire, ils ne la retrouvent pas,
mais
dans un plan où elle reste insoluble. Érasme était encore catholique
348
suré l’empêche de voir le vrai tragique du débat.
Mais
le plus grand des adversaires du christianisme dans les temps moderne
349
istence de Dieu, il oppose sa propre existence72.
Mais
la difficulté fondamentale que posent les rapports de notre volonté e
350
et combative. Elles sont un respectable résultat,
mais
non pas un point de départ. Sans doute garderont-elles une valeur his
351
Sans doute garderont-elles une valeur historique.
Mais
comme beaucoup de documents qui prennent par la suite une valeur hist
352
btenus non sans peine et forcément trop généraux.
Mais
il y a plus. L’erreur commise jusqu’ici a été d’essayer de choisir pr
353
pour composer une mosaïque de mesures désirables,
mais
au contraire sa position politique doit exprimer d’une façon nécessai
354
és dans la vision de l’œcuménisme. Rien que cela,
mais
tout cela, avec confiance, mais aussi avec une inflexible conséquence
355
e. Rien que cela, mais tout cela, avec confiance,
mais
aussi avec une inflexible conséquence. Résumons-nous : il ne s’agit p
356
accidentellement ou indirectement « chrétienne »,
mais
il s’agit d’actualiser la politique impliquée dès le début dans la vo
357
deux erreurs, on ne peut faire sortir une vérité,
mais
seulement une erreur aggravée. De même l’orthodoxie ne sera jamais re
358
Posons ces questions-là aux docteurs de l’Église.
Mais
voici ce que nous devons affirmer dès maintenant : la théologie de l’
359
ns divines n’est pas une imperfection de l’union,
mais
sa vie même. Un deuxième trait, complémentaire d’ailleurs, doit être
360
rthodoxies existantes, dans les diverses Églises,
mais
au contraire, elle a pour premier effet de les renforcer en les renda
361
sse pas aux dissidents virtuels de chaque Église,
mais
à leurs membres les plus fidèles. Toutefois, cette méthode n’est comp
362
cte n’a jamais nié que son chef réel fût au ciel,
mais
plusieurs ont agi comme s’il était sur la terre, c’est-à-dire à leur
363
rannie. Car, contre un principe d’unité immanent,
mais
pratiquement puis théoriquement absolutisé, il n’y a pas de recours o
364
on romaine, considérée comme nécessaire au salut.
Mais
je rappellerai les critiques que Karl Barth adressait à l’orthodoxie
365
r l’harmonie des membres n’est pas une tolérance,
mais
une nécessité vitale. Le poumon n’a pas à « tolérer » le cœur ! Il do
366
ntent pas spirituellement une fonction distincte,
mais
seulement la division ou la duplication accidentelle d’un même organe
367
sées non plus sur le sacré, le sang et les morts,
mais
sur l’intérêt commun et les contrats. Tous les membres de la tribu de
368
us et à la stricte observance du sacré collectif.
Mais
ce mouvement centrifuge par rapport à la communauté d’origine, s’il s
369
ussière des individus que l’État fait son ciment.
Mais
cet État centralisé, cette unité rigide et trop contrôlée écrase bien
370
iste a triomphé de la communauté barbare du sang.
Mais
plus tard elle a sombré dans l’anarchie. Rome a triomphé de l’anarchi
371
veau. Ou plutôt, on va prendre un mot déjà connu,
mais
auquel on donnera un sens nouveau. Pour désigner les relations consti
372
réclame du slogan utopique : à chacun sa chance.
Mais
la liberté et l’engagement de la personne chrétienne se définissent d
373
essif, d’autre part l’individualisme anarchisant.
Mais
ici encore, insistons sur ce point : la personne n’est pas un moyen-t
374
anarchie et l’unité forcée, l’individu et l’État.
Mais
dès qu’intervient la transcendance, il y a mieux qu’un équilibre, il
375
t d’union. Là où est l’Esprit, là est la liberté,
mais
là aussi est la vraie communion. Il nous reste à développer maintenan
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iversités régionales sont la vie même de l’Union.
Mais
par l’organe central qui lie toutes les régions, il ménage un recours
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individualiste à la fois) d’un régime coopératif.
Mais
ceci nous entraînerait dans un exposé qui déborde le cadre de ce sché
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anisation politique de ses fondements spirituels.
Mais
accepter l’œcuménisme sans vouloir également le fédéralisme, ce serai
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ibilité pratique de réaliser la vraie démocratie.
Mais
il a le grand avantage de réaliser en même temps ce qu’il y a de vala
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mort d’une culture et d’une économie, sans doute,
mais
ce sera surtout la suppression de toute possibilité œcuménique, la su
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e vision, une doctrine et une tactique nouvelles.
Mais
où sont-elles ? Qui les prépare ? Le capitalisme et l’individualisme
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individualiste et au totalitarisme qui en est né.
Mais
qui peut aujourd’hui proposer cette réponse ? Le rôle d’Hitler est de
383
ées. Le rôle de Churchill est de faire la guerre.
Mais
il ne pourra pas la gagner réellement s’il ne propose rien aux peuple
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il faut qu’elles comprennent qu’elles le doivent.
Mais
les deux termes ne se confondent-ils pas dans la réalité de la foi ?
385
e par l’éclosion d’une anti-religion totalitaire,
mais
par un phénomène contraire de dispersion individualiste. Autre exempl
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nels subsistent — royauté, hiérarchies sociales —
mais
il s’y introduit un contenu socialiste. (Là encore avec moins de seco
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pas sur un compromis entre des erreurs opposées,
mais
sur une attitude centrale qui dépasse ces erreurs en même temps qu’el
388
’on combat, de part et d’autre, sans grand espoir
mais
avec une pathétique sincérité.) ⁂ Le tableau que nous venons d’esquis
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tion des forces dont il croyait pouvoir disposer,
mais
de ce que Dieu voulait qu’il fît. C’est toujours une utopie apparente
390
sme). Point d’action constructive sans idéologie.
Mais
point d’idéologie valable sans théologie. Et point de théologie effic
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e communauté ne se révélera pas dans des congrès,
mais
se manifestera dans une action risquée. De même que nous avons vu les
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ous n’étions pas nés. Ils meurent encore de faim,
mais
en bien plus grand nombre — c’est un résultat du Progrès — cependant
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ger trop. Cette fois-ci, notre faute est immense,
mais
ailleurs : elle est d’avoir offert, ou plutôt imposé aux élites occid
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libérer. Ils choisissent celle qui les a dominés,
mais
c’est choisir aussi celle qui les a perdus ! Je leur propose l’Europe
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bord de son explosion démographique, d’où famine,
mais
d’où soif aussi de nos industries, il est non moins vrai que l’Europe
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t sans scrupules, non pas perdant et devenu sage.
Mais
ce qui est sûr, c’est qu’en refusant de faire les régions et de se «
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ls voudraient bien agir dans le sens de mon plan,
mais
s’ils en montraient l’intention, ils perdraient aussitôt, et à coup s
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ce, dont rien ne prouve qu’elle n’eût pas réussi.
Mais
je ne vais pas me dérober à une question que je ne cesse de me poser.
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ne s’imposera au xxe siècle, en temps utile. —
Mais
la Jeunesse ? — Pour autant qu’elle n’est pas un mythe journalistique
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de régions, ni de la création d’un pouvoir neuf,
mais
très souvent, presque toujours de « pollution », notez cela ! — Si
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ucun doute, si les vues justes nous conduisaient.
Mais
depuis dix-mille ans qu’il y a des hommes à Histoire, et qui n’ont pa
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tout irait mieux, ou éviterait au moins le pire,
mais
je sais bien que vous ne me suivrez pas — pas assez tôt et pas en nom
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iation d’un facteur de danger mortel, bien avéré,
mais
qui rapporte. Je disais cela dans mon jardin du pays de Gex devant la
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r cela et qu’on dit au surplus tellement propres…
Mais
comme tout le monde déjà oublie sa peur et la sagesse qu’il en tira p
405
u paraît bizarre lorsque l’on commence trop tôt.
Mais
je ne vois pas ce qu’il serait possible, aujourd’hui, de « commencer
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, et trente ans pour le propager au monde entier.
Mais
depuis qu’il sévit, à cause de lui, tout s’accélère vers le pire. D’o
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eulement l’urgence accrue d’un changement de cap,
mais
une plus grande lisibilité de l’évolution, qui peut faciliter ce chan
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pour qui ne sait pas où il va », disait Sénèque.
Mais
pour celui qui sait, tout est possible tant qu’un vent souffle, même
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fins. Cette dialectique qui ne prévoit ni A ni B,
mais
incite à trouver des chemins vers V, je la vois déjà formulée par Hér
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maître de la Pythie ne veut ni prédire ni cacher,
mais
il indique sa volonté et la vraie Voie. « Sentinelle, que dis-tu de l
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oulez-vous donc que ça dure ? » Question morbide,
mais
lucide, et qu’on ne peut simplement écarter. Je veux que l’homme dure
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ent » — la Nature et nos habitants — in extremis.
Mais
que serait la beauté du Monde sans l’œil de l’homme ? C’était si beau
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ie, bleue, verte et blanche dans le noir éternel…
Mais
sauver le paysage et les décors n’aura plus de sens si nous ne sommes
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ce qui revient au même, si nous sommes encore là
mais
aliénés, devenus incapables même de nostalgie pour ce qui fut un jour
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talgie pour ce qui fut un jour notre vie menacée.
Mais
il n’est pas de prévision d’avenir meilleur qui ne passe par un homme
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s, ferme assurance de celles qu’on ne voit pas ».
Mais
à l’aide d’appareils scientifiques, on ne peut voir que du passé, des
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rière les arbres, aux forêts du passé profond ! —
mais
dans nos attitudes présentes. Si vous voulez prévenir tel désastre pr
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s pas vous dire : — Aimez-vous ! (même remarque).
Mais
seulement : — Remplacez ce système qui multiplie les occasions de hai
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i l’on ne veut plus tirer son énergie de soi-même
mais
seulement de la désintégration d’un peu de matière, que reste-t-il da
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ans la « sphère du religieux » ? La casuistique ?
Mais
à l’inverse, si l’on exclut de notre drame l’irréductible spirituel,
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ible du monde, qui est la vitalité d’une société.
Mais
il nous faut pousser l’analyse sur nous-mêmes : que choisissons-nous
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s, la vie sans poids. Pas encore le Jour éternel.
Mais
quelque chose comme le miracle du réveil après le cauchemar où l’on h
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ce n’est pas la promesse d’une fin de l’Histoire
mais
d’une rénovation de l’aventure d’être homme, si elle prend naissance