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e affirmer que tout est incompréhensible. L’homme
moderne
recule devant l’évidence de la banqueroute prochaine de sa civilisati
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Je prends Henry Ford comme un symbole du monde
moderne
, et le meilleur, parce que personne ne s’est approché plus que lui du
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Ford, perfection de l’industriel, offre au monde
moderne
le premier exemple de son achèvement intégral. Il a atteint l’objecti
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chèvement intégral. Il a atteint l’objectif de la
moderne
civilisation occidentale. Voici donc venue l’heure de la juger. Le hé
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un article intitulé « Le grand paradoxe du monde
moderne
»3, ce qu’il y a de profondément antihumain dans la conception fordie
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ixe de produire peut très bien envahir un cerveau
moderne
au point d’en exclure toute considération de finalité. Mais cet aveug
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senti qu’il touchait là le nœud vital du problème
moderne
. D’ailleurs, les idées générales de cette sorte sont rares dans son l
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ée mérite les sacrifices qu’elle exige de l’homme
moderne
. Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui tout réu
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’Esprit La formidable erreur de la bourgeoisie
moderne
c’est de croire que les choses pourront aller ainsi longtemps encore.
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exister sans leur substance religieuse.) L’homme
moderne
manie les choses de l’âme avec une maladresse de barbare. IV. « En
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fordisme et l’Esprit sont incompatibles, le monde
moderne
impose ce dilemme : « en être » ou ne pas en être, c’est-à-dire se so
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le développement de la technique impose au monde
moderne
. Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui savent encore quel
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rendent inutilisables dans les rouages de la vie
moderne
. Le triomphe de Ford réduira l’Esprit à devenir l’apanage d’une sorte
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uilibre de l’esprit et de la matière. L’humanisme
moderne
sera ce parti pris, spiritualiste — ou ne méritera pas son nom. … Or,
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réussirait trop aisément. Ce qui manque à l’homme
moderne
, c’est un principe d’harmonie qui lui garantisse le caractère « d’hum
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nification la plus frappante d’un certain « homme
moderne
», — l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, mais auqu
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if qu’elle apporte à décrire la figure de l’homme
moderne
en proie au seul orgueil de vivre, dénonce la paresse de la religion
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t cette volonté d’émancipation de la civilisation
moderne
à l’égard de toute autorité divine qui est le trait dominant de notre
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us n’avez pas su conjurer la malédiction du monde
moderne
, clame-t-on de toutes parts aux chrétiens. Assez parlé de Vérité, ce
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Une exposition d’artistes protestants
modernes
(avril 1931)f C’est donc qu’il y en a ? avez-vous dit. Depuis le t
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et sous la double étiquette de protestants et de
modernes
des noms de peintres comme Bosshardt, Raoul Dufy, Lotiron, Zingg, le
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Denis de, « Une exposition d’artistes protestants
modernes
», Foi et Vie, Paris, avril 1931, p. 274-277.
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sur les problèmes fondamentaux de la civilisation
moderne
. Décidément, le goût du colossal — transmis aux Américains — reste un
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mystique. Pareille attitude ne surprendra pas un
moderne
; mais elle est unique dans la littérature française du xixe . La lit
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Kobé et peu à peu élargies à tout ce vaste empire
moderne
si rapidement envahi par la civilisation d’une Europe dont il rejette
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nière catégorie. (On sait qu’il y a dans le monde
moderne
trois sortes de gens, les pécheurs, les sauvés et les honnêtes gens.)
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de ses contradictions. Sans doute, la psychologie
moderne
a-t-elle montré que l’homme était beaucoup moins simple qu’il ne le c
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sai, Frommel donnait ainsi le diagnostic du roman
moderne
; ne serait-il pas frappant, en effet, d’appliquer ses dernières lign
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aient été émis en leur temps. La critique la plus
moderne
les confirme et les répète bien souvent sans les connaître. Et « le p
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position qui se prolonge et trouve son expression
moderne
dans des œuvres bien plus caractéristiques d’une éducation protestant
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ssent entrevoir ce que pourraient être des œuvres
modernes
inspirées, comme le furent les plus grandes, par le sentiment tragiqu
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u plus significatif dans l’histoire de l’Occident
moderne
, c’est-à-dire dans l’histoire des peuples qui vivent sous le règne du
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que. Il n’a pas échappé à M. Benda que « le clerc
moderne
» (en tant qu’il se montre préoccupé des conséquences nécessaires de
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ement, une de ces grandes questions que la pensée
moderne
a convenu d’appeler « naïves », parce qu’elles sont trop gênantes. Le
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s’il vous plaît ! » (janvier 1933)t Le lecteur
moderne
est, paraît-il, un homme pressé, beaucoup plus pressé que ne le furen
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s », plus directement mêlés au jeu des puissances
modernes
, que les Français ne le furent jusqu’à ces tout derniers temps. Et c’
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rds sur le monde actuel. Les grandes controverses
modernes
sont nées en France autour de la Trahison des clercs, autour du probl
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⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse et bien
moderne
! Si nous y regardons de près, nous allons voir que le simple assembl
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réparation des esprits qui prélude à toute guerre
moderne
bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques sera
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morales du philosophe et les coutumes du citoyen
moderne
ont perdu toute commune mesure. Que se passerait-il si un beau jour l
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aractérise malheureusement l’existence de l’homme
moderne
, emprisonné dans la catégorie du « tout naturel » incapable, par suit
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à l’actuel. La description qu’il fait de l’homme
moderne
réduit à un complexe de fonctions ; ses allusions au désordre social
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le sombre avenir du siècle. On a dépeint ce clerc
moderne
, accablé par tous les malheurs du temps, dont il feint de se croire v
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52. Journal, tome X. 53. « Là encore, le clerc
moderne
est protestant », ajoute M. Benda, qui, en fait de protestants, ne co
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de l’ouvrage. (Nous ne savons que trop bien, nous
modernes
, séparer le fond de la forme ; admirer l’une quand nous condamnons l’
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doit suffire en droit, à réfuter l’objection d’un
moderne
, l’objection parfaitement anachronique, mais que je sais inévitable,
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er, tout au moins, le dialogue d’une « conscience
moderne
», douée d’exigence spirituelle, avec un partisan du « serf arbitre »
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santé de la foi. Kierkegaard. Une conscience
moderne
. — Selon Luther, nous n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a
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d des adversaires du christianisme dans les temps
modernes
, Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre, terme à
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iases grecques, communautés comparables à la cité
moderne
, et basées non plus sur le sacré, le sang et les morts, mais sur l’in
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l’individu se trouve isolé dans une grande ville
moderne
ou dans un vaste État centralisé. D’autre part, on n’est pas non plus