1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 e affirmer que tout est incompréhensible. L’homme moderne recule devant l’évidence de la banqueroute prochaine de sa civilisati
2 Je prends Henry Ford comme un symbole du monde moderne , et le meilleur, parce que personne ne s’est approché plus que lui du
3 Ford, perfection de l’industriel, offre au monde moderne le premier exemple de son achèvement intégral. Il a atteint l’objecti
4 chèvement intégral. Il a atteint l’objectif de la moderne civilisation occidentale. Voici donc venue l’heure de la juger. Le hé
5 un article intitulé « Le grand paradoxe du monde moderne  »3, ce qu’il y a de profondément antihumain dans la conception fordie
6 ixe de produire peut très bien envahir un cerveau moderne au point d’en exclure toute considération de finalité. Mais cet aveug
7 senti qu’il touchait là le nœud vital du problème moderne . D’ailleurs, les idées générales de cette sorte sont rares dans son l
8 ée mérite les sacrifices qu’elle exige de l’homme moderne . Paradoxes plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui tout réu
9 ’Esprit La formidable erreur de la bourgeoisie moderne c’est de croire que les choses pourront aller ainsi longtemps encore.
10 exister sans leur substance religieuse.) L’homme moderne manie les choses de l’âme avec une maladresse de barbare. IV. « En
11 fordisme et l’Esprit sont incompatibles, le monde moderne impose ce dilemme : « en être » ou ne pas en être, c’est-à-dire se so
12 le développement de la technique impose au monde moderne . Ces êtres, d’une espèce de plus en plus rare, qui savent encore quel
13 rendent inutilisables dans les rouages de la vie moderne . Le triomphe de Ford réduira l’Esprit à devenir l’apanage d’une sorte
2 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
14 uilibre de l’esprit et de la matière. L’humanisme moderne sera ce parti pris, spiritualiste — ou ne méritera pas son nom. … Or,
15 réussirait trop aisément. Ce qui manque à l’homme moderne , c’est un principe d’harmonie qui lui garantisse le caractère « d’hum
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
16 nification la plus frappante d’un certain « homme moderne  », — l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, mais auqu
17 if qu’elle apporte à décrire la figure de l’homme moderne en proie au seul orgueil de vivre, dénonce la paresse de la religion
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
18 t cette volonté d’émancipation de la civilisation moderne à l’égard de toute autorité divine qui est le trait dominant de notre
19 us n’avez pas su conjurer la malédiction du monde moderne , clame-t-on de toutes parts aux chrétiens. Assez parlé de Vérité, ce
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
20 Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)f C’est donc qu’il y en a ? avez-vous dit. Depuis le t
21 et sous la double étiquette de protestants et de modernes des noms de peintres comme Bosshardt, Raoul Dufy, Lotiron, Zingg, le
22 Denis de, « Une exposition d’artistes protestants modernes  », Foi et Vie, Paris, avril 1931, p. 274-277.
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
23 sur les problèmes fondamentaux de la civilisation moderne . Décidément, le goût du colossal — transmis aux Américains — reste un
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
24 mystique. Pareille attitude ne surprendra pas un moderne  ; mais elle est unique dans la littérature française du xixe . La lit
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
25 Kobé et peu à peu élargies à tout ce vaste empire moderne si rapidement envahi par la civilisation d’une Europe dont il rejette
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
26 nière catégorie. (On sait qu’il y a dans le monde moderne trois sortes de gens, les pécheurs, les sauvés et les honnêtes gens.)
27 de ses contradictions. Sans doute, la psychologie moderne a-t-elle montré que l’homme était beaucoup moins simple qu’il ne le c
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
28 sai, Frommel donnait ainsi le diagnostic du roman moderne  ; ne serait-il pas frappant, en effet, d’appliquer ses dernières lign
29 aient été émis en leur temps. La critique la plus moderne les confirme et les répète bien souvent sans les connaître. Et « le p
11 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
30 position qui se prolonge et trouve son expression moderne dans des œuvres bien plus caractéristiques d’une éducation protestant
31 ssent entrevoir ce que pourraient être des œuvres modernes inspirées, comme le furent les plus grandes, par le sentiment tragiqu
12 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
32 u plus significatif dans l’histoire de l’Occident moderne , c’est-à-dire dans l’histoire des peuples qui vivent sous le règne du
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
33 que. Il n’a pas échappé à M. Benda que « le clerc moderne  » (en tant qu’il se montre préoccupé des conséquences nécessaires de
34 ement, une de ces grandes questions que la pensée moderne a convenu d’appeler « naïves », parce qu’elles sont trop gênantes. Le
14 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
35 s’il vous plaît ! » (janvier 1933)t Le lecteur moderne est, paraît-il, un homme pressé, beaucoup plus pressé que ne le furen
36 s », plus directement mêlés au jeu des puissances modernes , que les Français ne le furent jusqu’à ces tout derniers temps. Et c’
37 rds sur le monde actuel. Les grandes controverses modernes sont nées en France autour de la Trahison des clercs, autour du probl
15 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
38 ⁂ Destin du siècle ! Expression curieuse et bien moderne  ! Si nous y regardons de près, nous allons voir que le simple assembl
39 réparation des esprits qui prélude à toute guerre moderne bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis politiques sera
16 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
40 morales du philosophe et les coutumes du citoyen moderne ont perdu toute commune mesure. Que se passerait-il si un beau jour l
41 aractérise malheureusement l’existence de l’homme moderne , emprisonné dans la catégorie du « tout naturel » incapable, par suit
42 à l’actuel. La description qu’il fait de l’homme moderne réduit à un complexe de fonctions ; ses allusions au désordre social 
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
43 le sombre avenir du siècle. On a dépeint ce clerc moderne , accablé par tous les malheurs du temps, dont il feint de se croire v
44 52. Journal, tome X. 53. « Là encore, le clerc moderne est protestant », ajoute M. Benda, qui, en fait de protestants, ne co
18 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
45 de l’ouvrage. (Nous ne savons que trop bien, nous modernes , séparer le fond de la forme ; admirer l’une quand nous condamnons l’
46 doit suffire en droit, à réfuter l’objection d’un moderne , l’objection parfaitement anachronique, mais que je sais inévitable,
47 er, tout au moins, le dialogue d’une « conscience moderne  », douée d’exigence spirituelle, avec un partisan du « serf arbitre »
48 santé de la foi. Kierkegaard. Une conscience moderne . — Selon Luther, nous n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a
49 d des adversaires du christianisme dans les temps modernes , Nietzsche, aboutit à un dilemme qui me paraît correspondre, terme à
19 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
50 iases grecques, communautés comparables à la cité moderne , et basées non plus sur le sacré, le sang et les morts, mais sur l’in
51 l’individu se trouve isolé dans une grande ville moderne ou dans un vaste État centralisé. D’autre part, on n’est pas non plus