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tit jugement dernier de ses personnages, comme le
moraliste
s’arroge le pouvoir de séparer le bien du mal parmi les actions d’aut
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ent visiblement, force les faits, agit comme un «
moraliste
» désireux de justifier une thèse plus que de faire comprendre la réa
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nse pas qu’il faille opposer aux suggestions d’un
moraliste
trop subtil les vaniteux verdicts d’une moralité toute faite. Je ne m
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e n’apparaissent pas plus souvent chez d’autres «
moralistes
» c’est que ceux-ci sont moins intelligents, moins conséquents que M.
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classe son auteur dans la lignée de ces fameux «
moralistes
français » auxquels nous pardonnons souvent d’être des romanciers ass
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ançais moyen, « protestant » devint synonyme de «
moraliste
». Était-ce qu’il y avait dans l’accent de ces docteurs-là quelque ch
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ne pouvait s’exprimer que dans la forme du roman
moraliste
(forme qui par ailleurs flattait un penchant traditionnel de l’esprit
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récusait la grâce autant que le péché. La censure
moraliste
est avant tout peureuse. Elle « craint » la vérité ; non point au sen
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l. Ainsi Rousseau le libertaire doit et peut être
moraliste
, tandis que Calvin l’orthodoxe ne saurait l’être sans renier le fonde
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lence, en démence : Nietzsche. Ainsi l’atmosphère
moraliste
a tué les germes de l’imagination créatrice chez les protestants, qui
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Triste jeu. 33. Représentatifs d’une atmosphère
moraliste
, quelles que soient les opinions qu’ils adoptèrent vis-à-vis du moral
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s traduits en trois rubriques : le philosophe, le
moraliste
, le politique. Je ne vois pas de meilleur moyen de donner aux lecteur
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nventés, admis, parfois même prêchés. Le laïcisme
moraliste
n’en a pas du tout le monopole : tout catholique se doit, en bonne lo