1 s méfaits, ce n’est pas encore leur échapper. Les nier purement et simplement, ou désirer leur destruction, c’est de l’utopi

2 ie est une activité qui ne le concerne pas. Il ne nie pas sa valeur intrinsèque. Ou, du moins, il ignore qu’il la nie prati

3 eur intrinsèque. Ou, du moins, il ignore qu’il la nie pratiquement. Il répète avec le latin cet adage bourgeois avant la le

4 dent de soi, si l’on peut dire : les marxistes le nient avec plus de passion que les bourgeois n’apportent à l’affirmer. D’un

5 dre reçu de Dieu, qui sera l’Ordre du Royaume. Et nier une négation, c’est s’enfoncer dans le néant. Seule la révolte du chr

6 est de fond en comble non historique, parce qu’il nie que les millénaires à venir puissent produire quelque chose qui ne so

7 nous rend contemporains du Christ incarné, et qui nie par là même la valeur de tous les siècles qui nous séparent apparemme

8 ise. L’humanisme laïque, autonome, est simplement nié , comme une absurdité, une contradiction dans les termes. C’est à Éras

9 lus en philosophe ou en métaphysicien, que Luther nie le libre arbitre. Ceci pourrait suffire, et doit suffire en droit, à

10 ! C. M. — Si c’était vrai, je préférerais encore nier ce Dieu qui prétend voir plus loin que le terme de mes actions, — ce

11 ur des plus grossières ? … C. M. — On peut aussi nier l’éternité, et affirmer que seul existe notre temps. Dans ce cas, tu

12 ut est clair lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’elle puis

13 ne nie pas du tout notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’elle puisse suffire à nous obtenir le salut, étant elle-

14 u Saint-Esprit. Aucune église ou secte n’a jamais nié que son chef réel fût au ciel, mais plusieurs ont agi comme s’il étai