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ontraire, que l’histoire n’a pas connu de période
où
les directions d’une civilisation apparaissent plus nettement. Un cer
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ris dans le désert. Déserts des villes fiévreuses
où
le fracas des machines couvre déjà la plainte humaine. Il y a ceux qu
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tre d’une locomotive routière. « Depuis l’instant
où
, enfant de 12 ans, j’aperçus cette machine de route, jusqu’au jour pr
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ature humaine a des limites. Et le temps approche
où
elles seront atteintes. On peut se demander jusqu’à quel point Ford e
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ral, il se borne à parler de problèmes techniques
où
son triomphe est facile. C’est le technicien parfait qui combat les t
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as » très spécial, — on les écarte des engrenages
où
ils risqueraient de faire grain de sable. Ils se réfugient dans ce qu
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ontre encore parmi les jeunes gens, jusqu’au jour
où
, comme on dit, sans doute par ironie, « la vie les prend ». Irrégulie
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faits mystiques — qu’on les prenne en l’état brut
où
notre pensée le plus souvent les a laissés — sont au moins aussi « ob
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a toujours prévalu parmi les peuples germaniques,
où
son prestige ne le cède aujourd’hui qu’à l’idéal anglo-saxon du gentl
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plus, s’il laisse en blanc la place de Dieu. Mais
où
trouver les lévites assez purs pour garder vierge parmi nous — voici
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nées des Moïs, est un morceau admirable et atroce
où
éclate douloureusement la révolte d’un être pour qui la mort ne peut
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e, puisque pour lui n’existe aucune transcendance
où
s’abîmer, d’où renaître. Je ne sais pas aujourd’hui le livre « bien p
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lui n’existe aucune transcendance où s’abîmer, d’
où
renaître. Je ne sais pas aujourd’hui le livre « bien pensant » qui po
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la vie. Elle nous amène à un point de jugement d’
où
les facilités de certaine foi apparaissent aussi « fausses » que l’ef
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sonne dire que c’est le plus bel âge de la vie… —
Où
était placé notre mal ? dans quelle partie de notre vie. Voici ce que
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ment concentrée de notre mère l’Europe », un lieu
où
la vie occidentale se trouve « décantée jusqu’à l’essence, tout ce qu
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ojets dont on parlait, la nuit, dans les chambres
où
les curiosités et les enthousiasmes en désordre s’agitaient entre les
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usiasmes en désordre s’agitaient entre les murs d’
où
nous arrachions les moulures et les vieux papiers à fleurs. La confia
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cette exposition se sont demandé non sans ironie
où
était le calvinisme dans tout ceci. Eussent-ils posé, à propos d’un s
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r la conquête et la distribution de ces biens : d’
où
la technique. Cette prétention des masses, légitime d’ailleurs, a ent
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t un idéal positif, immédiat parce qu’éternel. Là
où
Keyserling dit seulement adaptation, nous ajoutons régénération ; et
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ouleversante. Il est pourtant un endroit du roman
où
l’auteur intervient visiblement, force les faits, agit comme un « mor
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dres. C’est peut-être à l’endroit de cette œuvre
où
l’on parle le plus directement de Dieu que Dieu est le plus absent. C
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sprit à la périphérie des vérités religieuses, là
où
elles paraissent s’opposer, au lieu de nous aider à les mieux pénétre
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urtout le fond des vallées, — si l’on ose dire, —
où
il fait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pour la grande majorité
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L’héroïsme, au vieux sens du mot, ne trouve plus
où
s’exercer. Et ce n’est guère qu’au plus obscur de certains cœurs, et
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pathie, la misère physique et matérielle du monde
où
nous vivons. C’est un terrible péché du christianisme européen, que d
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aits, de personnages et de descriptions des lieux
où
ils vivent. C’est dire que l’œuvre mérite l’effort d’attention souten
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hère de discussions philosophiques fort curieuse,
où
les doctrines bouddhistes, chrétiennes, matérialistes et socialistes
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signe et la mesure certaine. Au cours d’un livre
où
il se peint, aux prises avec toutes les formes du mal, jamais vous ne
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ntraîner sur le terrain purement moral ou immoral
où
Gide provoque ses lecteurs à le juger, sûr d’avance que l’intelligenc
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tion, « prêt à tous les effacements » (p. 59). Là
où
d’autres triompheraient, il met une sourdine. Car il sait que la mode
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sse dans un cercle de paradoxes et de malentendus
où
il semble qu’un esprit de cette classe ne devrait pas supporter qu’on
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ines idées, dont mon âme n’est que le théâtre, et
où
je fais fonction moins d’acteur que de spectateur, de témoin. » (p. 3
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e dans cette attitude sereinement contradictoire,
où
il voit l’essence de sa « réforme » et de sa nouveauté. Luther disait
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rspective poétique ou métaphysique. À cette heure
où
le monde tourne lentement et formidablement sur ses bases sociales et
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he plus. Il a beaucoup parlé de lui-même. Mais là
où
d’autres produisent l’impression pénible de se montrer, il arrive che
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’esprit protestant. Ces intéressantes remarques,
où
l’on retrouve le goût de l’analogie historico-littéraire qui caractér
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à. Tant que la vie était considérée comme le lieu
où
s’exerçait la volonté, où se formait le caractère, les livres étaient
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onsidérée comme le lieu où s’exerçait la volonté,
où
se formait le caractère, les livres étaient conduits, ils avaient une
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ent à la fois toutes ensemble. Dès l’année 1886,
où
il publiait son essai, Frommel donnait ainsi le diagnostic du roman m
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est qu’elle était peut-être plus chaste. Au temps
où
le domaine intérieur du recueillement et de l’adoration lui demeurait
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ards et prophètes, nous condamnent dans la mesure
où
elles furent authentiques. Mais d’autre part certaines « célébrités »
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urnin, il semble qu’une véritable préméditation —
où
l’on n’eût voulu voir qu’une pudeur — lui fait éviter toute allusion
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allusion chrétienne, au point qu’en tels endroits
où
la vraisemblance voudrait que le nom de Dieu fût invoqué (je pense au
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de trouver des alliés à bon compte sur un terrain
où
la compromission semblait pratiquement acceptable ? Nous avons trop s
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aiblesse de sa théologie. Car il est certains cas
où
celui qui craint de dire toute la vérité n’exprime par là rien d’autr
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le moralisme se développer précisément à l’époque
où
la théologie de Calvin, pessimiste quant à l’homme, mais confiante da
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suffit à nous mener à ce trouble gâchis intérieur
où
Freud naguère porta l’impitoyable lumière de l’observation scientifiq
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it » dont les ravages ne prendront fin qu’au jour
où
nous aurons compris que la santé est dans l’humilité de la prière, da
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erkegaard. (Féerie du Conte de ma vie d’Andersen,
où
l’on voit ce « poète des poètes » à la sensibilité si authentiquement
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u’il n’y faille pas les conjonctures sanglantes d’
où
naquirent les Tragiques d’un d’Aubigné. Aussi bien avons-nous d’autre
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ement à vos trousses aussi, j’espère voir le jour
où
il vous rattrapera ; mais je ne puis répondre de la manière. Je suis
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, dont Eckermann nous a livré les confidences, et
où
la volonté de sobriété spirituelle paraît avoir produit chez le poète
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pour l’ordre établi. « Nous vivons dans un temps
où
les philosophes s’abstiennent. Ils vivent dans un état de scandaleuse
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rtes40. Mais dans la mesure, si faible soit-elle,
où
la philosophie actuelle exerce une action, ne fût-ce que sur les étud
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intaines ou prochaines de la crise sans précédent
où
s’engage l’humanité tout entière. ⁂ En France, plus longtemps qu’aill
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rêver à son tour une révolution ; dans une époque
où
l’humanité risque de mourir pour la réalisation même de ses désirs ma
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s les moins corrompues de l’histoire, mais celles
où
la corruption permanente fut ouvertement reconnue, dénoncée et battue
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aussi chacun de nous a un destin ; dans la mesure
où
chacun de nous possède une raison d’être, quelle qu’elle soit, une se
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ou sociales, sont toujours justes, dans la mesure
où
nous démissionnons de notre rôle d’hommes responsables et créateurs.
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i les mène et poussent le monde dans la direction
où
il doit tomber fatalement, si on le laisse tomber. En cela, ils sont
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lculable : l’acte de l’homme. Mais le temps vient
où
les hommes se lassent de théories qui expliquent tout sauf l’essentie
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énètrent jamais dans l’intimité de notre être, là
où
réside le désespoir de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après t
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vies que l’on comprend sans peine l’indifférence
où
le public la tient. Un philosophe « sérieux » pour l’Université c’est
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Leur office n’est-il pas de rappeler aux peuples
où
se trouvent les vraies valeurs, sans attendre que d’autres aient tout
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pensée chrétienne existe, c’est à ce seul niveau
où
pensée et action se confondent. Si elle veut être digne de son nom, c
68
rgeois ? ⁂ Comme Max Scheler — au moment du moins
où
il écrivait L’Homme du ressentiment 47, M. Marcel est catholique. Sa
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spèce de ressentiment à l’égard de la Réforme : d’
où
une série d’erreurs assez grossières sur Luther. 48. L’auteur entend
70
déalisme de la « vie intérieure ». Je ne vois pas
où
le recueillement décrit par M. Marcel trouverait sa place, entre la p
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tomba dans la rue. On le transporta à l’hôpital,
où
il mourut paisiblement, en « saluant tous les hommes ». Le seul événe
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aucune réalité si chacun n’est pas à sa place là
où
la vocation de Dieu l’a mis. Supposez qu’un tel homme existe. Que va-
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ce n’est peut-être possible que si l’on sait bien
où
l’on va. À quoi tend la pensée… de Kierkegaard ? Contre la presse et
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ce de Kierkegaard se limite à l’instant du choix,
où
l’homme s’engage, « en vertu de l’absurde », sur le chemin que Dieu l
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hète de nos malheurs, nous retournons à l’origine
où
il se tient, nous mettons en lui notre espoir de trouver un autre che
76
re de Kierkegaard sur notre temps ! Dans un monde
où
règne la masse, règne aussi le sérieux le plus pesant. On ne rit pas
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ois à la seule grâce de Dieu, dans l’abîme infini
où
tu te vois, ou bien tu crois aussi à ce sérieux de l’existence symbol
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aurait se comparer qu’à la vocation qu’il reçoit.
Où
l’orgueil trouverait-il encore à se loger chez un être à ce point sim
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u’il n’est plus rien qu’obéissance dans la mesure
où
il agit, et pénitence dans la mesure où sa vocation le dépasse ? Si K
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la mesure où il agit, et pénitence dans la mesure
où
sa vocation le dépasse ? Si Kierkegaard condamne la foule, ce n’est p
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antiques. Je suis sujet, mais il reste à savoir d’
où
vient ce je, comment il peut agir. S’agit-il d’un impérialisme du moi
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tend au réveil. Il nous saisit à ce moment précis
où
tous les systèmes s’évanouissent devant l’effroi du choix concret, du
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ssi présence au monde. Dans ce temps de la masse,
où
nous vivons, le « solitaire devant Dieu » est aussi l’homme le plus r
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fortune en Argentine, dans une plantation de thé
où
, d’ailleurs, la crise mondiale l’aura précédé. Les quatre autres atte
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avons perdu la guerre, Bell, et dans la situation
où
nous sommes, nous ne pouvons plus nous affirmer que par le sacrifice…
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rte une certitude assez impressionnante : partout
où
il se crée quelque chose de durable dans le monde, c’est l’œuvre d’un
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: Malraux, comme Edschmid, a voyagé dans des pays
où
il a pu voir les Européens mêlés à des révolutions indigènes, et comm
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son œuvre. Leurs manières de décrire des combats
où
, entre deux bandes de mitrailleuses, le héros médite sur son sort, so
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autre, on trouve ce goût des situations extrêmes,
où
se dénude le fond secret d’un être, sa sauvagerie ou sa bonté fondame
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pose la ruine de toutes les pauvres constructions
où
nous pensions pouvoir nous abriter contre son risque salutaire. M. Bo
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» qui détourna plusieurs générations des églises
où
on le prêchait envers et contre tout « honneur de Dieu » ? La réfuta
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pour débrouiller et supprimer les faux problèmes
où
la Diatribe voulait l’embarrasser69. Ensuite, ce refus total, ou mieu
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aison, tout attachée à notre chair, à notre temps
où
elle s’est constituée, soit capable de concevoir ce paradoxe ou ce sc
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e, telle qu’elle se pose dans les termes extrêmes
où
elle revêt sa vraie réalité : c’est l’Éternel qui commande, — ou c’es
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ment de la décision, et néglige les moyens termes
où
voulait se complaire Érasme. Le problème du salut est un problème de
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aire, ils ne la retrouvent pas, mais dans un plan
où
elle reste insoluble. Érasme était encore catholique ; son humanisme
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dra réel aux yeux des peuples qu’à partir du jour
où
il sera capable de répondre avec force et autorité aux questions poli
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. Leur action fut puissante dans la mesure exacte
où
elle fut l’expression directe de leur être. Si le mouvement œcuméniqu
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propose de surmonter. C’est dans la mesure exacte
où
les Églises ont voulu transformer la foi à l’Una Sancta en une assura
100
tion ou de doctrine), c’est dans la mesure exacte
où
elles ont douté d’une union par essence incontrôlable, qu’elles ont p
101
hodoxie de l’Église se « ferme » sur elle-même. D’
où
les schismes nombreux, dès cette époque, dans les Églises calvinistes
102
vide social. C’est une sorte d’angoisse diffuse d’
où
naît l’appel à une communauté nouvelle et plus solide, où l’individu
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l’appel à une communauté nouvelle et plus solide,
où
l’individu isolé retrouve des contraintes qui le rassurent, et où l’É
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olé retrouve des contraintes qui le rassurent, et
où
l’État reprend sa puissance. C’est Rome alors qui nous donnera le sym
105
glise primitive, dans la perspective sociologique
où
nous nous plaçons ici ? Une communauté spirituelle formée de communau
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équilibre, il y a un principe vivant d’union. Là
où
est l’Esprit, là est la liberté, mais là aussi est la vraie communion
107
ion, une doctrine et une tactique nouvelles. Mais
où
sont-elles ? Qui les prépare ? Le capitalisme et l’individualisme ont
108
u’il demande. Dans l’état d’impuissance apparente
où
se voient aujourd’hui les Églises, si cette foi seule demeure, elle s
109
(Les partis socialistes subsistant dans les pays
où
les Soviets ne règnent pas, sont en voie de divergence et non de conv
110
nde, et d’abord de son explosion démographique, d’
où
famine, mais d’où soif aussi de nos industries, il est non moins vrai
111
son explosion démographique, d’où famine, mais d’
où
soif aussi de nos industries, il est non moins vrai que l’Europe seul
112
inent et la conscience de vivre un long cauchemar
où
tout est faux, impossible et réel ; le refus de croire que l’état des
113
e la crise énergétique, industrielle et monétaire
où
cinq ou six émirs de droit divin, un roi madré et un dictateur fou po
114
, à cause de lui, tout s’accélère vers le pire. D’
où
non seulement l’urgence accrue d’un changement de cap, mais une plus
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rophes n’apprendront rien à ceux qui n’ont pas vu
où
il faut aller, et donc n’en cherchent pas les voies et ne les invente
116
ais. « Pas de vent favorable pour qui ne sait pas
où
il va », disait Sénèque. Mais pour celui qui sait, tout est possible
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Nous voyons aujourd’hui certaines causes du péril
où
l’humain risque de s’anéantir, et nous disons : — ce serait trop bête
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es. Et quoi d’autre peut-il arriver ? Et venant d’
où
? (À part les tremblements de terre.) Il nous faut donc vouloir que l
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s et recréer ainsi des possibilités de communauté
où
la personne ait liberté de découvrir et d’exercer sa vocation ; du mê
120
ose comme le miracle du réveil après le cauchemar
où
l’on hurlait seul, sans écho, devant l’indicible injustice de l’écras