1 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
1 et œcuménisme (octobre 1946)ab ac Le mouvement œcuménique ne deviendra réel aux yeux des peuples qu’à partir du jour où il sera
2 n leur temps. Ce manque d’efficacité des messages œcuméniques , dans le plan politique, provient sans doute du fait qu’ils sont des
3 ’expression directe de leur être. Si le mouvement œcuménique veut agir, et il le doit, il faut qu’il reconnaisse d’abord cette loi
4 iquée dès le début dans la volonté et l’espérance œcuménique . Le présent essai n’a d’autre ambition que d’esquisser les grandes li
5 re : nous ne voulons pas parler d’une « théologie œcuménique  », synthèse utopique des théologies existantes, ou doctrine nouvelle
6 mplicitée par le fait même qu’il existe un effort œcuménique . Nous supposons cette doctrine, dès lors que nous prononçons : « Je c
7 es, il n’est pas de pire menace pour le mouvement œcuménique que l’utopie et la tentation d’une unité formelle, humainement vérifi
8 les schismes et les oppositions que le mouvement œcuménique se propose de surmonter. C’est dans la mesure exacte où les Églises o
9 2. Philosophie de la personne Les positions œcuméniques que nous venons d’esquisser enveloppent une doctrine de l’homme. Au c
10 ’il soit désormais facile de voir qu’à l’attitude œcuménique en religion ne peut correspondre que l’organisation fédéraliste en po
11 sera surtout la suppression de toute possibilité œcuménique , la subversion des valeurs universelles créées par l’évangélisation d
12 t tôt ou tard ; 2° que l’action, que le mouvement œcuménique peut et doit exercer sur ces processus religieux, préparera le terrai
13 sme révolutionnaire. 3. L’organisation du Conseil œcuménique se trouve être de fait la seule Internationale en formation. On sait
14 tiques. Ce fait simple institue pour le mouvement œcuménique une possibilité historique sans précédent, une lourde responsabilité
15 a de pair, dans toutes les Églises, avec l’effort œcuménique , est en train de recréer un langage commun, un ensemble de communes m
16 enaissance liturgique, favorisée par le mouvement œcuménique , marque l’avènement d’une attitude personnaliste, au-delà de l’antino
17 nous avons exposé aux chapitres 1-3. Le mouvement œcuménique est donc seul en mesure de préparer la réconciliation des adversaires