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gne, c’est surtout le fond des vallées, — si l’on
ose
dire, — où il fait vivre d’imaginaires bons sauvages. Et pour la gran
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t pas si complexes, en réalité, ou s’ils le sont,
osons
les simplifier. Ce qui est difficile, ce n’est pas de voir le vrai, c
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difficile, ce n’est pas de voir le vrai, c’est d’
oser
les actes qu’il faut, et que nous connaissons très bien. Trop souvent
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veut être digne de son nom, c’est à elle seule d’
oser
ce que les autres ne peuvent pas oser. C’est à elle seule d’entrepren
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lle seule d’oser ce que les autres ne peuvent pas
oser
. C’est à elle seule d’entreprendre la confrontation générale des vale
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ime. « Il ne s’est pas trouvé un seul soldat pour
oser
porter la main sur Caïus Marius, telle est la vérité. Mais trois ou q
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de mains. » Tout seul en face du Christ, un homme
oserait
-il s’avancer et cracher au visage du Fils de Dieu ? Mais qu’il soit f
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ts gouvernent les vivants, c’est que nul vivant n’
ose
vivre. Et comment vivrait-il sinon par l’appel de la Providence ? Et
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deux raisons, je crois. Qui, d’abord, parmi nous,
oserait
affirmer que cette « catégorie » lui soit si familière qu’il puisse l
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lait-il pas qu’il ait connu de grandes aides pour
oser
nous montrer la vanité de toutes les nôtres ? Somnium narrare vigilan
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, la liberté. Mais cela n’apparaît qu’à celui qui
ose
aller jusqu’aux extrêmes de la connaissance de soi-même et de la conn
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mêmes, dans notre péché. Et, à l’inverse, il faut
oser
descendre jusqu’au fond de la connaissance du péché pour voir qu’il n