1 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
1 isme en connaît un, depuis toujours : il le nomme péché .) Tous les modèles que l’homme se propose ont ceci d’insuffisant : qu
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
2 rielle du monde où nous vivons. C’est un terrible péché du christianisme européen, que d’avoir pratiquement abandonné à une d
3 s, tout était surprenant, même le sang caillé, le péché et le cœur souillé, tout était étonnement. Il acceptait tout. Il déci
3 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
4 fus ou ignorance des catégories de la grâce et du péché  ; un certain ascétisme de la forme, mais jamais rien d’explicitement
5 t-à-dire, qu’elle récusait la grâce autant que le péché . La censure moraliste est avant tout peureuse. Elle « craint » la vér
6 nt les plus grandes, par le sentiment tragique du péché et de la grâce souveraine. C’est cela qui donne aux romans de Dostoïe
4 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
7 fait défaut à ce génie, c’est le sens tragique du péché . Car c’est bien dans le sens du péché que gît l’irréductible, c’est-à
8 tragique du péché. Car c’est bien dans le sens du péché que gît l’irréductible, c’est-à-dire le tragique essentiel de notre c
9 eutralité du monde vis-à-vis de Dieu — à cause du péché . La réalité visible du péché entraîne la considération de la grâce. E
10 de Dieu — à cause du péché. La réalité visible du péché entraîne la considération de la grâce. Et c’est en quoi la transcenda
11 avoir négligées ou niées : le scandale divin, le péché radical. Mais un homme de l’envergure de Goethe, s’il ne peut être un
5 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
12 chapperont pas. Car celui qui refuse de penser le péché , refuse d’envisager l’ultime et le plus « grossier » des dangers inhé
6 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
13 e, l’existence ; et c’est la maladie mortelle (le péché )54. L’homme naturel a beau dénombrer tout l’horrible, et tout épuiser
14 e. Mais sais-tu bien de quoi tu souffres ? De ton péché ou de celui des autres ? Comique amer et infini de ce « croyant » qui
15 e croit le Réel et qui pourtant n’est rien que le péché , mais le péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité sans cesse m
16 et qui pourtant n’est rien que le péché, mais le péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité sans cesse menacée par l’Es
17 à l’homme tel qu’il est, dans l’ordre même de son péché . Ainsi Maurras, lorsqu’il dénonce les mythes de l’hégélianisme social
7 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
18 ne, au sens de la dégradation humaine, au sens du péché concret de l’homme. Et qui rendent à notre jugement une rigueur qui s
8 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
19 La foi, qui donne à l’homme la vision réaliste du péché , crée la crise bien davantage qu’elle n’en résulte. Ce qui résulte in
20 fondement même du christianisme : l’opposition du péché et de la foi. « Je ne fais pas le bien que j’aime, mais je fais le ma
9 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
21 ’avons aucune liberté, par nous-mêmes, dans notre péché . Et, à l’inverse, il faut oser descendre jusqu’au fond de la connaiss
22 ser descendre jusqu’au fond de la connaissance du péché pour voir qu’il n’y a de liberté possible que dans la grâce que Dieu