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vre, il s’associe à un aventurier danois, Perken,
personnage
énigmatique qui possède une sorte de puissance militaire, sans doute
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tropicale, puis avec les sauvages Moïs, donne au
personnage
un relief étonnant, mais contribue à créer des obscurités que le styl
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cas Malraux, — le cas Perken si vous voulez. Les
personnages
de M. Malraux se ressemblent dans le souvenir du lecteur : leur tempé
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its du modèle. Cet air de famille qu’ont tous les
personnages
peints par Rembrandt, et qui permet de les identifier au premier coup
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avons tous en nous de quoi composer un semblable
personnage
, plus vrai que nous-mêmes parce que plus cohérent, plus représentatif
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n mondain — entendons mondain par le cadre et les
personnages
, non par l’inspiration. (Dans le cas de Baring, elle serait plutôt re
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ernationale. Cela permet à l’auteur autant qu’aux
personnages
de ne pas s’attarder à des considérations matérielles fastidieuses ;
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eur qui s’arroge un petit jugement dernier de ses
personnages
, comme le moraliste s’arroge le pouvoir de séparer le bien du mal par
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us des fatalités humaines, ce qui compte chez les
personnages
de Baring, c’est la manière d’accepter une destinée, de la transfigur
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t d’une profusion peu commune de petits faits, de
personnages
et de descriptions des lieux où ils vivent. C’est dire que l’œuvre mé
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ut. Et par tous les revirements intérieurs de ses
personnages
également. Quant à lui, la complexité vivante de sa vie morale n’a d’
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s créations de l’homme, et particulièrement de ce
personnage
égoïste et, en somme, assez lâche, qu’on appelle l’individu. Il faut