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eut naguère des insolences d’affranchi, dont les
philosophes
demeurent tout intimidés. Et nous vîmes le matérialisme mener son mor
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critique du matérialisme entreprise par certains
philosophes
des sciences fait-elle songer à l’activité de cet espion anglais qui
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tions l’idéalisme scientifique de M. Brunschvicg,
philosophe
officiel des lumières. De quelles prises, en effet, dispose cet idéal
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: il y a lieu de s’attrister. Si vous demandez au
philosophe
de quel droit il pratique cet étrange sectionnement, il aura beau se
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rticle de M. Marcel, catholique, à l’endroit d’un
philosophe
caractérisé, nous dit-on, par « sa terreur sincère de la vérité qui m
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vril 1931)g L’auteur du Journal de voyage d’un
philosophe
, d’Analyse spectrale de l’Europe, de Psychanalyse de l’Amérique, le c
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Europe, de Psychanalyse de l’Amérique, le célèbre
philosophe
fondateur de l’École de la Sagesse de Darmstadt vient de donner au Tr
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9, tel est le titre de son pamphlet — ce sont les
philosophes
de la Troisième République. On peut recommander la lecture de ce livr
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’ordre établi. « Nous vivons dans un temps où les
philosophes
s’abstiennent. Ils vivent dans un état de scandaleuse absence. Il exi
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r de réponses ». Au fond, M. Nizan reproche à nos
philosophes
d’exclure de leurs recherches tout ce qui intéresse chaque homme et t
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as si grave, que le monde n’est plus mené par les
philosophes
, qu’il accorde à leur activité une importance qu’elle ne saurait avoi
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garde. M. Nizan demande inlassablement ce que les
philosophes
bourgeois font et comptent faire pour les hommes. Très bien. Nous le
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encore qu’une formule), l’homme au singulier des
philosophes
, on sait ce qu’en vaut l’aune : ce n’est qu’une extension orgueilleus
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surée du type d’homme qui intéresse tel groupe de
philosophes
, et qui vient se substituer à la réelle humanité. C’est, pour M. Brun
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ctuels marxistes, en France particulièrement. Les
philosophes
ne s’adressent jamais à tel homme dans telle situation quotidienne, r
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t. S’ils n’ont pas trop souvent cherché auprès de
philosophes
secrètement avides de prêtrise, ou même prêtres, ou même canonisés, u
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. Nous n’avons plus à argumenter à la manière des
philosophes
, mais à témoigner. Épreuve dangereuse et salutaire, germe de cette «
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igueur mesure exactement notre dégénérescence. Le
philosophe
Léon Chestov disait un jour à quelques amis : « Il paraît qu’il exist
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Deux essais de
philosophes
chrétiens (mai 1934)v Combien existe-t-il en France de personnes i
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ple de l’Allemagne peut nous faire réfléchir. Les
philosophes
y connaissent des succès dont rien, ici, ne peut donner l’idée ; et m
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« succès » de saison. Mais l’insuccès notoire des
philosophes
auprès du grand public a des causes plus graves, qu’il faut attribuer
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uses plus graves, qu’il faut attribuer autant aux
philosophes
qu’à ceux qui ne les lisent plus. Le public se figure que la philosop
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le-même un acte43. Et c’est ici la déficience des
philosophes
qui se montre. Sous prétexte de science, la pensée de nos maîtres s’e
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ns peine l’indifférence où le public la tient. Un
philosophe
« sérieux » pour l’Université c’est trop souvent un homme que l’étude
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stention ? ⁂ Tel est l’état des choses. Public et
philosophes
ont si bien pris l’habitude de s’ignorer, qu’on est en droit de se de
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it pas une révolution. Les évaluations morales du
philosophe
et les coutumes du citoyen moderne ont perdu toute commune mesure. Qu
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pour aujourd’hui, d’introduction à deux essais de
philosophes
chrétiens : L’Homme du ressentiment, de Max Scheler44, Position et ap
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t Martin Heidegger. On sait que la coutume de ces
philosophes
est de fonder leurs analyses sur des totalités, sur des unités d’expé
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de s’interroger sur les sources de son être. Les
philosophes
lui sont de peu de recours. Ils ont fait de l’être un problème qu’ils
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rétien. v. Rougemont Denis de, « Deux essais de
philosophes
chrétiens », Foi et Vie, Paris, mai 1934, p. 415-422.
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ait pas déplu à l’humeur shakespearienne de notre
philosophe
. C’est l’image du chat d’Alice in Wonderland. Souvenez-vous de ce cha
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nguinaire aux faux dieux qu’elle a suscités. « Le
philosophe
dit à bon droit que la vie doit être comprise en arrière, mais il oub
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ti les fragments traduits en trois rubriques : le
philosophe
, le moraliste, le politique. Je ne vois pas de meilleur moyen de donn
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e fidèle, en prédicateur responsable, non plus en
philosophe
ou en métaphysicien, que Luther nie le libre arbitre. Ceci pourrait s
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a mort. L. — Que savons-nous de l’éternité ? Les
philosophes
et la raison ne peuvent l’imaginer que morte. Mais la Bible nous dit
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al). C’est ce même terme qui servira aux premiers
philosophes
chrétiens à désigner la réalité de l’homme dans un monde christianisé