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à notre temps. II. M. Ford a ses idées, ou la
philosophie
de ceux qui n’en veulent pas Nous avons dit tout à l’heure quel fu
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isfaction de nos besoins. » — Ford se moque de la
philosophie
. Il ne peut empêcher que son attitude ne porte un nom philosophique :
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hommes. » C’est le bonheur, le salut par l’auto.
Philosophie
réclame. « Ce que j’ai à cœur, aujourd’hui, c’est de démontrer que le
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fluent le plus sur notre civilisation, possède la
philosophie
la plus rudimentaire. Le phénomène n’est pas nouveau en Occident, mai
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ue et pas dangereux du tout. On n’en fait pas une
philosophie
. Mais, sans qu’on s’en doute, cela en prend la place. Les facultés de
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ner son morne triomphe. Certes, la plupart de nos
philosophies
, officiellement, l’ont renié. Mais pourquoi tant et toujours plus de
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nschvicg dans Le Progrès de la conscience dans la
philosophie
occidentale, p. 695.) 8. Les humanités y trouveraient bien leur plac
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caractère assez directement autobiographique. La
philosophie
de ce Garine, en effet, ressemblait singulièrement à celle que M. Mal
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efuse à montrer aucune compensation : « l’art, la
philosophie
, la politique étant absents, faute d’emploi, il n’y avait aucune corr
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yse trois attitudes typiquement sécularistes : la
philosophie
des lumières, celle de la technique, celle du primat de la Vie. Ce lu
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cette espèce est inévitablement coincé entre une
philosophie
religieuse concrète d’une part, et le matérialisme historique de l’au
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n, et il s’agit de la résoudre dans le sens d’une
philosophie
de la vie qui rende aux valeurs spirituelles leur primauté : car c’es
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es, en particulier dans la Revue d’histoire et de
philosophie
religieuses de Strasbourg (Pascal et Kierkegaard), et dans la Revue d
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belles nattes et de se plonger dans ses livres de
philosophie
. Il entendait une voix intérieure qui lui disait : « Si tu te mêles d
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en, par exemple, à militer en faveur du marxisme,
philosophie
antichrétienne dans son essence, et par suite, dans l’action qu’elle
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de notions dynamiques. Nietzsche réclamait une «
philosophie
à coups de marteau ». Ce peut être le marteau du constructeur, aussi
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oups d’épingle. Ce qu’il veut dégonfler, c’est la
philosophie
avec grand P, la doctrine officielle de la Sorbonne, cette pensée fab
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qui sont posées ici, qui sont retournées ici. La
philosophie
présente qui dit et croit qu’elle se déroule au profit de l’homme, es
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en faveur des hommes concrets ? À quoi sert cette
philosophie
? Que fait-elle pour les hommes ? Que fait-elle contre eux ? Selon M
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? Que fait-elle contre eux ? Selon M. Nizan, la
philosophie
régnante est caractérisée par son refus d’aborder les questions dites
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t, une scandaleuse distance entre ce qu’énonce la
philosophie
et ce qui arrive aux hommes en dépit de sa promesse. » M. Brunschvicg
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ence des pouvoirs ; on ne voit pas à quoi mène la
philosophie
sans matière, la philosophie sans rime ni raison » … « Il n’y a aucun
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t pas à quoi mène la philosophie sans matière, la
philosophie
sans rime ni raison » … « Il n’y a aucune raison d’écarter ce genre d
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. Mais dans la mesure, si faible soit-elle, où la
philosophie
actuelle exerce une action, ne fût-ce que sur les étudiants forcés de
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en à l’endroit des résultats « humains » de toute
philosophie
.) Mais ensuite, et à notre tour, nous demanderons : que fait, que com
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urgent. Je demande à M. Nizan si son appel à une
philosophie
vraiment humaine, dont les pensées concernent chaque homme dans chaqu
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ui ne les lisent plus. Le public se figure que la
philosophie
est une activité qui ne le concerne pas. Il ne nie pas sa valeur intr
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évident que cette phrase, en fait, supprime toute
philosophie
. Ou bien le primum vivere se trouve être réalisé, et quel besoin alor
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des considérations sur cet acte ; ou c’est que la
philosophie
n’est qu’illusion et mystification. Une pensée vivante, une pensée qu
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vons attendre qu’il fasse passer de l’air dans la
philosophie
française ; un de ceux pour lesquels philosopher ne figure pas l’acti
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t, en 1934, un courage véritable pour utiliser en
philosophie
des motifs tels que le désespoir, l’espérance, la présence ou la fidé
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que entre l’optimisme du progrès technique et une
philosophie
du désespoir, — autant de traits qui nous assurent que les problèmes
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multiforme, et qui va croissant avec le temps. La
philosophie
allemande contemporaine, avec ses deux grands maîtres, Heidegger et J
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ands maîtres, Heidegger et Jaspers, procède de sa
philosophie
de l’existence. La théologie barthienne se réclame de sa thèse princi
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ans avant Nietzsche, partait en guerre contre la
philosophie
de l’Évolution selon Hegel, et dénonçait en elle non seulement un suc
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vante : La théologie de l’œcuménisme implique une
philosophie
de la personne dont l’application est une politique du fédéralisme.
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faire qu’à fusionner le plus tôt possible. 2.
Philosophie
de la personne Les positions œcuméniques que nous venons d’esquiss
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e fermée, d’autre part la dissidence obstinée, la
philosophie
de la personne prévient d’une part le collectivisme oppressif, d’autr
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cations politiques de cette théologie et de cette
philosophie
. 3. Politique du fédéralisme Nous en avons assez dit pour qu’il
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organisation fédéraliste en politique. Quant à la
philosophie
de la personne, elle sera normalement celle du bon citoyen d’une fédé
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f sérieux. 2. La théologie de l’œcuménisme, et la
philosophie
de la personne qu’elle implique, sont les seules bases actuellement c
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D’autre part, la théologie de l’œcuménisme et la
philosophie
de la personne sont les seules bases actuellement existantes, et sur
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militarisée. 5. La théologie de l’œcuménisme, la
philosophie
de la personne et la politique du fédéralisme sont seules en mesure,