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treprises, qui ne bannirait pas de l’existence la
poésie
, ce sens du Réel. Je vois se composer en cette méthode — peut-être sé
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le plus vrai ; que la prose est plus vraie que la
poésie
, le petit fait plus vrai que le haut fait, la mesquinerie plus vraie
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un cantique d’adoration spirituelle que chante la
poésie
anglaise en de véritables « élévations ». Mais tout ce lyrisme n’est
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plus à rendre responsable de cette carence de la
poésie
et du rayonnement spirituel notre fameux moralisme, traître à ses ori
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nées sous le signe fatal du moralisme. La grande
poésie
naît du tragique et de la joie surabondante : verrons-nous quelque jo
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: verrons-nous quelque jour en France surgir une
poésie
chrétienne d’inspiration évangélique ? Souhaitons qu’il n’y faille pa