1
re du temps. On a peur de certaines évidences, on
préfère
affirmer que tout est incompréhensible. L’homme moderne recule devant
2
ure à éviter d’appeler les choses par leur nom, à
préférer
toujours le « distingué » et le « conforme » au vrai. Mais n’est-il p
3
tile d’en demander plus. » Parlant de son pasteur
préféré
, la même tante Harriet a ce mot exquis : « Il prêche merveilleusement
4
etzschéen choquera peut-être des gens qui eussent
préféré
l’habituelle effusion en patois de Chanaan. Mais ce qui me frappe ici
5
été recherché avec une telle avidité. « Ce que je
préfère
au cinéma, ce sont les actualités. » Phrase mille fois entendue. Les
6
nietzschéenne ? Est-ce un choix subjectif ? Vous
préférez
l’homme créateur à l’homme qui s’abandonne au destin collectif, mais
7
re question. Nous ne croyons pas à l’esprit, nous
préférons
ne pas scandaliser ; nous croyons réellement à l’opinion publique. No
8
ais, mais simplement qu’on les y noie. Les hommes
préfèrent
« mourir imperceptiblement », comme disait Nietzsche, et c’est là ce
9
évu, mais accompli ! C. M. — Si c’était vrai, je
préférerais
encore nier ce Dieu qui prétend voir plus loin que le terme de mes ac