1 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
1 belle conférence prononcée au Foyer des étudiants protestants , et que la Nouvelle Revue des jeunes publie dans son numéro du 15 fév
2 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
2 Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)f C’est donc qu’il y en a ? avez-vous dit. De
3 u’on cherchait à nous faire croire qu’une origine protestante était un vice rédhibitoire pour toute carrière artistique, un facteur
4 r une même affiche et sous la double étiquette de protestants et de modernes des noms de peintres comme Bosshardt, Raoul Dufy, Loti
5 it nullement de présenter l’ensemble des artistes protestants , il s’agit de manifester les préférences d’une jeunesse. À cet égard
6 re la question délicate de l’existence d’un « art protestant  ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestants ». Mais c
7 t ». En effet, on ne parlait ici que d’« artistes protestants  ». Mais cela n’empêche pas de rechercher ce que ces artistes peuvent
8 tituent pas, en définitive, les éléments d’un art protestant . Il eût fallu peut-être qu’un plus grand nombre d’artistes exposassen
9 se demander alors : qu’y a-t-il de spécifiquement protestant chez ces peintres ? — Certaines rigidités, pensez-vous, certaines aus
10 cs vivants. Très plaisant « Essai pour une Italie protestante  » de P. Romane-Musculus. Des lithographies spirituelles de Ch. Clémen
11 t des perspectives pour de futures éditions d’art protestantes . La sculpture est brillamment représentée par un « Torse de femme » d
12 eant du vrai, c’est le trait le plus évidemment «  protestant  » de l’art français.   Mais s’il est malaisé de décrire, dès à présen
13 ’il est malaisé de décrire, dès à présent, un art protestant de fait, peut-on, par contre, le définir idéalement ? Il nous semble
14 prime. En d’autres termes, la définition d’un art protestant est liée à une conception dogmatique de la foi. Nous pensons même que
15 « sujets catholiques », il n’y a pas de « sujets protestants  ». Mais, dira-t-on, il y a tous les sujets chrétiens ! C’est bien là
16 fficulté) non pas un poncif. L’idéal d’un artiste protestant , le seul auquel sa foi puisse prétendre, ce n’est pas de réaliser un
17 isse prétendre, ce n’est pas de réaliser un art «  protestant  » conforme à une doctrine, mais un art assez purement évangélique pou
18 qui lui a permis de naître. La grandeur d’un art protestant , c’est de n’être qu’un art chrétien. f. Rougemont Denis de, « Une
19 Rougemont Denis de, « Une exposition d’artistes protestants modernes », Foi et Vie, Paris, avril 1931, p. 274-277.
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
20 e et ne peut servir ni le catholicisme (le milieu protestant étant nul), ni la foi chrétienne en général (du fait précisément que
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
21 éon spirituel : Kierkegaard fut le dernier grand protestant . On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à
22 était : Comment deviendrai-je chrétien ? Seul un protestant pouvait trouver pareille formule. Le héros de la foi, Kierkegaard, « 
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
23 ant, et qui mène à la joie… C’est un thème très «  protestant  ». Nietzsche l’a développé avec une ampleur inégalable : il y trouvai
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
24 tendons la signification de ce terme. On sait que protestant veut dire témoin (protestari), jamais Gide n’est plus loin du protest
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
25 que j’oubliais Loti. Loti est un notable écrivain protestant qui répond à ce même signalement. Et précisément il y aurait lieu à u
26 re Guiton, le héros, avec Rohan, de la résistance protestante contre le Cardinal, était corsaire de son métier. N’oublions pas que
27 Invincible Armada la mer devient aux trois quarts protestante — et l’est restée (la révocation fit quitter, selon Vauban, les vaiss
28 aisseaux du roi à neuf-mille marins). Loti est un protestant français de la vieille souche maritime. Évidemment, cela n’en fait pa
29 ure intime sont un produit autochtone de la terre protestante et de l’esprit protestant. Ces intéressantes remarques, où l’on retr
30 autochtone de la terre protestante et de l’esprit protestant . Ces intéressantes remarques, où l’on retrouve le goût de l’analogie
31 é 27. Il nous manque une étude sur les critiques protestants du xixe siècle. L’on serait surpris de constater à ce sujet que les
32 . Et « le point de vue de Genève » — c’est-à-dire protestant — nous paraît avoir doué ceux qui le professèrent (en dépit de certai
33 hétique. 26. Dire de Gide qu’il est un écrivain protestant est une façon de parler que beaucoup contesteront, Gide sans doute le
8 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
34 Romanciers protestants  (janvier 1932)q Nos gloires nous jugent C’est un fait digne d
35 nnée 1931 soient allés à trois romans d’écrivains protestants  : Pierre Bost, Jacques Chardonne et Jean Schlumberger. — Écrivains pr
36 cques Chardonne et Jean Schlumberger. — Écrivains protestants , vraiment ?… Ou bien, protestants qui écrivent ? — Mais voyons d’abor
37 er. — Écrivains protestants, vraiment ?… Ou bien, protestants qui écrivent ? — Mais voyons d’abord les œuvres. La critique à peu pr
38 29, à son propos, fit observer que les romanciers protestants montrent de préférence la famille dans sa force de conservation moral
39 œuvres bien plus caractéristiques d’une éducation protestante ou catholique, que d’une inspiration vraiment chrétienne. Car c’est à
40 me « toute la grandeur — et toute la misère — des protestants sans foi »31. Quoi qu’il en fût d’ailleurs de la portée religieuse de
41 rquer ici d’une pierre blanche « l’année du roman protestant  ». À la réflexion, l’on y a renoncé, pour des raisons d’ordre général
42 s des auteurs et des œuvres. Délimiter un « parti protestant  » dans nos Lettres, n’était-ce point, d’abord, céder à la tentation d
43 ifiable que l’autre ? Je sais bien que certains «  protestants  » nous y pousseraient, à force de reniements et d’ignorance de nos ri
44 re figure, aux yeux de beaucoup, de livres « bien protestants  ». Je serais même tenté de dire, forçant un peu ma thèse, que ces tra
45 que beaucoup se plaisent à nommer « un caractère protestant  »32. Et c’est cela qui est grave, — d’autant plus grave que nombre de
46 ui est grave, — d’autant plus grave que nombre de protestants tiennent à honneur de compromettre la Réforme avec cette attitude, et
47 ans lequel nous voyons se complaire beaucoup de «  protestants par tradition », pourtant cache assez mal la faiblesse d’un compromis
48 irréfutable : dans l’esprit du Français moyen, «  protestant  » devint synonyme de « moraliste ». Était-ce qu’il y avait dans l’acc
49 ements de notre foi pour récuser, dans « l’esprit protestant  », tout ce qui rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de notre forc
50 i l’on tient compte de la faiblesse numérique des protestants français. Bilan terriblement déficitaire si l’on prend au sérieux la
51 ué les germes de l’imagination créatrice chez les protestants , qui lui furent plus que d’autres soumis, de par leur sérieux traditi
52 s Le Semeur . 32. Il est entendu, même chez les protestants , qu’un « protestant qui écrit » ne saurait être qu’en révolte contre
53 l est entendu, même chez les protestants, qu’un «  protestant qui écrit » ne saurait être qu’en révolte contre la foi de ses pères.
54 d’Honegger. q. Rougemont Denis de, « Romanciers protestants  », Foi et Vie, Paris, janvier 1932, p. 56-63.
9 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
55 uoi pareille conception pourrait choquer certains protestants libéraux par exemple. Mais c’est précisément dans la facilité d’inter
10 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
56 aître favorable à la pensée chrétienne. La pensée protestante , en particulier, s’est toujours montrée soucieuse avant tout de réali
57 ssaires de la pensée dans l’ordre pratique) « est protestant  ». Mais, d’autre part, cette soif d’action directe et de service peut
11 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
58 de ses écrits : Kierkegaard fut le dernier grand protestant . On ne peut le comparer qu’aux grands fondateurs du christianisme, à
59 était : Comment deviendrai-je chrétien ? Seul, un protestant pouvait trouver pareille formule… L’œuvre la plus profonde et la plus
12 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
60 l, tome X. 53. « Là encore, le clerc moderne est protestant  », ajoute M. Benda, qui, en fait de protestants, ne connaît guère que
61 st protestant », ajoute M. Benda, qui, en fait de protestants , ne connaît guère que Renouvier, son maître… 54. Jean XI, 4. 55. S
13 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
62 e dans les trois Facultés françaises de théologie protestante . Il n’en reste pas moins que l’ignorance ou la méconnaissance courant
63 uisqu’il croit au mérite des œuvres ; et tous les protestants qui jugent encore que Calvin et Luther ont fait leur temps, — que dir
14 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
64 critiques que Karl Barth adressait à l’orthodoxie protestante du xviiie siècle : une certaine manière de proclamer le dogme de l’i