1
le charme un peu facile mais fort goûté du grand
public
, de l’humour américain, l’on comprendra sans peine la popularité mond
2
ntenant que de lui donner une apparence d’utilité
publique
. À chaque page de ses livres, on pourrait relever les sophismes plus
3
mplisme qui emporte à coup sûr l’adhésion du gros
public
: telle est l’idéologie de celui que M. Cambon, dans sa préface, égal
4
ève a révélé que les livres les plus lus du grand
public
sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches, de Clé
5
éficie certainement, pour lui-même et aux yeux du
public
, des facilités que donne à sa production l’appareil des dogmes spécif
6
de plus. Accueilli avec quelque perplexité par le
public
de la première conférence, sifflé à la seconde, ovationné à la derniè
7
rend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie
publique
et politique. Espérons qu’une biographie complète suivra cette « genè
8
ceptions nettement a-chrétiennes de la « moralité
publique
» par exemple. Et quelles qu’aient été les affirmations souvent indig
9
ses, suffira-t-il de déplorer une incompréhension
publique
dont nous sommes en grande partie responsables ? Nous montrons-nous a
10
n du goût pour l’idéologie que manifeste le grand
public
allemand. Il est bien naturel qu’une société qui jouit d’une relative
11
En France, plus longtemps qu’ailleurs, le « grand
public
» considéra que la lecture d’un livre n’était qu’un moyen de « passer
12
naissance les désirs à peine conscients du grand
public
. On n’a pas cessé pour autant de publier des romans nouveaux, mais le
13
e son seul prestige de la misère et de la lâcheté
publique
. Des provinces entières sont ruinées par des exploitations dont les b
14
lorsque les valeurs boursières et la tranquillité
publique
sont menacées ? La vérité, c’est que la situation du monde a été de t
15
nations, des classes, des races, des entreprises
publiques
ou privées. Ce n’est que très accessoirement l’histoire des personnes
16
rl Jaspers ont, dès longtemps, conquis le « grand
public
», celui-là même qui, chez nous, consacre ses loisirs à dévorer des p
17
n critique, mais un commentateur des goûts de son
public
. Bien loin d’avoir à cœur de signaler les œuvres qui risqueraient, sa
18
’insuccès notoire des philosophes auprès du grand
public
a des causes plus graves, qu’il faut attribuer autant aux philosophes
19
philosophes qu’à ceux qui ne les lisent plus. Le
public
se figure que la philosophie est une activité qui ne le concerne pas.
20
que l’on comprend sans peine l’indifférence où le
public
la tient. Un philosophe « sérieux » pour l’Université c’est trop souv
21
iques d’abstention ? ⁂ Tel est l’état des choses.
Public
et philosophes ont si bien pris l’habitude de s’ignorer, qu’on est en
22
ne mesure. Que se passerait-il si un beau jour le
public
se mettait à l’école des penseurs ? On verrait éclater, je pense, l’a
23
; mais à mesure qu’il se fit mieux comprendre, le
public
s’écarta, effrayé. Lorsqu’en 1854 il se mit à attaquer de front, avec
24
era de prouver qu’il extravague ; on proposera en
public
de l’interdire d’accès au temple ; l’opinion unanime accablera son fo
25
t le destin de l’esprit parmi nous ? Si l’Opinion
publique
a tué Kierkegaard, elle n’a pas eu de prise sur les sarcasmes dont il
26
e fait trembler et qui se réfugie dans les soucis
publics
comme on va voir un film pour s’oublier dans un drame fictif, de cet
27
core une fois, ce n’est pas échapper aux chimères
publiques
que de les dénoncer pour telles en vertu d’une idée de l’homme que la
28
uelque chose — quelque chose qui ne plaira pas au
public
habituel des prix Goncourt —, et qui le dit avec une puissance assez
29
ns ont parcouru les Propos de table, présentés au
public
français comme un ouvrage capital : ils s’étonnent d’y trouver si peu
30
atholique (Denifle, Maritain, Grisar), mettent le
public
français en état d’infériorité assez grave, ne fût-ce que sur le plan
31
naît, on sait à quels hommes et à quels problèmes
publics
on a affaire. Si l’on se trouve en opposition avec le groupe, on a la
32
a structure leur dicte ses lois. Quant au « grand
public
» de la droite et aux « masses » de la gauche, catégories de naguère