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ude ne porte un nom philosophique : c’est au plus
pur
, au plus naïf matérialiste que nous avons affaire ici. Et ses prétent
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place de Dieu. Mais où trouver les lévites assez
purs
pour garder vierge parmi nous — voici déjà tant de faux dieux — le fa
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t humain, et sa qualité d’émotion n’est pas moins
pure
. C’est l’histoire de la vie d’une femme, et de la vie d’une société a
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st d’affiner nos âmes au contact de réalités plus
pures
que celles de la vie courante, on peut dire que les romans « mondains
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est qu’il se faisait du christianisme une idée si
pure
et si absolue qu’il voyait clairement que nul homme ne peut jamais se
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il peut agir. S’agit-il d’un impérialisme du moi
pur
, tel que Fichte l’a follement rêvé ? Si c’est le cas, je reste bien t
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c’est le cas, je reste bien tranquille. Ce « moi
pur
» ne met pas en cause mon désespoir, ou si l’on veut, je peux rêver d
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nt au nom de quoi tu agiras, si tu agis. Un « moi
pur
», son premier devoir, c’est de persévérer dans son être agissant : e
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la déchéance d’une race qui n’a pas su se garder
pure
. Alors ? Serait-ce bientôt l’heure de l’Allemagne ? On sent partout c
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et de définir symboliquement les pôles : pensée «
pure
» et pensée « engagée », ou encore attitude du « spectateur » et atti
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’accepte ou on le refuse, en vertu d’une décision
pure
. Discuter ne peut nous conduire qu’au seuil de cette décision. Et nou
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». Tant qu’on n’a pas envisagé la doctrine de la
pure
grâce jusque dans son sérieux dernier, on peut soutenir que l’homme p
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, ce que nous nommons ici un paradoxe demeure une
pure
et simple absurdité. Mais alors, on peut se demander si ceux qui refu