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u seul orgueil de vivre, dénonce la paresse de la
religion
qui n’est qu’un refuge contre la vie. Elle nous amène à un point de j
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étuellement de la vérité religieuse. Il parle des
religions
avec une incroyable légèreté, — en littérateur qui cherche l’effet pi
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il de la Vie, haine de cette vie-ci, mépris de la
religion
et ferveur pour des « valeurs nouvelles » encore plus vagues d’ailleu
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s d’ailleurs que ce qu’ils peuvent imaginer de la
religion
. C’est une forme aiguë de ce que les Anglais appellent « sécularisme
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sche pour leurs aînés. Il n’est pas sûr que les «
religions
» y gagnent, mais la foi, certainement. Et « l’honneur de Dieu ». 2
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rait tout de l’existence. Il accepterait aussi la
religion
avec le courage du suicide. Dans sa résolution, il se sentait graduel
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ont encore là, mais non plus les espérances de la
religion
, et l’âme, qui montait autrefois, est retombée sur la terre et l’anim
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llement renaissants, et que les adversaires de la
religion
eurent beau jeu d’exploiter, on le sait. Mais, comme l’établit fort j
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’est la politique, et dans un sens plus vaste, la
religion
, que cela regarde. M. Nizan demande inlassablement ce que les philoso
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être concret. Seul l’Évangile — je ne dis pas les
religions
, ni leurs morales, ni leurs prêtres, ni tout leur appareil d’assuranc
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’histoire, de la politique, de la morale et de la
religion
. Des livres comme l’Essai sur la France, de E. R. Curtius, dont il fu
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eur de la loi découvrit cette vérité que toute sa
religion
n’avait pas pu lui faire comprendre : le prochain, c’est celui qui ex
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uent le martyre des braves chrétiens, comme si la
religion
, de toute éternité, n’était pas au contraire la façon la plus sage de
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s quelques pages de la première partie intitulées
Religion
et christianisme. Je ne puis tout citer : je me bornerai donc aux pas
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acuité et la profondeur de l’intellect fait de la
religion
la chose la plus répugnante qui soit. Oui, je sais bien de quoi il s
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us superstitieux quand ils sont très excités. Les
religions
se consolident dans des périodes de grands troubles et d’insécurité.
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sion de l’au-delà. Parfaitement valable pour les
religions
, cette sentence est grossière, voire naïve, si Nietzsche entendait pa
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le monde contemporain entièrement dominé par une
religion
de la vie, de « l’intensité » de la vie ? Ne voyons-nous pas cette my
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e la vie prise comme but de la vie, et même de la
religion
, s’introduire jusque dans les sermons, et s’y substituer au respect d
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« Vous dites que vous croyez à la nécessité de la
religion
? Soyez sincères ! Vous croyez à la nécessité de la police ! » Dès
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ignificatif que les fragments de Nietzsche sur la
religion
se terminent par cet aphorisme d’une éblouissante vérité. 66. Onze
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umain purifié, « divinisé » par les efforts de la
religion
s’ajoutant à ceux de la raison), et d’un christianisme absolu, qu’on
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mais facile de voir qu’à l’attitude œcuménique en
religion
ne peut correspondre que l’organisation fédéraliste en politique. Qua
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concevables pour un ordre nouveau du monde. (La «
religion
de l’homme » que certains nous proposent est une contradiction dans l
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termes, à moins qu’elle ne soit la formule de la
religion
totalitaire, sans transcendance, que précisément l’on se propose de c
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uelles on puisse construire dès maintenant. (La «
religion
de l’homme », ou du surhomme, est encore à créer, et le temps presse
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re malgré tout le terme de conversion ? Ou que la
religion
n’a rien à voir avec tel mode de pollution ou de production d’énergie