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deux essais de philosophes chrétiens : L’Homme du
ressentiment
, de Max Scheler44, Position et approches concrètes du mystère ontolog
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livre, c’est le phénomène que Nietzsche a baptisé
ressentiment
. Pour Nietzsche, on s’en souvient46, l’amour chrétien n’est que « la
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46, l’amour chrétien n’est que « la fine fleur du
ressentiment
» que les natures faibles vouent aux valeurs aristocratiques. La hain
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re. Mais si l’on donne raison à sa description du
ressentiment
— ce que je fais pour ma part sans réserve —, il reste à voir si les
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rnoise révolte de l’homme naturel, une poussée de
ressentiment
contre l’héroïsme chrétien ; à l’origine de l’amour de l’humanité, il
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; bien plus : une révolte contre Dieu. L’homme du
ressentiment
, ce n’est pas le chrétien, c’est le bourgeois dont la morale usurpe l
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er — au moment du moins où il écrivait L’Homme du
ressentiment
47, M. Marcel est catholique. Sa méditation sur le Mystère ontologiqu
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percer par endroits, dans ce livre, une espèce de
ressentiment
à l’égard de la Réforme : d’où une série d’erreurs assez grossières s