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bord prendre conscience du péril. Nous ne tentons
rien
d’autre ici. Il y a une lâcheté, croyons-nous, dans cette complaisan
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eur. Prenons cette petite phrase qui n’a l’air de
rien
: « Nul ne contestera que, si l’on abaisse suffisamment les prix, on
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Et ses prétentions « idéalistes » n’y changeront
rien
. D’ailleurs, voici des déclarations plus nettes encore : « Je ne cons
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au nom de l’Esprit et de ses exigences. Mais le «
rien
de nouveau sous le soleil » derrière lequel on se réfugie avec une pa
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es forces humaines, il travaille contre l’Esprit.
Rien
n’est gratuit. Nous payons notre passion de posséder la matière du pr
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17 et 19 heures : vraiment, il ne lui manque plus
rien
— que l’envie. Mauvais travail. Il a perdu le sens religieux, cosmiqu
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its entre les choses. Il ne comprend presque plus
rien
à l’Univers. Par la technique, l’Occidental a prétendu maîtriser la m
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… Mais tout commence par des rêves. Et je ne vois
rien
d’autre. Quoi qu’il en soit d’ailleurs du contenu d’un nouvel humanis
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omme moderne », — l’homme sans Dieu, qui n’attend
rien
que de cette vie, mais auquel cette vie même, en fin de compte, paraî
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nc je suis » ; l’homme seul ; areligieux, relié à
rien
. Plutôt aventurier que conquérant ; plutôt érotique qu’amoureux ; vou
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l’est — aucun bouleversement matériel n’y pourra
rien
, si radical soit-il. Un pessimisme aussi féroce que celui de MM. Malr
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des servitudes provisoires de la technique. Mais
rien
n’est plus hasardeux qu’une telle mystique, — rien n’est plus incerta
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ien n’est plus hasardeux qu’une telle mystique, —
rien
n’est plus incertain que son objet. Comme il est déchirant en vérité,
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’est une performance qui vaut d’être enregistrée.
Rien
de très neuf dans cette trilogie philosophique, mais un bel ensemble
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un type très représentatif de l’Occident. Il n’a
rien
du prophète oriental contre lequel des Massis mal informés nous metta
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hère et dans le son qu’elle rend. Il ne s’y passe
rien
de plus que ce qu’admet la société anglaise. Tout le drame est intéri
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sont nettement antipathiques, mais ils ne disent
rien
, eux !) Comment Blanche ne se sentirait-elle pas attirée par la Rome
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ros de la foi, Kierkegaard, « l’Isolé », n’a plus
rien
en lui ni de Faust, ni du Caïn de Byron, il a dépassé le romantisme.
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1931)l m Dire de ce livre qu’il ne ressemble à
rien
serait une louange trop littéraire. C’est un livre entièrement simple
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du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses yeux
rien
du moralisme glacial des « honnêtes gens », ni rien du dogmatisme hai
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en du moralisme glacial des « honnêtes gens », ni
rien
du dogmatisme haineux des communistes. Et c’est l’un des secrets de s
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rables et une sorte subtile de loyauté à des fins
rien
moins que grandes. Car l’excès même de ces scrupules les fait tourner
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faire entendre qu’il « pourrait autrement ». Que
rien
de ce qu’il écrit ne l’engage tout entier. Qu’il n’est que spectateur
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nt », selon l’étymologie de Unamuno. Ne détermine
rien
en nous. Ne nous met en demeure ni d’agir, ni d’aimer, ni même de dou
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é ; un certain ascétisme de la forme, mais jamais
rien
d’explicitement religieux : cela n’a point empêché ces trois romans d
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i craint de dire toute la vérité n’exprime par là
rien
d’autre que sa méfiance vis-à-vis de la grâce et son optimisme vis-à-
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rices. Or les temps vont nous y contraindre. Que
rien
ne soit plus favorable à l’art que l’évangélisme dans sa pureté, héro
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ion serait tranchée, en effet, si nous ne savions
rien
des circonstances dans lesquelles Goethe évoluait. Un grand critique
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ls s’y mettent que ma vivacité n’y saurait tenir.
Rien
que des gens d’esprit médiocre, qui n’ont eu de pensée raisonnable qu
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s chrétiens, affirmons que nous ne savons presque
rien
de Dieu, ou plutôt qu’il est vain de chercher à en savoir plus que ce
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n’existait pas, ou encore : comme si Dieu n’était
rien
d’autre que l’ensemble des lois de la nature. Ainsi la conception de
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ablit fort justement Curtius « le Goethe païen et
rien
que païen est une légende, et une légende d’origine juive, car elle r
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caporal dans l’armée allemande. Son idéologie n’a
rien
de personnel, c’est l’idéologie des petits gradés d’une armée vaincue
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tre tendent à nous faire croire que l’homme n’est
rien
, mais moins que rien, et que tout ce qui se passe dans le monde obéit
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ire croire que l’homme n’est rien, mais moins que
rien
, et que tout ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales
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raison d’être, un homme dont le monde n’exigeait
rien
. Cet être-là, fatalement, devait désespérer de soi-même et de tout. E
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sse découvrait avec angoisse qu’elle n’avait plus
rien
ni personne à servir. C’est l’état le plus dégradant qui soit. On vit
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in du siècle, le destin des ismes, ne nous laisse
rien
prévoir d’autre qu’un monde chaotique hautement organisé, une monstru
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face de tous ces monstres menaçants, vous n’avez
rien
à proposer que votre chétive personne ? Vous serez emportés comme les
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ler plus loin : les mythes collectifs n’expriment
rien
de plus qu’une certaine attitude, l’attitude démissionnaire de l’homm
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on destin. Eh bien ! la personne à son tour n’est
rien
d’autre que l’attitude créatrice de l’homme. Tout, en définitive, se
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ir. Les philosophes y connaissent des succès dont
rien
, ici, ne peut donner l’idée ; et même les théologiens. Le Römerbrief,
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ois elle reste digne de sa charge, elle seule n’a
rien
à y perdre. Faut-il rappeler ici les graves avertissements de Berdia
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s. Lorsqu’il mourut, à 42 ans, il n’en subsistait
rien
. L’argent provenait d’une malédiction, pensait-il, il l’avait donc di
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s, et que la volonté de quelques-uns n’y changera
rien
. Que la révolte, enfin, d’un seul contre la foule serait la marque d’
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l’autre vie ; que les lois de l’histoire ne sont
rien
si l’acte de l’homme les dément ; que la foi d’un seul est plus forte
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il s’amuse à renaître. On voit d’abord son rire,
rien
que son rire qui plane, immatériel. Ensuite, seulement, la tête se re
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ard se recompose. Et l’on voit que son rire n’est
rien
que la douleur du témoin de l’Esprit au milieu de la foule. L’orig
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omme et par là le sépare, autrement l’homme n’est
rien
qu’un exemplaire dans le troupeau. Le solitaire devant Dieu, c’est ce
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ssé, au collectif, à l’avenir, et tout cela n’est
rien
que fuite devant notre éternel présent, et tout cela n’est que mythol
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hez un être à ce point simplifié qu’il n’est plus
rien
qu’obéissance dans la mesure où il agit, et pénitence dans la mesure
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s, son reproche à la foule, c’est qu’elle n’exige
rien
de lui. La foule nous veut tout simplement irresponsables, par cela s
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nt eu, ce courage ! Ô mensonge ! » La foule n’est
rien
que la fuite de chaque homme devant la responsabilité de son acte. «
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Forme qui se croit le Réel et qui pourtant n’est
rien
que le péché, mais le péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité
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t, elle n’est plus cette absurdité révoltante que
rien
au monde ne pourrait permettre d’accepter, quand le martyr reçoit sa
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lui seul que l’on peut reprocher d’être insipide.
Rien
ne sera jamais réel pour tous, si rien d’abord n’est réel pour un seu
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insipide. Rien ne sera jamais réel pour tous, si
rien
d’abord n’est réel pour un seul. Maintenant, il faut être « l’impossi
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r. La fameuse « vie quotidienne » n’est peut-être
rien
d’autre qu’un dernier méfait de « la foule » dans notre existence mor
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métis assez suspect, les paye mais ne leur donne
rien
à faire ; finalement, pour se débarrasser d’eux, il les fait tomber d
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s aient peur, mais tout leur apparaît absurde. Et
rien
n’est plus atroce à supporter que ce sentiment-là ; l’absurdité de sa
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un but, au-devant de souffrances qui ne servent à
rien
. Ce sont des hommes très simples et qui s’expriment difficilement. Se
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Car ce sont « les jeunes gens, qui ne possédaient
rien
, qui ont écrit les pages héroïques de l’histoire, et non les gens âgé
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un matériel incomparable. Car, voyez-vous, Bell…
rien
ne rend aussi dur et aussi ardent que le malheur. Rien ne rend aussi
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ne rend aussi dur et aussi ardent que le malheur.
Rien
ne rend aussi brave et aussi passionné, aussi modeste, aussi patient
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ussi patient et aussi endurant que le malheur. Et
rien
ne fonde une communauté comme le malheur. La communauté des gens qui
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issance vivante de « la seule chose nécessaire ».
Rien
de grand, dans l’ordre humain, ne peut être vraiment dangereux pour u
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t professés MM. Jean Baruzi et E. Gilson, pour ne
rien
dire — mais cela va de soi — de l’activité des professeurs de dogmati
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fondamentale de l’Occident, c’est s’interdire de
rien
comprendre à la grande discussion millénaire, à la grande tension spi
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tu le crois, si tu as reçu la foi, il n’est plus
rien
de « difficile » dans les assertions de Luther, ni dans sa négation j
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ne liberté, car en réalité, Dieu a tout prévu, et
rien
n’arrive que selon sa prévision. Luther ne pose pas seulement l’omnip
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e devient alors notre effort ? Il ne sert plus de
rien
. Nous n’en ferons plus ! Nous refusons de jouer si, d’avance, le vain
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anger en un instant aux yeux de l’homme, sans que
rien
soit changé de ce qu’a décidé Dieu, de ce qu’il décide ou de ce qu’il
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que seul existe notre temps. Dans ce cas, tu n’as
rien
prouvé. L. — On ne prouve rien de ce qui est essentiel ; on l’accept
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s ce cas, tu n’as rien prouvé. L. — On ne prouve
rien
de ce qui est essentiel ; on l’accepte ou on le refuse, en vertu d’un
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les siècles dont se réclame Érasme n’y changeront
rien
: « Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, puisque c’e
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ui sont impliqués dans la vision de l’œcuménisme.
Rien
que cela, mais tout cela, avec confiance, mais aussi avec une inflexi
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duplication accidentelle d’un même organe, n’ont
rien
de mieux à faire qu’à fusionner le plus tôt possible. 2. Philosoph
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e pourra pas la gagner réellement s’il ne propose
rien
aux peuples de l’Europe. Or il dit qu’il n’en a pas le temps… Quant a
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oix-Rouge, dont la tâche est strictement limitée,
rien
ne subsiste en dehors de l’œcuménisme, qui permette de mettre en rela
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en « équivalents TNT ». Condamner l’Europe et ne
rien
faire pour sa fédération, c’est priver le tiers-monde des seuls moyen
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ation ou un colloque privé. Pourtant, ils ne font
rien
de visible dans ce sens, tout occupés qu’ils sont à se maintenir au p
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ois pas un seul qui ait risqué l’expérience, dont
rien
ne prouve qu’elle n’eût pas réussi. Mais je ne vais pas me dérober à
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même de la Jeunesse. Les hommes d’État ne feront
rien
, pour la raison que je viens de dire, et les politiciens moins encore
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sque semble indiquer à l’observateur objectif que
rien
ne se fera, ni ne convaincra, ni ne s’imposera au xxe siècle, en tem
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vivant, qui peut faire se lever d’autres forces.
Rien
de ce qui nous semble aujourd’hui définitivement installé dans une év
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ns une évidence granitique ne va durer, parce que
rien
de tout cela ne peut durer. Aucune des conditions de survie d’une civ
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ourir à la pédagogie des catastrophes. Je ne vois
rien
de plus probable. Je ne prédirai rien d’autre comme certain. Je sens
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Je ne vois rien de plus probable. Je ne prédirai
rien
d’autre comme certain. Je sens venir une série de catastrophes organi
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ter ce changement. Les catastrophes n’apprendront
rien
à ceux qui n’ont pas vu où il faut aller, et donc n’en cherchent pas
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t le terme de conversion ? Ou que la religion n’a
rien
à voir avec tel mode de pollution ou de production d’énergie ? Je rép
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ment n’atteignant pas la masse critique) ce n’est
rien
de moins que se tourner vers des finalités de liberté, rien de moins
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ins que se tourner vers des finalités de liberté,
rien
de moins que renoncer à la puissance sur autrui. Et c’est littéraleme