1
ucoup d’États ; le plus parfait aussi. Son succès
sans
précédent le met à l’abri de toutes les attaques, du point de vue tec
2
nd public, de l’humour américain, l’on comprendra
sans
peine la popularité mondiale des « idées » d’Henry Ford et des livres
3
ire aux gens qu’ils ne peuvent plus vivre heureux
sans
auto. Voilà l’affaire lancée. La passion de Ford se donne libre cours
4
cs en achetant 5 francs moins chers un objet que,
sans
cette baisse, il n’eût pas acheté du tout. Autrement dit, il est trom
5
rs, dans une Europe « chrétienne », applaudissent
sans
réserve aux thèses de cet orgueilleux et naïf messianisme matérialist
6
nous abandonne, c’est que nous avons voulu tenter
sans
lui une aventure que nous pensions gratuite : nous avons cherché le b
7
pense que les formes de la morale peuvent exister
sans
leur substance religieuse.) L’homme moderne manie les choses de l’âme
8
son travail aux lois d’une offre et d’une demande
sans
rapport avec ses désirs réels, et dont il subit docilement l’abstrait
9
et commerciale nécessité. Ennui, fatigue, sommeil
sans
prière. Cela s’appelle encore vivre. Mais l’homme qui était un membre
10
légiées de l’esprit : fortunes oisives ou misères
sans
espoir. On en rencontre encore parmi les jeunes gens, jusqu’au jour o
11
appante d’un certain « homme moderne », — l’homme
sans
Dieu, qui n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même,
12
; plutôt érotique qu’amoureux ; voué à un orgueil
sans
issue, puisque pour lui n’existe aucune transcendance où s’abîmer, d’
13
finition nette de notre foi : il faut qu’on sache
sans
équivoque ce qu’est le protestantisme avant de pouvoir trancher de ce
14
l’élaboration d’une œuvre. Pas de style religieux
sans
doctrine. Et plus la doctrine se relâche et s’estompe, moins l’art mo
15
t aussi de résoudre certains conflits apparemment
sans
issues : les acteurs du drame n’hésitent pas à louer une villa à Heid
16
ellence du sentiment, parce qu’elle le transforme
sans
cesse, alors que nous sommes attachés surtout à des instants parfaits
17
l’on découvre soudain que cette femme, qui a subi
sans
les mettre jamais en question les exigences les plus terribles de la
18
et a ce mot exquis : « Il prêche merveilleusement
sans
jamais aucune excentricité. » Elle appelle ceux qui passent à l’Églis
19
n naturelle de traiter les questions religieuses,
sans
fausse honte ». (Seuls, parmi les catholiques, son mari et sa tyranni
20
rofonde sur l’état d’âme d’un de ses héros, comme
sans
le savoir, il établit. En vérité, l’entrée de Blanche dans l’Église c
21
ligieuse. Celui de La Princesse Blanche 20 donne
sans
aucun doute l’accord le plus profond de l’œuvre de Baring. En voici l
22
elle poursuit une grandiose existence géologique
sans
rapport avec la nôtre. Les atomes que nous sommes peuvent trouver sur
23
me nous fait sentir combien nous sommes mesquins,
sans
exigences véritables et sans grandeur. Peut-être, se dit-on en le fer
24
ous sommes mesquins, sans exigences véritables et
sans
grandeur. Peut-être, se dit-on en le fermant, est-il réellement impos
25
ntale), et avec sa foi chrétienne. Il peut livrer
sans
crainte le secret d’une telle action ; sans crainte et sans vanité no
26
ivrer sans crainte le secret d’une telle action ;
sans
crainte et sans vanité non plus, car son œuvre écrite n’est encore qu
27
te le secret d’une telle action ; sans crainte et
sans
vanité non plus, car son œuvre écrite n’est encore qu’un moyen de ser
28
e qu’un moyen de servir et d’agir. C’est un homme
sans
partage et sans failles. Quelques articles parus dans des revues fran
29
servir et d’agir. C’est un homme sans partage et
sans
failles. Quelques articles parus dans des revues françaises ou suisse
30
ographie en particulier avait atteint des tirages
sans
précédent dans son pays. Il nous restait à entrer en contact personne
31
un asile de fous qui s’étend sur toute la terre.
Sans
se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui était fou, Eiichi d
32
’il n’ait aucune peine à se juger impartialement,
sans
exagérer sa critique et sans nulle complaisance. Il n’a pas de terrib
33
uger impartialement, sans exagérer sa critique et
sans
nulle complaisance. Il n’a pas de terribles remords, il a des remords
34
sur ses belles actions. Il les note, simplement,
sans
oublier d’indiquer ses hésitations, les traverses souvent fortuites q
35
ur la route, criant à son corps : “Meurs !”, mais
sans
résultat ». C’est dans un tel état de désespoir que soudain l’amour d
36
fait de la misère humaine, — cela ne saurait être
sans
fruits. 24. Ceux qui veulent assimiler christianisme et capitalisme
37
nt habile qu’on vote l’acquittement à main levée,
sans
examen des preuves. Non seulement Gide a presque toujours raison de s
38
et puis, soudain, l’on s’impatiente d’être ramené
sans
cesse dans un cercle de paradoxes et de malentendus où il semble qu’u
39
« Je ne puis autrement. » Gide, lui, se préoccupe
sans
cesse de faire entendre qu’il « pourrait autrement ». Que rien de ce
40
ent, exquis, mais, pour tout dire, complaisant et
sans
vénération. Complaisant à sa propre modestie. Et, par là même, d’une
41
te ne la dirige plus et qu’elle flotte au hasard,
sans
but et sans attaches, cherchant uniquement à se satisfaire dans la jo
42
ige plus et qu’elle flotte au hasard, sans but et
sans
attaches, cherchant uniquement à se satisfaire dans la jouissance pré
43
tait sur les choses invisibles. La vie, désormais
sans
au-delà, sans relation avec l’infini, se trouble et se complique ; le
44
hoses invisibles. La vie, désormais sans au-delà,
sans
relation avec l’infini, se trouble et se complique ; le sentiment con
45
s moderne les confirme et les répète bien souvent
sans
les connaître. Et « le point de vue de Genève » — c’est-à-dire protes
46
a grandeur — et toute la misère — des protestants
sans
foi »31. Quoi qu’il en fût d’ailleurs de la portée religieuse des tro
47
, tandis que Calvin l’orthodoxe ne saurait l’être
sans
renier le fondement de sa croyance34. Or nous voyons le moralisme se
48
grâce. Et c’est en quoi la transcendance divine,
sans
cesse, se mêle à notre vie pratique et vient bouleverser nos sagesses
49
leurs doctrinales les plus gênantes pour ce monde
sans
Dieu. Or, ce sont justement les valeurs que le « christianisme » de G
50
on assez voisine de celle de MM. Aron et Dandieu,
sans
aller jusqu’à prôner comme ils le font « la révolution nécessaire ».
51
sent trois ou quatre fois de suite la même chose,
sans
ajouter aucune clarté au dessein général. Mais celui-ci, par bonheur,
52
voirs ; on ne voit pas à quoi mène la philosophie
sans
matière, la philosophie sans rime ni raison » … « Il n’y a aucune rai
53
mène la philosophie sans matière, la philosophie
sans
rime ni raison » … « Il n’y a aucune raison d’écarter ce genre de que
54
distinguer à divers signes que mes contemporains,
sans
se lasser du romanesque, découvrent que la littérature peut apporter,
55
r les causes lointaines ou prochaines de la crise
sans
précédent où s’engage l’humanité tout entière. ⁂ En France, plus long
56
notre volonté et sur lesquelles nos révoltes sont
sans
prise, puisque ces révoltes sont elles-mêmes prévues et déterminées p
57
onclusion inattendue. Reprenant le mot de Goethe,
sans
le savoir, ils nous enseignent que la loi seule nous conduit à la lib
58
t-ce que par le moyen de la presse. On peut dire,
sans
exagérer, que les journaux disposent de nos vies. Sans eux, la prépar
59
exagérer, que les journaux disposent de nos vies.
Sans
eux, la préparation des esprits qui prélude à toute guerre moderne bi
60
e guerre moderne bien comprise serait impossible.
Sans
eux, les partis politiques seraient sans force, les luttes sociales p
61
ossible. Sans eux, les partis politiques seraient
sans
force, les luttes sociales perdraient beaucoup de leur violence. Sans
62
es sociales perdraient beaucoup de leur violence.
Sans
eux, nous ne saurions pas grand-chose des dieux du siècle, et peut-êt
63
u des libéraux, c’était, par excellence, un homme
sans
destin, un homme sans vocation ni raison d’être, un homme dont le mon
64
t, par excellence, un homme sans destin, un homme
sans
vocation ni raison d’être, un homme dont le monde n’exigeait rien. Ce
65
es. C’est parce que l’individu des libéraux était
sans
destin, qu’il a cru au destin des autres ; c’est parce qu’il n’avait
66
nifier l’être, réunir. L’homme désespéré, l’homme
sans
vocation personnelle, c’est un homme incomplet, désuni. Et ce n’est p
67
r à cœur de signaler les œuvres qui risqueraient,
sans
lui, d’être incomprises ou ignorées, il se contente, la plupart du te
68
détachée du concret de nos vies que l’on comprend
sans
peine l’indifférence où le public la tient. Un philosophe « sérieux »
69
er aux peuples où se trouvent les vraies valeurs,
sans
attendre que d’autres aient tout faussé, tout compromis ? Il est cert
70
aits, et prétendait examiner ensuite ces éléments
sans
tenir compte du sens et de l’intention de l’ensemble. La « totalité d
71
et s’appelle « patience », parfois même « vertu »
sans
plus ; « ne pas pouvoir se venger » devient « ne pas vouloir se venge
72
ion du ressentiment — ce que je fais pour ma part
sans
réserve —, il reste à voir si les causes en sont bien celles que Niet
73
es, et aux pauvres seuls, est désormais une vertu
sans
lien avec la notion de sacrifice ou avec l’idéal évangélique et, pour
74
s. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il s’offrit
sans
masques à la lutte contre l’Église établie, lutte qui devait le mener
75
de l’humain. Au sein de cette crise que l’on dit
sans
précédent, que fait l’individu pour se défendre ? Et quels titres à l
76
s bourgeois ? Les mêmes phrases, à peu près, mais
sans
y croire, ou du moins sans prouver par le fait qu’ils y croient. Il s
77
ases, à peu près, mais sans y croire, ou du moins
sans
prouver par le fait qu’ils y croient. Il s’agirait alors de croire à
78
sique et de ses pantalons trop longs. On montrera
sans
trop de peine que ses idées sont faites pour rendre la vie impossible
79
ceux qui souffrent à cause du Christ. Il suppose,
sans
autre, que le chrétien souffre pour sa doctrine… » Et c’est la tragi-
80
rit dans le monde, et pour son sort dans le monde
sans
esprit, exactement comme si l’Esprit n’existait pas ! Serons-nous des
81
athéisme du monde. « Le Nouveau Testament suppose
sans
autre que le chrétien souffre pour sa doctrine… » (Mais non ! il souf
82
e péché n’est-il pas notre réalité, notre réalité
sans
cesse menacée par l’Esprit de transformation ? Notre réalité fuyarde
83
ncevoir une Âme du Monde qu’ils se figurent (mais
sans
franchise, ni précision) comme une espèce de vertébré monstre, invisi
84
hic et nunc, quand la foule est ubiquité et fuite
sans
fin dans le passé ou l’avenir. Un seul utile à tous La phrase d
85
lui soit si familière qu’il puisse la considérer,
sans
autre, comme donnée ? La tentation est forte, de passer d’une critiqu
86
r de l’époque ne provient pas de ce qu’elle est «
sans
Dieu », car nul siècle, comme tel, ne fut jamais chrétien, mais bien
87
mais chrétien, mais bien plutôt de ce qu’elle est
sans
maîtres, c’est-à-dire sans martyrs pour l’enseigner. C’est au sel qu’
88
utôt de ce qu’elle est sans maîtres, c’est-à-dire
sans
martyrs pour l’enseigner. C’est au sel qu’il faut rendre sa saveur, c
89
a engagés pour instruire l’armée bolivienne, mais
sans
contrat, car le traité de Versailles interdit à la Bolivie d’utiliser
90
ire marginal, crayonné rapidement, à la volée, et
sans
autre ordre que celui-là même des aphorismes dans l’édition de M. Bol
91
renaître ? La contemplation religieuse du monde
sans
l’acuité et la profondeur de l’intellect fait de la religion la chose
92
xime : « La contemplation intellectuelle du monde
sans
l’acuité et la profondeur de la foi fait de l’intelligence la chose l
93
as mort une bonne fois aux « croyances » héritées
sans
examen de son milieu, aux idoles édifiées par ses bons sentiments ou
94
ire qu’il ressemble fort au croyant, — toutefois,
sans
le savoir, c’est là le point. Les hommes sont le plus superstitieux
95
e nietzschéenne, je trouve ceci : Nietzsche parle
sans
autorité. Il a tendance à confondre l’autorité et la violence. Mais s
96
oïsme, dont il fait par ailleurs l’apologie, mais
sans
jamais « déclarer ses valeurs », sans jamais renvoyer à une autorité
97
logie, mais sans jamais « déclarer ses valeurs »,
sans
jamais renvoyer à une autorité centrale qui donnerait la synthèse de
98
norer et même que de le méconnaître : on prétend,
sans
l’avoir jamais lu, savoir qui il fut, qui il est. Certains ont parcou
99
bien écrasant pour le genre. Mais on s’aperçoit,
sans
tarder, que la discussion avec Érasme et sa Diatribe (souvent personn
100
né, ne serait-ce pas justement être rivé au temps
sans
fin, et refuser l’éternité qui vient nous délivrer du temps ? C. M.
101
trouver et regagner la dignité suprême de l’homme
sans
Dieu. Être libre, c’est vouloir l’éternité de son destin. (Pour le ch
102
ans un certain sens, nous dirons qu’ils partaient
sans
cesse d’eux-mêmes, de leur foi ou de leur ambition, la plus profonde,
103
re ont pris de nos jours un caractère de violence
sans
précédent. À travers les complexités infinies de nos difficultés écon
104
et la communauté fédérale. Vouloir le fédéralisme
sans
accepter l’œcuménisme, ce serait priver l’organisation politique de s
105
fondements spirituels. Mais accepter l’œcuménisme
sans
vouloir également le fédéralisme, ce serait ne pas accepter vraiment
106
’entends avec toutes ses conséquences. Car la foi
sans
les œuvres n’est pas la foi. Note. — On s’étonnera peut-être de ne
107
voir qu’un vide économique, idéologique et social
sans
précédent dans notre histoire. La seule espérance et aussi la seule p
108
leur Réforme au sein de l’Église traditionnelle,
sans
rupture violente (surtout en Suède). Un contenu nouveau, calviniste o
109
le ne soit la formule de la religion totalitaire,
sans
transcendance, que précisément l’on se propose de combattre !) D’autr
110
e mouvement œcuménique une possibilité historique
sans
précédent, une lourde responsabilité humaine, et, n’hésitons pas à le
111
oublions pas que l’on combat, de part et d’autre,
sans
grand espoir mais avec une pathétique sincérité.) ⁂ Le tableau que no
112
ques (personnalisme). Point d’action constructive
sans
idéologie. Mais point d’idéologie valable sans théologie. Et point de
113
ve sans idéologie. Mais point d’idéologie valable
sans
théologie. Et point de théologie efficace sans le soutien d’une catho
114
le sans théologie. Et point de théologie efficace
sans
le soutien d’une catholicité réelle, d’une communauté humaine fondée
115
ver le tiers-monde des seuls moyens de s’en tirer
sans
catastrophes. Car s’il est vrai que l’Europe est responsable de la pl
116
nde ne désire imiter qu’un Occident dominateur et
sans
scrupules, non pas perdant et devenu sage. Mais ce qui est sûr, c’est
117
— L’avenir serait donc à l’Europe des régions ? —
Sans
aucun doute, si les vues justes nous conduisaient. Mais depuis dix-mi
118
— in extremis. Mais que serait la beauté du Monde
sans
l’œil de l’homme ? C’était si beau, la Terre de la Vie, bleue, verte
119
les bienfaits de la communauté, donc des régions,
sans
adopter l’attitude religieuse que suggère malgré tout le terme de con
120
s de problèmes qu’on ne peut résoudre ou trancher
sans
impliquer des décisions métaphysiques et religieuses quant au rôle de
121
pas encore la fin de la peine des hommes, la vie
sans
poids. Pas encore le Jour éternel. Mais quelque chose comme le miracl
122
u réveil après le cauchemar où l’on hurlait seul,
sans
écho, devant l’indicible injustice de l’écrasement imminent. Comme la