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ais fonction moins d’acteur que de spectateur, de
témoin
. » (p. 31.) Mais un témoin si détaché de soi-même, n’est-ce pas néces
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que de spectateur, de témoin. » (p. 31.) Mais un
témoin
si détaché de soi-même, n’est-ce pas nécessairement un faux témoin ?
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de soi-même, n’est-ce pas nécessairement un faux
témoin
? Étendons la signification de ce terme. On sait que protestant veut
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ion de ce terme. On sait que protestant veut dire
témoin
(protestari), jamais Gide n’est plus loin du protestantisme que dans
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te polémique : s’agit-il jamais en effet pour les
témoins
d’une confession, de faire le compte de leurs gloires ? Ne doivent-il
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n « poète à tendance religieuse » et non pas un «
témoin
de la vérité » ; c’est qu’il se faisait du christianisme une idée si
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sprit. Nous irons donc à ce grand solitaire, à ce
témoin
extrême et décisif dont la mort, comme un sceau d’éternité, attesta d
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omme si l’Esprit n’existait pas ! Serons-nous des
témoins
ou des espions craintifs ? Attendrons-nous toujours le « réveil de la
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on voit que son rire n’est rien que la douleur du
témoin
de l’Esprit au milieu de la foule. L’originalité Qu’entend-il p
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ncore attitude du « spectateur » et attitude du «
témoin
». Opposition qui, sur le plan théologique, ou mieux : dans la totali