1
re, une organisation générale de la vie mondiale.
Toutes
les forces du temps y concourent obscurément ; et, pour peu que cela
2
r de certaines évidences, on préfère affirmer que
tout
est incompréhensible. L’homme moderne recule devant l’évidence de la
3
ssi. Son succès sans précédent le met à l’abri de
toutes
les attaques, du point de vue technique. L’organisation de ses usines
4
ie de ceux qui n’en veulent pas Nous avons dit
tout
à l’heure quel fut le but de la vie de Ford, sa « grande et constante
5
a « grande et constante ambition ». Il semble que
toute
sa carrière — pensée, méthode, technique — soit conditionnée jusque d
6
soit l’état du marché. » Il semble que cela soit
tout
à l’avantage du client. Mais cherchons un peu les causes réelles de c
7
et que, sans cette baisse, il n’eût pas acheté du
tout
. Autrement dit, il est trompé par la baisse. L’industriel comptait. L
8
envahir un cerveau moderne au point d’en exclure
toute
considération de finalité. Mais cet aveuglement fondamental n’empêche
9
agner, par ce moyen, de quoi vivre convenablement
tout
en restant maître de régler à sa guise le détail de sa vie privée. Ce
10
quels on cultive, on fabrique, on transporte. » «
Toute
notre gloire est dans nos œuvres, dans le prix que nous payons à la t
11
pas assez aux raisons que nous avons de le faire.
Tout
notre système de concurrence, tout notre effort de création, tout le
12
s de le faire. Tout notre système de concurrence,
tout
notre effort de création, tout le jeu de nos facultés semblent dirigé
13
me de concurrence, tout notre effort de création,
tout
le jeu de nos facultés semblent dirigés uniquement vers la production
14
plus ou moins intéressés, optimisme d’homme à qui
tout
réussit, messianisme de la machine, méconnaissance glorieuse des forc
15
onnaissance glorieuse des forces spirituelles, le
tout
agrémenté d’humour et exposé avec un simplisme qui emporte à coup sûr
16
-pensée sournoise que, si cela ratait, on gardait
toutes
les autres chances. J’accorderai que le progrès matériel n’est pas ma
17
admirer mutuellement leur culture », dit Ford. Et
tout
est dit ! Le simplisme arrogant avec lequel, de nos jours, on tranche
18
que chose de très sympathique et pas dangereux du
tout
. On n’en fait pas une philosophie. Mais, sans qu’on s’en doute, cela
19
ubsiste le peu de morale nécessaire aux affaires,
tout
ira bien. (On pense que les formes de la morale peuvent exister sans
20
ences d’affranchi, dont les philosophes demeurent
tout
intimidés. Et nous vîmes le matérialisme mener son morne triomphe. Ce
21
ère d’intentions morales. Elle-même cependant est
tout
occupée à minéraliser l’esprit. La tâche urgente d’un nouvel humanism
22
es ; d’une technique spirituelle8 indépendante de
toute
fin religieuse particulière, antérieure à n’importe quel dogme. Je ne
23
de la méditation hindoue. Rêves, sans doute… Mais
tout
commence par des rêves. Et je ne vois rien d’autre. Quoi qu’il en soi
24
décrire une tentation qui le guette et à laquelle
tout
humanisme paraît enclin : celle de créer un modèle de l’homme. Peut-ê
25
ation de cette idole qu’est l’Homme pour l’homme.
Toute
décadence invente un syncrétisme. Rome eut celui des dieux ; nous aur
26
de l’homme, le christianisme est du nouvel homme.
Tout
humanisme véritable conduit « au seuil » : et qu’irions-nous lui dema
27
anarchiste par goût de l’expérience, conférait à
tout
le livre un caractère assez directement autobiographique. La philosop
28
z incertain. Ce mystère qui entoure Perken durant
tout
le récit, au travers des aventures des deux explorateurs aux prises a
29
qui agissent par désespoir, parce que l’action, à
tout
prendre, est une défense contre la mort — la mort partout présente «
30
qu’une « fraternité désespérée » devant la mort.
Tout
cela, dira-t-on, compose une figure originale certes, mais à tel poin
31
C’est qu’aujourd’hui le moindre chien écrasé pose
toute
la question sociale. Ainsi, sommes-nous amenés à donner une « importa
32
ec la littérature d’avant-guerre, qui était avant
tout
un art. La nôtre ayant voix au forum discute autant qu’elle n’invente
33
louange d’ailleurs que d’ironie, qu’elle touche à
tout
dans l’homme et dans la société. Elle a l’absence de scrupules des ge
34
cidentale se trouve « décantée jusqu’à l’essence,
tout
ce qui allongeait la sauce évaporé. Il demeure un résidu impitoyable,
35
ont occidentales, les habitants, eux, viennent de
tout
l’Orient. « On pense à une Genève de l’islam. » Il semble, à lire not
36
r, que ce mélange de représentants de ne ordre de
toutes
les races compose quelque chose d’assez hideusement provincial, au pi
37
t lui faire un grief plus grave : elle subordonne
toute
réforme à une préalable révolution économique qui paraît de plus en p
38
ncipation de la civilisation moderne à l’égard de
toute
autorité divine qui est le trait dominant de notre époque » — pour re
39
ermis de nos jours… bref, que la science a changé
tout
cela. C’est précisément à ce sécularisme que répond M. Gabriel Marcel
40
t idéalisme ? se demande M. G. Marcel. L’orgueil
tout
d’abord, je n’hésite pas à le déclarer. On m’arrêtera en me faisant o
41
tretient n’est l’Esprit de personne. Je répondrai
tout
d’abord que c’est ou que cela veut être l’Esprit de tout le monde ; e
42
que la démocratie dont cet idéalisme n’est après
tout
qu’une transposition recèle de flatterie. Ce n’est pas tout : en fait
43
e transposition recèle de flatterie. Ce n’est pas
tout
: en fait l’idéaliste se substitue inévitablement à l’Esprit — et cet
44
est né et dont on ne saurait prévoir les avatars.
Tout
cela, disons-le nettement, est d’une singulière incohérence. Et il es
45
n somme, de l’imperfection du monde. Je pense que
tout
chrétien conscient des problèmes de ce temps, souscrirait aux critiqu
46
igine protestante était un vice rédhibitoire pour
toute
carrière artistique, un facteur de stérilité ou tout au moins de séch
47
e carrière artistique, un facteur de stérilité ou
tout
au moins de sécheresse. Et voici que s’alignent sur une même affiche
48
veilleux, on mettait notre volonté aimante, entre
toutes
les pages, sur toutes les choses. Nous écrivions aux auteurs, nous re
49
otre volonté aimante, entre toutes les pages, sur
toutes
les choses. Nous écrivions aux auteurs, nous recevions des livres, de
50
ivres, des lettres. Van Gogh, en qui nous aimions
tout
: le pasteur, le peintre et le fou, semait en nous toutes les curiosi
51
le pasteur, le peintre et le fou, semait en nous
toutes
les curiosités de la couleur et de la vie. Nous reprenions toutes les
52
sités de la couleur et de la vie. Nous reprenions
toutes
les mesures, tout redevenait neuf : les mots « forme », « couleur »,
53
et de la vie. Nous reprenions toutes les mesures,
tout
redevenait neuf : les mots « forme », « couleur », « architecture ».
54
e lumineuse, et le « Douarnenez » de Mac-Avoy est
tout
animé de blancs vivants. Très plaisant « Essai pour une Italie protes
55
mandé non sans ironie où était le calvinisme dans
tout
ceci. Eussent-ils posé, à propos d’un salon d’art catholique, la même
56
ent ennuyeux » — un idéal de risque qui redonne à
toutes
choses leur vivante réalité. Mais tout ceci, à quoi nous ne pouvons q
57
edonne à toutes choses leur vivante réalité. Mais
tout
ceci, à quoi nous ne pouvons qu’applaudir, ne saurait être pour nous
58
éments dont l’antagonisme fait le fond de presque
toutes
les grandes œuvres romanesques : une individualité et un milieu socia
59
e, mais dont la présence constante donne au livre
toute
sa gravité. Maurice Baring exprime ce troisième sujet par deux vers d
60
charger ces critiques d’une tâche impossible. Car
toute
la valeur de l’œuvre de Baring réside dans sa durée, dans son atmosph
61
rien de plus que ce qu’admet la société anglaise.
Tout
le drame est intérieur ; la passion ne s’y manifeste que par de très
62
tôt religieuse.) Il est incontestable que l’art a
tout
à gagner à se choisir un cadre étroit, voire même conventionnel. Raci
63
Baring nous fait suivre de sa naissance à sa mort
toute
l’existence de Blanche Clifford, sa vie de jeune fille, son mariage a
64
le prince Roccapalumba, puis avec un jeune lord ;
toute
l’existence d’une femme qui ne cesse, jusqu’à sa dernière heure, d’ai
65
de sa grandeur, et le plus tonique17, — il en va
tout
autrement de l’histoire d’une vie sentimentale. La durée est l’élémen
66
’avons dit, de son œuvre romanesque. Et c’est par
tout
ce qu’elle contient d’inexprimé qu’elle atteint en certains passages
67
: du moment qu’on allait à l’église le dimanche,
tout
était bien ; inutile d’en demander plus. » Parlant de son pasteur pré
68
entation, induits en discussion. Je sais bien que
tout
changement de confession ramène les mêmes arguments qui retiennent l’
69
la seule solution possible qu’elle n’est plus du
tout
exemplaire et ne peut servir ni le catholicisme (le milieu protestant
70
vertu d’une loi organique, inéluctable, amorale,
tout
à fait indépendante de nos appréciations. Nous sommes naturellement p
71
bonheur avec notre bien, et à taxer d’immoralisme
tout
acte qui entraîne des ruines humaines. Mais la vérité, elle, est indi
72
anche qui parle au père Michaël.) Vous comprenez
tout
à présent. Je vous demande seulement de prier pour moi, car j’ai parf
73
araît intolérable. — Elle l’est presque, mais pas
tout
à fait. Il faut l’accepter. Songez à l’agonie du Jardin des Oliviers.
74
si, est « par-delà », — cette joie « qui surpasse
toute
connaissance ». 16. La Princesse Blanche, Stock, éditeur. 17. Qu’
75
ixe siècle, du plus méconnu peut-être, en France
tout
au moins, — du plus actuel, je dirais même du plus urgent de tous. Sø
76
criptive, elles nous paraissent intéressantes par
tout
ce qu’elles révèlent de la mentalité des écrivains et des peuples don
77
ventionnel, un élément de pittoresque, un sublime
tout
fait, dont on agrémente des digressions sur l’ordre social. Mlle Enge
78
e la montagne, l’homme est seul. Sénancour, c’est
tout
autre chose. Lui, cherche un refuge. « Dans l’isolement des cimes ou
79
. La littérature anglaise, au contraire, a donné
toute
une suite de chefs-d’œuvre lyriques à sujets alpestres. « Toute une t
80
e de chefs-d’œuvre lyriques à sujets alpestres. «
Toute
une tradition d’individualisme lui frayait la voie », note fort juste
81
ie anglaise en de véritables « élévations ». Mais
tout
ce lyrisme n’est pas dépourvu de grandiloquence ni de pieuse fadeur.
82
itude énorme, mais voyez avec quelle tranquillité
tout
repose dans la lumière… » Vous avez reconnu ce ton souverain. Pour la
83
de celui qui les a conquises, physiquement aussi.
Toute
l’œuvre de Nietzsche est pleine de repères alpestres. « Comme ces vue
84
at à la nature alpestre. Il contient en puissance
toute
une morale de l’effort individuel et désintéressé, un constructivisme
85
fonds de la ville de Kobé et peu à peu élargies à
tout
ce vaste empire moderne si rapidement envahi par la civilisation d’un
86
re, mais bien le signe d’une absence d’hypocrisie
tout
à fait insolite, et qui dans certains cas, paraîtra presque scandaleu
87
aisons de la popularité d’une telle œuvre : c’est
toute
la vie du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos yeux. Certes, ce n
88
ffreux noms de gares tels que Tenman, Tamazukuri,
tout
à fait dans le genre d’Osaka, écrits sur des lampes carrées. Entre le
89
tter l’Université. Ce passage nous le montre déjà
tout
entier : subit et absolu dans ses déterminations, farouchement idéali
90
es beaux sentiments lorsqu’il s’y mêle des motifs
tout
matériels. Ses larmes augmentèrent en pensant à la pauvreté de senti
91
union d’évangélisation dont la description serait
tout
entière à citer, dans son inénarrable et cruelle vérité, pourtant for
92
Le jour des funérailles, Eiichi essaya de garder
tout
son sang-froid, mais au cimetière du Temple de Zuigan, quand les prêt
93
t en silence à la suite de la procession funèbre,
toutes
ses relations avec son père se déroulèrent comme un panorama devant s
94
réalité, et il pleura de crainte et de tristesse.
Tout
inspirait le respect : le bruit discordant des cymbales, les psalmodi
95
e, Eiichi prit une résolution. Désormais, rompant
tout
lien avec le passé, comme on franchit le pas de la mort, il lutterait
96
du capitalisme ; un asile de fous qui s’étend sur
toute
la terre. Sans se préoccuper si c’était le monde ou lui-même qui étai
97
bientôt à la vie, mais cette fois pour se donner
tout
entier à la misère des bas-fonds de Kobé. Il fait siennes toutes les
98
la misère des bas-fonds de Kobé. Il fait siennes
toutes
les épreuves d’un peuple misérable, des pires brutes qu’il recueille
99
e vie et de pathétique, sobre et directe plus que
tout
ce qu’on a pu lire de plus vécu sur ces milieux. Finalement, la polic
100
s hommes sont coupables. Ceci acquit au Procureur
toute
la sympathie d’Eiichi… Si c’est à des tâches aussi inutiles que les p
101
gulière de l’âme qu’elle révèle. Une âme qui sent
tout
avec force et délicatesse, éprouve tous les penchants humains, s’y so
102
vivant, tenté, et décrivant ses tentations comme
toutes
naturelles, il surmonte les obstacles avec un contentement modeste et
103
lui et décide de sa conversion : Il se décida à
tout
accepter, oui, tout. Il accepterait la vie et toutes ses manifestatio
104
conversion : Il se décida à tout accepter, oui,
tout
. Il accepterait la vie et toutes ses manifestations dans le temps. Il
105
out accepter, oui, tout. Il accepterait la vie et
toutes
ses manifestations dans le temps. Il était ressuscité de l’abîme du d
106
sphère actuelle, enrichi par la force de la mort.
Tout
était merveilleux, la mort, lui-même, la terre, les pierres, le sable
107
dessins, les roses, les lèvres rouges des filles,
tout
était surprenant, même le sang caillé, le péché et le cœur souillé, t
108
même le sang caillé, le péché et le cœur souillé,
tout
était étonnement. Il acceptait tout. Il décida de vivre fermement, de
109
cœur souillé, tout était étonnement. Il acceptait
tout
. Il décida de vivre fermement, de prendre courage et de lutter bravem
110
bravement à l’avenir, et pour cela il accepterait
tout
de l’existence. Il accepterait aussi la religion avec le courage du s
111
n ruisseau, il passa trois heures et demie à lire
tout
l’Évangile selon saint Matthieu, du premier chapitre au dernier, pria
112
cours d’un livre où il se peint, aux prises avec
toutes
les formes du mal, jamais vous ne surprendrez dans ses yeux rien du m
113
coup de prétexte pour n’y point réfléchir. Mais à
tout
prendre, cet ennui traduit ou marque notre paresse et notre lâcheté n
114
ais le sens chrétien primitif n’est-il pas, avant
tout
, le sens de la pauvreté ? Qu’un Kagawa nous force à méditer chrétienn
115
es quelques notes voudraient marquer une réaction
toute
personnelle provoquée par la dernière « manière » gidienne, et je m’e
116
(celles du serpent qui charme à froid) — art qui
tout
ensemble se définit et se limite par l’épithète valéryenne d’exquis.
117
trop subtil les vaniteux verdicts d’une moralité
toute
faite. Je ne me récrie pas et ne compte nullement désigner l’auteur d
118
trale et cruellement ironique. Je ne tiens pas du
tout
à imiter ce Père. Nul besoin de citer à la barre d’un jugement dernie
119
qu’ils reculent devant l’audace de conclusions en
toute
logique inévitables. Car ce qui naît de l’Évangile n’a de sens que pa
120
’a de sens que par le jaillissement vers Dieu. Et
tout
précepte évangélique une fois détaché de la grâce se décompose avec v
121
ence en sophismes, ou bien engendre des chimères.
Tout
, ainsi, devient inextricable. Les Lettres au cours desquelles Gide ré
122
cours desquelles Gide répond à ses critiques sont
tout
à fait significatives à cet égard. L’on est d’abord séduit par la fin
123
trement ». Que rien de ce qu’il écrit ne l’engage
tout
entier. Qu’il n’est que spectateur de ses antagonismes. Dès lors, la
124
sur ses bases sociales et religieuses. Ah ! comme
tout
cela est juste et net, parfaitement exprimé et mûri. Mais comme aussi
125
t, parfaitement exprimé et mûri. Mais comme aussi
tout
cela manque d’enthousiasme, d’« endieusement », selon l’étymologie de
126
exilé, non réfugié, mais d’éducation et de nature
toute
française. M. Thibaudet ajoute à ce propos : On m’a fait observer t
127
Genevois, au contraire ! Mais n’oublions pas que
toute
l’œuvre de Loti est faite du morcellement et de l’adaptation d’un liv
128
hez Pierre Loti, à ce spectacle étrange d’une vie
toute
pleine de nobles penchants et d’affections élevées, tandis que déjà l
129
s unes des autres, mais elles s’étalent à la fois
toutes
ensemble. Dès l’année 1886, où il publiait son essai, Frommel donnai
130
es ne le furent jamais. Serait-ce la civilisation
toute
seule qui les aurait travaillées à ce point et les aurait ainsi fouil
131
utrefois, est retombée sur la terre et l’anime de
tout
l’effort qu’elle portait sur les choses invisibles. La vie, désormais
132
crire de Saint-Saturnin qu’un tel roman exprime «
toute
la grandeur — et toute la misère — des protestants sans foi »31. Quoi
133
qu’un tel roman exprime « toute la grandeur — et
toute
la misère — des protestants sans foi »31. Quoi qu’il en fût d’ailleur
134
outefois doit être portée sur un plan supérieur à
toute
polémique : s’agit-il jamais en effet pour les témoins d’une confessi
135
n’eût voulu voir qu’une pudeur — lui fait éviter
toute
allusion chrétienne, au point qu’en tels endroits où la vraisemblance
136
une doctrine, une éthique, s’ils s’abandonnent de
tout
leur poids à quelque erreur interne, ne vont pas forcément à la ruine
137
iers souffert que l’on nous attribue un moralisme
tout
semblable à celui des athées, — au lieu qu’il eût fallu du premier co
138
décorait du beau nom de libéralisme l’absence de
toute
exigence unifiante entre la pensée et l’action. Certes, nos prédicate
139
le monde actuel nous met en demeure d’abandonner
tout
ce qui, dans notre éthique, s’inspire d’un conformisme bourgeois plut
140
e foi pour récuser, dans « l’esprit protestant »,
tout
ce qui rend inutile la grâce ? Il y va pourtant de notre force de con
141
nfirmer : le dessèchement distingué de notre art.
Toute
forme religieuse donne lieu à des formes d’art qui manifestent ses tr
142
lte contre cette morale — tendance nietzschéenne.
Tout
ceci ne participant que très indirectement d’une atmosphère propremen
143
eux moralisme, traître à ses origines, et vidé de
toute
théologie efficace. Peut-être vaut-il la peine de préciser ici et de
144
tant que le péché. La censure moraliste est avant
tout
peureuse. Elle « craint » la vérité ; non point au sens de ce verbe q
145
r il est certains cas où celui qui craint de dire
toute
la vérité n’exprime par là rien d’autre que sa méfiance vis-à-vis de
146
i loin qu’en somme ils ne sont guère atteints par
tout
ceci. Mais quoi ? Le but ne fut jamais de démolir, mais bien plutôt d
147
’une grande espérance. Que devons-nous attendre ?
Tout
, d’un réveil dogmatique qui, s’il traduit et porte un réveil de la fo
148
ue j’en ai, mais à ce dont ils ont souffert. 34.
Tout
ceci appellerait une foule de nuances. Mais il ne s’agit pas d’édulco
149
5. Cf. A.-N. Bertrand, Protestantisme, p. 102, et
tout
le chapitre sur le Principe d’humilité. Également : Jean de Saussure
150
ajoutons que l’homme fut supérieur à la somme de
toutes
ces activités et domina constamment sa vie et son œuvre. Il n’y a peu
151
ns, et qu’il est de notre devoir d’envisager avec
toute
la bonne foi que nécessite un examen de conscience. ⁂ Goethe s’est to
152
, quand je suis calme, très calme, et que je sens
tout
le bien que les sources éternelles ont déversé dans mon cœur. » Et de
153
’on ne peut aller plus loin parce qu’ils ignorent
tout
du reste. » C’est ce « reste » précisément que Goethe dès lors recher
154
tion divine du plus haut principe de la morale »,
tout
en vénérant également le soleil, comme une « révélation du Très-Haut,
155
lesse religieuse de sa position. Ce qui, plus que
tout
, fait défaut à ce génie, c’est le sens tragique du péché. Car c’est b
156
omme non chrétien, comme antichrétien, mais d’une
tout
autre sorte que ne l’ont cru nos athées qui s’arrêtaient à des boutad
157
ent et la réalisation personnelle, n’est-ce point
tout
simplement que les idées, les théories et les systèmes prônés par lui
158
rité ? N’est-ce point là porter un jugement avant
tout
partial, et qui révèle notre insuffisance autant que la sienne ? Cert
159
nda sont couverts par la rumeur de la place. Dans
toute
la jeune génération littéraire et philosophique, c’est en vain que l’
160
rticulier, s’est toujours montrée soucieuse avant
tout
de réalisation personnelle, d’action éthique. Il n’a pas échappé à M.
161
mais qui n’ont pas vu — qui n’ont pas encore vu —
tout
ce que cela implique. Ils voient bien le vice de la « pensée désintér
162
s et valables de récuser une pensée et une action
tout
entières dirigées vers l’organisation et l’utilisation des biens maté
163
esse. Il critique des erreurs au nom d’une vérité
toute
statique, au nom de valeurs tout intemporelles qui, n’étant pas relig
164
om d’une vérité toute statique, au nom de valeurs
tout
intemporelles qui, n’étant pas religieuses, sont donc abstraites. Il
165
ement, rende efficace et créatrice la critique de
tout
cela qui agite le cœur des hommes. Ce n’est pas une férule : c’est un
166
e à nos philosophes d’exclure de leurs recherches
tout
ce qui intéresse chaque homme et tout l’homme, et de déclarer « non p
167
recherches tout ce qui intéresse chaque homme et
tout
l’homme, et de déclarer « non philosophique » tout ce qui ne tombe pa
168
out l’homme, et de déclarer « non philosophique »
tout
ce qui ne tombe pas sous le coup de leurs techniques. On dira sans do
169
le sien à l’endroit des résultats « humains » de
toute
philosophie.) Mais ensuite, et à notre tour, nous demanderons : que f
170
son passé. C’est le danger qui nous purifiera. «
Toute
plante que n’a pas plantée mon Père céleste sera déracinée. » Et c’es
171
religions, ni leurs morales, ni leurs prêtres, ni
tout
leur appareil d’assurance dans le monde et contre Dieu —, seul l’Évan
172
inventés pour « gagner du temps » ? Il semble que
tout
ce que fait l’humanité se retourne contre elle-même). Que doit lire u
173
ans, répondra-t-on, sans doute. Je ne suis pas du
tout
de cet avis. Et je crois distinguer à divers signes que mes contempor
174
se » depuis 1919, et l’atmosphère de crise baigne
toutes
leurs activités, à un degré bien plus profond qu’on ne l’imagine d’or
175
dernes, que les Français ne le furent jusqu’à ces
tout
derniers temps. Et c’est là que gît l’explication du goût pour l’idéo
176
médiocre existence quotidienne. Mais l’homme qui
toute
la journée a senti peser sur son œuvre la menace des forces terribles
177
de la crise sans précédent où s’engage l’humanité
tout
entière. ⁂ En France, plus longtemps qu’ailleurs, le « grand public »
178
raffinés, était une sorte d’atteinte au « goût »
tout
court, c’est-à-dire à la mode. Il fallut la petite équipe des fondate
179
abillât la moindre historiette sentimentale. Mais
tout
cela, semble-t-il, s’évanouit en fumée, comme les fusées d’une fête i
180
er à « mal finir ». Est-ce le cinéma qui a changé
tout
cela ? L’explication tente les journalistes. Mais le cinéma n’est qu’
181
n des effets du changement à vue qui s’opère dans
toute
notre conception du monde. Dans une époque qui a vu les frontières et
182
d’un continent ; l’Amérique s’enrichir au-delà de
toute
raison européenne, puis s’affoler, entrer en décadence, et rêver à so
183
t impossible de ne pas prendre conscience. Alors,
toutes
les nouvelles qui nous parviennent du monde sont comme autant d’épiso
184
. C’est l’expérience de la Renaissance, étendue à
toute
la planète. Et c’est ici que j’en reviens à mon propos initial. Quels
185
eunes tels que Esprit, Plans, l’Ordre nouveau, et
tout
récemment le « Cahier de revendications » publié dans la NRF ). Lors
186
ifique diversité. Sort menacé, comme il le fut de
tout
temps, certes, mais de nos jours, plus visiblement, plus universellem
187
elle ? (février 1934)u Depuis des années, dans
toutes
les conférences, dans tous les journaux d’opinion, dans tous les mani
188
s, crée du chômage. Et, cependant, les peuples de
toute
la terre continuent de croire au Progrès et aux bienfaits de la riche
189
des journaux qui vivent de fonds secrets. C’est à
tout
cela que l’on pense lorsqu’on nous parle du « désarroi actuel ». Croi
190
rle du « désarroi actuel ». Croit-on vraiment que
tout
cela soit si nouveau ? Croit-on vraiment que, jusqu’à ces dernières a
191
vérité, c’est que la situation du monde a été de
tout
temps désespérée. Seulement, maintenant, cela se voit. Depuis la chut
192
ontagion de déséquilibres dévorant successivement
toutes
les possibilités d’aménagement de la terre. Pourtant, certaines époqu
193
du destin de l’homme en face du destin du siècle,
tout
se simplifie aussitôt ; et si, faisant un pas de plus, nous posons la
194
destin et siècle, contient peut-être le secret de
tout
le mal dont nous souffrons. Il suffit, pour le faire apparaître, de p
195
orique très composite, très générale, qui englobe
toute
l’humanité, et dont les éléments sont presque tous de nature collecti
196
leur destinée. Autant dire que nous avons fait de
toutes
les réalités collectives des divinités nouvelles, des divinités presq
197
lles ont encore un autre nom, et qui est commun à
toutes
: c’est le Nombre, c’est peut-être Légion… Sans doute n’avons-nous pa
198
tski contre Hitler. C’est d’une logique parfaite.
Tout
s’y enchaîne en une démonstration inattaquable, une fois les prémisse
199
les sont ces prémisses ? La principale, c’est que
toute
notre idéologie, toutes nos révoltes, toute notre attitude pratique s
200
? La principale, c’est que toute notre idéologie,
toutes
nos révoltes, toute notre attitude pratique s’expliquent d’une manièr
201
t que toute notre idéologie, toutes nos révoltes,
toute
notre attitude pratique s’expliquent d’une manière suffisante par not
202
lable même. Que répondra Hitler ? Il répondra que
tout
ce que dit Trotski, s’explique simplement par le fait que Trotski est
203
iables et contradictoires ! Sur le plan politique
tout
au moins, ils paraissent s’opposer avec une certaine violence, mais p
204
e l’homme n’est rien, mais moins que rien, et que
tout
ce qui se passe dans le monde obéit à des lois générales et historiqu
205
s mal. Et comment se défendrait-il quand il adore
tout
ce qui veut sa perte ? Nos camarades marxistes ou racistes ont bien v
206
ns celui du prolétariat ou de la race aryenne, et
toutes
vos inquiétudes s’apaiseront. Bien. Mais il faut prendre garde d’abo
207
ités passées, historiques, achevées, mortes comme
toutes
les moyennes, et dans ce sens, abstraites. Sur quoi peut bien se fond
208
onder une loi historique ? Sur ce qui a été fait.
Toute
loi qu’on découvre dans la société humaine repose sur le principe dém
209
ues amis : « Il paraît qu’il existe deux théories
tout
à fait opposées concernant l’origine du genre humain. Les uns prétend
210
bien aux partisans de Marx et de Gobineau. Il est
tout
à fait vrai que les adeptes du marxisme et du racisme sont entièremen
211
ans eux, la préparation des esprits qui prélude à
toute
guerre moderne bien comprise serait impossible. Sans eux, les partis
212
finirions pas. L’argent est partout, il est dans
tout
, il est tout et tous le servent. ⁂ Destin du siècle, destin des isme
213
s. L’argent est partout, il est dans tout, il est
tout
et tous le servent. ⁂ Destin du siècle, destin des ismes, dévorants
214
, fatalement, devait désespérer de soi-même et de
tout
. Et nous vîmes, tôt après la guerre, reparaître le fameux « mal du si
215
nt à l’esprit, lorsqu’on vous dit que désormais «
tout
se tient » dans le monde, c’est l’exemple suivant : le krach d’une ba
216
e des milliers d’ouvriers annamites. Oui, certes,
tout
se tient désormais. Mais la solidarité des masses est toujours une so
217
été doit être composée d’hommes réels. Nous avons
tout
calculé, sauf ce qui est en effet incalculable : l’acte de l’homme. M
218
les hommes se lassent de théories qui expliquent
tout
sauf l’essentiel. Voici notre dilemme : voulons-nous être des élément
219
rien d’autre que l’attitude créatrice de l’homme.
Tout
, en définitive, se joue dans l’homme et se rapporte à lui. Dans l’hom
220
est-à-dire d’intellectuels, m’apparaît alors dans
toute
sa grandeur. C’est à vous de rechercher dans vos pensées les origines
221
ens de votre destinée personnelle. À l’origine de
tout
, il y a une attitude de l’homme, j’ai essayé de vous montrer l’attitu
222
votre personnalisme ? Je ne vois qu’une réponse à
toutes
ces questions, c’est la réponse de l’Évangile. Faites toutes les soci
223
questions, c’est la réponse de l’Évangile. Faites
toutes
les sociétés que vous voudrez, bouleversez les institutions, organise
224
e ferez pas une société si vous n’avez pas, avant
tout
, retrouvé le rapport primitif, le rapport véritablement humain, celui
225
Personne et vocation ne sont point séparables. Et
toutes
deux ne sont possibles que dans cet acte unique d’obéissance à l’ordr
226
t le docteur de la loi découvrit cette vérité que
toute
sa religion n’avait pas pu lui faire comprendre : le prochain, c’est
227
r de l’homme qui ne connaît pas son destin. Après
tout
, l’homme désespéré, ce qu’il veut, ce n’est pas une explication du dé
228
l est évident que cette phrase, en fait, supprime
toute
philosophie. Ou bien le primum vivere se trouve être réalisé, et quel
229
ophe et les coutumes du citoyen moderne ont perdu
toute
commune mesure. Que se passerait-il si un beau jour le public se mett
230
ohérence d’une action trop longtemps dépourvue de
tout
contrôle spirituel. N’est-ce point l’obscur pressentiment d’un tel pé
231
vraies valeurs, sans attendre que d’autres aient
tout
faussé, tout compromis ? Il est certain que la pensée chrétienne n’a
232
rs, sans attendre que d’autres aient tout faussé,
tout
compromis ? Il est certain que la pensée chrétienne n’a jamais eu plu
233
, à conduire la critique des hérésies morales que
toute
la bourgeoisie, et le peuple à sa suite, révèrent. Car elle seule, si
234
qui est une valeur héroïque —, mais nous prônons
tout
simplement un sentiment que nous jugeons d’autant plus « idéal » qu’i
235
t celui de la patrie.) Cet humanitarisme entraîne
toute
une série de perversions : un certain altruisme d’abord, qui prend la
236
que les chrétiens s’y sont laissés prendre. C’est
tout
le procès de la morale laïque, ou kantienne, qu’amorce ici Scheler. J
237
général de la critique de Scheler. À l’origine de
toutes
les valeurs bourgeoises il n’y a pas la Loi, ni l’Évangile, il y a to
238
eoises il n’y a pas la Loi, ni l’Évangile, il y a
tout
au contraire une sournoise révolte de l’homme naturel, une poussée de
239
sens48 le point d’amorçage peut-être essentiel de
toute
pensée métaphysique » (p. 276). Je ne puis résumer que les thèmes d’u
240
Marcel, ou il faudrait qu’il y eût de l’être, que
tout
ne se réduisît pas à un jeu d’apparences successives et inconsistante
241
’homme moderne, emprisonné dans la catégorie du «
tout
naturel » incapable, par suite, de s’interroger sur les sources de so
242
l’être ? »49 (p. 264). Le problème devient alors
tout
autre chose qu’un problème : un mystère. Et toute démarche pour s’en
243
tout autre chose qu’un problème : un mystère. Et
toute
démarche pour s’en approcher figure déjà par elle-même une sorte de p
244
t comme « une présence activement perpétuée ». Et
tout
cela tend à créer dans l’âme une disponibilité paradoxale : « parce q
245
otif du recueillement, qui lui paraît essentiel à
toute
existence ontologique. J’avoue la plus vive méfiance à l’égard de ce
246
Copenhague en 1813, et y mourut en 1855. Presque
toute
son œuvre, une vingtaine de volumes, à quoi nous pouvons ajouter dix-
247
e laissait mourir de faim. Ce blasphème assombrit
toute
sa vie ; il ne l’empêcha pas de faire fortune. Et c’est ainsi que Kie
248
tre Dieu et l’homme. » Le sens réel et profond de
toute
son œuvre réside dans sa protestation à la fois violente et humble, i
249
re des braves chrétiens, comme si la religion, de
toute
éternité, n’était pas au contraire la façon la plus sage de supporter
250
l’acte de l’homme responsable de son destin. Mais
tout
cela va au martyre, dans le monde qu’on nous prépare ? Il se peut, si
251
ant que les discours en l’honneur du progrès, car
tout
l’honneur de notre temps sera peut-être, par une compensation mystéri
252
le (le péché)54. L’homme naturel a beau dénombrer
tout
l’horrible, et tout épuiser, le chrétien se rit du bilan ! » Pourquoi
253
omme naturel a beau dénombrer tout l’horrible, et
tout
épuiser, le chrétien se rit du bilan ! » Pourquoi ce rire scandaleux
254
mbolisé par la caisse d’épargne. Ou bien tu joues
toute
ta vie sur le pardon, ou bien tu te reposes aussi sur ta vertu. Ou bi
255
au dépens de l’extravagant. Mais Kierkegaard rit
tout
seul de la foule, de son sérieux théâtral et fervent, et de sa peur d
256
son sérieux théâtral et fervent, et de sa peur de
toute
extravagance. « On peut leur faire faire ce qu’on veut, que ce soit l
257
être à la pitié énigmatique d’un Dostoïevski. Ici
tout
le visage de Kierkegaard se recompose. Et l’on voit que son rire n’es
258
n écarte, au premier pas, trois mots qui faussent
tout
: anarchie, romantisme, individu. Il n’est que de les mesurer à la ré
259
us croyons au passé, au collectif, à l’avenir, et
tout
cela n’est rien que fuite devant notre éternel présent, et tout cela
260
t rien que fuite devant notre éternel présent, et
tout
cela n’est que mythologie. Les dieux du siècle ont l’existence qu’on
261
t qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous veut
tout
simplement irresponsables, par cela seul, nous la flattons, et elle n
262
et non celles de la foule qui n’a pas de mains. »
Tout
seul en face du Christ, un homme oserait-il s’avancer et cracher au v
263
. Elle est dans la pensée des hommes de ce temps.
Tout
le génie paradoxal et réaliste de Kierkegaard consiste à l’avoir déno
264
ir que je suis. Elle n’est que ma dégradation. Et
toutes
les « sciences » qui étudient ses « lois » historiques ou sociologiqu
265
lus profond et le plus évidemment actuel. Hegel a
tout
objectivé : l’esprit, l’histoire, la dialectique, finalement, l’homme
266
du solitaire plus grand que tous. Il a voulu que
tout
s’explique, que tout s’implique, c’est-à-dire qu’il a voulu bannir la
267
and que tous. Il a voulu que tout s’explique, que
tout
s’implique, c’est-à-dire qu’il a voulu bannir la possibilité scandale
268
oi ?) nos désirs. Cette sorte de providence brute
tout
à fait inintelligible est le simple succédané de l’intelligible provi
269
ar l’artifice indispensable, mais peut-être aussi
tout
formel, de l’isolement devant Dieu. Et, d’autre part, l’acte du « sol
270
grandes aides pour oser nous montrer la vanité de
toutes
les nôtres ? Somnium narrare vigilantis est. L’aveu total de notre dé
271
parution à grand fracas, et qu’à ma connaissance,
tout
au moins, presque personne encore n’en a parlé. Ce qui n’est pas très
272
qu’ils n’avaient pas voulue, qui les détourne de
toutes
leurs espérances. Ce n’est point qu’ils aient peur, mais tout leur ap
273
spérances. Ce n’est point qu’ils aient peur, mais
tout
leur apparaît absurde. Et rien n’est plus atroce à supporter que ce s
274
tion, que Pillau définit comme la fidélité, et de
tout
sacrifier à cette fidélité. À mesure qu’ils s’éloignent de leur patri
275
l’histoire, et non les gens âgés qui possédaient
tout
. Ces jeunes Allemands qui doivent supporter, de nos jours, toutes les
276
es Allemands qui doivent supporter, de nos jours,
toutes
les misères du monde au fond de leur exil, ceux-là deviendront sûreme
277
foncé profondément dans la vie africaine ; et, de
toutes
ces enquêtes passionnées, il rapporte une certitude assez impressionn
278
Ce ne sont pas les journaux qui nous apprendront
tout
cela. Il faut lire Destin allemand, comme on lirait dans la conscienc
279
ais j’ai dit que cette œuvre pourrait s’intituler
tout
aussi bien « La condition humaine ». C’est qu’elle éveille, en dépit
280
de noter que pas une seule femme n’apparaît dans
tout
le roman. 64. Je ne sais quel sort le Troisième Reich a réservé à ce
281
ment éprouvées ? La foi vraie suppose la ruine de
toutes
les pauvres constructions où nous pensions pouvoir nous abriter contr
282
intitulées Religion et christianisme. Je ne puis
tout
citer : je me bornerai donc aux passages qui me paraissent prêter à u
283
gré cela, l’époque actuelle est, dans son esprit,
tout
à fait historique, elle témoigne par ce fait que l’humanité n’est plu
284
ar la sempiternité. Mais n’est-ce point là ce que
toute
la Bible nous désigne comme l’enfer même : ne plus pouvoir échapper a
285
hristianisme vrai. Mais Nietzsche ? Est-ce mépris
tout
simplement ? Ou bien plutôt, dernier défi, secrète angoisse de ne pou
286
iodes de grands troubles et d’insécurité. Lorsque
tout
cède, on se cramponne à l’illusion de l’au-delà. Parfaitement valabl
287
ne de contradictions, elle aussi, mais Paul les a
toutes
rassemblées dans une formule unique qui renvoie au fondement même du
288
blance et même de « sérieux historique ». Parmi
toutes
les criailleries de Nietzsche, certaines prennent un accent prophétiq
289
s de commandement commanderont aussi à leur Dieu,
tout
en croyant le servir. » Formule qui n’est pas valable pour le seul pa
290
os notions, trop humaines et trop intéressées, de
toutes
ces choses. N’est-ce pas ce « Dieu moral » qui détourna plusieurs gén
291
ns des églises où on le prêchait envers et contre
tout
« honneur de Dieu » ? La réfutation de Dieu : en somme, ce n’est que
292
are volontiers « inhumain », parce qu’il attribue
tout
à Dieu. Le Traité du serf arbitre C’est sans doute dans cette
293
s vaste envergure, d’un témoignage qui transcende
toute
dispute. Entraîné par sa fougue habituelle, excité (bien plutôt que «
294
en proche, à ressaisir et reposer avec puissance
toutes
les affirmations fondamentales de la Réforme : justification par la f
295
otale entre un oui et un non absolus, et refus de
tout
moyen terme ou médiation plus ou moins rationnelle entre les règnes e
296
l’unique et perpétuelle question que nous posent
toutes
les pages de la Bible. Ils renvoient tous à une réalité dont ils ne s
297
pour les sages » Mais il s’en faut de presque
tout
que les grandes thèses pauliniennes de la Réforme soient acceptées (o
298
e chrétiens. Il s’en faut de beaucoup, de presque
tout
, que les arguments d’un Érasme nous apparaissent comme autant de soph
299
même prêchés. Le laïcisme moraliste n’en a pas du
tout
le monopole : tout catholique se doit, en bonne logique, de les faire
300
ïcisme moraliste n’en a pas du tout le monopole :
tout
catholique se doit, en bonne logique, de les faire siens puisqu’il cr
301
nêtement les objections, donne à la thèse adverse
toutes
ses chances, non sans ironie toutefois, et sait enfin conférer à son
302
mouvement (comme dirait le jargon d’aujourd’hui),
tout
est bien fait, dans ce Traité, pour heurter de front le lecteur incro
303
us total, ou mieux cette négligence tranquille de
toute
espèce de considération psychologique. (Un tel homme est bien trop vi
304
qui ne manquera pas de faire crier au dogmatisme.
Tout
se passe ici « à l’intérieur » du christianisme, de l’Église. L’human
305
Traité fut pensé. Je tenterai donc d’esquisser,
tout
au moins, le dialogue d’une « conscience moderne », douée d’exigence
306
me qui veut croire…) Dialogue Car Dieu peut
tout
à tout instant. C’est là la santé de la foi. Kierkegaard. Une con
307
veut croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à
tout
instant. C’est là la santé de la foi. Kierkegaard. Une conscience
308
us n’avons aucune liberté, car en réalité, Dieu a
tout
prévu, et rien n’arrive que selon sa prévision. Luther ne pose pas se
309
tes forces sociales, historiques et économiques ?
Toute
ta science ne s’occupe-t-elle pas, justement, à les découvrir ? Au be
310
i est encore après lui. Au regard de Dieu donc, «
tout
est accompli », — depuis la mort du Christ sur la croix. Non seulemen
311
lle s’en formait… Tu affirmes que si Dieu prévoit
tout
, tu es alors dispensé d’agir, et que ce n’est plus la peine de faire
312
ce n’est plus la peine de faire aucun effort. Si
tout
est décidé d’avance, il n’y a plus qu’à se laisser aller à la manière
313
dit qu’elle n’est pas, au contraire, la source de
tout
acte et de toute création, une invention totale et perpétuelle, une a
314
t pas, au contraire, la source de tout acte et de
toute
création, une invention totale et perpétuelle, une actualité permanen
315
(I Cor. 15 : 52) ? Qui t’assure que notre raison,
tout
attachée à notre chair, à notre temps où elle s’est constituée, soit
316
rédestina ! Quand le croyant, qui sait que Dieu a
tout
prévu éternellement, adresse à Dieu, au nom de sa promesse, une prièr
317
ernel est vivant », croire que sa volonté — qui a
tout
prévu — peut aussi tout changer en un instant aux yeux de l’homme, sa
318
re que sa volonté — qui a tout prévu — peut aussi
tout
changer en un instant aux yeux de l’homme, sans que rien soit changé
319
me de l’Évangile. L’apôtre Paul l’a formulé avant
toute
« tradition ecclésiastique », et tous les Pères et tous les siècles d
320
e. » (Phil. 2 : 12-13). C’est parce que Dieu fait
tout
que nous devons agir, selon qu’il nous l’a commandé. C’est parce que
321
n qu’il nous l’a commandé. C’est parce que Dieu a
tout
prévu que nous avons en lui, et en lui seul, la liberté. Mais cela n’
322
té possible que dans la grâce que Dieu nous fait.
Toute
l’argumentation de Luther vise le moment de la décision, et néglige l
323
. Or, il est seul en cause pour le théologien. Et
tout
est clair lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du tout notre
324
r lorsque l’on a compris que Luther ne nie pas du
tout
notre faculté de vouloir, mais nie seulement qu’elle puisse suffire à
325
obtenir le salut, étant elle-même soumise au mal.
Tout
le reste est psychologie, littérature et scolastique. Il n’en reste p
326
ternel. Et comme ce Retour éternel paraît exclure
toute
liberté humaine, il se met à prêcher l’amor fati, l’adhésion volontai
327
ent ces mêmes déclarations. Elles souffrent avant
tout
d’un manque de ton, qui révèle un manque de nécessité intérieure. Ell
328
ns la vision de l’œcuménisme. Rien que cela, mais
tout
cela, avec confiance, mais aussi avec une inflexible conséquence. Rés
329
synthèse possible. Il faut revenir à la santé. Et
tout
d’abord, il faut se la représenter. La santé politique et économique
330
ière, minutieusement prescrite par les usages, et
toute
dissidence de conduite entraînait l’exécration ou la mort. Dans la ci
331
tte unité rigide et trop contrôlée écrase bientôt
toutes
les initiatives individuelles. N’admettant pas de recours au-delà de
332
de recours au-delà de son pouvoir, il se prive de
toute
inspiration créatrice. L’homme n’est plus qu’une fonction sociale, un
333
ersité, l’engagement et la liberté, les droits du
tout
et les droits des parties. De même que la théologie de l’œcuménisme p
334
coïncider les frontières de l’État avec celles de
toutes
les activités sociales, spirituelles ou privées — ce qui est la défin
335
ême de l’Union. Mais par l’organe central qui lie
toutes
les régions, il ménage un recours au citoyen contre les abus de pouvo
336
as accepter vraiment l’œcuménisme, j’entends avec
toutes
ses conséquences. Car la foi sans les œuvres n’est pas la foi. Not
337
ans doute, mais ce sera surtout la suppression de
toute
possibilité œcuménique, la subversion des valeurs universelles créées
338
ons en cours et à venir supprimeront pratiquement
toutes
possibilités de victoire réelle de l’un ou de l’autre parti. L’examen
339
dérer. Hitler abat les barrières, le passé. C’est
toute
sa force, et sa victoire même l’épuiserait. Il n’y aurait plus qu’une
340
le sentiment que l’Église et l’État formaient un
tout
, et constituaient à eux deux le Pouvoir. Renverser l’un, c’était donc
341
a connaissance desquelles se fonde nécessairement
tout
effort fédératif sérieux. 2. La théologie de l’œcuménisme, et la phil
342
!) Chargées d’éléments traditionnels, condensant
tout
ce que nous avons d’expérience de la paix, elles convoient et contien
343
4. La renaissance liturgique qui va de pair, dans
toutes
les Églises, avec l’effort œcuménique, est en train de recréer un lan
344
Pédagogie des catastrophes (avril 1977)ad ae
Tout
ne fut pas toujours de notre faute. Ils souffraient de famine quand n
345
es du tiers-monde un modèle totalement étranger à
toutes
leurs traditions, le modèle de l’État-nation napoléonien — et que ce
346
ontinentale ; d’un dépassement de la croissance à
tout
prix des formules d’équilibre humain qui prennent en compte le bonheu
347
urtant, ils ne font rien de visible dans ce sens,
tout
occupés qu’ils sont à se maintenir au pouvoir. Ils voudraient bien ag
348
dez qui va réaliser mon plan. À vrai dire, il y a
toutes
raisons de redouter que personne ne s’en charge en tant que représent
349
politiques ? Ils sont encore « nationaux » avant
tout
, donc pas plus régionaux qu’européens. Leur but est d’accéder au pouv
350
e modifier radicalement, encore moins de créer un
tout
autre pouvoir. Même jeu donc pour la droite et la gauche, selon qu’el
351
arche sur la Lune, ni même la crise de l’énergie.
Tout
ou presque semble indiquer à l’observateur objectif que rien ne se fe
352
nt et la conscience de vivre un long cauchemar où
tout
est faux, impossible et réel ; le refus de croire que l’état des forc
353
vidence granitique ne va durer, parce que rien de
tout
cela ne peut durer. Aucune des conditions de survie d’une civilisatio
354
l existe. Que cette raison est faible, comparée à
toutes
celles qui annoncent le contraire, particulièrement à celle-ci : qu’e
355
ésormais à faire sous le ciel ? Dans les partis,
tout
peut changer. Certains, disait Emmanuel Berl « peuvent en avoir marre
356
ns, disait Emmanuel Berl « peuvent en avoir marre
tout
d’un coup »74. Déjà s’opère en toutes classes sociales et toutes clas
357
n avoir marre tout d’un coup »74. Déjà s’opère en
toutes
classes sociales et toutes classes d’âge la mobilisation de plus en p
358
p »74. Déjà s’opère en toutes classes sociales et
toutes
classes d’âge la mobilisation de plus en plus fréquente d’activistes
359
breux et motivés luttant contre la pollution sous
toutes
ses formes, des emballages plastiques aux déchets plutoniens. À parti
360
lastiques aux déchets plutoniens. À partir de là,
tout
s’enchaîne. L’analyse des causes de la pollution et du système de ces
361
tis grâce aux quelques centaines de voix qui font
toute
la différence. Déjà, un régime scandinave vient de se voir renversé a
362
evise au Taciturne. Si l’on me suivait, bien sûr,
tout
irait mieux, ou éviterait au moins le pire, mais je sais bien que vou
363
chroniqueurs à taxer de « psychose d’Apocalypse »
toute
dénonciation d’un facteur de danger mortel, bien avéré, mais qui rapp
364
ossible, aujourd’hui, de « commencer trop tôt » :
tout
va trop vite. Il a fallu cinq siècles exactement (1300-1800) pour pré
365
on, moins d’un siècle pour en imposer le modèle à
toute
l’Europe, et trente ans pour le propager au monde entier. Mais depuis
366
entier. Mais depuis qu’il sévit, à cause de lui,
tout
s’accélère vers le pire. D’où non seulement l’urgence accrue d’un cha
367
l va », disait Sénèque. Mais pour celui qui sait,
tout
est possible tant qu’un vent souffle, même contraire. Tirer des bords
368
ir si la gauche ou la droite vont l’emporter — de
toute
façon, ce sera tout autre chose — car je n’écris ceci que pour mieux
369
droite vont l’emporter — de toute façon, ce sera
tout
autre chose — car je n’écris ceci que pour mieux disposer quelques es
370
’ajoute un raisonnable espoir. La fin de l’homme,
tout
à l’heure, serait au moins prématurée. Nous voyons aujourd’hui certai
371
des faits, c’est-à-dire du factum, du déjà fait.
Toute
pensée créatrice est du « wishful thinking », prend nos désirs pour d
372
onvertissez-vous ! Le mot doit être ici reçu dans
toute
sa force et dans la plénitude de son sens. (Qui n’est pas limité à «
373
ions que le diable dresse au désert devant Jésus.
Toute
la Bible exalte en revanche « la liberté des enfants de Dieu ». Si l’
374
té, qui tranchera ? Entre le besoin de sécurité à
tout
prix et la soif de liberté à tous risques, le choix de l’espèce sera
375
ons-nous réellement ? Au niveau des États-nations
tout
est joué, tout est perdu. On le sait dans les hautes sphères du Pouvo
376
ment ? Au niveau des États-nations tout est joué,
tout
est perdu. On le sait dans les hautes sphères du Pouvoir. Chacun, pou