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, trop folle, pour être justiciable encore de nos
vérités
essentielles ? Il semble bien que notre temps ait prononcé définitive
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e chose de la vie profonde, qui voient encore des
vérités
invisibles, qui gardent, par quelle grâce ? un peu de cette connaissa
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pour sentir la force neuve perpétuellement de la
vérité
religieuse. Il parle des religions avec une incroyable légèreté, — en
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risé, nous dit-on, par « sa terreur sincère de la
vérité
qui menace ». Mais partout ailleurs, qu’en cette commune antipathie,
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-on de toutes parts aux chrétiens. Assez parlé de
Vérité
, ce sont des réussites qu’il nous faut. Saluons enfin le règne de l’h
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ments qui retiennent l’esprit à la périphérie des
vérités
religieuses, là où elles paraissent s’opposer, au lieu de nous aider
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8, c’est une adhésion à ce qui lui semble être la
vérité
. Sa vraie conversion a lieu beaucoup plus tard, lorsqu’elle trouve, à
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r humain n’est-il en aucune mesure le signe de la
vérité
. Personne, peut-être, n’a répété avec autant de force que Baring le f
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ut acte qui entraîne des ruines humaines. Mais la
vérité
, elle, est indifférente à ce que nous appelons bonheur ou malheur. Et
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que nous appelons bonheur ou malheur. Et c’est la
vérité
seule qu’il s’agit d’attendre. Dans Daphné Adeane, dans La Princesse
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ua d’avoir été l’un des « grands détenteurs de la
vérité
, dont la longue chaîne part des apôtres ». Mais Kierkegaard reste sou
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onventionnelle, deux lignes qui ne traduisent une
vérité
vécue et particulière. Telle est la certitude qui se dégage lentement
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entière à citer, dans son inénarrable et cruelle
vérité
, pourtant fort émouvante par moments. C’est là qu’il retrouve Tsuruko
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Je lui sais gré particulièrement d’éclairer cette
vérité
paradoxale, pour moi d’une importance psychologique considérable : qu
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liste est avant tout peureuse. Elle « craint » la
vérité
; non point au sens de ce verbe qui signifie la révérence, mais comme
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certains cas où celui qui craint de dire toute la
vérité
n’exprime par là rien d’autre que sa méfiance vis-à-vis de la grâce e
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nous jugeons urgent d’accentuer actuellement, la
vérité
? N’est-ce point là porter un jugement avant tout partial, et qui rév
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sa jeunesse. Il critique des erreurs au nom d’une
vérité
toute statique, au nom de valeurs tout intemporelles qui, n’étant pas
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ets de passion. Ou bien il faut leur rappeler des
vérités
d’un ordre tel que leur seule existence — si elles existent — rende v
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es et la tranquillité publique sont menacées ? La
vérité
, c’est que la situation du monde a été de tout temps désespérée. Seul
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st peut-être votre orgueil qui parle ? Sur quelle
vérité
supérieure se fonde votre personnalisme ? Je ne vois qu’une réponse à
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maritain. Et le docteur de la loi découvrit cette
vérité
que toute sa religion n’avait pas pu lui faire comprendre : le procha
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ir ? Ceux-là seuls qui n’ont pas à subordonner la
vérité
de leur message aux calculs de l’opportunisme. Quelques exaltés, pens
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endance religieuse » et non pas un « témoin de la
vérité
» ; c’est qu’il se faisait du christianisme une idée si pure et si ab
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ui montre, seul. Cette primauté de la foi sur les
vérités
qui font vivre, cette solitude première devant Dieu, est-ce bien cela
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des faits, et des plus marquants de l’époque, la
vérité
des anathèmes dont Kierkegaard salua leur naissance. Nous nous tourno
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ser porter la main sur Caïus Marius, telle est la
vérité
. Mais trois ou quatre femmes, dans l’illusion d’être une foule et que
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contraire nous répète : « La subjectivité est la
vérité
. » La liberté, la dignité de l’homme, c’est qu’il soit seul le sujet
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’incroyant se juge chaque fois qu’il prononce une
vérité
. En quoi l’on pourra dire qu’il ressemble fort au croyant, — toutefoi
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t lorsque Kierkegaard défend avec puissance cette
vérité
fondamentale. Mais si Nietzsche croit autre chose, s’il croit que la
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s les sermons, et s’y substituer au respect de la
vérité
, soupçonnée, non sans quelque raison, d’être parfois « antivitale » ?
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se terminent par cet aphorisme d’une éblouissante
vérité
. 66. Onze volumes des œuvres complètes ! 67. Journal d’un homme d
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discutables, suffit à établir pour le chrétien la
vérité
d’un paradoxe que Luther n’a pas inventé, mais qui est au cœur même d
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ison de deux erreurs, on ne peut faire sortir une
vérité
, mais seulement une erreur aggravée. De même l’orthodoxie ne sera jam
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seules en mesure, aujourd’hui, de synthétiser les
vérités
disjointes et tournées en erreurs, qui subsistent dans les démocratie
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asse ces erreurs en même temps qu’elle ré-axe les
vérités
égarées dans les deux camps. (N’oublions pas que l’on combat, de part