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d a ses idées, ou la philosophie de ceux qui n’en
veulent
pas Nous avons dit tout à l’heure quel fut le but de la vie de For
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ue Ford a mieux à faire que de philosopher. Je le
veux
. Mais si j’insiste un peu sur ses « idées », c’est pour souligner ce
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Si l’Esprit nous abandonne, c’est que nous avons
voulu
tenter sans lui une aventure que nous pensions gratuite : nous avons
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qu’une attitude réactionnaire qui consisterait à
vouloir
en revenir à la période préindustrielle soit autre chose qu’une échap
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mmuniste. Le cas Malraux, — le cas Perken si vous
voulez
. Les personnages de M. Malraux se ressemblent dans le souvenir du lec
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erté est un pouvoir réel et une volonté réelle de
vouloir
être soi. Ayant ainsi esquissé ses positions éthiques, l’auteur part
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it aucune correction à faire ». D’ailleurs, il ne
veut
pas poétiser le tableau, car, pour lui, « être poétique, c’est avoir
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. Je répondrai tout d’abord que c’est ou que cela
veut
être l’Esprit de tout le monde ; et nous savons depuis Platon ce que
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hissement et de la plus héroïque résistance, nous
voulons
aller de l’avant, nous n’avons pas peur d’essayer vers la beauté de n
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ous les sujets chrétiens ! C’est bien là que nous
voulions
en venir : le dogme ne doit être qu’un stimulant (une difficulté) non
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technique dans le fait qu’aujourd’hui les masses
veulent
conquérir des biens spirituels et matériels réservés autrefois à ceux
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ar l’effort de discipline qu’elles exigent de qui
veut
les vaincre, c’est un classicisme héroïque qu’elles inspirent. Ce thè
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intimider Eiichi. Eiichi garda le silence ; il ne
voulait
pas se laisser aller à la colère comme le Procureur. Au contraire, il
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ontractait et ses lèvres étaient pâles. — Comment
voulez
-vous renverser l’état social actuel, si ce n’est par une révolution ?
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sincérité de ce récit qu’il faut revenir, si l’on
veut
d’un mot le caractériser. Parmi les innombrables sentiments : doutes,
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cela ne saurait être sans fruits. 24. Ceux qui
veulent
assimiler christianisme et capitalisme feraient bien de ne pas perdre
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t la rançon. (Divers, p. 75.) Ces quelques notes
voudraient
marquer une réaction toute personnelle provoquée par la dernière « ma
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s et les honnêtes gens.) Ensuite, parce que je ne
veux
pas me laisser entraîner sur le terrain purement moral ou immoral où
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s si « mauvais » qu’on l’a dit, — ou qu’il a bien
voulu
s’en donner l’air — je suis prêt à le concéder au-delà de ce qu’il es
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n’est plus qu’une impudeur raffinée. « Celui qui
veut
sauver sa vie la perdra, mais celui qui veut la perdre la rendra vrai
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qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui
veut
la perdre la rendra vraiment vivante », répète inlassablement M. Gide
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Gide25. Seulement, celui qui, de propos délibéré,
veut
perdre sa vie, et non pas pour Christ, mais pour la rendre vraiment v
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mais de faire la volonté de Dieu. Et ce que nous
voulons
ce ne sont pas des exemples édifiants, mais des témoignages de respon
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emarquons le tour qu’il adopte : « mais celui qui
veut
la perdre… » n. Rougemont Denis de, « [Compte rendu] André Gide ou
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le qu’une véritable préméditation — où l’on n’eût
voulu
voir qu’une pudeur — lui fait éviter toute allusion chrétienne, au po
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au point qu’en tels endroits où la vraisemblance
voudrait
que le nom de Dieu fût invoqué (je pense au testament de la mère par
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pourtant de notre force de conquête. Que nous le
voulions
ou non, en fait, sinon toujours en droit, l’héritage intellectuel du
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à coups de marteau qu’à coups d’épingle. Ce qu’il
veut
dégonfler, c’est la philosophie avec grand P, la doctrine officielle
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ice à la fois plus tonifiants et plus actuels, je
veux
parler de la vogue récente des essais, genre assurément fort ancien,
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t d’abord en essayant de comprendre la menace. Il
veut
des documents, des explications, des directives. Ne fût-ce, souvent,
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ères qui ne soient plus seulement aveuglantes. On
voudrait
être dirigé, plutôt qu’ébloui. ⁂ Le roman était un genre bourgeois, e
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ociaux ou culturels, l’homme demeure cet être qui
veut
penser le monde. Incapable désormais de s’en distraire en le fuyant,
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on plus fausse, et même plus dangereuse, pour qui
veut
prendre position et pénétrer dans la bagarre universelle. Je vois bie
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e le « désarroi » soit seulement « actuel » et ne
veut
-on parler de « désarroi » que lorsque les valeurs boursières et la tr
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, je le répète, est la chance de notre époque. Je
voudrais
décrire cette époque, telle qu’elle nous apparaît de ce point de vue,
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mment se défendrait-il quand il adore tout ce qui
veut
sa perte ? Nos camarades marxistes ou racistes ont bien vu le danger.
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cle, destin des ismes, dévorants et inhumains. Je
voudrais
, avant de poursuivre, dissiper un malentendu que cette description a
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le bon ton, dans certains milieux bien-pensants,
veut
qu’on dénonce le règne de la masse. On s’indigne du nivellement unive
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’est parce qu’il n’avait pas de vocation, qu’il a
voulu
servir la vocation de sa race. La meilleure preuve, d’ailleurs, de l’
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avoir. Si j’ai simplifié le tableau, c’est que je
veux
maintenant dégager le choix, la décision que chacun d’entre nous peut
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stinct dans l’homme. La culture du xixe siècle a
voulu
les ignorer et nous assistons à leur vengeance. Le spiritualisme les
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uent tout sauf l’essentiel. Voici notre dilemme :
voulons
-nous être des éléments de statistique, ou bien des hommes de chair et
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si leur dignité, leur raison d’être personnelle ?
Voulons
-nous être des personnes ? Voilà le mot lâché. Je connais la réaction
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décrire la pensée personnaliste, la pensée qui ne
veut
s’attacher qu’aux seules tâches immédiates. La personne, au contraire
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e question grave, une question dernière que je ne
veux
pas esquiver. C’est une question qu’on pose souvent aux groupements r
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pements révolutionnaires que je vous ai cités. Je
voudrais
y répondre ici en mon nom personnel. Quel est donc, nous dit-on, le f
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e l’Évangile. Faites toutes les sociétés que vous
voudrez
, bouleversez les institutions, organisez le monde par la contrainte o
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tre : le prochain. Lorsque les docteurs de la loi
voulurent
éprouver Jésus, l’un d’entre eux se leva et lui dit : Mais qui est mo
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n destin. Après tout, l’homme désespéré, ce qu’il
veut
, ce n’est pas une explication du désespoir qui le possède, mais c’est
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entraîne sont proprement incalculables. Qui donc
voudra
les encourir ? Ceux-là seuls qui n’ont pas à subordonner la vérité de
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niveau où pensée et action se confondent. Si elle
veut
être digne de son nom, c’est à elle seule d’oser ce que les autres ne
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s ; « ne pas pouvoir se venger » devient « ne pas
vouloir
se venger », et parfois même le pardon des offenses (« car ils ne sav
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s fausses valeurs décrites par Nietzsche. Nous ne
voulons
plus l’acte d’amour personnel — qui est une valeur héroïque —, mais n
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aïque, ou kantienne, qu’amorce ici Scheler. Je ne
veux
donner qu’un exemple des dissociations qu’il propose. L’Épargne, au
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osopher ne figure pas l’activité de ceux qui n’en
veulent
point avoir. Son essai manifeste une volonté très nette de passer out
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parurent sous divers pseudonymes symboliques. Il
voulait
signifier par là que ces ouvrages n’exprimaient pas encore la totalit
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on nous prépare ? Il se peut, si pourtant Dieu le
veut
. L’exigence de Kierkegaard se limite à l’instant du choix, où l’homme
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res qu’on redoute plus qu’on ne les aime… Si l’on
voulait
vraiment un champion de l’esprit, on ferait bien d’aller le prendre p
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on nous fait des sermons, à nous qui n’avons pas
voulu
souffrir ». « Dans l’église somptueuse paraît le Très Vénérable et Tr
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extravagance. « On peut leur faire faire ce qu’on
veut
, que ce soit le bien ou le mal, une seule condition leur importe : qu
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e Dieu exige, c’est précisément le contraire : il
veut
l’originalité. « Voilà pourquoi la Parole de Dieu est telle qu’on y t
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r le sens au centre même de sa pensée, ou si l’on
veut
, de son action. Et ce centre, c’est « la catégorie du solitaire ». Bi
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e Dieu l’a créé, s’oppose à la transformation que
veut
l’Esprit, s’oppose à l’Ordre. « Ne vous conformez pas à ce siècle pré
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schéisme agressif, ou désespoir du démoniaque qui
veut
être soi-même, « en haine de l’existence et selon sa misère ». Cette
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mne « la masse » n’est un aristocrate que s’il ne
veut
pas l’être. C’est qu’il se fonde sur sa vocation, et qu’il ne peut êt
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c’est qu’elle n’exige rien de lui. La foule nous
veut
tout simplement irresponsables, par cela seul, nous la flattons, et e
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lement, l’homme lui-même à ses propres yeux. Il a
voulu
chasser du monde le paradoxe et le scandale du solitaire plus grand q
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e scandale du solitaire plus grand que tous. Il a
voulu
que tout s’explique, que tout s’implique, c’est-à-dire qu’il a voulu
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plique, que tout s’implique, c’est-à-dire qu’il a
voulu
bannir la possibilité scandaleuse des actes libres de la Providence.
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t en avant, et les autres dans le passé, mais qui
voudrait
se tenir, dans l’instant, « sous le regard de Dieu », comme disent le
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l’objectivité : cette attitude de l’homme qui ne
veut
plus être sujet de son action, qui l’abandonne aux lois mythiques de
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r » ne met pas en cause mon désespoir, ou si l’on
veut
, je peux rêver dans le sommeil du désespoir à ma perfection idéale, j
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être, il est encore beaucoup plus fou qu’aucun ne
veuille
l’être. » L’inévitable rappel aux nécessités quotidiennes est encore
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mployé de bureau ; le dernier, paysan. On n’a pas
voulu
d’eux, là-bas. Et les voici lancés dans une vie d’aventures qu’ils n’
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cés dans une vie d’aventures qu’ils n’avaient pas
voulue
, qui les détourne de toutes leurs espérances. Ce n’est point qu’ils a
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livre la grandeur d’une telle espérance, si l’on
veut
juger sainement la politique étrange de cette nation. Mais j’ai dit q
77
» que terrorise l’idée même que le christianisme
veut
leur mort, pour leur donner la vie. Il s’agit de savoir si la nature
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« En somme, qu’est-ce que Luther ? Un moine qui a
voulu
se marier. » J’extrais cette déclaration du livre d’un critique litté
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er et supprimer les faux problèmes où la Diatribe
voulait
l’embarrasser69. Ensuite, ce refus total, ou mieux cette négligence t
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le même à l’intérieur de la pensée d’un homme qui
veut
croire…) Dialogue Car Dieu peut tout à tout instant. C’est là l
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détenir un tel pouvoir ? C. M. — Il me suffit de
vouloir
l’affirmer. L. — Soit, c’est une hypothèse de travail… Pour moi, je
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lement, puisque c’est Dieu qui produit en vous le
vouloir
et le faire. » (Phil. 2 : 12-13). C’est parce que Dieu fait tout que
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t de la décision, et néglige les moyens termes où
voulait
se complaire Érasme. Le problème du salut est un problème de vie ou d
84
is que Luther ne nie pas du tout notre faculté de
vouloir
, mais nie seulement qu’elle puisse suffire à nous obtenir le salut, é
85
é suprême de l’homme sans Dieu. Être libre, c’est
vouloir
l’éternité de son destin. (Pour le chrétien, c’est accepter, en acte,
86
i est prononcé par Dieu, Nietzsche oppose le « je
veux
» de l’homme divinisé. Puis, à l’existence de Dieu, il oppose sa prop
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directe de leur être. Si le mouvement œcuménique
veut
agir, et il le doit, il faut qu’il reconnaisse d’abord cette loi fond
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lentendu que pourrait suggérer ce titre : nous ne
voulons
pas parler d’une « théologie œcuménique », synthèse utopique des théo
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r. C’est dans la mesure exacte où les Églises ont
voulu
transformer la foi à l’Una Sancta en une assurance visible et restric
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que l’État cesse d’être un vrai État dès qu’il se
veut
souverain absolu, l’homme cesse d’être un homme intégral dès qu’il ab
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ue forment la personne et la communauté fédérale.
Vouloir
le fédéralisme sans accepter l’œcuménisme, ce serait priver l’organis
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ments spirituels. Mais accepter l’œcuménisme sans
vouloir
également le fédéralisme, ce serait ne pas accepter vraiment l’œcumén
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eau que nous venons d’esquisser est ambitieux. Il
veut
l’être, parce qu’il doit l’être. L’action du chrétien n’est jamais pa
94
il croyait pouvoir disposer, mais de ce que Dieu
voulait
qu’il fît. C’est toujours une utopie apparente ; en réalité, ce n’est
95
e différence. Ils se trompent d’Europe, quand ils
veulent
l’imiter, surtout pour mieux s’en libérer. Ils choisissent celle qui
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ccupés qu’ils sont à se maintenir au pouvoir. Ils
voudraient
bien agir dans le sens de mon plan, mais s’ils en montraient l’intent
97
e pour mieux disposer quelques esprits à désirer,
vouloir
, préparer d’autres fins. Cette dialectique qui ne prévoit ni A ni B,
98
ce des cités grecques : Le maître de la Pythie ne
veut
ni prédire ni cacher, mais il indique sa volonté et la vraie Voie. «
99
res de l’Humain, quelqu’un demanda : — « Pourquoi
voulez
-vous donc que ça dure ? » Question morbide, mais lucide, et qu’on ne
100
s lucide, et qu’on ne peut simplement écarter. Je
veux
que l’homme dure à cause de l’espérance. À quoi s’ajoute un raisonnab
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art les tremblements de terre.) Il nous faut donc
vouloir
que le meilleur gagne — en nous. Et il nous faut d’abord nous le repr
102
nd ! — mais dans nos attitudes présentes. Si vous
voulez
prévenir tel désastre probable ou précisément calculé, et d’abord cel
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ité, s’il ne s’est opéré d’abord en vous. Si vous
voulez
changer l’avenir, changez vous-mêmes. Et c’est pourquoi la Sentinelle
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issance militaire, puissance de tuer ; si l’on ne
veut
plus tirer son énergie de soi-même mais seulement de la désintégratio
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ndu : — Le matin vient, et la nuit aussi. Si vous
voulez
interroger, interrogez ! Convertissez-vous et revenez ! 74. Interv