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possible, mais doit émaner des peuples et non des
États
. Vos derniers ouvrages ont-ils été traduits à l’usage des Américains
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es aient été un jour inscrites à quelque budget d’
État
, et sous prétexte de répartition géographique équitable — ce qui n’es
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t d’ordre, M. Debré, ne pensait qu’à l’Europe des
États
, qui est tout à fait autre chose.) Les modes d’emploi Enfin, l’E
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s mêmes de notre dynamisme. Une simple alliance d’
États
souverains ne répondrait nullement aux exigences du siècle. Seule une
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tionnant les divers campuses dispersés sur tout l’
État
. Ici, à Berkeley, ils sont plus de 25 000. Je vais y rencontrer une b
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e de travailleurs et de curieux. L’industrie et l’
État
, plus que jamais, ont besoin d’elle. Si elle est devenue trop petite
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ature stalinienne du parti, que la dictature de l’
État
, telle que l’incarnaient Hitler et Mussolini. Quels furent, au niveau
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istratifs et leur dépendance financière d’un même
État
. À part cela, elles n’ont plus rien à se dire, ni au fond rien à fair
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politique. Cette situation tient au fait que les
États
veulent garder leur souveraineté absolue, devenant ainsi eux-mêmes l’
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me, en réponse à ce défi de l’anarchie, invente l’
État
et les institutions centralisées : elle poussera l’ordre et la stabil
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ait le cas dans les sociétés primitives, dans les
États
totalitaires, ou dans l’Inde religieuse. Le goût de différer, si peu
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mettre toute une nation aux pouvoirs absolus de l’
État
. C’est vouloir faire coïncider sur un même territoire, défini par le
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sif, comme la France de Napoléon, et faire de nos
États
autant de départements. Il faut tout unifier par des lois inflexibles
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ine devant la « majesté de l’État ». Mais non ! L’
État
n’est pas un dieu, ce n’est qu’un appareil plus ou moins efficace, qu
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ération au-delà. Il faut distribuer et répartir l’
État
aux différents niveaux de décision où il peut servir une entité vivan
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e contrôlé par l’usager, distribuer et répartir l’
État
de la commune et de l’entreprise à la région et aux groupements de ré
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Europe fédérée telle que vous la concevez, chaque
État
peut-il conserver son intégrité spirituelle et culturelle malgré la l
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ontinentale (comme peuvent le faire les cinquante
États
des USA), alors, l’argument de la concurrence étrangère à laquelle «
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noncer sur notre double question — intégrité de l’
État
dans l’Europe fédérée et notion d’une “helvéticité” menacée ? — Denis
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émigrés — ni l’anniversaire de la fondation d’un
État
ou de la signature d’une Constitution, car ces deux choses ne datent
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seulement à l’étranger) de l’union de vingt-cinq
États
cantonaux — comme l’Europe de Churchill ou de Gaulle était censée dev
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e de l’alliance impossible des quelque vingt-cinq
États
nationaux du continent, tous plus souverains les uns que les autres.
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XIII cantons ligués, puis à l’union de vingt-cinq
États
souverains différant par la langue et la race, la confession, l’écono
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its : « On ne changera pas l’école sans changer l’
État
. » Est-ce à dire que l’État doit changer l’école, ou que l’école doit
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’école sans changer l’État. » Est-ce à dire que l’
État
doit changer l’école, ou que l’école doit former ceux qui changeront
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ou que l’école doit former ceux qui changeront l’
État
? L’un et l’autre, et les deux à la fois. Il y a interaction : l’État
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re, et les deux à la fois. Il y a interaction : l’
État
crée l’école qui lui convient, l’école produit des citoyens à la mesu
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nt, l’école produit des citoyens à la mesure de l’
État
. C’est un cercle vicieux : chercher l’origine nous ramène au problème
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x deux niveaux à la fois. Que faire au niveau des
États
? Dans toutes les discussions que j’ai avec les officiels, on me répè
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rits des futurs citoyens dans le sens voulu par l’
État
, en inculquant le conformisme et en détruisant l’imagination. Le temp
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it cela. Quant à prétendre que mon idéal serait l’
État
marxiste omnipotent, il faut n’avoir rien lu de moi pour oser le répé