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New York
alpestre (14 février 1941)c Personne ne m’avait dit que New York e
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(14 février 1941)c Personne ne m’avait dit que
New York
est une île en forme d’un gratte-ciel couché. C’est la ville la plus
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urélevées. Personne ne m’avait dit, non plus, que
New York
est une ville alpestre. Je l’ai senti le premier soir, quand le solei
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. Les Américains des plaines de l’Ouest, venant à
New York
, ont coutume de se plaindre de l’inhumanité que revêtent ici le clima
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ain de la préhistoire de quelque avenir démesuré.
New York
, janvier 1941. c. Rougemont Denis de, « New York alpestre », Gazet
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w York, janvier 1941. c. Rougemont Denis de, «
New York
alpestre », Gazette de Lausanne, Lausanne, 14 février 1941, p. 1.
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t plus rien ajouter aux plus hauts gratte-ciel de
New York
, à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les affaires pé
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quelque sorte perdu de vue ? J’ai surtout habité
New York
, à part les quatre mois que j’ai passés en Argentine à faire les conf
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s. La vie intellectuelle était donc fort active à
New York
? Au point que trois maisons françaises d’édition s’y sont fondées pe
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part. C’est un résumé de la planète. On se sent à
New York
, en particulier, si cosmopolite aujourd’hui, comme au centre du monde
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Je ne l’avais pas revu depuis un soir de 1941, à
New York
, chez notre ami commun Reinhold Niebuhr. Cet Allemand qui a fui les n
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, pavillons, ce que vous voulez, à deux heures de
New York
par avion, ou à quatre ou cinq heures par l’autoroute, dans les Alleg
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Mézière, puis Nicolas de Flüe pendant la guerre à
New York
.) Une proportion considérable des écrivains et des artistes américain
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André Breton à
New York
(8-9 octobre 1966)ad La guerre, l’exil américain, ses violentes dé
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ête-à-tête dans un petit restaurant du Village, à
New York
. (20 juin 1942, selon le journal que je tenais alors.) Deux jours plu
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’avait reconstitué André Breton dès son arrivée à
New York
. Il avait pour noyau quelques peintres qui allaient changer là-bas le
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canonisé « l’Obscurantisme ». Un dimanche matin à
New York
, au bas de Madison Avenue déserte, vingt étages à gauche et à droite,
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ion. ad. Rougemont Denis de, « André Breton à
New York
», Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, 8–9 octobre