1
ble, c’est-à-dire en Scandinavie, n’a pas conduit
au
national-socialisme, mais plutôt au pacifisme et au désarmement (sauf
2
a pas conduit au national-socialisme, mais plutôt
au
pacifisme et au désarmement (sauf en Finlande), ce qui est peut-être
3
national-socialisme, mais plutôt au pacifisme et
au
désarmement (sauf en Finlande), ce qui est peut-être déplorable, mais
4
oration particulière que le luthéranisme a donnée
au
totalitarisme allemand, le catholicisme au totalitarisme italien, l’o
5
donnée au totalitarisme allemand, le catholicisme
au
totalitarisme italien, l’orthodoxie au totalitarisme russe, fort bien
6
tholicisme au totalitarisme italien, l’orthodoxie
au
totalitarisme russe, fort bien. Mais qu’on ne dise pas : Luther mène
7
de Bruxelles, m’accusait froidement d’être vendu
au
régime hitlérien, pour avoir soutenu que des communistes approuvaient
8
nces… Mais quoi, la guerre présente nous rappelle
au
sérieux. Et ce n’est pas ma faute, ni celle des protestants, si l’axe
9
devant ce qui fait la valeur de la vie. Je songe
au
chef de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes
10
était peut-être nécessaire pour faire comprendre
au
monde entier qu’il est des victoires impossibles. On ne conquiert pas
11
t partout que le fracas du néant mécanique. Jusqu’
au
jour bien plus terrifiant que le jour de la pire vengeance où, s’arrê
12
tre kilomètres coupant les avenues à angle droit.
Au
milieu, un parc de dix kilomètres carrés. C’est tout, c’est la cité d
13
e s’emplit d’une ombre froide, et j’étais si bien
au
fond d’une gorge, dans cette rue de briques noircies où circulait un
14
, semblables à la trace d’un grand fer à repasser
au
travers des savanes, des cultures et des territoires urbains. Cet eff
15
les villes à soi et déplaçant de vastes paysages
au
gré d’une curiosité rêveuse. Mais soudain le regard est pris par un p
16
) dont les phrases fragmentées s’échelonnent tout
au
long des superhighways. « Perdez une minute, épargnez une vie !… Gard
17
r rouler que sur les routes écartées, d’une ferme
au
marché le plus proche. Nulle part au monde la vie n’apparaît si discr
18
d’une ferme au marché le plus proche. Nulle part
au
monde la vie n’apparaît si discrète, si pacifique et séculaire. Ce pa
19
s. Imaginant une idylle muette. Celui qui revient
au
pays après une longue absence et des déboires : il entre, il ne trouv
20
ur. Il reprend le chemin de son champ. En passant
au
carrefour, il s’est dit : Peut-être est-elle à Mandres ; c’est donc j
21
ntellectuelle était donc fort active à New York ?
Au
point que trois maisons françaises d’édition s’y sont fondées pendant
22
a lancé une revue, Renaissance. De là, j’ai passé
au
ministère américain de l’information de guerre, où j’étais chargé de
23
en particulier, si cosmopolite aujourd’hui, comme
au
centre du monde. Et, ne serait-ce que pour mieux comprendre leur cont
24
elque six années M. Denis de Rougemont est revenu
au
pays de Neuchâtel, dont il est une des fiertés. Ce retour n’est d’ail
25
le bouillant Me Duperrier : — Rougemont s’est mis
au
service d’une propagande étrangère, comme Oltramare ; il a parlé à la
26
au suivant : « Mis en cause de singulière manière
au
procès Oltramare par Me Duperrier, Denis de Rougemont répond sur le t
27
randes œuvres ont-elles été écrites, et publiées,
au
lieu même et dans le milieu où leur auteur est né, où il a grandi ? J
28
que notre pays manque de ce qui est indispensable
au
succès d’une œuvre littéraire, il ne se répand point en lamentations.
29
souffert la longue horreur des camps pour croire
au
sursaut de l’humain qui pourrait seul sauver l’Europe. Les autres dor
30
rope dès maintenant se croit perdue, si elle cède
au
vertige, à l’illusion d’urne impuissance qui alors seulement deviendr
31
péenne de la culture, qui se tint à Lausanne du 8
au
12 décembre 1949.
32
urer vos lecteurs : la photo jointe à l’article «
Au
Pentagone : Duncan Sandys » ( Gazette de Lausanne des 2-3 février 195
33
avoir été « piqué » par le photographe non point
au
terme d’une mission brillamment réussie, mais plutôt pendant le cours
34
ra jamais remédier. Les comités ne peuvent faire,
au
mieux, que des choses raisonnables, mais la culture est faite par des
35
e l’important exposé qu’il présentera aujourd’hui
au
congrès pour une collaboration culturelle romande, à Lausanne. »
36
e compte rendu de ma conférence de samedi dernier
au
palais de Rumine appelle deux rectifications. En effet, « l’essentiel
37
la culture des Européens, entendant par culture,
au
sens le plus large du terme, ce que l’esprit humain, le génie créateu
38
eur nocivité tant que celle-ci ne se manifeste qu’
au
niveau des idéologies, même meurtrières. On va répétant que le nation
39
rialisme plat, américaniser ou russifier l’Europe
au
pire sens de ces expressions, et finalement détendre les ressorts de
40
tion des échanges de tous ordres. Elle a transmis
au
monde entier les procédés de la technologie. Elle se doit d’en transm
41
rouve désormais définie. L’Europe se doit et doit
au
monde de présenter l’exemple convaincant d’un dépassement du national
42
. 4. Cette action commune ne devra pas se limiter
au
plan économique et commercial, mais s’étendre aux problèmes immenses
43
re en fait une politique très légitime, mais liée
au
passé du continent, aux rivalités nationales que l’union, justement,
44
mme et d’arranger des conférences. Je m’en remets
au
dieu du Hasard, dont l’autre face est l’Organisation : ce Janus à deu
45
allons passer le week-end, du vendredi après-midi
au
lundi matin. J’ai une cabane en poutres (log cabin) près de la fronti
46
eux étages, régulièrement espacées et spacieuses.
Au
fond, l’église au clocher fin, toute blanche elle aussi, sur un tertr
47
èrement espacées et spacieuses. Au fond, l’église
au
clocher fin, toute blanche elle aussi, sur un tertre. Et subitement v
48
n groupe, déjeuner et dîner. J’arrive à 11 heures
au
campus, pour mon premier rendez-vous. Labyrinthe d’allées entre des b
49
style mal défini, allant du gothique xixe siècle
au
fonctionnel 1950 en passant par le rococo américain 1910. Des centain
50
Des centaines d’étudiants déambulent, se groupent
au
soleil ou sur des bancs, jonchent les marches des divers halls. Beauc
51
tialistes » parisiens. Wheeler Hall, je m’annonce
au
concierge et j’attends dans un corridor en lisant les panneaux d’anno
52
énan dont le père s’était fait, protestant, écrit
au
British Museum, des articles que publie le New York Herald Tribune :
53
Helvetia et à l’homo helveticus. Il ne croyait qu’
au
pays de Vaud, réduit aux vignes, et pimenté d’exotisme valaisan. « En
54
gés spiritualistes » qu’il se heurte, mais plutôt
au
matérialisme néo-bourgeois, réaliste et moralisant, et à une maladres
55
nnées 1930, puis la guerre, n’ont-elles pas porté
au
romantisme, donc à l’amour-passion, un coup mortel ? Pas mortel. Mais
56
sions des démographes. Si l’humanité se développe
au
même rythme, en 2260 il y aura 700 milliards d’hommes, ce qui fera un
57
par Dante en son Traité de l’éloquence vulgaire,
au
chapitre septième du 1er livre. Traduisons son latin savoureux, cela
58
helle planétaire. Nous assistons, me semble-t-il,
au
xxe siècle, à deux mouvements de sens contraire, qui affectent ces f
59
abord en Europe. Les races qui s’ignoraient jadis
au
point qu’un homme de couleur différente ne semblait pas vraiment huma
60
ent en dialogue, sur un pied théorique d’égalité,
au
lendemain de l’ère coloniale. Pour le moment et pour des décennies en
61
me temps se manifeste et se prononce, précisément
au
cœur de sa culture qui fut l’agent de la convergence mondiale, un mou
62
r : nous assistons en fait à une double explosion
au
sein des institutions d’enseignement supérieur : explosion du savoir,
63
is but et module de tout l’effort de l’Université
au
plein sens de son nom (Univers, universitas, selon l’étymologie chère
64
me un grand appareil distributeur d’informations,
au
sens cybernétique du terme, cesse de fonctionner normalement quand le
65
e structure osseuse, et très peu d’articulations…
Au
vrai, il est devenu presque impossible de répondre à une telle questi
66
l’Université que les hommes d’outre-mer viennent
au
contact de la culture européenne, et c’est là qu’ils se posent à eux-
67
anifestée bien avant la Renaissance, probablement
au
xiiie siècle — à l’époque justement qui a vu naître les premières un
68
plus nous connaissons Dieu. » Si je la transpose
au
domaine moins sublime que j’essaie aujourd’hui d’explorer, elle me pa
69
articuliers, qui nous conduisent le plus sûrement
au
général ou tout au moins au seuil des synthèses nécessaires. c) Mais
70
sent le plus sûrement au général ou tout au moins
au
seuil des synthèses nécessaires. c) Mais ces synthèses ne tomberont p
71
araîtront pas objectivement et comme spontanément
au
terme d’une comparaison systématique des résultats en soi acquis par
72
Toute synthèse est un acte créateur, intervenant
au
carrefour de plusieurs vérités hétérogènes saisies par l’esprit dans
73
’est pas que la synthèse s’opère dans le vide, ou
au
ciel des Idées, — car là sans doute toutes les synthèses imaginables
74
significations humaines, ses mesures, son utilité
au
sens le plus élevé du terme. Ce qu’il nous faut enfin, ce qui nous ma
75
préconiser, si nous voulons tenter de faire face
au
problème posé par l’accroissement babélique de la spécialisation.
76
pédagogique — qui exige la proximité — mais aussi
au
maximum du pouvoir créateur d’un milieu donné, cité, pays ou universi
77
au niveau de l’enseignement, mais ne répondra pas
au
défi de la division du savoir en langages spécialisés. Pour y répondr
78
mais seulement des colloques restreints, groupant
au
maximum 20 personnes, à l’optimum une douzaine. Si quelqu’un désire a
79
ge du monde : on la cherche en commun, librement.
Au
sein des colloques, règne une liberté spontanément disciplinée par la
80
monde Et quant au contenu : seuls sont portés
au
programme les sujets par essence interdisciplinaires. J’entends par l
81
hèmes, vous le sentez, ne demande qu’à s’allonger
au
gré de vos désirs. Quant aux relations entre un tel Centre de synthès
82
our faire de la mathématique un substitut moderne
au
latin de jadis, la nouvelle langue de communication non seulement int
83
cieuses, affectives et personnelles, essentielles
au
sens de nos vies. aa. Rougemont Denis de, « Il nous faut des hommes
84
es et de l’irrationnel qui conduit leurs affaires
au
pire a certes confirmé son pessimisme inné, et sa profonde méfiance à
85
ais faire ça — pour découvrir qu’avant, ailleurs,
au
Flore, chez Lipp, depuis vingt ans et plus qu’on se rencontrait, je n
86
dre un verre sur la terrasse du Café de la Poste,
au
grand soleil. J’écrivais à ce moment un livre sur la Suisse, c’était
87
rto aimait à le conduire sur ces pentes désertes,
au
pied démesuré des roches surgissantes qu’une force irrésistible allon
88
ques mots.) Il m’arrive de rêver que je m’entends
au
mieux avec tel homme, telle femme dont tout me sépare en fait, ou ave
89
, ou avec qui j’ai rompu sans retour. Ce soir-là,
au
Village, mon rêve est devenu vrai : nous parlons certes de ce qui peu
90
ition… Il me dit ce soir-là qu’il avait découvert
au
fond de l’échoppe d’un cordonnier dans le Morvan, les deux portraits
91
n arrangeait une fête (comme celle qui fut dédiée
au
Nombre 21) ou une exposition, ou une vitrine (Breton, Seligmann et Du
92
er d’une belle écriture sage et d’orner de fleurs
au
crayon de couleur. Fourier était alors son nouvel intercesseur : il i
93
. » Jamais Breton ne s’est mieux défini. Je pense
au
soir où il déclara qu’il était temps d’aller regarder de plus près qu
94
a convulsive ou ne sera pas ») et la régler jusqu’
au
moindre soupir. Autoritaire et libertaire, anarchiste et sacerdotal,
95
terme signifiant pour moi la relation d’un homme
au
transcendant, sa vocation. ad. Rougemont Denis de, « André Breton
96
ris où l’on se hâte vers l’école ; le travail, et
au
fil des années, sa longue amitié souvent difficile. Des rires. Des jo
97
certains repentirs ici ou là, où l’art le dispute
au
scrupule), de visions « furtives » mais aiguës, d’oublis révélateurs
98
lunaire, distrait et intense à la fois, paraître
au
seuil d’un salon déserté, passé minuit, combien j’aime cet éclat, d’a
99
CR (69 ans, veston léger « avec petite rose jaune
au
revers laissant voir un admirable gilet blanc ») se trouve chargé de
100
és bombardés par les Italiens en Éthiopie. Visite
au
Duce, très cambré. Max Huber fait son exposé. Mussolini répond, Chene
101
que nous étions un peu rivales… »), s’élève jusqu’
au
sublime dans la frivolité et touche aux ravissements d’une poésie pur
102
de la Belle Époque, rapide, aigu, documenté jusqu’
au
dernier bouton de guêtre, et les ellipses un peu nippones des plus ré
103
l avait rêvé un sonnet en français : il l’écrivit
au
réveil et le publia dans la petite revue de poésie d’avant-garde The
104
l’incarnaient Hitler et Mussolini. Quels furent,
au
niveau des faits, les éléments importants de cet automne 1932 ? Beauc
105
toroute, il me faut présenter ma carte d’identité
au
douanier ! L’Europe des politiciens n’est pas encore celle des intell
106
poste du budget courant. Ce « réalisme » conduit
au
marasme ou à la révolution, selon le tempérament des peuples. Mais su
107
) En fonction d’un certain sens de la vie 2.
Au
sens du mot que je viens de définir, l’Université n’existe plus. Ce q
108
À part cela, elles n’ont plus rien à se dire, ni
au
fond rien à faire ensemble. 3. L’Université au vrai sens du terme et
109
ni au fond rien à faire ensemble. 3. L’Université
au
vrai sens du terme et les écoles professionnelles ou facultés ont des
110
ation. Dans l’un, on poussera les spécialisations
au
plus haut degré pour chaque discipline ; dans l’autre, on se livrera
111
ne ville, un canton : la concentration des moyens
au
niveau national (voire international) et dans un seul lieu, s’impose
112
pensée en corps à corps avec l’époque. « Présence
au
monde et à soi-même conjointement », disais-je en 1932. Mais on a gli
113
e ? Autrement dit : quelle peut être aujourd’hui,
au
fait et au prendre, la responsabilité de l’écrivain dans la cité ? ⁂
114
nt dit : quelle peut être aujourd’hui, au fait et
au
prendre, la responsabilité de l’écrivain dans la cité ? ⁂ Responsable
115
urs dont l’efficacité immédiate suffira. 3. Quant
au
prophète, que certains nomment l’utopiste, c’est toute la grande poés
116
a de tout dans chaque catégorie, cela va du pire
au
meilleur, mais le meilleur écrivain dans chaque catégorie peut se rec
117
crivain dans chaque catégorie peut se reconnaître
au
fait qu’il participe peu ou prou des deux autres : reprenez mes exemp
118
autant dire de fondateur. Ce que l’écrivain doit
au
monde et à l’événement, c’est de les créer. Et ce qu’il faut attendre
119
ents qui se dessinent en faveur d’une coopération
au
niveau culturel. Nous avons réuni pour la première fois les directeur
120
rien sur le plan politique. Cette situation tient
au
fait que les États veulent garder leur souveraineté absolue, devenant
121
eut-être d’insensé, dont nous aurions perdu jusqu’
au
souvenir et à l’idée. Mais non pas perdu tout à fait ni pour toujour
122
rte m’apportait les paysages pluvieux de plateaux
au
pied du Jura qui avaient ému ma prime adolescence, et je me sentais t
123
mu ma prime adolescence, et je me sentais touché,
au
double sens du mot, par la gloire naissante d’un jeune aîné qui venai
124
ent, dans une communauté de plus en plus complexe
au
cours des siècles, des valeurs bien souvent antinomiques, provenant d
125
ède la plus belle harmonie. » ⁂ De ce temps jusqu’
au
nôtre, tout concourt à nourrir ce paradoxe qui paraît bien être la lo
126
cul, au droit de la force le service du prochain,
au
culte du succès le sens du sacrifice. Bien plus, il porte la contradi
127
u sacrifice. Bien plus, il porte la contradiction
au
cœur de l’être, et la traduit dans l’énoncé de ses dogmes fondamentau
128
fin rappeler l’apport arabe, qui ne se limite pas
au
zéro précédant la suite des nombres, mais qui est l’une des sources p
129
u’on croit le sentir en Occident ; l’apport slave
au
xixe ; l’art africain et le jazz nègre américain au xxe siècle ? ⁂
130
xixe ; l’art africain et le jazz nègre américain
au
xxe siècle ? ⁂ Tout cela dure, agit et vit en nous de mille manières
131
’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)at
au
Je ne vois pas d’autre forme d’union qui réponde à la double exige
132
a paix. Je ne vois pas d’autre réponse imaginable
au
défi que l’Histoire nous pose dans les termes les plus précis et sans
133
is en retour, cette union ne saurait être acquise
au
prix des libertés qu’elle est censée servir. Rien de plus limpide que
134
ands et petits, ont imité l’un après l’autre tout
au
long du xixe siècle, suivis de nos jours par le reste du monde, nota
135
s en droit qu’elles deviennent illusoires en fait
au
xxe siècle. Rien, donc, de plus hostile à toute espèce d’union tant
136
gionales, et soumettre la production industrielle
au
seul impératif de l’élévation perpétuelle du PNB — cette tour de Babe
137
ent l’antithèse État-nation / fédération, ramenée
au
dilemme puissance ou liberté comme finalités de l’union. Mais je ne c
138
e, si nos États-nations délimités pour la plupart
au
xixe et au xxe siècle, se trouvent vraiment former, comme par mirac
139
ats-nations délimités pour la plupart au xixe et
au
xxe siècle, se trouvent vraiment former, comme par miracle, des enti
140
ppareil plus ou moins efficace, qui doit être mis
au
service des citoyens et de leurs cités ; et non l’inverse. Cessez don
141
e à la région et aux groupements de régions jusqu’
au
niveau européen ; là, des agences fédérales, du type de la Communauté
142
randes tâches d’intérêt public, tâches politiques
au
sens originel du mot : l’économie, l’écologie et l’habitat, les trans
143
u vocabulaire politique dans une Europe fédérale,
au
seuil de l’ère du monde uni. Voilà donc le modèle fédéraliste de la C
144
he, mais bien ce coin de la planète indispensable
au
monde de demain, où les hommes de toutes races pourront trouver non p
145
littéraire), Lausanne, 25–26 avril 1970, p. 32.
au
. Le texte est précédé du chapeau suivant : « Nous publions la fin du
146
r nous, produire plus grâce à eux et les renvoyer
au
plus vite. Il semblerait que tout le monde « gagne » à ce jeu : l’ind
147
ues.) Quelle est la pire menace ? II. Quant
au
danger que la présence sur notre sol d’un étranger contre cinq ou six
148
s, [c’est] imputable aux fautes des Français, non
au
génie de la patrie. Phrase de passionné et non de démagogue, de roma
149
le monstre, qui la tenait captive. Il l’a ramené
au
mari légitime, à ce roi Marc que figurait le Pays légal, la Républiqu
150
leur contexte tous ces écrits à travers lesquels,
au
long des siècles, s’est manifestée l’idée d’Europe, ce sont les chemi
151
de se faire écarter du pouvoir en liant son sort
au
symbole même de l’ère nouvelle, qui est la région. Mais dans la page
152
de répondre à l’attente des interviewers, on met
au
point quelques demi-mensonges, l’important est de n’y pas croire, sin
153
des vers, un récit, des pensées, une confession.
Au
début, je trouve donc cette série : émotion, allergie positive ou dél
154
ou émouvoir, pour dire quelque chose à quelqu’un,
au
public d’une revue littéraire ou à toute une nation par la TV. C’est
155
éfinit par rapport à notre progrès. ⁂ Ce n’est qu’
au
début d’une carrière que l’on écrit par pure envie d’écrire. Et je ne
156
e me former sur une pensée vécue dans l’écriture.
Au
terme de mes livres, où figure le mot fin et juste au-dessous de ce f
157
Au
défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)ba Nous souf
158
ais quoi ? Combien de nos compatriotes interrogés
au
hasard dans la rue seraient capables de le dire ? Alors on court inte
159
de nos erreurs sur nous-mêmes. Tel ce professeur
au
Collège de France8 auquel la Gazette demandait dernièrement s’il pe
160
pas un seul des autres cantons n’a jamais adhéré
au
Pacte dit du Grütli, qui ne porte que trois signatures. Mais alors, s
161
oi, Neuchâtelois protestant, de langue française,
au
même titre qu’un Schwyzois catholique de dialecte allemand, qu’un yod
162
nt suisse : une idée, une formule d’union qui fut
au
xiiie siècle celle de trois communes du Gothard et qui se « générali
163
’hui, qui est tellement au-delà de ce qu’elle fut
au
Grütli, berceau mythique. Une idée se perd-elle en se généralisant, e
164
tes » désorientés. Or il est sain de se demander,
au
minimum une fois par an, ce que nous faisons là, et pourquoi nous res
165
s 3-4 juillet. (Réd.) ba. Rougemont Denis de, «
Au
défi de l’Europe, la Suisse », Gazette de Lausanne, Lausanne, 31 juil
166
instituteurs. Or rien n’est plus faux : j’en veux
au
système scolaire, dont les instituteurs sont victimes, et qu’ils perp
167
it nous vient tout droit de Napoléon, qui a légué
au
monde entier, à peu près, l’école militarisée au service de l’État-na
168
au monde entier, à peu près, l’école militarisée
au
service de l’État-nation. Dans le système actuel, il serait pratiquem
169
dimensions-là. Passer de la région à l’Europe et
au
monde au moment où les élèves sont capables de saisir les réalités à
170
tuel sans l’économie. Sur dix votations proposées
au
peuple suisse, huit au moins posent des problèmes économiques auxquel
171
L’école a rendu les hommes qui sont actuellement
au
pouvoir en Europe, incapables de saisir ce que pourrait être une fédé
172
n cercle vicieux : chercher l’origine nous ramène
au
problème de la poule et de l’œuf… Il faut agir aux deux niveaux à la
173
l faut agir aux deux niveaux à la fois. Que faire
au
niveau des États ? Dans toutes les discussions que j’ai avec les offi
174
ement impossible dans notre culture. Il faudrait,
au
minimum, une volonté générale de sortir du cercle vicieux dont nous p
175
nt négligées aujourd’hui. L’enseignement fortuit,
au
hasard des occasions… Aucune place ne lui est faite — et pour cause —
176
une part, on tend à individualiser l’enseignement
au
maximum, de manière que chaque élève puisse travailler à son rythme p
177
les esprits à l’école, comme on aligne les corps
au
service militaire. Or, le fédéralisme — j’y reviens toujours — c’est
178
tous les échelons. C’est une réalité biologique :
au
niveau des cellules, des molécules, des atomes, toute vie résulte d’u
179
os, de camions, de garages, de stations d’essence
au
service de la pollution universelle. Or, les autos figurent l’emblème
180
Philosophie et énergie nucléaire : une mise
au
point (28 juin 1984)bg Dans votre numéro du 13 juin, M. Ph. Barrau
181
ratiquement nulle en Suisse. J’ai fait cette mise
au
point le 26 janvier 1979, en prononçant au Palais de Beaulieu, pour i
182
e mise au point le 26 janvier 1979, en prononçant
au
Palais de Beaulieu, pour introduire les « Rencontres internationales
183
but : Dans cette même salle, à cette même place,
au
mois de juin 1958, il y a donc un peu plus de vingt ans, devant le pr
184
avait pas découvert une fois de plus, et vraiment
au
dernier moment, une nouvelle source d’énergie. L’énergie nucléaire es
185
entée par notre génie, par nos savants européens,
au
défi d’une humanité dont notre science, notre hygiène, et nos techniq
186
que mes illusions, et je les retrouve aujourd’hui
au
premier rang de l’opposition au nucléaire. Ils pourront confirmer ma
187
rouve aujourd’hui au premier rang de l’opposition
au
nucléaire. Ils pourront confirmer ma description de l’état d’innocenc
188
de, « Philosophie et énergie nucléaire : une mise
au
point par Denis de Rougemont », Gazette de Lausanne, Lausanne, 28 jui