1 vois bien que, sur le papier l’on peut déduire de ces erreurs que Luther conduit à Hitler : il suffit, pour y arriver, d’ou

2 beaucoup plus claires, solides et convaincantes. Ces causes sont, de toute évidence : la guerre, le traité de Versailles,

3 songe au chef de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les plus émouvantes du monde : Il ne les connaîtra jamais. Il ne

4 entre Rockefeller, du Chrysler, de cent autres de ces sommités célèbres que les New-Yorkais ne se lassent pas de désigner,

5 des secrets de la démesure de Manhattan : seules ces assises de granit étaient capables de supporter le formidable poids d

6 ajouter aux plus hauts gratte-ciel de New York, à ces grandiloquents témoins de la crise de 1929, où les affaires périssent

7 ut-être vers la profondeur, vers la culture, vers ces problèmes que le grand nombre a toujours fuis, partout. Peut-être alo

8 e les cafés. Et s’il passe une auto, c’est une de ces voitures branlantes qui semblent ne pouvoir rouler que sur les routes

9 à Mandres ; c’est donc jour de marché. Il a écrit ces mots. Elle saura bien. Il a rejoint l’usage du pays, l’intimité des c

10 vrai cauchemar… N’était-ce pas le contraste avec ces grands diables d’Américains ? Non, car en Suisse je n’ai rien éprouvé

11 ette de Lausanne, Lausanne, 4 mai 1946, p. 3. g. Ces propos, recueillis par C.-P. B., sont précédés de l’introduction suiv

12 lacoste et celle de Clarisse Francillon, publiées ces dernières semaines, voici l’avis de Paul Chaponnière, Jacques Mercant

13 autant que la Russie et tous ses satellites. Sur ces 300 millions, dix pour cent de communistes ? Mais sur les 100 million

14 pas faits. Il nous reste deux ans. Nous perdrons ces deux ans si l’Europe dès maintenant se croit perdue, si elle cède au

15 r l’Europe commence. Elle ne sera pas gagnée dans ces lieux indécents que sont les couloirs de parlements, mais dans les es

16 écrivains, voire des petites revues qui expriment ces groupes avec l’intransigeance nécessaire. N’oublions pas que les cité

17 es notre vitalité fédéraliste. On parle beaucoup, ces jours-ci du danger que le Marché commun représenterait pour notre Sui

18 s juxtaposent sur un très petit territoire. Quand ces diversités tournent en divisions, l’unité de base et la vitalité de l

19 er qu’à l’échelle mondiale. Commentons brièvement ces conditions de succès : elles nous ramènent aux problèmes culturels. L

20 méricaniser ou russifier l’Europe au pire sens de ces expressions, et finalement détendre les ressorts de notre génie créat

21 e que n’importe quel autre pays pour faire valoir ces vues mondiales : on ne l’accusera jamais de néo-colonialisme ! Et ell

22 onforme à son essence, comme à celle de l’Europe. Ces motifs d’entrer dans le jeu de la construction européenne me semblent

23 mais offensive et politiquement « progressiste ». Ces trois noms dominent aujourd’hui l’intelligentsia religieuse du tiers

24 ntres et de musiciens, se voient offrir chez nous ces possibilités — à tous égards enrichissantes — de contact avec la jeun

25 devant la fenêtre contemplée par le vieux couple. Ces jeunes filles, dont plusieurs sont ravissantes dans leur tenue savamm

26 t de manquer d’instruments adéquats pour exprimer ces thèmes rebattus ! Si cela ne donne plus rien, n’est-ce pas le signe q

27 sa liberté, son épaisseur de vie, il ressemble à ces montres extraplates… Justement ! Et c’est ce qui prépare le réveil de

28 et ses diverses facultés, et les subdivisions de ces facultés, et tous les instituts spécialisés qui, autour d’elles ou en

29 deux mouvements de sens contraire, qui affectent ces facteurs traditionnels de division du genre humain. Mouvement de conv

30 ions qu’un dixième de ce qu’elle est aujourd’hui. Ces données numériques, que je prends pour images, sont probablement vrai

31 les distances entre le savoir et le croire, entre ces deux aspects de la personne totale, jadis but et module de tout l’eff

32 é sur lequel on se soit accordé ? Il est vrai que ces questions débordent le seul domaine de l’Université, et qu’elles affe

33 opéenne, et c’est là qu’ils se posent à eux-mêmes ces questions, et nous les posent avec une insistance gênante — car nous

34 synagogue, ou de l’Amérique précolombienne. Dans ces cultures tout est sacré. La distinction sacré-profane n’existe pas, e

35 es, aux Africains, ou aux Arabes, qui leur posent ces questions fondamentales, ils se verraient conduits à dépasser leur ré

36 ntention si louable ont échoué, et les raisons de ces échecs répétés me paraissent assez évidentes. La généralité n’est pa

37 moins au seuil des synthèses nécessaires. c) Mais ces synthèses ne tomberont pas du Ciel, elles n’apparaîtront pas objectiv

38 physique en séminaires restreints, ils créeraient ces « carrefours de vérités hétérogènes » sur lesquels et à partir desque

39 uelles et de la fécondité de leurs interférences. Ces hommes seront d’abord des spécialistes, et qui prouveront leur excell

40 ’accroissement babélique de la spécialisation. Ces prix Nobel Sur le problème de l’explosion des effectifs universita

41 ict fédéral de l’Europe intellectuelle. Là vivent ces « hommes de synthèse » dont je vous parlais tout à l’heure : professe

42 rché intellectuel, et surtout point de langue que ces patries aient en commun, semble interdire la possibilité d’un écrivai

43 l’Allemagne ou l’Italie n’aient réuni dans une de ces super-provinces qu’on nomme nations toutes leurs cités, tous leurs pa

44 en toute indépendance d’esprit, peut-on dire que ces traits composent une personnalité typiquement suisse ? Je constate qu

45 ûr, et le père d’Alberto aimait à le conduire sur ces pentes désertes, au pied démesuré des roches surgissantes qu’une forc

46 ir derrière l’œuvre, accident du génie humain, et ces accidents telluriques, une même poussée profonde, une même loi de vio

47 pu, ou cru pouvoir, nous rencontrer. « Ce sont de ces conneries ! Et que l’on expie ! » (Beaucoup de lui dans ces quelques

48 ies ! Et que l’on expie ! » (Beaucoup de lui dans ces quelques mots.) Il m’arrive de rêver que je m’entends au mieux avec t

49 parlera dans les centaines d’articles à paraître ces prochains jours. C’est que Breton, pour toute la haine vigilante qu’i

50 es connivences du hasard et du souvenir. Je cite ces phrases choisies dans un bref liminaire pour leur cadence, leurs arti

51 le sujet du livre, et comme son véritable auteur. Ces souvenirs ne seront donc pas faits de dates, d’événements et de justi

52 s sentiments. D’où le pouvoir émouvant de tant de ces pages. À vrai dire, il y a là deux ou trois livres mêlés, peut-être q

53  ; ou devant l’épreuve profonde, la mort du père. Ces dernières pages du livre, intitulées « Sans date », qu’il cherche à «

54 esse Metternich — dames d’antan, et qui furent de ces grandes corolles posées sur la prairie auprès de l’Impératrice, dans

55 e tableau célèbre de Winterhalter. Le dialogue de ces deux dettes du Second Empire, l’une « aux yeux couleur de beau temps 

56 votre conception de l’Europe ? Je dirai que dans ces journaux, qui ne sont pas des mémoires et se tiennent à égale distanc

57 des financiers, des professeurs ou des pasteurs. Ces écoles n’ont plus en commun que leur location dans une même ville, le

58 blèmes de l’autre. 7. Je propose que l’on traite ces problèmes par la méthode fédéraliste, dont je vais donner le principe

59 médiéval : dix à quinze étudiants pour un maître. Ces groupes pouvant se combiner librement et de manières variables, en dé

60 ulturel. Ce que ne peuvent être, bien évidemment, ces encombrants conglomérats d’écoles professionnelles (ou facultés) que

61 qu’il désespère d’en avoir les moyens, ou nie que ces moyens puissent même exister. La plupart des conteurs et romanciers d

62 tuait alors dans l’inconscient des peuples. Entre ces deux extrêmes, des chroniqueurs du temps comme Fitzgerald, Morand, Mo

63 ris. Notre idée de fédéralistes européens est que ces régions, définies surtout par l’économie, se définissent aussi par la

64 e sentirai plus cela, je me ferai honte. » Posons ces deux phrases en couronne sur le tombeau de notre ami. Telle était not

65 e sur Jean Paulhan ». Ce qui m’engage à rapporter ces petits souvenirs, c’est qu’ils sont personnels… à combien d’entre nou

66 ppe. Paysages tristes et sans violence, autour de ces êtres dont la détresse est d’autant plus cruelle qu’elle est contenue

67 plaisante jeunesse.7 On devrait bien republier ces deux romans très courts, dont l’écho se prolonge dans ma mémoire. C’e

68 Paris, puis à l’échelon mondial à l’Unesco. Tous ces services, rendus à son pays, aux dépens de son œuvre personnelle, ave

69 aube de la philosophie occidentale, dans l’une de ces cités d’Ionie où prit naissance la dialectique de notre histoire, Hér

70 es conciliaires de Nicée et de Chalcédoine. ⁂ Or, ces valeurs grecques, romaines et chrétiennes qui se contredisent avec pa

71 out cela nous incite aussi à remettre en question ces déterminations, et nous en fournit les moyens. Enfin tout cela dénote

72 fédéral pour la sauvegarde de nos autonomies. Car ces autonomies seront perdues une à une, si nous refusons l’union qui fer

73 ibertés, ou le prix d’un confort toujours accru ? Ces dilemmes se posent aujourd’hui à tous les peuples avancés sous le rap

74 oduction industrielle n’étant qu’un des moyens de ces libertés), alors il faut reconnaître que l’État-nation n’est pas seul

75 la méthode du fédéralisme. Puissance ou liberté : ces deux finalités commandent deux politiques d’union, dont je crains bie

76 leurs frontières comme des écumoires, de narguer ces frontières sur terre, sous terre et dans les airs, et de ne pas perdr

77 iques. Elles empêchent simplement de bien traiter ces problèmes. Ce statut des frontières, doublement déficient, est caract

78 s que nous devons respecter ne sont pas celles de ces États-nations nés d’hier : elles les traversent et les divisent tous

79 d’une page de ses Mémoires, et pas seulement dans ces célèbres premières phrases où il l’a peinte « telles la princesse des

80 En réunissant et replaçant en leur contexte tous ces écrits à travers lesquels, au long des siècles, s’est manifestée l’id

81 e, elle répond : « Pour faire chier les mômes ! » Ces mauvais sentiments animent aussi, je le crains, certains de ceux qui

82 n État ou de la signature d’une Constitution, car ces deux choses ne datent chez nous que de 1848. Ce que nous célébrons, c

83 tous — et de celles-là seules. Chargé d’exécuter ces tâches communes, le Conseil fédéral n’est nullement une émanation des

84 e s’associer librement par-dessus les frontières, ces « cicatrices de l’histoire », bornées par le hasard des armes. Mais a

85 ne des branches principales des programmes — dans ces dimensions-là. Passer de la région à l’Europe et au monde au moment o

86 les élèves sont capables de saisir les réalités à ces niveaux-là, et négliger chaque fois que c’est possible les frontières

87 ecteurs, il m’importe de dénoncer l’usage fait de ces deux citations, qui en falsifie le sens et la portée. 1. La première

88 r ce matin. J’irai plus loin qu’eux. Je pense que ces déclarations, si je les répétais aujourd’hui, comme le font la plupar

89 ui n’ont rien appris depuis vingt ans, alors oui, ces déclarations seraient de nature à me disqualifier radicalement pour t