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urs de méthode menacent toute tentative de réveil
culturel
en Suisse romande : l’esprit de clocher et l’esprit d’administration.
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ions du problème, et en insistant sur ses aspects
culturels
et mondiaux. Je pars d’un raisonnement assez simple, en trois points
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n tente aujourd’hui d’unir est d’abord une entité
culturelle
; 3. Il en résulte que l’on ne doit et que l’on ne peut « faire l’Eur
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n dans la diversité. On va voir que cette thèse «
culturelle
» nous porte en pleine actualité, et qu’elle entraîne une politique b
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Quand je dis que l’Europe est d’abord une entité
culturelle
, ou que son unité la moins contestable réside dans sa culture, je son
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nationalisme. Elles sont, elles aussi, d’origine
culturelle
en dernière analyse. Mais l’opinion publique et les élites responsabl
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ons de succès : elles nous ramènent aux problèmes
culturels
. L’Europe du plan économique a besoin de centaines de milliers de tec
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conomique implique, par conséquent, une politique
culturelle
de grande envergure : éducation civique, démocratisation des études,
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t qu’il prône une théologie qu’on pourrait nommer
culturelle
, et qui tient compte des arts et des religions de l’Orient, et de la
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u finaux, ou simplement opératifs de sa cohérence
culturelle
, sans cesse perdue de vue ou remise en question. Et quand les hommes
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op loin d’une ville de moyenne grandeur et de vie
culturelle
et sociale animée, une ou deux-centaines de maisons familiales disper
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ppement dans la vie publique et privée de l’unité
culturelle
en question. Le problème des possibles convergences entre l’Orient et
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sent, précisément, de cette pluralité des données
culturelles
qui, moins forts, moins doués, les eût neutralisés. Lointain cousin d
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ar toutes leurs fibres aux traditions civiques et
culturelles
des Suisses. Voilà qui suffira peut-être à justifier l’existence auto
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rie est Neuchâtel, ma nation la Suisse, ma nation
culturelle
la France, ma communauté spirituelle le protestantisme. Rien de tout
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médiatement un pôle de création et de rayonnement
culturel
. Ce que ne peuvent être, bien évidemment, ces encombrants conglomérat
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gagé. Puis j’ai accepté de m’occuper de la partie
culturelle
du Mouvement européen. À partir du congrès de La Haye en 1948 je me s
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e dessinent en faveur d’une coopération au niveau
culturel
. Nous avons réuni pour la première fois les directeurs d’administrati
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aînerait une quantité de conséquences sur le plan
culturel
. Cela entraînerait une chute de potentiel européen considérable, dont
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près, sans transition, « promouvoir » la présence
culturelle
de la Suisse à Paris, puis à l’échelon mondial à l’Unesco. Tous ces s
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pluralité des allégeances, civiques, politiques,
culturelles
, idéologiques et religieuses, contre la prétention de l’État-nation à
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pour gêner ce qu’il faudrait aider : les échanges
culturels
, les mouvements de personnes, la concertation rationnelle des product
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servir une entité vivante, civique, économique ou
culturelle
, et être contrôlé par l’usager, distribuer et répartir l’État de la c
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at peut-il conserver son intégrité spirituelle et
culturelle
malgré la libre circulation des travailleurs intellectuels et manuels
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ethnique, linguistique, religieuse, économique ou
culturelle
, la Suisse n’est rien hors du fédéralisme. Elle n’est rien qu’un régi
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y a l’Europe — l’ancienne christianitas — réalité
culturelle
et historique ; enfin le monde, réalité biologique et écologique. Il