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locher tend à confondre l’amour fédéraliste de la
diversité
avec la sauvegarde organisée, et si possible officielle, de nos parti
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e de sa culture, qui est celui de l’union dans la
diversité
. On va voir que cette thèse « culturelle » nous porte en pleine actua
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ondamentale de nos peuples et les extraordinaires
diversités
qu’ils juxtaposent sur un très petit territoire. Quand ces diversités
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xtaposent sur un très petit territoire. Quand ces
diversités
tournent en divisions, l’unité de base et la vitalité de l’ensemble s
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re ses meilleures énergies ; qu’elle respecte nos
diversités
traditionnelles, dans toute la mesure où elles sont encore fécondes,
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nt fait preuve depuis des siècles, résulte de nos
diversités
locales, régionales, idéologiques. Tout système centralisé ou institu
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nécessaire tout en sauvegardant les autonomies et
diversités
qui ont fait notre culture et sa vitalité. ⁂ Le problème européen éta
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ournant en dérision. Ainsi donc, l’origine de la
diversité
des langues ne serait autre que la spécialisation des métiers et par
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radoxe européen par excellence de l’union dans la
diversité
n’est pas seulement celui de l’Université, mais celui de notre politi
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u’elle aurait pour fin de recréer l’union dans la
diversité
, qui est la formule de notre grand passé, et de notre avenir, intégré
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l’antinomie de l’un et du divers, l’unité dans la
diversité
, et la coexistence féconde des contraires. La Grèce invente la cité e
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nfin tout cela dénote l’Europe comme patrie de la
diversité
. L’Européen moyen déclare parfois et pense toujours : « Quelle est ma
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se traduit tout naturellement par l’union dans la
diversité
, et cette forme d’union porte un nom bien connu dans l’histoire des r
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n qui réponde à la double exigence du respect des
diversités
et de l’instauration d’une force suffisante pour garantir leur concur
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fausses souverainetés, pour préserver nos vraies
diversités
— créer un pouvoir fédéral pour la sauvegarde de nos autonomies. Car
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e, l’État-nation n’admet aucune autonomie, aucune
diversité
réelle. À l’extérieur, il refuse toute union, alléguant une indépenda
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unifier par des lois inflexibles, sans égard aux
diversités
ethniques et régionales, et soumettre la production industrielle au s
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’ensemble vivant de la culture européenne. Et les
diversités
que nous devons respecter ne sont pas celles de ces États-nations nés
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plexité des régions rendra justice à ses fécondes
diversités
, et l’ampleur de la fédération exprimera l’unité millénaire de sa cul
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t mieux définir le régime général d’union dans la
diversité
qu’il admirait dans notre Suisse. Quant à la participation qu’il dema