1 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Fédéralisme et culture (3-4 mars 1962)
1 locher tend à confondre l’amour fédéraliste de la diversité avec la sauvegarde organisée, et si possible officielle, de nos parti
2 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
2 e de sa culture, qui est celui de l’union dans la diversité . On va voir que cette thèse « culturelle » nous porte en pleine actua
3 ondamentale de nos peuples et les extraordinaires diversités qu’ils juxtaposent sur un très petit territoire. Quand ces diversités
4 xtaposent sur un très petit territoire. Quand ces diversités tournent en divisions, l’unité de base et la vitalité de l’ensemble s
5 re ses meilleures énergies ; qu’elle respecte nos diversités traditionnelles, dans toute la mesure où elles sont encore fécondes,
6 nt fait preuve depuis des siècles, résulte de nos diversités locales, régionales, idéologiques. Tout système centralisé ou institu
7 nécessaire tout en sauvegardant les autonomies et diversités qui ont fait notre culture et sa vitalité. ⁂ Le problème européen éta
3 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
8 ournant en dérision. Ainsi donc, l’origine de la diversité des langues ne serait autre que la spécialisation des métiers et par
9 radoxe européen par excellence de l’union dans la diversité n’est pas seulement celui de l’Université, mais celui de notre politi
10 u’elle aurait pour fin de recréer l’union dans la diversité , qui est la formule de notre grand passé, et de notre avenir, intégré
4 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
11 l’antinomie de l’un et du divers, l’unité dans la diversité , et la coexistence féconde des contraires. La Grèce invente la cité e
12 nfin tout cela dénote l’Europe comme patrie de la diversité . L’Européen moyen déclare parfois et pense toujours : « Quelle est ma
13 se traduit tout naturellement par l’union dans la diversité , et cette forme d’union porte un nom bien connu dans l’histoire des r
5 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
14 n qui réponde à la double exigence du respect des diversités et de l’instauration d’une force suffisante pour garantir leur concur
15 fausses souverainetés, pour préserver nos vraies diversités — créer un pouvoir fédéral pour la sauvegarde de nos autonomies. Car
16 e, l’État-nation n’admet aucune autonomie, aucune diversité réelle. À l’extérieur, il refuse toute union, alléguant une indépenda
17 unifier par des lois inflexibles, sans égard aux diversités ethniques et régionales, et soumettre la production industrielle au s
18 ’ensemble vivant de la culture européenne. Et les diversités que nous devons respecter ne sont pas celles de ces États-nations nés
19 plexité des régions rendra justice à ses fécondes diversités , et l’ampleur de la fédération exprimera l’unité millénaire de sa cul
6 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
20 t mieux définir le régime général d’union dans la diversité qu’il admirait dans notre Suisse. Quant à la participation qu’il dema